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Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
13 novembre 2011, 07:35
Je vous fais rentrer dans l'univers de MAMAN HAYA....CELLE QUI VIT.
Re: Vers et poémes en vers libres.
13 novembre 2011, 07:41

Vous allez aimer et apprécier une maman comme vous avez aime et apprécie la votre.

Vous allez lire le combat d'une maman qui ne veut pas partir.
Vous allez apprécier et respecter cette vieille dame qui durant toute sa vie n'a fait que combattre, déjouer, sortir vainqueur de maintes situations.

Vous allez lire des paragraphes sur VICTORINE, une maman pas comme les autres. Déroutante, spéciale, respectueuse des valeurs, aimante, passionnée de ses enfants bref une maman UNIVERSELLE qu'on oublie parfois de remettre sur le tapis.

Merci.

Re: Vers et poémes en vers libres.
13 novembre 2011, 07:44

lI YOLAM A DONAI...DI BARKHA NESSAB BECHAMAIM...§§§§§

lI YOLAM A DONAI...DI BAAAARKHA NESSAB BECHAMAIM...§§§§§

lI YOLAM A DONAI...DI BARKHA NESSAB BECHAMAIM...§§§§§
lI YOLAM A DONAI...DI BARKHA NESSAB BECHAMAIM...§§§§§

lI YOLAM A DONAI...DI BARKHA NESSAB BECHAMAIM...§§§§§

lI YOLAM A DONAI...DI BARKHA NESSAB BECHAMAIM...§§§§§
lI YOLAM A DONAI...DI BARKHA NESSAB BECHAMAIM...§§§§§

lI YOLAM A DONAI...DI BARKHA NESSAB BECHAMAIM...§§§§§

lI YOLAM A DONAI...DI BARKHA NESSAB BECHAMAIM...§§§§§

lI YOLAM A DONAI...DI BARKHA NESSAB BECHAMAIM...§§§§§
lI YOLAM A DONAI...DI BARKHA NESSAB BECHAMAIM...§§§§§

lI YOLAMMMMMM A DONAIIIIII...DI BARKHA NESSAB BECHAMAIM...§§§§§
Re: Vers et poémes en vers libres.
13 novembre 2011, 10:54
Azul, Salam, Shalom;

Un véritable artiste ! bravo bartou ! smiling smiley
Re: Vers et poémes en vers libres.
14 novembre 2011, 11:05
Je vous ai bien entendu Oreillette, Merci.
Re: Vers et poémes en vers libres.
14 novembre 2011, 11:07


CHAMBRE 328 2°

Mon parcours s’est allongé de quelques kilomètres.

De l’hôpital ST ANTOINE où elle était hospitalisée, j’emprunte à présent les voies qui mènent à Romainville. Aucun parcours n’est jamais long lorsqu’on rend visite à sa maman malade. Aucun temps n’est superflu lorsqu’on va aux nouvelles, au chevet de celle qui a tant pris soin de nous durant toute sa vie.

Et lorsque j’y suis, je guette son état.

L’ascenseur me conduit au troisième étage. Je passe par un long couloir aux lumières tamisées. Toutes les portes des chambres sont ouvertes et je prends le temps de lorgner sur les occupants.

Ici la vieillesse règne. Il a celle qui dort, celui qui est assis les yeux rivés à la télé, celle là est assise devant sa table à bouffer. Un autre est entouré par des membres de sa famille. Et vas y que je ne vous raconte pas la misère humaine qui nous rend si faible devant la maladie.

Je suis dans l’univers des vieux malades, cet univers où les cheveux blancs sont là avachis sur leur lit ou dans leur chaise. Dans cet univers presque sans bruit, où règne le silence seulement dérangé parfois par quelques gémissements. Je suis chez les vieux et vieilles patientes qui fixent leur regard sur vous comme des chiens blessés lorsque vous passez devant eux. Il y a celle de la chambre 321 qui n’a pas changé de position. Elle a la bouche ouverte en rond et les yeux fermés. Comme si, elle avait un rendez vous urgent avec qq’un qui viendrait la prendre dans son sommeil.

La dame qui partage la chambre 328 avec maman est atteinte de la maladie Alzeihmer. Elle est souvent assise prés de son lit mais somnolente. Maman me dit qu’elle fait exprès. Elle se lève souvent fait qqs pas dans la chambre puis reprendre sa place le bras ceint par ’une écharpe. La veille, elle s’était cassée le bras.

