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Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
08 avril 2011, 07:53




Dans ma boutique de MAGIE et HROUCHOUTS, bientôt Pâques et le Chistout, les affaires viennent toutes seules, moi je ne vais jamais vers les affaires, je suis trop fainéant pour cela.

Une dame africaine enceinte franchit le seuil de ma boutique. Elle n’est pas plus haute que mon amie Isabelle Tahar Miller en sabots, au doux nom de NAO, son ancien pseudo d’artiste, celui qui a fait notre bonheur et les beaux jours d’un site piquant bien renommé, où la politique et les accrochages étaient monnaie courante.

Bref, la dame en question demande un certain Albert. Elle dit qu’elle est recommandée du Togo par un oncle.

‘…Bonjour madame, qui a-t-il à votre service… ?’

‘….Vous êtes Monsieur Albert… ?’

‘…Oui Madame… ! De quoi s’agit t’il… ?’

‘…Voilà, je m’en remets à vous parce que je soufre… !’

‘…De quoi Madame…. ?’

‘…Je suis envoutée depuis qqs mois et je ne sais plus quoi faire… ?

‘…En générale Madame, je reçois le VENDREDI et là nous sommes Lundi… !’

‘…Vous ne pourrez pas faire une exception pour moi s’il vous plait… ?’

‘…Déplacer un jour de voyance me fait du tort, mes bons esprits ne sont disponibles que le VENDREDI… !’

‘…Et les autres jours alors….?’

‘…Que les mauvais génies mais là, au vu de votre état, je pense qu’ils compatiront à votre sort… !’

‘…Dites moi votre bébé au moins, il n’est pas envouté… ?’

‘…Justement si, il l’est… !’

‘…Donc je dois faire deux voyances… ? Ca va couter le double… !’

‘…Ecoutez, je suis prête à payer pourvu que le DIABLE me foute la paix… !’

‘…Pour le fœtus, comment déterminer s’il est envouté… ?’

‘…J’ai apporté mon échographie et je pense que d’après l’image vous pouvez voir… !

‘…Bien montrez moi cette image… !’



Elle sort son échographie et je fais mine de l’analyser… !’



‘…Euh, je pense que vous devez la retourner la photo… !’

‘…Pardon, en effet parce que là, ce n’était pas clair… !Il est tout noir… ! Vous êtes de quelle religion… ?’

‘…Adventiste du septième jour… !’

‘…Haj vechallom.. ! Moi hébreu des quatre jeudis… !

‘…Comment… ?’

‘…Non, je faisais une bénédiction… !’

‘…En plus, je flirte un peu avec les TEMOINS DE JEHOVA… !’

‘ …FEL BHAR… !’ (Dans l’eau… !’)

‘…Comment… ?’

‘…C’est une incantation pour le purifier… ! Y’a-t-il autre chose afin que je ne sois pas pris au dépourvu durant ma séance… !’

‘…Pour ne rien vous cacher, je lis la bible chrétienne en cachette… !’

‘…SEMSILLINOU… !’

‘…Comment… ?’

‘…Non, c’est pour Pâque… ! Bien, je pense que quelqu'un dans votre famille, vous veut du mal… !’

‘…J’en étais sur, c’est à cause d’un terrain au pays, le frère de ma mère, mon oncle veut s’en approprier.. ! C’est Un DIABLE… ! Et chaque soir, je le vois en rêve verser du sable noir dans un puits… !’

‘…En effet, c’est un geste courant chez les DIABLES, il remplit le puits afin de boucher toutes initiatives venant de votre part… !’

‘…Ah, j’en étais sure et que dois faire… ?’

‘…L’empêcher à tout prix de le boucher… !’

‘…D’après moi, le puits va bientôt se boucher parce que j’ai vu hier soir qu’il préparait un couvercle… !’

‘…Voilà, c’est bien ce que je vois, et une fois bouché, toutes ces initiatives seront accomplies… !’

‘…Il prendra le terrain… ?’

‘…Oui, et je vous conseille, de vous battre pour cela… ?’

‘…Comment vais-je procéder… ?’

‘…Attendez, d’abord le fœtus, sinon il naitra envouté, vous allez boire chaque matin, un peu de fleur d’oranger, 15 cl avec une goutte de Mimilus, tous les matins à jeun… ! Pour vous, je vous donne un bain de désenvoutement à faire durant deux mardi de suite en LUNE MONTANTE… !’

‘…Mais comment je vais savoir qd la LUNE MONTANTE… ?’

‘…Avez-vous un balcon… ?’

‘…Oui, donc vous surveillez la montée de la LUNE chaque soir, lorsque la LUNE est noire, comme vous, vous attendrez deux jours ensuite elle monte toute blanche comme moi… !’

‘…En plus je suis chez ma sœur, elle va penser que je lui fais de la MAGIE… !’

‘…Bien, donc vous suivrez mes instructions et tout va rentrer dans l’ordre… !’

Mon frère me téléphone, il me demande de faire sortir le DIABLE pour mettre de la marchandise.

J’appelle mon employée.

‘…FOFANA…. ! FAIS SORTIR LE DIABLE…!’

