Zlabia.com Le Rendez-vous des Juifs d'Algerie





Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
13 août 2011, 14:06
A Suivre….

le MUSEE DE LA SYNA DE RODHES.


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A Suivre …
Re: Vers et poémes en vers libres.
16 août 2011, 12:21
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Robert Cohen z'al est assis au centre de la voiture.
Mon papa David z'al est juste dérriére lui le bras posé sur un supporter.


« En 1954, Robert Cohen est devenu champion du monde des poids coq, en battant Songkitrat Chamren, à Bangkok, en Thaïlande. J'écoutais ça à la radio, avec mon père et mes frères... » se souvient Georges Guerrier, lui-même ancien boxeur amateur et professionnel entre 1954 et 1974, et président de l'association des anciens boxeurs professionnels et amateurs.

« Robert Cohen, c'est une légende. Il avait été champion de France et d'Europe. Il a défendu son titre de champion du monde contre Toweed Willie, en Afrique du Sud ; puis le perd face à Mario d'Agatha, à Rome, en 1956. Aujourd'hui, il vit à Bruxelles. Il fera le déplacement pour l'hommage qu'on va lui rendre », ajoute Georges Guerrier, le regard plein de nostalgie et d'émotion.

sOURCE [www.caen.maville.com]
Re: Vers et poémes en vers libres.
17 août 2011, 08:09
MEMORIAL DE LA SHOA.

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L'entrée de la syna.


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Ruelles du quartiier juif.

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Re: Vers et poémes en vers libres.
31 août 2011, 08:14

AU PAYS DE L'ATLAS.



Plan IV.

Breitou le rêveur est surpris par les propos de la dame deguezza.

‘…Asseyez-vous… ! Donnez-moi vos mains… !Elles sont lisses vos paumes… ! Elles n’ont pas servies à grand chose dans ton monde… ! ’

Breitou s’assoit sur le sable brulant.
Le regard bleu de la dame semble transpercer son âme.
Au point que l’étranger semble s’évanouir sous la pression de ce regard posé sur lui.

‘…Tes mains me parlent. Tes yeux aussi. Tu as l’air bon. Ton cœur palpite sous mes mains. Tu n’es pas venu ici pour rien. Tu es venu chercher LES SENTIMENTS QUI RÉGISSENT NOS CŒURS.C’est la providence qui t’envoie. Tu peux rester autant que tu veux mais sache que nos femmes ici, et nos filles sont honnêtes. Respecte-les et elles te respecteront, sinon, tu iras moisir dans le puits de la DÉCHÉANCE… ! On ne pardonne pas les sacrilèges. Nous sommes enfants du désert, notre MÈRE, donc sache comment te comporter… ! ’

‘…Tu vois, je te l’avais dit, n’est ce pas, qu’elle sait tout. La première chose que j’ai apprise est de ne pas mentir aux autres sinon j’arrête mon apprentissage et je retourne chez moi, et si chez moi on apprend une seule de mes fautes, je suis bannie de la maison de mon père… !’

Le DEGUEZZA se tourne vers le chef de la FANTASIA ABRAHAMOUSSA.

‘…Taieb, ye jmaya, étranger est KACHER… !’

Elle donne l’ordre de reprendre les festivités.