Cet après midi, un couple (son fils et son épouse) est venu lui rendre visite. Maman a dialogué avec eux en leur disant que leur maman n’est pas aussi sénile que cela. La vieille rigole en disant ‘…Je veux bien vous croire… !’ Un sourire tendre aux lèvres éclaire son visage marqué par la pâleur et les rides..

Ma sœur est là et nous profitons de cette journée ensoleillée pour promener maman dans l’espace ouvert de la cafétéria. Il est situé au rez-de-chaussée. Il fat très beau dehors et maman se prend un bol d’air frais avant de re-gouter à cet air chaud et aseptisé qu’est sa chambre.

Autour de la table, nous discutons de tout. Elle est lucide mais à tendance à somnoler lorsqu’elle nous raconte de vieilles histoires d’avant et lorsqu’elle s’arrête de narrer, nous relançons la discussion afin qu’elle ne se rendorme pas.

‘…Tu dors assise Maman… !’

‘…Moi, mais vous êtes fous, vous deux, je suis en forme… !’ Et de jurer qu’elle l’est. ‘…Vous me prenez pour qui hein… ? Pour une vieille sénile… !’ Elle avoue rêver de sa maman, et de nous la rappeler lorsqu’elle vivait chez nous à la Goulette. Elle ne tarit pas d’éloges sur elle. Elles étaient toutes les deux, autrefois, unies par une grande connivence en parfaite harmonie avec leurs pensées. Elles étaient associées dans tout. Et tout était conforme avec leurs idées. Jamais une querelles, ni contradictions entre elles, tout baignait dans l’huile, dans le couscous et dans les boulettes.

C’est bizarre, elle ne parle pas de mon père, de son époux mais de sa maman avec qui elle avait des attaches bien particulières. Ma sœur est prise de sanglots….’…Jamais, je ne l’abandonnerai jamais… ! J’ai trop de peine pour elle… !’ Mes yeux larmoient un instant et je lui dis pour la rassurer ‘….Qu’il faut être réaliste… !’ Maman se rend compte de ses pleurs et ajoute ‘…Mais qu’est ce que tu as toi …Hein… ?’ Je lui réponds ‘…Qu’elle a un coup de blues… !’ ‘…Allons allons ressaisit toi enfin et soit forte comme moi… ! Puisque que je te dis que je n’ai rien… !’

Elle n’a rien sauf qu’elle a échappé à un grave AVC il y a trois semaines chez elle vers les deux heures du matin. Elle était assise dans le salon lorsque cela est arrivé et ce soir là sa sœur, chose rare était venue lui rendre visite. S’inquiétant de ne pas voir maman prés d’elle au lit, elle se lève et l’a trouve allongée mais éveillée sur le tapis.

Impossible qu’elle se lève. Ma tante, écoutant les conseils de sa sœur qui lui interdisait de nous alerter en pleine nuit s’en aller se rendormir laissant maman dans cette position qui aurait pu lui être fatale. Et ce n’est qu’au matin qu’elle décide enfin vers les 9 heures d’appeler mon frère pour lui rendre compte de la situation.


Mon frère, sur place, alerta les pompiers, direction l’hôpital ST ANTOINE.


Re: Vers et poémes en vers libres.
15 novembre 2011, 11:10
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CHAMBRE 328...3°


A force de chevaucher ma moto, je commence à avoir les fesses endolories. Un peu comme un novice qui fait ses premières cavalcades sur une vieille mule.

Il n’y a pas si longtemps, je pressais l’accélérateur pour rendre visite à mes petites enfants. Toutes pétararades au vent.

Je brulais même les feux rouges pour profiter de ces qqs instants de bonheur auprès de mes petits.

Toutes mes pensées sont avec elles et lui.

Mais hélas depuis trois semaines, (haja déj haja = une chose repousse une autre) c’est l’image de maman qui a prit les devant de la scène.

La vieille a prit tout l’écran et je ne vois plus qu’elle. Un changement totale de situation se présente à moi et me voilà braver le vent, bruler des feux rouges, ignorer les stops pour aller rejoindre maman qui m’attend dans sa chambre 328 dans cet Institut Médicale.

Cette chambre qui ne ressemble en rien à une suite d’hôtel DSK mais à une chambre qui a vu tant et tants de vieux et vieilles l'occuper pour se remettre d’un accident que la vie sait offrir à cet âge.

Un accident de la vieillesse qui rend la maman ou le papa à l’état de patient.

Du chien que l’on perd, on pleure, du chat on se lamente, du hamster mort on en fait des gorges chaudes. D’une vieille armoire mise au rebut, on éprouve une tristesse palpable car comme l’avait dit l’autre ‘…Objets inanimés avez-vous donc…!’ Et de la mére ou du pére....Alors...???