L’autre ne sachant pas qu’il s’agit d’un chariot…

‘…NON…NON…JESUS MARIE …SEIGNEUR…IL Y A LE DIABLE ICI…. !’

Elle sort à vive allure.

Voilà comment une AFFAIRE DE CHARIOT EN DIABLE ME FAIT PERDRE DE 75 € EXCEPTION NON COMPRISE
.

Re: Vers et poémes en vers libres.
09 avril 2011, 11:28
AAAAAAAAh mes amis.......! Les noirs… ? Quelle aubaine d’être tombé tout droit dedans alors que je suis de couleur lait. Que vais-je vous raconter, par moment il m’arrive d’hésiter, de ne pas vous rapporter ces histoires presque incrédules…



Deux clientes rentrent dans ma boutique MAGIE SORCELLERIE GRIS GRIS ENCENS ETC…..

L’une d’elle.

‘…Monsieur, voilà, avez- vous de la guimauve… ?’

‘…En quoi…?’

‘…De la Guimauve quoi… !’

‘…Torsadée… ?’

‘…Attendez j’appelle…. L’Afrique… !’

‘………………………………………………………………….. !’

‘…Elle a dit quoi… ?’

‘…En encens poudre à bruler sur du charbon… !’

‘…Ok, ensuite… ?’

‘…De la menthe…. !’

‘…Religieuse ou athée… ?’

‘…Zut alors, j’appelle l’Afrique… !’

‘……………………………………………………………………………………………………………… !’

‘…Elle dit quoi… ?’

‘….En poudre à brûler sur du charbon…. !’

‘…Ensuite…. ?’

‘…De la CHOUX… !’

‘…Oui MA CHOUCHOU…. ! A LA CREME OU EN BATONNETS….!’

‘…J’appelle l’Afrique… !’

‘………………………………………………………………………………………………………………………………………….. !’

‘…Elle a dit quoi… ?’

‘…En poudre à bruler, de l’encens aussi….!’

Tous ces encens sont vrais et existent bien en poudre.

‘…Ensuite….?’

‘…Elle a écrit CLOUS DE GIRAFE…. !’

‘…Comment… ? CLOUS DE GIRAFE…. ?’

‘…Oui, tenez lisez…. !’

‘…Ah oui c’est bien cela, ok mais c’est assez cher les CLOUS DE GIRAFE…. ! Combien vous en voulez… ?’

‘…Combien la pièce… ?’

‘…15 € 10….!’

‘…Mettez- moi en quatre… !’

‘….FOFANAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA….. ! S’il te plait monte là haut à la ménagerie et voit si tu peux déclouer quatre clous à notre GIRAFE…Y’AMA MOTO… ! Ménage là surtout…(Elle est japonaise de marque NIPONNE ma girafe à cause qu’elle respecte les passages cloutés, je sais que cela n’a aucun rapport avec eux mais ca fait du bien d’en parler.).

Cinq minutes passent…

‘…FOFANAAAAAAAAAAAAAAA… ! Alors, tu accouches ou quoi, où en est tu avec les clous de GIRAFE… ?’ Elle…’ ‘…Je suis entrain d’enlever le quatrième clou, voilà, j’arrive… !’

‘…Enfin quoi dix minutes pour 4 clous ca devient couteux… !’

‘…J’ai du l’allonger la girafe patron, parce que lorsqu’elle a levé le pied, elle a touché le lustre du voisin d’en haut… !’

‘…Mais et le plafond alors…?’

‘…J’ai fais un trou pour que la tête puisse passer aisément… !’ Elle.

‘…Ah… ! Zut, tu as bien fait, pour une fois tu as eu le bon réflexe… !’

Je lui empaquette ces clous.

‘…C’est ca les clous de GIRAFE… ?’La cliente.

‘…Oui Madame, d’origine même… !’

‘…Bizarre…. ! Il ne m’a pas parlé de cela, il me dit que c’est pour encenser et ces clous ne s’encensent pas…?’

‘…A vrai dire Madame, en magie tout ce qui parait sensé devient insensé si l’encens encense les sens olfactifs, cependant il faut y savoir là que déjà en l’ AN CENT les Druides encensaient les arbres etc… !’

‘…J’appelle….L’AFRIQUE….!’.............................‘…Cambe( salut) dis moi PA..PA, c’est tjs moi, tu m’as écrits CLOU DE GIRAFE… ! Et ca coute très cher 25 € 10 le clou… !’

‘…Non 15 € 10… !’ Moi

‘…Chut, je dois prendre ma commission… !’ Me dit t’elle en chuchotant.

‘…Et moi alors, je la prends pas… ?’Moi.

‘…COMMENT….CLOU DE GIROFLE…. ? Pas DE GIRAFE…Alors… ? ….OK CAMBE… !’

‘…Alors… ?’

‘…Alors il y a erreur, une faute dans la voyelle GIROFLE AU LIEU DE GIRAFE….!’

‘…Tu veux dire dans une consonne et une voyelle… ?’

‘…Oui excusez moi… ! Vous savez là bas, ils écrivent mal… !’

‘…Et ma GIRAFE qui va lui faire comprendre ces subtilités de langage, elle se retrouve orpheline de 4 clous… ! HEIN…. MON CHOU….??????’

