Zlabia.com Le Rendez-vous des Juifs d'Algerie





Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
26 février 2011, 01:30
Bartou ! Heureux celui qui sait écrire en français, et le lecteur qui peut vous lire, et vivre avec ces récits un peu du passé des Juifs avec un grain de vérité et une louche d'imagination ! Bravo et bonne continuation. ( Nul n'est prophète en son pays !)
Re: Vers et poémes en vers libres.
26 février 2011, 10:47
Merci Goerges et Toumi, l'important est d'être un porte parole plein d'imagination, vivant et heureux de l'apport quelque soit son contenu.Shavouat tov.
Re: Vers et poémes en vers libres.
26 février 2011, 10:48
Je dois m'absenter pour qqs jours et je serai de nouveau prés de vous si Achem le veut. D'autres récits vous attendent.
Re: Vers et poémes en vers libres.
26 février 2011, 10:53
MAURICE LE FERRAILLEUR ET LA MENORAH.




CHAPITRE 8/1.

Silence pesant.
‘…………………………………………………….. !’

Antoine Soussine évite de répondre mais ne lâche pas des yeux le morceau de parchemin, ses mains tremblent tout soupesant en même temps les deux alliances à présent dans sa paume droite.

‘…Comme vous l’a sans doute répète mon fils, et j’en étais bien sur, cette menora est très ancienne et surtout de valeur. J’ai cherché dans mes vieux albums si par hasard, elle n’était pas répertoriée mais hélas mes archives commencent autour des années 1900 à ce jour. Les autres dorment à la bibliothèque Nationale d’art et d’Histoire Naturelle à Paris. Je n’ai pas pu pousser mes investigations plus loin par trop de lassitude. Par contre, je suis prêt à vous aider à chercher et peut être à trouver les descendants de cette famille, s’ils existent encore car je crois deviner, connaissant votre générosité, vouloir rendre cela à leurs propriétaires… !’
‘…C’est exactement cela, d’autant plus, que par deux fois, cette Menora est venue dans mes rêves et hier soir, j’ai fais connaissance avec cette famille. Je les ai vus autour de la table réciter le kidouch… ! Je ne veux pas passer à vos yeux pour un mystique mais la réalité est là… !’
‘…Le Kidouch… !’
‘…Votre fils involontairement m’a soufflé que vous avez un secret qu’il ignore, y’a-t-il un rapport entre cette émotion que j’ai perçue lorsque vous lisiez le fameux verset et ce secret… ?’
‘…Je suis juif Monsieur Maurice, mon vrai nom est SOUSSAN, natif de la Goulette… !’
‘…Mais mon père est de Tunisie, et souvent il m’a parlé de la Goulette… ! Quelle étrange coïncidence… !’
‘…Non, le mektoub… ! Cinq ans avant que la catastrophe n’arrive, les allemands à Paris, j’avais changé mon nom de famille, ma belle famille est catholique DURANCLAY, pure et dure et comme je suis tombé fou amoureux de GERALDINE, ma défunte épouse, une très belle femme, j’ai dû abdiquer et retourner ma veste au grand dam de mes parents.
Il soupire puis reprend.

A Suivre….

CHAPITRE 9/1.