‘…Elle a dit CACHER… ?’
‘…Oui, KACHER, et pas TAREF… ! Roumi… !’
‘…Mais de quel tribu êtes vous donc… ?’
‘…D’une tribu qui a une longue histoire… ! Qui a traversé les âges… !’
‘…Tu me sembles aussi intelligente… !’
‘…Normale, j’apprends à l’être ici avec ma tribu… !Un jour peut être, je serai appelée à d’autres fonctions, je ne sais pas ce que la vie me réserve… !’
‘…Quelle est le nom de ta tribu, bon sang… !’
‘…Tiens voilà FATINAMATA, ma seconde tante… ! Peut être qu’elle pourra te renseigner… !’
‘ …Sallam aalicom… !’
‘…Sallam allic madame… !’
‘…Je suis FATINAMA, tu es invité sous la tente du chef ETRANGER… ! Après la FANTASIA, notre SEIGNEUR KHAMOUCHA, digne descendant de la KAHENA te recevra… ! Il vous offre le gite et le couvert et il veut fêter cela par un grand festin… !’
‘…Je l’en remercie… ! Vous êtes descendants de … !’
‘… Ne me coupe pas la parole, Etranger…! Oui dignes descendants de nos ancêtres, les KAHENIMS.Et nous avons gardé nos traditions sous la protection de notre ROI ABDALLAH QUE SON NOM SOIT BENI… ! ‘
‘…Vous êtes donc juifs… ?’
‘…Vous allez faire quoi SIDI BREITOU… !’ Dit Soufsarah.
‘…Ben je ne sais pas, je n’ai pas de programme à part que je vis qq chose dans mon rêve… !’
‘…Alors venez, je vais vous faire visiter l’enclos des chevaux… !’
‘…N’oublie pas de le rapporter avant la tombée du jour… ! A cause du PIRE qui rode et de sa Gilette… !’
‘…Qui sont ce ceux là encore… ?’
‘…Des gens de bien, des gentils, qui cherchent à provoquer notre peuple… !Ils sortent la nuit, parce qu’ils ont la petite vérole, et puis, il y a aussi leur cousine L ADMIRABLE , alors elle, RIRE QUE RIRE ET GILETTE PLUS QUE GILETTE… !smiling smiley smiling smiley smiling smiley
‘…Tu veux dire des inopportuns… ?’
‘…Ils nous surveillent, épient nos gestes, ensuite se rendent dans les villages voisins pour prêcher la bonne parole… !’
‘…Des malveillants… !’

Toutes ressemblances avec des personnes connues n'est que pure coïncidence.

FANFINAMA.

‘…Ma présence ici est de préparer la visite que notre ROI et LA REINE TITRITE feront dans deux jours.Je dois mettre la dernière touche pour que leur séjour soit agréable. Notre ROI et Notre Reine aiment leur peuple. Ils ont à cœur de s’informer par eux même des conditions de vie de ses citoyens. Ils préfèrent entendre le cœur du peuple là où il est… ! Vous verrez comme ils sont humbles et chaleureux malgré leurs dures fonctions… ! Il fait nuit et votre seigneur KAMOUCH nous attend… ! Ne le faisons pas languir… !’

Soufsara et l’étranger se quittent mais pas pour longtemps.

A Suivre
.


Re: Vers et poémes en vers libres.
22 septembre 2011, 06:59
AU PAYS DE L'ATLAS.






Plan V.

Breitou se rend sous sa tente érigée pour lui tandis que Soufsarah va rejoindre sa tante Lolah pour se préparer au festin.

Breitou est troublée par cette jeune fille, très belle, qui apparemment cache qq chose de secret. Il pense en savoir plus ce soir mais dans ces villages perdus dans l’Atlas, le secret est comme une parole d’honneur, elle ne se donne pas facilement à un étranger encore moins la confiance.

Les gens du désert sont des hommes et des femmes d'honneur où la parole
se débite par petites touches alors que les gestes sont grands.

Grands comme le sont leur cœur chaud.