‘…FAITES LUI MES EXCUSES….!’

‘…VOUS VOULEZ QUE JE VOUS DISE UNE CHOSE….ENTRE VOUS ET ELLE…Y’APAFOTO…. !’

‘…Je sais que vous blaguez, vous n’avez pas de GIRAFE… !’



Le voisin d’en haut rentre au bon moment.

‘…Dites moi Monsieur BABEL, votre GIRAFE, vous ne pouvez pas lui dire de faire rentrer son cou, parce que là c’est gênant… !’

‘…Ok …. ! FofanaAAAAA… ! Vas faire le nécessaire…!’



Les deux clientes… Ahuries…

‘…Mais c’est VRAIIIIII alors… ?’



Parfois, il faut savoir tordre le COU A LA CONNERIE.


Re: Vers et poémes en vers libres.
12 avril 2011, 09:57


Des sports ? J’en ai pratiqué à la Goulette car le sport chez nous c’était une institution, tous comme les jeux au demeurant.



Du football de plage ou du terrain noir, du hand-ball en passant par la natation et le water-polo, rien de ces pratiques ne nous étaient inconnues.



Nous n’avons pas eu la chance d’avoir un terrain de POLO, dompter les chevaux est une affaire sérieuse idem pour les ânes. Aucun espace de glisse sinon nous aurions été aussi aguerris au HOCKEY SUR GLACE. Au patinage artistique et la moitié des jeunes goulettois auraient été PD.

Les seuls patineurs que nous ayons connus étaient ceux qui, involontairement, ont glissé sur le macadam par un jour d’inondation.



Le basket, je n’en ai pas fait, de la boxe aussi. Ce n’était pas dans nos gênes les gants. Par contre le VOLLEY, sport sain et intelligent, était la passion pour bcp d’entre nous. Maitrise des nerfs, self contrôle, choses que nous n’avions pas parce que les jeunes goulettois étaient pour la plupart fougueux. Nerveux. Bagarreurs. Gueulards. Combatifs. Perdre nous exaspérait. Les meilleures mauvaises fois que D ieu a crée c’était nous et nous en étions fiers à cette époque.

Nombre de volleyeurs étrangers de la capitale ont voulu nous imiter mais hélas, ils faisaient dans l’amateurisme alors que nous nous étions licenciés PROS dans un domaine que nous maitrisions parfaitement. Pour ce qui est injures, le dictionnaire en était réduit à une simple expression CON. Pas plus alors que nous, c’était toute une encyclopédie naturelle.

Vous avez sans doute remarqué, et cela n’a pas échappé à vos yeux de lynx que mes introductions n’ont rien à avoir avec les sujets traités. C’est un style comme un autre et cela afin de me démarquer des grands écrivains. Je veux avoir mon style PROPRE pour qu’un jour vous puissiez dire celui là ‘Saute du coq à l’âne… !’ Et alors chers lecteurs… ! C’est ma nouvelle façon d’écrire pour qu’un jour, un de vos petits fils ou petite fille dira à votre adresse ‘…Il est bizarre ce Somelier, il a un genre… !’ Et de lui répondre ‘…Oui ma petite fille, il était bizarre et drôle ce Richard… !’ Et là je serai inscrit au PANTHEON de celui qui ne ressemble à personne….



Mais ce n’est pas de sport ni de style que je vais vous entretenir, neni nono, mais d’autre chose.



A Suivre dans ‘…LE BEAU FIANCE… !



Il n’était pas goulettois le beau SERGE*. Mais tunisois. Etudiant ???? , il venait passer les week-ends et jours fériés et une bonne partie de l été chez une tante goulettoise. Il était le cousin germain. Sa cousine était très belle et nombre d’entre nous n’osait la draguer par respect pour sa beauté.

Elle était aussi d’un caractère difficile la Martine* du haut de 16 ans. Sauf qu’un jour, la rumeur avait couru qu’elle sortait gentiment avec un ami de prénom Edouard*. Un garçon boutonneux mais gentil. Il ne se passait pas un jour sans qu’une querelle n’éclate entre eux. Ce n’était pas de l’amour mais de l’acharnement à s’aimer en se disputant. Je fus un peu l’intermédiaire entre eux mais à la longue j’abandonnais par trop de disputes.

Serge notre cher nouvel ami donc ne faisait pas partie du sérail, il le fut par l’intermédiaire de sa cousine. Nous l’acception dans notre bande. Il avait à cette époque 22 ans.

Claude se plaisait parmi nous. Il appréciait nos surboums et nos sorties en bus.

Dans une bande garnie de jeunes garçons et de jeunes filles, il y a tjs un ou une qui a la chkoumoun, si ce n’est deux ou trois individus.

Je m’explique, ils n’ont pas de chance à s’accrocher une fille ou un garçon. En boum, ils sont souvent à faire tapisserie. Et certains d’entre nous, n’ont pas eu la chance de flirter. Oui, aussi bizarre que cela soit, aucune expérience du baiser. Perso, j’ai eu de la chance. Il faut dire que j’étais mignon à croquer et surtout plein d’entrain. Certaines filles disaient que je ressemblais à BURT LANCASTER tandis qu’à d’autres, je ressemblais au héros de l’ARNAQUE PAUL NEWMAN. Jolies références n’est ce pas. Ca me donnait du baume au cœur d’autant plus que mon profil ne valait à cette époque que ce qu’il méritait.