‘…Mon père est mort de chagrin qqs mois après ma conversion quant à ma mère, elle est décédée sans que je le sache dans un auspice de vieillard, ils avaient coupé tous les liens d’avec moi… ! ’
‘…Mais Sébastien alors… ?’
‘…Sébastien… ? Sébastien Misrahi de son vrai nom… ! Baptisé sous mon nom, est le fils de ma sœur Mireille épouse Roger Misrahi, qui à la veille de l’occupation et prévoyant le danger arriver, nous l’a confié, juste après sa naissance. Toute la famille a été déportée qqs mois plus tard. Sébastien ne connait pas la vérité, et je vais lui dévoiler le secret de sa famille… ! Je n’ai jamais raté un seul jour de jeun de kippour, pas un soir de fête de Pâques, nous étions invités chez ma sœur… avec la complicité de ma femme qui m’aimait autant que je l’aimais! Ses parents l’avaient aussi renié le jour de notre mariage. Elle faisait tout ce qui était possible de faire, comme aller à la messe tous les dimanches, sans moi… ! Juste pour voir ses parents de loin à l’église… ! Mon seul souci est que je ne suis pas arrivé encore à choisir le lieu de mon enterrement… !’
‘…Antoine, je vous propose un plan, vous savez, les cimetières aujourd’hui, possède plusieurs carrés, donc essayer d’avoir deux pieds chez les catholiques et le reste chez les juifs… ! Tout le monde y gagnera… !’
‘…Ahahahaha… ! On ne me l’a jamais dite celle là, après tout, pourquoi pas… ! En attendant plutôt vivant sur terre qu’au paradis… ! Bon que comptez vous faire au sujet de la Menora… ?’
‘…Chercher et chercher, commencer par l’internet… !’
‘…J’ai mes entrées à l’ambassade de Pologne, et Monsieur Jaroulovsky pourra m’aider, il est premier secrétaire à l’ambassade… ! Laissez moi faire Maurice, bien que souffrant, je vais vous aider… !’

A Suivre….
Re: Vers et poémes en vers libres.
26 février 2011, 10:56
Nous avons tous une histoire vraie ou imaginaire.
Raconter là en prenant soin de changer les noms des protagonistes.
C'est enrichissant et surtout essayez.
Celà demande du temps, c'est vrai.

Que D ieu vous bénisse tous. Amen.
Re: Vers et poémes en vers libres.
08 mars 2011, 11:34
Voyage au PAYS DIVIN.








C’est une habitude que je traine chez moi lorsque je voyage.
J’ouvre un petit carnet de bord, même pas un cahier car cela m’oblige à le remplir entièrement.

Pour ce séjour en terre sainte, j’aurai pu le faire mais voilà, je n’ai vu qu’une petite ville, un village il y a 20 ou 30 ans.
Un ami me disait qu’il n’y avait rien ou presque rien lorsqu’il était éclaireur.

De ce petit rien qqs années plus tard, mon ami grand voyageur en terre sainte serait surprit de ce changement en si peu de temps. Une ville ouverte où seul le mot détente et farniente sont les maitres mots clés de cette cité où l’on entend parler presque toutes les langues.

C’est dimanche dernier 28 fevrier, vers les 8 heures 10 du matin exactement que mon avion décollait du tarmac PARIS CHARLES DE GAULLE pour une durée de sept jours à destination d’Eilat que je vais découvrir.

Eilat ville située au sud d’Israël dans la mer rouge en bordure du Néguev et du Sinaï.

Elle fait front à la Jordanie. Au port d’ AKABA.

Nous survolons la mer morte et survole un paysage de montagnes.
Peu avant l’atterrissage, les premières maisons basses apparaissent à mes yeux puis de grands bâtiments que je devine être des hôtels, les piscines faisant foi.

Atterrissage vers les 12 heures 30 dans le petit aéroport d’ OVDA, temps clair, soleil resplendissant, température 30°.


Les locaux de L’aéroport sont exigües, vetustes, cela m’a rappelé Le grand hangar de l’Aouina des années 1956 dépourvu de modernisme.
Quatre guichets et quatre jeunes policiers derrière leur ‘cagibit’ portent un soin méticuleux sur les contrôles.

Soudain, un gros chien loup sort, ce qui n’est pas pratique pour les enfants et les personnes agées surpris par l’irruption de ce chien renifleur tenu en laisse par son maitre. Une idée saugrenue. Il se faufile parmi les passagers debout, épuisés, en attente de passer les contrôles de police.