‘…Que penses-tu de l’étranger… ! Mabrouka… !’ Dit le seigneur à la dégaza.
‘…Il est honnête. Et je pense qu’il le sera ici avec nous… !’
‘…Tu as bien questionné les ORACLES… ?’
‘…Deux seulement ne sont pas satisfaits de lui sur les 120 que j’ai interrogé… !’
‘…Lesquels d’oracles… ?’
‘…Le Pire et la Gilette… !’
‘…Ah, je vois mais leur voix ne comptent pas, tu le sais… !’
‘…Ils ont même voulu perturber ma voyance, mais avec un peu de bkhour, (encens de benjoin) tout est devenu clair dans mon esprit… !’
‘…Bien dans ce cas, nous allons sous la grande tente… !’
‘…Il y a un problème… !’
‘…Lequel… ?’
‘…J’ai cru lire dans les yeux de Soufsarah, qu’elle aimerait s’asseoir auprès de l’étranger, ce soir… !’
‘…Tu sais bien que nous ne permettons pas aux jeunes filles de notre village, une telle démarche alors pourquoi veux tu que je déroge à nos traditions… !’
‘…Je pense qu’il sera beaucoup plus à l’aise si elle était près de lui… !’
‘…Non, elle sera derrière le rideau avec les autres filles… ! Et femmes de nos hôtes… ! Que vois tu aussi pour l’arrivée de notre ROI ET NOTRE BIEN AIMEE REINE … ?’
‘.. .Tout se passera bien, sauf que LE PIRE ET LA GILETTE essayeront de profiter de la soirée… !’
‘…Prépare leur une mixture que tu mélangeras à leur nourriture, il ne faut surtout pas que ces intrus gâchent notre fête… !’
Rentre l’épouse du chef, SALIMA.


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A suivre…


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Plan VI.



‘…Je ne te dérange pas étranger… ?’ Lui dit-elle par sa douce voix qui semble avoir mué entre temps. Plus belle, plus claire, plus limpide.
‘…Non, non pas du tout… !’
‘…Elle a tenu à ce que vous soyez son cavalier ce soir, Monsieur L’Etranger… Mais avec moi…!’ Dit sa tante.
‘…Mais, euh, je ne sais pas ce que va penser le Seigneur, car j’ai appris dans mon jeune âge, que les jeunes filles des villages ne se font jamais accompagnées par des étrangers tant qu’elles ne sont pas mariées… !’
‘…Justement voilà pourquoi, je serai à ses cotés… ! Notre Seigneur, en effet, respecte la tradition, mais dés fois, il pense que trop de rigidité nuit à l’émancipation des femmes… ! Sans doute sommes-nous un cas à part… !’
‘…Cela vous gêne que je vous accompagne Breitou… ?’ Dit la jeune fille maquillée à l’allure féline.

Son regard profond encastre dans son visage, fait rougir le Rêveur.
L’obscurité de la nuit empêche ses deux visiteurs de remarquer son trouble.

‘…Non pas du tout, je suis ravi d’avoir comme accompagnatrices deux personnes telles que vous… !’
‘…Dans ce cas, suis-nous Breitou… !’ Répond Soufsarah.

Les étoiles aussi les accompagnent, fidèles compagnes dans un ciel où la lune veille sur ce petit peuple perdu d’entre les montagnes de l’Atlas.

Sous la grande tente, les notables en costumes de fête sont déjà là assis en tailleur.

Ils attendent la rentrée du SEIGNEUR DU VILLAGE ET DE SON ÉPOUSE.
L’ambiance est très conviviale. Un reste de jaoui encens, flotte sous la grande tente.

La place du Seigneur et de son épouse fait face à l’entrée de la tente. Deux grands poufs, ciselés d’or, attendent sagement les postérieurs bénis des illustres personnages.
Trois places sont libres.

Breitou et ses accompagnateurs rentrent enfin sous la tente.
Un monsieur faisant office de placier vient à leur rencontre alors que les rumeurs se sont tues.

A Suivre.




DU FOND DE L ATLAS MONTE LA VOIX DE L'ATLAS.


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Re: Vers et poémes en vers libres.
28 septembre 2011, 07:22
SHANA TOVA A TOUS LES INTERVANTS D'ICI.



Pièces jointes:
CHANA TIVA.jpg
Re: Vers et poémes en vers libres.
09 octobre 2011, 05:10
Plan VII.

LA VOIX DE L'ATLAS ARRIVE VERS VOUS DANS '..AU PAYS DE L'ATLAS.



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‘…Salam aalikom… !’

L’assemblée…

‘…SALAM AALIC… !’

Le placier demande à Breitou de se placer à droite du grand pouf, celui qui est destiné au Seigneur.

SOUFSARAH suit mais la voilà, retenue par le majordome.