Donc notre ami, faisant partie de la bande à présent, jette son dévolu sur une jeune fille au sourire éclatant. De bonne famille, surtout riche et possédant un grand bien, une belle villa. Rosine* n’était pas draguable et pour cause, nous la considérions comme une sœur qu’autre chose et si vous dites cela à une fille qui jette son dévolu sur vous, c’est la cata. Donc tous les garçons n’en voulaient pas comme flirt.

Elle n’a jamais eu de flirt à son âge de 20 ans et même plus tard, elle collectionna le célibat.

Serge la dragua et la jeune fille lentement en tomba amoureuse. Lui aussi au point que le jeune homme sans travail, étudiant s’épancha auprès d’elle après quelques semaines de fréquentation. Il lui fait miroiter des fiançailles. La jeune fille n’en croyait pas ses oreilles. Elle en éprouva un fort sentiment de fierté car elle sortait de la chkoumoun. Elle était donc capable de lever un jeune homme. Un an passe et ‘leur amour’ semble dur comme béton.

Elle décide de présenter son fiancé à ses parents. Des parents qui s’interrogeaient sur cet amour dévorant de leur fille. Ils lui posèrent les bonnes questions et elles trouvèrent toutes réponses vaseuses parce que lorsqu’on aime, toutes les réponses valent la peine d’être entendues avec semblant.

Il est donc agrée chez la famille et notre Serge est heureux d’avoir trouvé des parents compatissants et une belle fiancée à son goût. Il passait donc qqs beaux week-ends au logis de sa fiancée. De plus en plus amoureuse.

Un jour, Marlène s’aperçoit que de la menue monnaie manque dans son sac. Elle n’y prête pas trop d’attention et elle se dit qu’elle l’avait surement dépensée sans se souvenir du quand.

Plus tard, c’est qqs billets de banque qui manquent à l’appel. Là encore, elle se tut. Plus tard, le manque de billets devenait courant. Elle n’osa même pas poser la question à ces parents.

Sauf qu’un jour, une forte somme manquait dans son sac. Elle en parle à ses parents et là, le doute s’impose. On accuse la domestique de ces larcins. Elle est renvoyée sur le champ après des années de bons et loyaux services. Une autre domestique prend la place de cette dernière. Les vols s’arrêtèrent suite à ce renvoi de la bonne. La maison retrouva son calme.

18 mois plus tard, les fiançailles de Marlène et de Serge sont célébrées en toute intimité dans la famille de la jeune fille

Il lui offre une très jolie bague. Elle lui offre une montre de valeur. Qu’il dit après perdu une semaine plus tard, qu’à cela ne tienne, il recevra la même.

Notre jeune homme rentre et sort comme chez lui. Il ne travaille pas et vit de quelques subsides que lui donne sa tante.

Les vols d’argent recommencent au grand damne des parents de la famille. Là ce n’est plus de petites sommes mais des sommes importantes cachées dans le tiroir du papa. Dont lui seul détient la clef.

Pris d’un doute, il en parle à sa fille qui bien sur défend son protégé. Elle lui en parle mais lui se dit innocent des faits qui se passent chez elle. Le papa lors d’une réunion familiale jette le trouble lorsqu’il annonce que 500 dinars ( Environ 500) d’époque ont été encore une fois subtilisés.

Tout en lorgnant le fiancé de sa fille. Ce dernier fait le mort.

Le lendemain matin alors que tout le monde dort, notre Serge se réveille tout en délicatesse, charge ses affaires dans sa sacoche est disparait pour toujours.

Personne ne le reverra . Et personne ne sait ce qu’il advenu de ce gentil fiancé de la haute voltige.

*Prête noms.


Re: Vers et poémes en vers libres.
13 avril 2011, 07:10
Dans ma boutique hraouar,( épices) magie, hrouchouts etc….

Rentre une belle dame africaine au dessus de tous soupçons, soupe au lait.Lol.

‘…Pourriez vous me renseigner sur quelque chose qui me turlupine… ?’

‘…Je vous écoute Madame… !’

‘…Qu’est ce qu’un gris gris… ?’

‘…Un gris gris madame est gris… !’

‘…Est-ce maléfique… ?’

‘…Tout dépend de l’usage qu’on en fait… !’

‘…C’est pour mon mari, il a une maitresse et je voudrais m’en débarrasser, elle me fait de l’ombre… !’

‘…Donc vous voulez un gris gris malfaisant… !’

‘…Oui, aidez moi s’il vous plait… !’

‘…Elle est blanche ou noire cette dame… ?’

‘…Blanche… !’

‘…Donc je vous propose de prendre une petite poupée blanche, vous inciserez le ventre et là vous introduirez un petite feuille de parchemin sur lequel vous aurez inscrit son nom prénom et date de naissance… !’

‘…Sa photo aussi… ?’