Pourtant, cet aéroport qui accueille 7 avions toutes les trois heures aurait à gagner dans la fluidité des passagers. Il s’avère que cet aéroport est un aéroport ( base) militaire.

A la sortie de l’aéroport, une chaleur très supportable.

Des taximen, en tenue débraillée parlant hébreu, anglais et arabe vous tirent presque par la chemise pour vous proposer leurs services.

Les tarifs varient de 30 à 60 shekels, pour une même distance et vous déposer au centre ville distant de qqs kilomètres.

Nous avions notre bus, tout confort, dernier cri.

Nous démarrons enfin après avoir récupère nos bagages et tous nos amis.

Bien intercalé dans le fauteuil du bus, j’ai eu le plaisir de voir défiler cette route moderne, bien goudronnée, à deux voies.
Un long filet de macadam serpentant d’entre les creux des petites montagnes grises.

Chemin faisant notre guide commentait le parcours. Ici les mines du roi SALOMON, ici la frontière égyptienne, les barbelés étaient à qqs mètres de la route par endroit. Là un mirador égyptien, à ma droite une jeep de TSAHAL. Un jeune soldat camouflé est assis en hauteur sur la montagne, mitraillette aux bras. Il surveille tandis que ses camarades juste en face de lui et debout sur le bas coté en terre plate font signe au chauffeur du bus de passer en zig zagant à travers les barrières de sécurité.

De temps à autre nous croisons une jeep qui longe le bas coté de la frontière.

De grands canyons couleur sable, vestiges certainement de vieux lits de rivière, nous accompagnent durant tout le trajet.

A mesure que nous avancions, la mer apparaissait au loin. Nous étions sur la pente qui mène vers la ville côtière de Eilat. Avant d’y entrer, à qqs kilomètres un dernier point de contrôle. Et là, la vue plonge sur les premiers faubourgs de la ville. Des habitations modernes s’ouvrent à mes yeux. Plus nous avancions, et plus les maisons de transformaient en immeubles dont les propriétaires, d’après notre guide, sont français.

La ville abrite une forte population de russes et de juifs français.

Le prix de l’immobilier flambe à Eilat. Et cela se comprend tant au niveau de l’emplacement côtier mais aussi de la fulgurante ascension de cette ville très prisée. Et je comprends cet engouement que peuvent avoir ceux qui ont jeté leur dévolu sur Eilat.

Enfin, apparaissent les quatre hôtels de luxe, 5 étoiles, le EDEN, LE DAN, Le HILTON et le ROYAL BEACH. Des splendeurs qui ont tous pignon sur la mer. Ils rivalisent de beauté.
PHOTOS DES HOTELS.

A Suivre…


LE EDEN L'HERODOTE.

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LE ROYALE BEACH HOTEL.

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LE HILTON PALACE.

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VUE SUR LA FRONTIERE JORDANIENNE.

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A Suivre...


REPRISE DU RECIT MAURICE ET LE FERRAILLEUR APRES LE REPORTAGE DE MON SEJOUR A EILAT.
Re: Vers et poémes en vers libres.
08 mars 2011, 11:35
VOYAGE AU PAYS DIVIN II°
.





Enfin le bus fait son entrée dans la ville. Une ville à première vue moderne, propre, aux avenues bien tracées. De la végétation de partout. Les arbres paraissent régner en maitre sur les trottoirs. Pas de bouchons à l’entrée de la ville, sans doute que la saison ne s’y prêtait pas encore. A la belle saison me raconte t’on, c’est la cohue à Eilat.

La ville est encastrée d’entre les montagnes grises et semblent protéger la ville de tous les vents. Et de tous les échos. Il y règne une grande sérénité et un calme absolu dans l’air.

Les voitures sont modernes. Les bus aussi. Ce qui frappe tout particulièrement le visiteur, c’est la grande propreté des avenues et des plages. Pas de gravats, ni d’immondices.


Le hall de l’hôtel, une merveille.