Les parents sont sacrés, je ne suis pas le premier à l’avoir dit. La chose sacrée mérite respect bien qu’à maintes reprises, j’ai failli à ce respect pour des raisons trop longues à expliquer. Et sans me culpabiliser outre mesure, je n’ai pas à ressentir cette culpabilité et je ne suis pas apte à m’innocenter devant des faits anciens injustes de mon point de vue mais qu’est ce qu’un point de vue sert lorsqu’une maman ou un papa se retrouve dans une situation gravissime.


Certains pensent qu’en fin de compte, y’a pas de quoi s’alarmer, elle est vieille donc il ne faut pas trop en faire. Exact comme on le dit dans notre ancienne langue barbare ‘…Mei i cidou cen en tayou… ! On n’a de la peine que pour les siens… !’ Ce qui sous entend que les autres sont indifférents à ce qui ne leur appartient pas.

On trouve, il est vrai auprès de certains amis (es) sincères de la compassion et cela se sent comme une grande marque de respect, pas loin de l’affection et bien loin de l’indifférence pour celui ou celle, l’ami qui traverse des moments pénibles. Et cela fait chaud au cœur. …..

Hier comme je l’ai raconté, nous étions ma sœur et moi ainsi que maman assise sur sa chaise roulante à siroter un soda dans cette grande véranda qui sert de cafétéria à ciel ouvert. Et bien sur ma sœur a profité de l’occasion pour lui demander pardon. Il vaut mieux demander pardon à une maman ou à père qui entend et comprend qu’à un défunt qui n’entend plus rien. J’ai suivi ma sœur qui pleurait en insistant que jamais elle ira dans un mouroir. Voilà la réponse de mamam, en toute luciditè.

‘…Yekhir téma Om é’li tah’chéb é’li khroj mén jouffa… ? Ou bara koltou é’li coltou él mhaba mta él om yasser mél col, mé yaméltouni hatté chey, ouaritouni col kheir… !’ Sic…. ‘ Est-ce qu’il a une maman au monde qui tient compte de ce que peuvent dire les enfants… ? Et va pour ce que vous m’avez dit, l’amour d’une maman pour ses enfants ne tient pas compte de cela, vous ne m’avez rien fait sauf que du bien… !’)Sic.

Le temps des regrets et du pardon ne fait que commencer tant qu’il est encore temps.

Tant que le regard est encore limpide, tant que les oreilles sont à l’écoute tant que la bouche n’a pas encore refroidie. Tant que le temps donne au temps tout ce que nous pouvons faire à notre vieille maman qui manque à présent de tonus.

Re: Vers et poémes en vers libres.
17 novembre 2011, 10:23


CHAMBRE 328...PLAN 4°

La vieillesse c’est magnifique. Je m’en rends compte depuis que je vais rendre visite tous les après midi à maman et cela depuis 3 semaines à l’Institut Médicale.

Je la redécouvre cette vieillesse alors que je l’avais perdu de vue. Du temps de ma grand-mère Meiha, je n’ai plus eu affaire à la vieillesse. Maintenant depuis que maman est hospitalisée je la côtoie au quotidien. c'est d'une grande beautè.

Juste un conseil d’ami, ne vous précipitez pas trop dans ses bras, prenez votre temps avant d’y entrer parce que dés que vous y mettiez les pieds, elle ne vous lâchera plus. Elle sera votre compagne et là vous allez être heureux. Oui, prenez votre temps et surtout rentrez y en bonne santé, lucide, propre, bien foutu et sans trop de dégâts parce que les dégâts ce n’est pas très commode.

Il y a un mois maman était très autonome, elle ne semblait pas vieillir malgré ses cheveux blancs et voilà qu’à présent, elle a bcp vieillit. Elle est devenue dépendante. Mais le plus drôle dans tout cela c’est qu’elle refuse cet état de dépendance à tel point qu’elle veut repasser le linge de ma sœur et repriser mes chaussettes. Elle veut cuisiner, et elle veut même faire des cabrioles. Son morale est d’acier. Ca commence à tourner au cirque.

Lorsque je rentre dans sa chambre, je la trouve assise, tout sourire et je lui demande…

‘…Alors qui est ce qui vient sa petite maman à cette heure çi… ?’
‘…C’est mon fils Bébert… !’

Elle me reconnait, c’est bon signe.
Deuxième chose que je lui demande.

‘…Alors maman, tu t’es levée facilement aujourd’hui de ta chaise… ?’