‘..Le ventre de la poupée est étroit mais si vous voulez plus grand, genre poupée Barbie, il n’y a pas de problème… ! Ca vous coutera 20 € main d’œuvre non comprise… !’

‘…Et ensuite… ?’

‘…Ensuite, après l’avoir bien fermé, vous enterrerez ce gris gris dans un cimetière pendant la lune noire… !’

‘…Et que va-t-il se passer après… ?’

‘…Faire une oraison lugubre ‘…Esprit du mal va t’en… !’ 1€ 50.. !’

‘…Et après… ?’

‘…Au bout de trois jours la maitresse, votre ennemie succombera de mort naturelle, ni vu ni connu… !’

‘…Ah non, je ne voudrais pas la tuer, ca jamais, je suis très croyante… !’

‘…Mais c’est la seule façon de vous en débarrasser…. !’

‘…C'est-à-dire que mon mari elle et moi, nous…. !’

‘…Vous formez un trio en amour….Vous partagez vos ébats…?’

‘…Oui, exactement mais il s’occupe plus d’elle que de moi… !’

‘…Dans ce cas, je vous donnerai la formule moins dangereuse, elle se cassera seulement la jambe… !’ Ca vous convient… ?’

‘…Oui, parfait… !’

‘…Mais dans ce cas làaAAAAAAAAAA elle NE PRENDRA PLUS SON PIED….!’



Ainsi va le monde.

Re: Vers et poémes en vers libres.
13 avril 2011, 07:41
Je suis capable de tout.



Une haïtienne bien potelée me demande de bon matin à l’ouverture.

‘..Auriez-vous de la PIPI DE CHAT TOUTE CHAUDE… ?’

‘…Oui madame, j’en ai… !’

‘…Juste une seconde, je vois si ma chatte est réveillée…. !’

‘…Je vous attends… !’

‘…Combien de cl vous voulez…. ?’

‘…Juste 50 grammes… !’

‘…Ok, alors 15 centimètres… !’

Je vais derrière mon laboratoire…

‘…Minou, Minou chérie, c’est l’heure du BOULOOOO….Allez viens ma chatte adorée, fais moi un joli pipi tout chaud…. !’

J’ouvre un petit robinet et on entend l’eau couler, en vérité c’est moi qui pisse dans une bouteille au goulot très étroit, la moitié du liquide inonde ma main.

La fiole en main…

‘…Voilà madame, toute chaude et ca vous coute 7 € parce que je l’ai réveillée… !’

‘…C’est de la pipi de chat… ?’

‘…Oui bien sur, vous pouvez GOUTER SI VOUS VOULEZ…!’



Ainsi coule l’eau de la SEINE sous les ponts de Paris.

Si vous ne croyez pas, je vous offre une invitation dans ma boutique.

Re: Vers et poémes en vers libres.
13 avril 2011, 07:43


Petita c’est son nom d’artiste. Elle est brésilienne, 25 ans et à damner le pion d’un curé de compagne.

Elle est relookée de haut en bas, ses joues sont tirées, son nez joue presque du clairon, ses oreilles sont plates, allez savoir pourquoi surement pour entendre les platitudes de ces clients, car Petita est travesti. Longue queue de cheval, une postiche, jean moulant et bottes de cuir. Un fessier à faire pâlir CLAUDIA CHIFFON.

‘…Dis moi mon coco, tu ne m’as pas dit que tu vendais de la crème pour galber les fesses… ?’

‘…Oui BOOSTER FEMALE… ! Pourquoi tu en manques… ?’

‘…J’en veux plus…. ! Et ca marche cette crème… ?’

‘…Très bien, ma chère, tu devrais l’essayer et tu seras étonnée par le résultat… !’

‘…J’en veux 6 de tubes… !’

‘…C’est une cure… !’

3 semaines plus tard…

Petita rentre CHEZ MOI DANS MA BOUTIQUE…Je ne la reconnais plus…Ses lèvres sont si gonflées qu’elles flirtent avec la bordure de ses yeux…

‘…Petita… ? C’est toi… ?’

Elle a du mal à remuer les lèvres.

‘…O..u…i… !’

‘…Tu as fais quoi… ?’

Son ami intervient.

‘…Elle en a mit pendant deux semaines sur les lèvres et là, elles ont prit du volume, depuis elle PETE PAR LES LEVRES ET ROTE PAR LE CUL… !’

Je vous le répète ce monde est FOU.




Re: Vers et poémes en vers libres.
14 avril 2011, 12:29
Je serai tente de dire ‘…Etonnez-vous… !’ Chers amis, amies de cette matière humaine qui donne à notre sociétè ses lettes de noblesse et loin s’en faut n’est pas aussi parfaite que l’on essaye de nous faire croire car seul l’égo et le narcissisme fait de nous, à nos yeux, des gens parfaits. Mais aux yeux des autres il se trouve toujours un autrui pour passer pour plus que parfait.

La seule vérité qui compte c’est celle qui appartient à soi même. Tout ce que peuvent dire les autres ne sont mensonges. Ce point de vue même au regard des criminels ou des pervers fait d’eux des innocents et du délit dont on les accuse, il le juge injuste.