Nous sommes accueillis par des hôtesses qui derrière un mini bar nous servait un grand verre d’eau bien frais et des petits gâteaux orientaux, des dattes aussi. J’ai bu tout en dégustant la beauté de ces jeunes filles pleines de charme. Bien distinguées et formées à la bonne école. Elles ne parlent pas français hélas mais tant pis, je parlerai mi anglais, mi sarfat mi arabe et je me suis fais comprendre avec le sourire. Que de Mevakcha ais je entendu.

Après avoir déposé mes bagages, et ouvert le balcon, mes yeux tombent à pic sur trois piscines. La mer est là. Grandiose et silencieuse. En grande prêtresse, elle baigne les deux rives, l’une arabe et l’autre juive.

Sur les palmiers mon regard s’est posé d’entre les branches, le cui cui des moineaux emplissait cet air pur et divin.

Cette vue sur le grand large m’a rappelée mon ancien décor mais à la grande différence que je suis dans le pays qui attise les convoitises. L’ennemi des pays arabes. Ce pays des juifs où D ieu se repose à longueur d’année depuis des lustres. Car nulle part ailleurs, il ne se sent en sécurité. Et attenter à sa personne c’est attenter au MAITRE QUI REGNE SUR CHAQUE RECOIN D’ISRAEL.

J’ai ressenti dés mon arrivée cette émotion bien particulière, ce frisson à fleur de peau, qui agite tous juifs sincères qui posent pieds sur cette terre sacrée, bénie. Et une fois qu’on y est, on se sent juif à part entière.

Etre entouré de juifs, c’est le nirvana. Je venais en étranger et voilà que d’un seul coup, je me retrouve parmi mes juifs. Quel bonheur enfin. D’entendre autour de soi des SHOCHANA, des CHLOMO, des DAN etc… Ouf, ca vous change la vie pour un court instant.

Il a cette communion charnel et d’esprit, que je ne trouve pas ici en France ni ailleurs, cette fibre propre à nos sentiments et valeurs juifs.

A ma droite, bien loin le port de Eilat. Un bateau vient s’amarrer aux quais tandis qu’en bas, des corps bronzent, s’étalent sur les transats, plus loin le bord de mer. Des Yachts balafrent ce plan d’huile, des scooters de mer sillonnent sans arrêt ce plan plat et soulèvent des écumes blanches. Des planches à voile peinent à avancer, le vent se meurt sous le soleil de Eilat, de grandes bouées motorisées prennent le départ avec à leur bords une dizaine de personnes.

Au loin en plein milieu de l’eau, un point gris. Immobile, j’apprends que c’est un petit bâtiment de la marine. Avec mes jumelles, je vois distinctement le drapeau bleu et blanc et ce qui me parait être un canon à l’avant et à l’arrière. Une canonnière juive veille. A bord deux jeunes soldats ( Je les ai vu suite à notre ballade en mer avec les mariés. Nous les avons salués et ils ont fait de même.

Après ce court instant de rêverie, accompagné de ma femme, nous décidons de voir de plus prés la TAYELET, la promenade en bordure de mer. Une grande avenue piétonne bordée de chaque coté de belles boutique où le luxe manque de nous crever les yeux. A gauche, des stands, des petits souks où les articles foisonnent. Et la musique de partout, chant israéliens, arabes, français, tout y est et tout cela en harmonie avec la nuit qui commence à tomber. Sous un ciel étoilé par de milliards de petits maguen DAVID scintillants aussi beaux que sont les grandes novas.

Nous étions enchantés par cette convivialité régnante aux abords des boutiques. Deux heures à visiter cette promenade, et nous avons poussé notre curiosité à découvrir le grand CANYON. Un hyper marché aux allures modernes. De la brasserie, au petit café en passant par les bijouteries et autres boutiques, toutes les marques y étaient représentées avec un luxe et un gout à faire pâlir nos meilleures vitrines de PARIS.