‘…Tu ne peux pas t’asseoir ici, Soufsarah, tu sais bien que cela t’es interdit… !’
‘…Et qui donc va expliquer à notre Étranger le déroulement de la fête… ?’
‘…Je n’ai pas reçu d’instructions de la part de notre Seigneur… ! Ta place est parmi les femmes, les jeunes filles, je ne peux pas déroger à cette règle… !’
‘…Il a raison Soufsarah, ne pose pas problème… ! Seul notre Seigneur peut y déroger, tu es là pour apprendre et non pour imposer… !’ La tante.
‘…Vous savez quoi, je crois que je vais… !’Soufsarah.
‘…Non ne faites pas cela, Soufsarah… !’ Réplique L’Etranger rêveur.
‘…Ne pas faire quoi… ?’
‘….Partir, cela n’est pas faisable… !’
‘…Mais qui parle de partir, je ne compte pas vous abandonner, seul ici, bien que toute l’intendance est aux petits soins pour vous, je vais me conformer à la tradition… ! Après tout, il s’agit de mon éducation à venir… !’

Sur cela, le Seigneur fait son entrée avec son épouse alors que les invités sont debout pour l’accueillir.
Avant de s’asseoir. Il s’adresse à l’étranger.

‘…Je tiens à vous souhaiter la bienvenue parmi nous, Monsieur BREITOU. Et nous espérerons que vous apprécierez notre hospitalité…. !’

Puis s’adressant au majordome.

‘…Où est Soufsarah… ?’
‘…A sa place, grand Maître, elle a décidé de rejoindre les autres jeunes filles… !’
‘…Je comprends, mais est-ce que bousculer légèrement le protocole porte atteinte à nos traditions… ? Il serait plus sage, que la jeune Soufsarah, qui a été la première à venir en aide à l’étranger, soit à ses cotés pour lui tenir compagnie et surtout assouvir sa curiosité. Est-ce que l’assemblée des notables trouve à y redire, je me conformerai en dernier ressort à leur décision, je vous laisse réfléchir quelques instants, et que A chem vous guide sur la bonne voie… !’

‘…Qui est Achem, Soufsarah… ?’ Dit Étranger à l’oreille de sa jeune guide.
‘…Notre D ieu pardi, mais j’ai comme l’impression que vous êtes incultes… !’
‘…Merci mademoiselle, j’ai de la chance de vous avoir près de moi et surtout de me servir de guide… !’
‘…Ça vous pouvez le dire, sans moi, vous ne serez pas là… !’
‘ …Sans doute dévoré par les chacals… !’
‘….Sans Rire et Sourire, oui.. !’

A Suivre.


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Plan VIII.

Après qqs minutes, l’assemblée.

‘…Grand Maître, votre choix est le notre, il est dit dans nos saintes écritures, selon les écrits de notre grand MAIMONIDES, ‘…Si vous rencontrez un Etranger en perdition, il est de votre devoir de l’aider en toutes circonstances, lui venir en aide, le nourrir, l’habiller et ne jamais le blesser. Il doit être choyé… !’

Donc Soufsarah répond à ces critères, elle a prit sur elle , bien qu’ adolescente, la responsabilités de le protéger en toutes circonstances et de le surveiller afin que son séjour parmi nous soit agréable… !’
‘…Donc, personne ne trouve d’inconvénients à ce qu’elle soit assise prés de l’Etranger… ?’
‘…Non Grand Maitre, cela pourrait être considéré comme une grande Mitswah… ! D’autant plus que l’Etranger rêveur parait honnête… !’
‘…Soufsarah venait nous rejoindre… !’
‘…Merci Maitre, vous ne le me ferez pas dire deux fois.. !’
‘…Comme le veut notre tradition, nous allons procéder au BIRKAT AMAZONE et ensuite nous passerons à la suite.

Des jeunes filles rentrent tenant chacune une écuelle et un récipient en argent.
Elles passent de groupe en groupe et tous les présentes, se lavent les mains en récitant une prière que j’ai du mal à comprendre, on dirait de l’hébreu. Les ablutions terminés, un homme barbu, d’un certain âge se lève et de sa voix aigüe entonne la prière du birkat Hamazon accompagnée par l’assistance.