J’ai une chance incroyable. Je vois défiler tous les jours nombre de personnes qui, à les entendre passent pour victimes de sortilèges, de mauvais sorts, d’envoutements et de problèmes affectifs qui ne trouvent pas remèdes, j’ai affaire à des coucous et cette frange de la société COUCOUVILLE vit dans un monde où la paranoïa est REINE.

Je m’échine de dissuader affirmant que tout cela n’est que délire mais ils sont convaincus que le diable leur joue des mauvais tours.

Certaines me parlent de relations intimes qu’elles ont avec des fantômes. Et ceux sont les femmes les plus laides qui sont prises certains soirs sous toutes les coutures.

Elles sont victimes d’attouchements et ressentent des frissons qu’elles n’ont jamais connus. N’en riez pas parce qu’il y a qqs jours, une dame antillaise est venue se plaindre d’assauts fougueux d’un génie qui a élu domicile sous son lit.

Rien que cela. Elle jure ses grands dieux qu’elle le voit et que pendant son sommeil, sa culotte est mouillée. Rien que cela. Je lui demande alors de le filmer ou de m’apporter sa photo afin d’analyser le portrait de la chose. Elle le fait et …




‘…Mais, je ne vois rien madame…. !’

‘…Si vous êtes voyant, vous devriez le voir, il est là couché… !’



Je tourne et retourne la caméra mais rien n’y fait pas l’ombre d’une coccinelle.



‘..Je suis désolé madame, mais il n’y a rien… Sauf que… !’

‘…Ahhh… ! Vous voyez, sauf que quoi… ?’

‘…Il y a une pantoufle… !’

‘…Vous vous moquez de moi là, vous me faites passer pour une malade… ?’

‘…Non madame, pas du tout, mais je crois que ce je vois… ! Il n’y a rien… !Vous êtes seulement une victime potentielle d’une situation antérieure qui donne à vos phantasmes une réalité qui n’existe qu’à vos yeux… !’

‘…Vous êtes docteur ou voyant… ?’

‘…Votre cerveau subit un amalgame la nuit, il vit entre un désir, une envie perceptible et une vision nocturne qui se projette dans votre subconscient. Cette envie de copuler est courante chez les femmes qui soufrent d’absence sexuelles…. ! Etes vous mariée… ?’

‘…Non, j’ai 50 ans et je ne connais personne dans ma vie… !’

‘…Si, un, le génie… ! Donc pour une raison ou des raisons qui m’échappent vous êtes la proie d’une entité qui trouve en vous une place libre… ! C’est quoi le véritable problème… ?’

‘…J’ai été violée par mon oncle à l’âge de 8 ans… ! Et depuis, je soufre moralement de cela, 40 ans plus tard… !’

Une jeune femme donc abusée vit un cauchemar douloureux par l’intermédiaire d’un génie qui tous les soirs la ‘viole’ selon ses dires. Ce n’est pas de la rigolade mais une tragédie qui fait de certaines personnes des êtres à part. C’est pathétique.


Ainsi va le monde, avec ses hauts et ses bas. Avec son opulence et sa misère.


Re: Vers et poémes en vers libres.
16 avril 2011, 12:58
Dans cette petite faune hétéroclite qui baigne dans le bizarre et l’étrange, fort sympathique au demeurant, je me dois d’être parfait et sérieux et surtout à la hauteur de mon génie commerciale.

Le génie commercial dont je suis imbibée n’est pas un génie commercial sorti d’une école des beaux arts ou de ces entreprises où l’on pond des cadres à la demande, des mecs stéréotypés stressés à la longue et qui doivent répondre plus tard de résultats.

Etre persuasif, entreprenant, à la limite un brin accrocheur, à la limite un semblant agressif pour vendre tels sont les critères imposés par les patrons à ces jeunes. De la conviction et rien que cela.

D’ailleurs, cela ne n’étonnera pas qu’un jour nous aurons des automates cadres vendeurs chez DARTY. C’est irremplaçable et ca s’amortit très vite. Et l’entretien aussi.

Je ne suis pas sorti d’une école prestigieuse. Pas même d’un institut formant des ‘geni’eurs’.

Mon génie est de satisfaire une clientèle en proie à des situations bien précises. Enfin de compte, je suis un peu psy, charlatan, médecin de campagne, ‘penduleur’, marabout, rabbin le samedi, le jour du blé, curé de campagne etc… Avec comme diplôme, un satisfecit qui me convainc que je sers à quelque chose dans l’humanitaire.

Une dame et son fils se présentent devant moi. Elle m’apprend que son rejeton âgé de huit ans, soufre de grattage. Du matin au soir, il gratte et bien sur, sa maman subit les pleurs dus à ce dérèglement de la natur. Elle me dit aussi qu’aucun médecin n’est parvenu à le soulager ne serait ce qu’un jour.

L’enfant effectivement se gratte devant moi à n’en plus finir. Il présente même des écorchures sur les bras et sur son cuir chevelu des petites boursouflures. De boutons. Des croutes.

Je sors, fais mine de l’ausculté et lui pose qqs questions tandis que sa maman est persuadée que son fils est la proie d’un sortilège.