Le décor des une nous faisait oublier celui de l’autre. Moi qui n’aime pas m’attarder sur les vitrines me voilà les lécher.

A Suivre...




La canonnière.LA MARINE DE TSAHEL VEILLE.

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Bateau à quai..

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Scotters des mer.

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Re: Vers et poémes en vers libres.
10 mars 2011, 10:48
MAURICE LE FERRAILLEUR ET LA MENORAH.






CHAPITRE 10/1.


‘…Permettez-moi… !’ Et de l’embrasser sur les deux joues en le quittant.
Maurice fait part de ses échanges avec sa femme.

Le lendemain matin. Maurice…

‘…Sébastien, vous êtes ici depuis je crois 4 ans, 6 mois et cinq jours, n’est ce pas… ?’
‘…Oui, monsieur 4 ans certainement mais pour le reste, je vous crois… !’
‘…Bien, à partir de maintenant, vous serez contremaitre à la place de Jo qui nous as quitté la semaine dernière, c'est-à-dire que vous allez être responsable aussi bien des achats que des ventes, vous avez l’expérience requise… !’
‘…Mais je ne sais que nickeler… !’
‘…Mais tout le monde sait nickeler Sébastien, vous serez aidé par ma secrétaire, mes enfants ne lorgnent pas du tout sur le beau métier de leur papa, ils ont même honte de dire que je suis FERRAILLEUR, alors vous voyez… !’
‘…Mais… !’
‘…Bon votre salaire sera augmenté du double en tant que cadre avec prime selon votre productivité…!’
‘…Mais… !’
‘…Mais voilà, allez, ne perdez pas de temps… ! Ah avez-vous un flirt… ?’
‘…Euh oui, une jeune fille, du nom de Nathalie Coen… !’
‘…Une juive… ?’
‘…19 ans … !’
‘…Et vous vous en avez 25 ans, je crois, vous l’aimez… ?’
‘…Ô que oui, je suis fou d’elle… !’
‘…Et elle…?’
‘…Elle aussi mais ses parents sont juifs pratiquants et ils mettent des bâtons dans les roues pour notre mariage, Nathalie veut passer outre mais je ne veux pas prendre une épouse sans la bénédiction des parents… ! Papa le sait… !’
‘…Vous l’aurez même si je dois les convertir avec mon fric… !’
‘…Vous croyez qu’ils se laisseront soudoyer… ?’
‘…Et comment d’autant plus que le papa, responsable de la yeshiva, m’a approché dernièrement pour un gros don, un très gros don, sa yechiva me dit’ il doit être rafraichie alors qu’il n’en ait rien puisque j’y suis presque tous les samedis, je vous tiendrai au courant… !’
‘…Merci pour tout mais qu’est ce qui s’est passé entre hier au aujourd’hui…pour que je mérite tout cela… ?’
‘…Le Miracle de la Menora fiston… !’

A Suivre….

CHAPITRE 11/1.

Deux jours passent et alors que Maurice vaque à ses occupations coutumières, son téléphone sonne.
‘…Monsieur Maurice, c’est l’Ambassade de Pologne… !Un certain Monsieur… !’ Sa secrétaire.

‘…Passez le moi… !’
‘…Monsieur Maurice… ?’
‘…Lui-même Monsieur… !’
‘…Je suis le premier secrétaire de l’Ambassade de Pologne, Monsieur Jaroulovky… !’
‘…Bonjour Monsieur le secrétaire… !’
‘…Monsieur Antoine Soussine m’a fait part de votre démarche, si votre emploi du temps vous le permet, je vous suggère de nous voir pour le Mardi 11 Octobre à 9 heures 30… ! Qu’en pensez-vous Monsieur Haccoun… ?’
‘…Ca me va, Monsieur le secrétaire, ca me va… !’
‘…Donc, je vous attends dans mon bureau, accompagné par Monsieur Antoine Soussine, je vous envoie sous plis une lettre de recommandation que vous présenterez au portail, c’est le règlement intérieur de notre ambassade… !’
‘…Je comprends, merci Monsieur le secrétaire… !’