Elle me regarde de ses petits yeux rieurs et me dit…

‘…Je crois que tu es fou, toi, je me suis levèe 10 fois figure toi sans aide, grâce à ma canne… ! Tu veux voir ta maman se lever… ?’
‘…Oui, je n’attends que cela… !’

Et commence la séance de levage. Un calvaire.
Elle avance un peu sur sa chaise, cale ses pieds, et pose ses bras sur les accoudoirs.
Elle tente presque l’impossible. Elle ce recale, réajuste ses jambes, essaye de se lever. Je suis là debout à surveiller ces gestes.

‘…Alors, maman ca vient… ?’

Elle prend sa canne, la caresse, la met entre ses jambes, s’appuie un instant dessus, l’abandonne, la reprend, la repose auprès d’elle, la reprend, tente de se positionner mais en vain.

‘…Alors maman ca fait 20 minutes que j’attends… !’
‘…Attend un peu enfin, je vais même te faire une cabriole… !’

J'attends le miracle de Jerba.
Elle regarde sa canne, repose ses bras sur les accoudoirs, fait l’effort de pousser, s’avance un peu plus au bord de la chaise, tente de reprendre appuie sur ses deux jambes mais en vain.
Elle me regarde.

‘…Pousse toi un peu, on dirait un tirailleur sénégalais qui m’épie, puisque que je te dis que je vais me lever enfin, tu ne crois pas ta mère qui t’a élevé… !’

Une demi heure à tenir la canne, a se positionner, ses jambes vont et viennent, elle fait l’effort mais en vain. 45 minutes passent et ma mère est toujours assise à batailler pour se mettre debout.
La GHASSRA…L’ANGOISSE. Si je pouvais filmer cette séance, je l’aurai fait afin que vous puissiez constater de ces phases dignes d’un film marrant.
Elle parle à la canne.

‘…Aide moi ye kharya (espèces de merde)… !’
‘…Tu vois, tu n’y arrives pas…Et toi qui veut me faire une cabriole, toi qui veut danser… !’
‘…Je peux le faire je te dis, mais j’ai peur de te choquer, de te faire peur, imagine que je me roule par terre, hein la peur que tu auras… !’
‘…Bon, ca fait presque une heure que tu essayes et rien… !’
‘…Attends, je prends la canne… !’
‘…In yaddin rabba él bequita… !’ Juron sur le D ieu de la canne…!=
‘…Pourquoi tu l’insultes la pauvre, sans elle, je suis orpheline de marche…!’
‘…Elle t’aide bcp à ce que je vois, excuse moi maman brekt (affaissée.)
‘…Ah mon fils, ta maman s’est affaissée, attends tu vas voir… !’

Et la voilà repartir dans une énième tentative pour se lever mais rien n’y fait, impossible qu’elle se mette à l’horizontale. Et je vous raconterai la séance WC alors là c’est à filmer.

‘…Maman, l’infirmier va venir pour ta première séance de kyné… !’
‘…Ah c’est bien… !’
‘…Seulement Maman, si tu restes deux heures avant de te placer sur la chaise roulante, il s’en ira… !’

Sur ces mots, voilà le jeune homme Guillaume qui se présente avec la chaise roulante.

‘…Bonjour Madame Siméoni, allez nous allons faire votre première séance de kyné… ! Installez vous sur la chaise… !’

Et voilà maman se lever comme une plume et se caler dans la chaise.
Je reste médusé par cette rapidité et je m’en étonne.

‘…C’est pas possible Guillaume, cela fait une heure que j’essaye de la faire lever pour la promener dans le corridor et je ne suis pas arrivé… !Je flippe...!’
‘…Tu vois, je t’avais dit mon fils, que je me lève comme une plume et toi tu ne veux pas me croire… !’

C’est à ne rien comprendre.

Trois quart d’heure passe et maman revient de chez le kyné.

‘…Alors maman, cela s’est bien passé… ?’
‘…Très bien au point que je lui chantais à la dame ‘…Levez les bras, levez le pieds, levez les bras levez les pieEEEds…§§§§’
Elle reprend sa place sur la chaise et j’attends un peu. Nous bavardons longuement. Ensuite pour tester son lever…
‘…Maman tu peux te lever….?’

Et la voilà se mettre debout en deux secondes. Pas possible. Je retente l’expérience. Idem et par trois fois maman sans hésiter se remet sur ses jambes usées en un rien.

Donc, comme je vous le conseillais plus haut, rentrez dans la vieillesse en prenant votre temps, ne courrez pas, prenez du bon temps et surtout ne vous pressez pas.