Je sors mon périscope pardon stéthoscope, ajuste mes lorgnons et là je lui dis en prenant la mine d’un PROFESSEUR A LA CON….EN MEDECINE sorti de HRAWAR…

‘…Hélas madame, cette maladie n’est pas de mon ressort… !’

‘…Mais on m’a dit que vous faisiez des miracles et que vous êtes mon dernier recours (.Croyez ce que je vous dis.) Oulit tbib EL MCHEMEN….MEDECIN DES BOUTONS….TBIB SKOLI.

‘…Madame, vous savez que la réglementation en vigueur dans les pays du marche commun est stricte sur les grattages, elle dénonce avec vigueur tout charlatanisme et condamne toutes formes de médecine illégale…Vous ne voulez pas que je sois poursuivi pour cela, enfin… !’

‘..La quoi… ? la COMUNAUTE EUROPEENNE sait t’elle que mon fils soufre le martyr, que je pleure toutes les nuits, le matin aussi, je garde mon fils à la maison parce qu’à l’école on a peur d’une contamination, aidez moi, vous êtes mon sauveur… !’

‘…Merde alors, si vous croyez que je suis le CHRIST détrompez-vous… !’

Une dame qui écoutait ‘…Albert, faites une mitsvat… !’

‘…D’où tu connais ca toi, la mitswat… YE BIMA….?’

‘…Je travaille chez des juifs et je connais ce mot… ! Aidez là… !’

‘…Je ne suis pas PINSON…Le rav louba… !’

‘…Soyez humain, c’est tout ce que je peux vous demander… ! C’est un cas… !’

‘…Boutonneux, auquel je vous propose un remède naturel qui sera peut être divin… !’Moi.

Je rentre dans ma caverne et parmi mes lotions se trouve du VINAIGRE DE TOILETTE. Vrai.

‘…Madame, je vous serez reconnaissant de lui appliquer cela matin et soir sur son crane, de lui faire des frictions matin et soir , ainsi que sur les bras. Imbibez un chiffon et massez lui les mains, les pieds, le ventre etc… ! Pendant un mois… !’

‘…Je savais que vous aviez un remède… !’

‘…Madame enfin, je vous propose qq chose qui ne fait pas de mal et en plus, je ne perds rien à vous le conseiller… ! Sans garantie… !’

‘…Combien… ! La consultation… ?’

‘…Pour la lotion 12 € mais pour la consultation elle est payée par la mistvat… !’

Elle va fondre en larmes.

‘…Si vous pleurez, tout cela tournera au VINAIGRE… !’



Vous avez le droit de douter, oui d’être perplexes, mais jamais je ne vous ferai passer pour des incrédules.

Une semaine plus tard, je vois la bonne dame et son fils revenir.

‘…Monsieur Albert, mon fils a guéri, il ne gratte plus, c’est fini, je ne sais comment vous remercier, mais comment ne suis-je pas venue plus tôt…!’

J’écoutais la bonne maman et je n’en croyais pas mes yeux. Elle était heureuse, elle ne tarissait pas d’éloges envers moimoi tandis que son fils passe par derrière le comptoir et vient m’embrasser. J’avais les larmes aux yeux.

Pour détendre l’atmosphère et ne pas montrer mon émotion…

‘…FOFANAAAAAAAA…. ! VA M ACHETER UN TIKKET DE GRATTAGE CHEZ LE DEBITANT DE TABAC…!’



Ainsi va le monde, ce monde où tout un chacun vit en vase clos, sans se soucier que pas très loin de chez nous, des gens, des enfants soufrent mais heureusement que bcp de personne charitables et volontaires font tous les jours des MISVOTHS (grâces) sans rien demander en contre partie.

Re: Vers et poémes en vers libres.
16 avril 2011, 13:30
Dans ma boutique articles en tout genre, magie et conneries…

Une dame de couleur noire me demande une aide, mais pas n’importe laquelle.



‘…Monsieur, je suis stérile… ? Que dois- je faire… ?’



A cette question qui réveille mes sens endormis à cette heure d’une après midi chaude, je réfléchis car la solution mérite réflexion, la chose n’est pas anodine…



‘…Ah si on plus, je dois me transformer en geni…cologue, cela me fera des mains gantées… !’

‘…On m’a dit que vous avez des produits miracles… !’

‘…Vous savez Madame, en fait de produits miracles, je m’arrête là où la science bégaye… ! il ne faut surtout pas désespérer la stérilité peut être due à un choc violent, ma grand mère ‘Meiha z’al disait dans sa langue barbare ‘….Bél fejya arbetélè louleda… !’ Par une peur, elle a perdu son enfantement… ! Dure épreuve qui trouve peut être une solution bcp plus tard… ! Il se pourrait que dans votre vie passée vous ayez subi une grande frayeur… !’

‘…En effet, j’en ai eu une vers l’âge de 16 ans… !’

‘…Décrivez- moi ce choc… !’

‘…C'est-à-dire, que je suis tombée amoureuse à cet âge là d’un sénégalais, il avait quatre ans de plus que moi… ! 20 ans… !’

‘…Et alors ce n’est pas un grand choc cela… ?’