Son affaire marche, et Maurice Haccoun n’en espérait pas tant.
Sa femme approuve la démarche de son mari.
Mardi 9 heures 30 dans le bureau de Monsieur Jaroulosky.

A Suivre.

Re: Vers et poémes en vers libres.
14 mars 2011, 12:06
MON NOM...AMOUR.









Amour,

Mon nom,

Depuis longtemps,

Amour en toutes saisons,

Je porte ce nom nommé par l’homme

Et la femme qui m’ont fait naitre.



Dans le regaAAArd, je m’installe

D’abord et dans le cœur,

Je loge ensuite.



Amour je suis sans âge

Mais que de pages

A-t-on écrit sur moi.



A moi l’universalitéEEEEE

Jusqu’aux confins

De l’éternitéEEEEE.

Depuis que l’homme a eut l’idée de frémir son cœur

Pour celle sortie de son flanc nu à l'heure.



A qui veut l’entendre

Souvent je suis me sens trahie

Dame infidélité me blesse

Me tue en portant mon nom

Sur d’ impurs fronts



On me blesse

Et les félons

On fait de mon nom

Un patrimoine qu’ils détruisent

A certains carrefours

Selon leur bon vouloir.



Et je ne suis plus pluUUUs

Que larmes chagrins

Et mort s’en suit.





On uUUUse

On abuse

De mon nom.

Et au fil du temps

Me voilà violé

J’en perds la raison

Par la faute de certaines gens.



Aux bonnes âmes tranquilles, sensibles

Sincères et honnêtes

N’ayez crainte je susi sans soupçon

Car lorsque j’aime, j’aime pour la vie.

Et pour ceux et celles qui en doutent

Testez donc ma vertu.



Amour

AAAAmouUUUUr,

Depuis la nuit des temps

Depuis que l’homme et la femme

M’ont baptisé du nom d’Amour,

Je reste Amour pour tous.

Entre nous.

Re: Vers et poémes en vers libres.
28 mars 2011, 08:33
MAURICE LE FERRAILLEUR ET LA MENORAH.



CHAPITRE 12/1.


‘…Monsieur Maurice, mes services consulaires sont parvenus à remonter l’histoire tragique de cette famille Colensky et en poussant très loin, nous avons appris que cette famille était sous la protection du Roi Stanislas Leszczy&#324;ski, durant son règne. Abraham Colensky, grand rabbin, décédé en 1793 était son intendant, son premier conseiller.

Il était un homme de sciences kabbalistiques connu pour sa sagesse. Un homme très pacifique et surtout fin négociateur, les livres d’histoire polonais n’en parlent pas beaucoup et pour cause, leur origines juive bien sur. Abraham était ce qu’on appellerait aujourd’hui un homme de l’ombre.

Sa famille était logée à quelques rues de la Maison Royale. Dans le même arrondissement &#346;ródmie&#347;cie. Monsieur Antoine, mon ami, m’a faxé une photographie de ce candélabre, de très grande valeur d’ailleurs, qui appartient à cette famille, une récompense de la famille régnante à Monsieur Abraham pour les services rendus à la Pologne. Ils ont poussé leurs investigations en Pologne et voilà ce qu’ils m’envoient… !’

Là, rentre une secrétaire avec un paquet sous le bras.

‘…Déroulez Irma… !’

La secrétaire déroule une tenture, et les deux hommes, Antoine et Maurice, sont stupéfaits par ce qu’ils voient.
Une représentation de la cérémonie dans le grand palais d’une remise de récompense où l’on voit le rabbin conseiller recevoir la Menora des mains du ROI en présence de sa cour en tenue de cérémonie, d’une grande beauté et finesse.