‘..C’est notre rabbin SHLOMOABOUSARIF, notre grand dignitaire, descendant d’une grande famille vouée à notre torah… !’
‘…Vous êtes une tribu juive marocaine… ?’
‘…Tu ne l’as pas encore compris, tu viens d’où Breitou… !’
‘…Je te l’ai dit déjà du PAYS DES REVES… !’
‘…Drôle d’endroit où l’en ignore notre religion… !’
‘…Oui tu as raison, la perdition sert parfois… !’
‘…Elle sert surtout à avoir les pieds sur terre alors que tu vis dans les nuages… !’
‘…Je trouve que tu es pleins d’égards envers moi.. !’
‘…N’oublie pas que je suis ta salvatrice, et qu’à se titre, bien que plus jeune que toi d’une décennie, tu me dois respect… !’
‘…Bien voilà, je suis fixé sur mon sort, Mademoiselle Soufsarah…’

A Suivre…
Re: Vers et poémes en vers libres.
21 octobre 2011, 08:21
AU PAYS DE L'ATLAS.





PLAN IX.

La jeune Kamouna vient prendre aussi place près de la Princesse.

‘…Si on autorise l’une pourquoi pas l’autre… !’ Dit la Princesse. Après les prières.
‘…C’est ma sœur… !’
‘..Ah bon, mais je ne vous ai pas vu ensemble… ?’
‘…Tu n’as pas eu l’occasion de nous voir, nous faisons toutes les deux notre formation… !’
‘…Quelle formation… ?’
‘…C’est un secret, et nous avons fait le sermon de ne rien dévoiler, mais tu le sauras un jour, après ma formation… !’
‘…Quelle secret me caches- tu… ?’

A ce moment là, le placier se lève et donne le signal de la fête.
Où l’on voit de très jeunes filles rentrer avec des paniers de fruits sur la tête, et des hommes tenant de grands plateaux fumants. Une féerie des yeux qui laisse notre Rêveur admiratif aussi bien sur les tenues artisanales des filles que des serviteurs. Les plats sont posés et Breitou sent monter dans ses narines des vapeurs qu’il ignorait.
‘…C’est le plat royale, le COUSCOUS aux légumes accompagnés de poisson frais… !’


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‘…Et de pois chiche .. ! Tu me diras ce que tu en penses… !’
‘…Mais, il n’y a pas de couverts… ?’
‘…Non, il faut utiliser les mains, c’est plus naturel… ! Attends que le SEIGNEUR commence...!'

Le Seigneur plonge ses doigts dans le couscous.

‘…Vas y, tu peux maintenant… !’

Au bout de cinq minutes…

‘…Alors… ?’
‘…Je n’ai jamais gouté d’aussi bon… !’
‘…Ahahaha… ! Je te l’avais dit, et ce soir, j’ai l’impression qu’à mes cotés, il a encore meilleur goût… !’
‘…Je te croyais plus modeste… !’
‘…Mais je le suis, c’est juste pour titiller tes grosses narines… !’

Tous les convives se régalent alors que des musiciens font leur entré discrètement sous la grande tente.

‘..Il va y avoir de la musique Rêveur, et de jolies femmes qui vont se trémousser, tu aimes les jolies femmes… ?’

‘…C’est mon secret… !’

A Suivre….



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Plan X.

‘…Ahahaha… ! Je te l’avais dit, et ce soir, j’ai l’impression qu’à mes cotés, il a encore meilleur goût… !’
‘…Je te croyais plus modeste… !’ Soufsarah.
‘…Mais je le suis, c’est juste pour titiller tes grosses narines… !’
Tous les convives se régalent alors que des musiciens font leur entrés discrètement sous la grande tente.