‘…Attendez, après un bon mois de fréquentations assidues, il me propose de monter au lit… !’

‘…Et alors, il n’y a rien de choquant là…. !’

‘…Mais lorsque nous nous sommes retrouvés dans son studio, il y avait cette chose… !’

‘…Qu’elle chose, un MONSTRE…?’

‘…Pire… ! Quelque chose qui m’a bcp effrayée… !’

‘…Pensez donc… !’

‘…Son sexe… ! Il avait un énorme sexe, et j’ai donc fuit… ! Aujourd’hui à 58 ans, depuis cet incident, j’ai la hantise de tomber sur un mec bien membré… !’

‘…D’une exception vous en avez pas fait une généralité… !’

‘…Oui, et cela ne me rassure plus… !’

‘…Dans ce cas n’espérez plus… !’

‘…C’est comme cela qu’on parle avec une honnête cliente… ?’

‘…Vous auriez dû vous munir d’un décamètre et prendre la bonne mesure de vos prétendants, et ainsi mesurer, verbalisez les contrevenants celles qui n’étaient pas aux normes… !’

‘…Me munir d’un décamètre, voyons cela, vous me prenez pour une ‘arpentiste’ de terrain… !

‘…Madame cette conversation est COMPLETEMENT DEBILE ET STERILE… !’

‘…Comme moi… !’



Ainsi pense le monde des certaines femmes qui, pour qq chose d’anormale, subissent les chocs de la vie.

De ces femmes peu courageuses, la file est longue, et les clientes ne font pas la queue leu leu.

Re: Vers et poémes en vers libres.
21 avril 2011, 11:26
MAURICE LE FERRAILLEUR ET LE CHANDELIER.





CHAPITRE 18/1.

‘…Je sais que mon père avait un amour fou pour un objet qu’il entretenait avec soin. Il nous interdisait même de le toucher sans sa permission. Un objet qui le tenait de ses aïeux, mais qui malheureusement a disparu durant la guerre, et malgré mes recherches pour le je n’ai pu le retrouver. Cet objet une Menora en or massif ciselé était d’une grande valeur mais ce n’est pas tant la valeur de l’objet qui m’intéressait mais l’affection que lui ont portée mes aïeux durant des générations entières. Une grande récompense pour services rendus à la mère Patrie, offert par le Roi de Pologne il y fort longtemps… !’

Un grand silence règne.

Les enfants sont accrochés aux lèvres de leur mamie qui n’a jamais évoquée devant eux ces événements tragiques du passé.

‘…Abraham était celui qui l’avait reçu des mains du régnant et j’ai su par la suite, en lisant la biographie de mes aïeux, que le roi avait même immortalisé la réception donnée à son honneur lors de la remise de la récompense, mais personne ne l’a jamais vue cette tapisserie, personne… !Mon père était très fier de ses ancêtres, cette Menora faisait partie de notre vie, elle était la lumière de notre maison et nous pensions même qu’elle avait de grands pouvoirs de protection. Des pouvoirs limités certes après ce que nous avons subi… !’

‘…Mais elle a sans doute protégée votre vie et celle de votre frère… ?’
‘…Oui, surement mais j’avais l’impression que mes parents étaient un peu fétichistes, croire au pouvoir des choses c’est un peu naïf, ne trouvez vous pas… ?’

Tout en la laissant parler, Maurice se lève et ouvre une petite valise, il en sort un bagage enveloppé dans une étoffe bleue et là devant les yeux de la famille, il découvre le tissu en soie.
‘…C’est votre Menora retrouvée, Madame Rivka Altman Colensky … ! Elle est revenue au sein de votre famille… !’
A Suivre….

CHAPITRE 19/1.

Rivka s’arrête de parler. Elle n’ose y croire.
Au moment même, où elle accentue son regard sur la chose aux reflets dorés, la sonnerie de la porte retentit.

‘…Je suis sous le coup d’une grande émotion, Aurélie (sa fille) va ouvrir… !’

Aurélie sa grande fille ainée obéit.

Un grand monsieur en livrée est debout devant elle.
Il porte un colis assez long, qui ressemble à un tube.

‘…Bonjour Madame, je suis bien chez Madame Rivka Alteman née Colensky… ?’
‘…Oui, monsieur, je suis sa fille… !’
‘… Je suis chargé par l’ambassade Pologne de vous remettre ceci, signez là s’il vous plait… !’
La jeune fille s’exécute. Il remet aussi un pli sous enveloppe cirée portant sur le cachet de l’ambassade de Pologne en Israël.
Aurélie remercie le chauffeur.

Elle rentre dans la grande pièce en tenant sous le bras le colis.

‘…Je crois savoir de quoi il s’agit Madame Rivka… !’ Dit Maurice.
‘…Dans ce cas, continuez à l’ouvrir…!’
Et là, Maurice déplie ce fameux tapis qu’il a déjà vu chez Monsieur le secrétaire…
‘…Décidemment, vous voilà comblés avec les honneurs qui vous sont dus... !’

Rivka ne pouvant se retenir laisse son émotion éclater. Elle pleure devant ses enfants et petits enfants.

A Suivre….


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