‘..Tapisserie en soie en provenance de Chine, belle matière n’est ce pas, faite par un grand tisserand d’époque, lui aussi juif, jamais exposée mais gardée secrètement dans la cave du grand musée d’art de Varsovie. Une pièce rare et inestimable comme vous devez le concevoir… ! En ce qui concerne la famille en question, tous les descendants sont morts bien sur et la dernière famille connue habitait Rue PONIATOSKI dans la ville de Cracovie… ! Elle fut déportée en 1941, à Ravensbrück… ! Une seule survivante qui vit, nous extrapolons sans doute, en Israël, nos services consulaires ont eu par contre, il y a 35 ans, une demande de certificat de naissance pour une certaine Rivka Altman née Colensky, mais des Colensky, il y en a 48 de noms de familles éparpillées à travers le monde ; 22 aux Etats-Unis, 12 au Canada, 6 en Australie, 3 en Allemagne et 4 en Russie et une seule en Israël. Vous avez du pain sur la planche si vous deviez retrouver la bonne… ! Et encore, je ne parle pas de celles qui n’apparaissent pas sur nos registres… ! Et pour cause de changement de nationalités… ! Par contre, l’Ambassadeur, serait curieux, si vos recherches aboutissent à trouver cette honorable famille descendante de l’aristocratie juive polonaise, de lui en faire part… !’

‘…Monsieur le secrétaire, nous ne savons pas comment vous remercier pour ces informations, vous nous faites gagner un temps précieux, et bien sur que Monsieur Antoine Soussine et moi-même, vous feront part de nos recherches… !’

A Suivre….

CHAPITRE 13/1.

Le rendez-vous prend fin et sans trop savoir par où commencer, Monsieur Antoine propose de commencer par téléphoner en Israël. Des Colensky d’après le premier secrétaire, il n’y en a qu’une, autant titiller la chance et mettre le hasard au défi.
Maurice approuve.

‘…Et pour Sébastien… ! Lui avez-vous parlé…Du secret… ?’
‘… Pas encore mais, il a trouvé bizarre que vous lui octroyez du jour au lendemain, une grande responsabilité… !’
‘…A vrai dire, je veux prendre un peu de recul, et surtout voyager avec ma femme, et mes enfants… ! Sébastien sera à même de me seconder, de me remplacer, il a toute ma confiance. Donc disons que la providence m’a soufflée cette idée que je trouve géniale… ! A propos, avez-vous des documents qui prouvent que votre fils est juif… ?’
‘…Bien sur, même son certificat de la milah, je l’avais circoncis à l’insu de la famille de ma femme mais avec l’approbation de mon épouse, ketouba de ses parents et affiliations. Elle était très administrative ma sœur, et elle avait surtout du flair, elle prenait toujours ses précautions des semaines à l’avance… ! Je pense avoir fait les choses en règle rien que pour elle… !’
‘…Bien, dans ce cas là, il me les faut… ! Ah pour le baptême catholique, qui était le curé ou le prêtre à l’époque… ?’
‘…Monseigneur Aristide Parisi, il est archevêque de Paris aujourd’hui …!’
‘…C’est un ami… ! J’irai le voir… Pour le saluer… !Et aussi rencontrer notre ministre de la Culture….Monsieur Richard Prevois… !’
‘…Je devine vos démarches… !’
‘…Et puis, il faut bien qu’il se marie mon ‘CONTREMAITRE’… ! Non… ? Et aussi que vous deveniez papi par la suite… ?’
‘…Je ne sais que dire… !’
‘…Rien… ! Mais bon tout cela n’est que projet… !’
‘…Vous réussirez, vous avez ma brakha… !’
‘…Et il me faut aussi de la Baraka… !’

Sans plus attendre, Maurice se retrouve avec deux missions sur les bras, chercher et trouver la famille Colensky d’une part et marier Sébastien. Il juge que la seconde est plus aisée quant à la première, elle promet d’être longue et difficile.

A Suivre….

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