‘..Il va y avoir de la musique Rêveur, et de jolies femmes qui vont se trémousser, tu aimes les jolies femmes… ?’
‘…C’est mon secret… !’ Lui.
Sur ces dernières paroles, on voit des hommes rentrer avec de grands paniers tressés qu’ils portent presque à bout de bras, des paniers remplis de fruits,



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Tout le bien de D ieu passe devant les yeux de étranger qui n’a jamais vu tant de frugalités. Des plateaux ciselés en argent suivent et viennent se poser toujours sous le regard émerveillé du Rêveur.

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‘…Ne t’étonnes de rien Rêveur, il en est ainsi lorsque un étranger perdu entre chez nous… !’
‘…Je suis conquis…. ! Soufsarah… !’
‘…Par qui… ?’
‘…Par tout ce que je vois ce soir… !’
‘…Notre Seigneur est bon, et jamais il ne nous laisse manquer de rien… !’

Toute l’assemblée déguste avec ravissement ces mets sucrés que seul les gens de l’Atlas savent confectionner. L’ambiance est des plus conviviales lorsque l’ordonnance vient chuchoter à l’oreille du Seigneur.

A Suivre...
Re: Vers et poémes en vers libres.
12 novembre 2011, 11:13
Si je n'intervient pas ici, depuis qqs temps, c'est parce que ma vieille maman après six mois d'hospitalisation est dans le coma depuis 15 jours.
Re: Vers et poémes en vers libres.
13 novembre 2011, 07:33
MAMAN.




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Dés fois on se dit ‘…Zut, déjà… ?’

Parce qu’on pense que la maman ou le papa ne vieillit jamais. Qu'ils sont éternels.

C'est de bonnes augures.

Qu’il ne tombe jamais malade, qu’elle qu’il ne peut pas mourir, qu’elle ou qu’il a l’éternité pour elle pour lui sur cette terre.

Et puis, il faut se résoudre à l’évidence et se dire, que quelque soit notre représentation sur terre nous devons tous rendre ce qui nous a été prêté. Un prêt que l’on rembourse par son âme.

Telles sont les conditions éditées dans un BAIL DE LA VIE. Des 3 6 9 ou des 20 30 90 qu’en savons-nous du reste au juste de ces échéances dont nous n’avons aucune prise dessus… ?

C’est le seul contrat moral, non dit, non signé entre notre créateur et nous.

Et s’il y a une chose sur laquelle on ne peut pas discuter,transiger, négocier, c’est bien les termes de ces chapitres qu’aucun avocat au monde, si puissant soit t’il, ne peut défendre devant un tribunal céleste. Et c’est là aussi où l’on se rend compte combien notre condition humaine est si pauvre, si misérable devant ce que nous ne pouvons pas nommer fatalité. Mais réalité bien évidente.

Il y a des sujets qui méritent d’être dissertés durant des jours et des jours, voir même des années mais il a des sujets certes qui ne peuvent être débattus sans que l’on soit taxés de blasphémateurs.

La résignation.

Que devons nous répondre devant l’intransigeance… ? Devant ce qui a été décidé depuis la naissance… ? Que devant nous répondre devant des drames qui emportent souvent des fleurs, des innocents, des petits humains… ? Devant des douleurs atroces qui font qu’un grand nombre de gens, restent pour tout le restant de leur vie des hommes et des femmes, des pères, des mères meurtris, et blessée à tout jamais.

Bien heureux celui ou celle qui durant toute sa vie n’a pas connu pareilles souffrances, malheurs comme perdre des enfants… ! Qu’est ce qu’une vieille personne, arrivée à un certain âge, en fin de vie peut t’elle donner comme douleur ou souffrance à ces enfants à part un sentiment de peine, de grande tristesse, de chagrin momentané qui ne dure pas longtemps parce qu’on se dit, pour alléger sa peine ‘…Après tout, il elle était vieille…Et il et elle a vécu !’

Je me souviens de cette dame qui s’occupait de sa maman handicapée durant des années sans jamais se plaindre d’elle et qui vivait vers la fin de sa vie dans état végétatif. Elle disait à ses voisines ‘…Touenech’ni… !’ ‘Elle me tient compagnie… !’ Elle disait aussi ‘…Khir tââyche taht jouaneh débanna khir mél fè jébènna’…Je préfère la voir vivre sous les ailes d’une mouche que sous terre dans un cimetière… !’