Re: Vers et poémes en vers libres.
19 novembre 2011, 10:36
Maman comme l’était sa maman est pleine de bonnes expressions. Quoique les mauvaises, elle en a des tas aussi car chez elle l’une ne va pas sans l’autre.
En voilà une parmi tant d’autres.

‘…El louled i tkhabtou fi khorch omom… !’

Cette expression traduite en bon français veut dire que ‘…Les enfants se chamaillent déjà dans le ventre de leur mère…!’ Sous entendus que les frictions mère fille ou fils mère ne datent pas d’aujourd’hui mais qu’elles existent déjà avant que l’enfant naisse.

C’est dire combien cette formule sert les parents lorsque des conflits apparaissent plus tard et qu’enfin de compte, il est normale que les enfants disputent les parents. L’important est de revenir en fin de compte à de bon sentiments et de ne jamais couper ‘ce fameux cordon ombilicale’ qui donne aux mamans ce droit qu’elles considèrent acquis, divin alors qu’elles ne comprennent pas souvent que le fils est devenu avec le temps un homme, un époux, que la petite fille est devenue une femme, une épouse et même plus tard papis ou mamies. Mais rien n’y fait, elles s’accrochent toujours à ce fin cordon pour prévaloir leur ascendant sur leurs progénitures.

Les mamans juives nées tunes autrefois qui ont vieillit pour la plupart d’entre elles en France aujourd’hui ou ailleurs ont débarquées avec dans leurs bagages cet héritage ancestral entretenu de belles façons par leurs mamans et cette transmission n’échappent pas aux règles qu’elles prétendent assumer.

Le fils ou la fille doit toujours écouter sa maman et bien se tenir.

Et c’est le début du drame. Du complexe œdipien qui n’en finit pas. Ce qui mène parfois au meurtre, à la disparition de celle qui contrôle, gére la vie de son enfant. Jusqu’à ce qu’elle s’en aille.

Au nom du respect que l’on doit porter à sa maman, il faut s’obliger à ne croire qu’elle, sa version est toujours vérité et jamais elle reconnaitra ses tors. JAMAIS. Chose impossible. Elle est JUGE mais pas arbitre. Elle est celle qui tient la corde de l’échafaud. Elle est celle qui perturbe. La zizanie entre couple c’est elle. L’autre c’est la voleuse de son fils mais jamais un homme ne sera le voleur de sa fille.

C’est trop long mais j’y arriverai doucement à tacler la sujette au risque de voir certains faire la moue.


Re: Vers et poémes en vers libres.
12 décembre 2011, 11:51
Azul, salam, shalom;

j'ai le plaisir de partager avec vous ces paroles sages d'une chanson d'un philosophe kabyle appelé Hassen Abassi. smiling smiley

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O la vie je ne te comprends pas,
J’ai cherché partout ton secret mais en vain ;
Tout seul je réfléchis : « je suis né, je vis et je dois mourir un jour »;


Je suis venu au monde malgré moi,
J’ai accepté mon sort sans dire un mot ;
Je suis venu cœur blanc, en toi j’ai appris le Haram et le Hlal,
Mais une fois tu auras marre de moi je retournerai alors à la terre ;

O la vie je ne te comprends pas,
J’ai cherché partout ton secret mais en vain ;
Tout seul je réfléchis : je suis né, je vis et je dois mourir un jour,


Si j’avais le choix, je ne viendrais jamais au monde ;
Je ne connaitrais jamais la souffrance ;
Je n’attendrais jamais ma mort,
Et je ne connaitrais jamais ce monde fou !

O la vie je ne te comprends pas,
J’ai cherché partout ton secret mais en vain ;
Tout seul je réfléchis : je suis né, je vis et je dois mourir un jour,


Je suis né, je vis et je dois rendre l’âme un jour,
C’est ça ton règlement ;
Quand tu auras marre de moi je te quitterai,
Ce jour là le cauchemar sera terminé ;
Comment je partirai sans rien comprendre ?
Sans savoir ce qui m’attend après ma mort ?

O la vie je ne te comprends pas,
J’ai cherché partout ton secret mais en vain;
Tout seul je réfléchis : je suis né, je vis et je dois mourir un jour ;


Puisqu’un jour on doit tous mourir,
Pourquoi nos cœurs sont hantés par la haine ?
Puisque nous subissons tous le même sort,
Pourquoi les peuples se querellent [s’entretuent] ?

O la vie je ne te comprends pas,
J’ai cherché partout ton secret mais en vain ;
Tout seul je réfléchis : je suis né, je vis et je dois mourir un jour.


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