C’est d’une grande philosophie qui fait de cette dame une ‘héroïne’. Elle a sacrifié une grande partie de sa vie à s’occuper de sa maman impotente plutôt que d’avoir de futurs regrets. Elle a donné un sens à sa vie, celle d’avoir rempli une mission douloureuse afin que rien ne puisse troubler sa conscience.

Combien d’héros et d’héroïnes peuvent t’ils ou t’elles dirent ou faire cela aujourd’hui… ? Elles ils se font rares ces personnes parce que les conditions de vie ont changé, parce que l’esprit de sacrifice des enfants a drôlement vécu.

Toutes choses à une valeur sentimentale.

Que l’on hésite à se débarrasser d’une vieille relique, d’une fourchette, d’une cuillère, d’un vieux bibelot, il n’y rien de dramatique mais lorsqu’il s’agit de ne plus revoir l’un de ces vieux géniteurs ou génitrices il faut se dire ‘…Merci Mon D ieu, elle n’a pas subie certains affres de la vie… !’

Ce qui fait le plus mal dans tout cela sont ces pages et ces pages écrites, non éditées ni publiées, tout au long de la vie auprès d’eux, eux qui nous ont tant appris, tant illuminés tant éduqués, et qui iront un jour sécher quelque part dés qu’ils, qu’elles ne seront plus là.

Ils elles laisseront leur mémoire, elles ils laisseront leur caractère, et tant de ‘…Tu te souviens de qu’il disait, de ce qu’elle disait … !’ Lorsque les enfants se réunissent par un jour de hasard. Et si l’occasion sera au rendez vous mais avec la vie que nous menons et les malaises d’avant, il est fort à parier que certains ressentiments d’anciens conflits, père fils, mère fille, belle fille belle mère sont tels que même un cadre de belle mère ou de beau père ne trônera dans une cave humide et obscure.


Tel est la loi de la vie actuelle.

Il y a un temps, le temps de naitre et de mourir, le temps du souvenir et de l’oubli.

Aimer et haïr.

Vaincre et perdre.

Il y a le temps du père, celui de la mère, bref, il y a un temps pour tout.

Pardonner et se repentir avant qu’il ne soit trop tard.



CHAMBRE 328.


J’irais cet après midi là où elle se repose.

Là où la pénombre prend le dessus sur la lumiére.

Je lui offrirai son bouquet de fleurs en ce jour de la fête des Mères.

Je le lui poserai sur sa commode, cette commode étrangère qui n’est pas la sienne. Je lui dirai, tout bas, en chuchotant à son oreille sur son lit de repos de sa chambre 328 ‘…Bonne fête maman… !’ Elle sursautera sans doute en oubliant de me dire ‘…Merci… !’



Cette chambre qui a vu passer tant et tant de vieux papas, de vieilles mamans usés, fatigués par tant de travail, par tant de soucis, par tant d’angoisse de peur, par tant de joie aussi qu’elles ont endurées durant toute leur vie. Et les voilà alités sur des lits de fortune, spéciaux avec des tas de machins au mur.



Je relèverai un peu sa couverture pour lui réchauffer ses mains bleues, pleines d’hématomes. Je la couvrirai afin qu’elle ne prenne froid et ensuite j’irai m’asseoir comme je le fais depuis trois semaines sur la chaise des visiteurs. Attendre qu’elle se réveille pour lui dire ‘…Comment te sens tu Maman, aujourd’hui… ? Je t’ai apporté des fleurs Maman… !’

Sans doute, qu’elle se rendormira sans avoir jeté un regard sur mon bouquet. ‘…Veux tu que j’allume la télé… ? Elle hochera la tête doucement, sans savoir si elle approuve ou pas.

Devant cet écran allumé, fade à mourir, les images défilent alors que mes pensées sont ailleurs.

Bien loin, et voilà que ces images de projection se changent en un autre décor qui m’emmène ailleurs, très loin, très loin là bas dans ma ville de naissance, dans cet appartement de la rue Pasteur, du temps où encore jeune enfant, je la tenais par la main pour ne pas me perdre dans la rue. Du temps où elle me surveillait lorsque je rentrais dans le balcon, du temps où elle me lavait, du temps où elle me soignait, du temps où elle était là à m’apprendre à lire et à écrire dans cette salle à manger aussi étriquée qu’une boite de Neffa. (tabac à chiquer). Du temps, où de se balcon, elle m’appelait avant la tombée de la nuit.

Du temps où je l’aidais à dépoussiérer les meubles, essuyer le par terre, à faire son grand lit défait.

Du temps où elle se déplaçait chez mes instituteurs pour s’enquérir de la bonne marche de ma scolarité, du temps où elle pleurait devant eux pour gagner sa cause.

Je me souviens du temps où avec son frottoir, elle nous corrigeait lorsque de trop de turbulence nous la fatiguions. Oui, du temps où elle repassait des tas de linge qui n’en finissait pas, du temps où elle montait ces marches en bois qui menaient à la terrasse. Du temps, où elle économisait de l’argent parce que papa était grand généreux et grand dépensier, pour que nous manquions de rien. Du temps où elle sortait avec papa, bras dessus bras dessous pour aller se payer un moment de farniente au café Vert où au Casino de la Goulette. Du temps où elle ne restait pas trop longtemps sur la plage parce qu’elle n’avait pas trop de temps pour bronzer. D’ailleurs elle n’a jamais trop bronzée Maman. Elle restait blanche comme son esprit.

Du temps où mon père subissant un revers de fortune, maman lui souffle pour joindre les deux bouts d’ouvrir une petite gargote pour se refaire. Et la voilà là, derrière un comptoir elle qui n’a jamais travaillée, à aider papa à servir des sandwichs derrière un comptoir, une Nessba. Je suis au premier plan à servir des petits ronds et une portion de boutargue aux passants. Elle a un courage exemplaire.


‘…Comment te sens tu aujourd’hui maman… ?’ Elle dort, elle ronfle, elle n’entend rien. Et lorsqu’elle entend, elle ouvre ses petits yeux pour dire ‘….C’est Richard… ?( Mon autre frère de Marseille) ‘…Non maman, c’est Bébert… !’ ‘…Nomchi kobaara ââllic… !’ Elle veut partir en sacrifice pour moi alors que sa vie tourne au ralenti… ! Tjs ce mot de sacrifice dans sa bouche qui l’accompagne depuis des décennies. Elle reste fidèle au sacrifice à 90 ans et demi comme elle le dit dans un moment de lucidité.

‘…Ne t’inquiète pas Bébert… !’ Qu’elle me dit, ‘…Je vais très bien, très très bien… !’ Elle va très très bien alors qu’elle a de grands moments d’oublis. Elle va très très bien maman qui traite les infirmières de ‘…Méchantes… !’ Lorsqu’elle ne veut plus se lever de son siège. Parfois une heure, deux heures pour évacuer ce qu’elle pense être un pipi ou autre chose. Elle dit avoir mal partout et me voilà ressentir ce mal partout. Il y a des moments où l’on se sent solidaire du mal de ses parents.

Par moment, elle nous fait rire, elle rit aussi de nous lorsqu’elle on lui demande ‘…Où as-tu mal… ?’ Elle répond qu’elle ne ressent rien et qu’elle est en forme et qu’elle peut faire des cabrioles. Des cabrioles alors qu’elle peine à se lever, à faire quelques pas dans le corridor. C’est drôle, elle a prit un vrai coup de vieux en si peu de temps. Les mamans ne ressentent jamais rien pour ne pas angoisser les enfants.

‘…Où as-tu mal Maman… ?’

‘…Ne vous inquiétez pas les enfants, je n’ai pas peur de la mort… !’

Elle a décidé de la combattre et elle vaincra. Telle que je la connais, elle vaincra. Mais à quel prix…. ?




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MAMAN EST DANS LE COMA DEPUIS 15 jours.

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