Zlabia.com Le Rendez-vous des Juifs d'Algerie





Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
02 juin 2011, 13:35
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ADELE FROMENT 11°




CHAPITRE 11°

Elle tape à la porte mais en lui fait signe d’attendre qqs minutes.
C’est l’heure de la prise des médicaments.
Enfin, les deux infirmières sortent pour laisser la place à Adèle qui, émue, se penche sur sa grand-mère qui peine à la reconnaître.

-‘...Je suis Adéle, Mamie... !’

La vieille ne semble pas entendre.
Puis dans un murmure...

-‘...Adèle... ! Ma petite fille... !’
-‘...Oui, mamie... ! C’est bien moi... !’

La vieille veut lui prendre la main. Adèle comprend. Elle la lui donne.
Adèle sent la tiédeur de la main nervurée de sa mamie qui respire lentement.

-‘...Je suis venue te rendre visite, mamie... !’
-‘...Comment vont tes parents... ?’ Dit la vieille voix en chuchotant.
-‘.. .Bien, ils ignorent que tu es là... !’
-‘...Ta maman n’a certainement pas appelle car elle sait qu’à cette époque de l’année je suis en cure, donc elle doit penser que j’y suis... !’
-‘...Je lui annoncerai ton accident... ! Tu vas t’en remettre bien plus vite que tu ne le penses... !’
-‘...Je ne crois pas, je veux partir... !’
-‘...Mais non, enfin, nous avons beaucoup de choses à nous dire.... !’
-‘...Comme tu es belle... !’
-‘...Merci mamie... !’
-‘...Donne moi la vraie raison de ta visite.... ! Adèle... ?’
-‘...Juste te rendre visite, c’est tout... !’
-‘...Ne me prend pas pour une vieille sénile, si tu es là c’est que tu as de bonnes raisons... !’
-‘...Je ne peux plus rien te demander dans l’état où tu es... !’
-‘...Je ne suis pas encore morte.... ! Ici, on me soigne très bien, et ils ont bon espoir de me rétablir mais tout cela n’est pas naturel. Moi qui n’est jamais pris un seul cachet durant ma piteuse vie, me voilà ingurgiter des tas de saloperies... !’
-‘...Il le faut, si tu veux reprendre du poil de la bête... ! ...Mamie, il faut que je te dise quelque chose qui me tient à cœur et tu as bien raison de me dire que je suis ici, non pas pour une visite de courtoisie, mais pour autre chose... !’
-‘...Ton regard se trouble Adèle... ! Tu peux te confier, n’aie aucune crainte, je suis prête à tout entendre... ! Il se passe quelque chose avec tes parents n’est ce pas... ?’
-‘...Non, il ne s’agit pas d’eux mais de toi, de quelque chose de très personnelle, et je me trouve impliquée ... ! Je suis touchée... !’
-‘...Là, je ne comprends plus rien, soit plus explicite si tu veux que je te suive... !’
-‘...Lorsque je pose des questions à papa et maman sur mon arbre géologique, ils ne sont pas capables de me donner une précision... ! Alors je veux commencer par toi, savoir qui sont mes ancêtres... !’
-’...Moi et avant moi... ! Personne... !’
-‘...Mamie tu es bien née de quelque un, tu as eu une famille... ? Des enfants... !’

La vieille détourne son regard vers la fenêtre de sa pièce. Elle ne dit rien mais ses yeux trahissent une certaine émotion. Elle veut se relever mais Adèle l’en empêche.

-‘..Adèle, ma petite fille chérie, laisse le passé là où il est... ! Il n’est pas enterré... ! Et personne ne peut l’ensevelir... !’
-‘...Tu préfères que je l’apprenne en lisant les journaux de l’époque... !’

A Suivre…



ADELE FROMENT.






CHAPITRE 12°

Adèle joue une partie de poker menteur avec sa grand-mère qui semble refuser de se confier.
Un long silence s’installe dans la pièce. Henriette s’y mure.
La mamie a toujours les yeux fixés vers la fenêtre.
Adèle enfin tente le tout pour le tout.

-‘...Amédée et Georgette Ricard ta belle fille, leurs enfants Philomène, Andréa, Philippe ... ! Ton fils et tes petits enfants ... ! Ton premier époux est un RICARD... !’

A ce moment la vieille à un sursaut qui la ramène vers sa petite fille.

-‘...Qui t’a parlé de cela... ?’
-‘...Personne sauf eux.... !’

Adèle sort de son sac à main la photo de la famille.
La vieille n’en croit pas ses yeux. Elle s’attarde sur le visage de ses enfants et petits enfants.

-‘...D’où sors- tu cela, ma fille.... ?’
-‘...Une coïncidence... ! Et depuis je n’en dors plus la nuit... ! Ils communiquent avec moi et me demandent de leur rendre justice...’ !
-‘..Cela fait plus de quarante quatre ans que je parle avec eux en silence, pas même ton grand-père ne s’en ai rendu compte... !’
-‘...Que c’est t’il passe autrefois... ?’
-‘...Ils ont été froidement assassinés... !’
-‘...Et personne ne sait par qui... ?’
-‘...Les gendarmes ont remué ciel et terre pour confondre les assassins mais en vain.
Pas de corps. Personne ne sait rien et surtout personne ne dit rien, là bas, là où ils habitaient dans leur grande ferme. Du coté de la Normandie. Ce fut la plus énigmatique affaire du début du siècle... ! A SAINT BRAQUE... !’
-‘...Ils m’ont envoyé des messages de l’au-delà et je dois faire quelque chose pour qu’ils retrouvent le salut de leur âme... !’
-‘...Ecoutes, tout cela ne sert à rien, tous les protagonistes de l’affaire, ne sont presque plus là ou alors trop vieux pour se rappeler, tu vas interroger qui... ? C’est bien fini tout cela, et tu ne peux rien y faire... !’
-‘...Avec le temps, peut être que des langues vont se délier, je dois tout tenter afin que ma conscience soit en paix avec moi-même... !’
-‘...Amédée mon fils, avait un différent avec son voisin Guibert, un homme violent, une famille d’agriculteurs qui ne reculait devant rien. Au village, on les appelait le CLAN des sorciers.... ! Ils flirtaient avec la magie noire... ! Le bétail mourrait par moment sans que personne n’en connaisse la raison, et chacun y allait avec ses talismans et petites recettes sécrètes pour se protéger du diable... ! Ils étaient le démon... ! Amédée n’a pas voulu leur vendre le lopin de terre qui juxtaposait leur enclos. Il voulait s’agrandir en offrant à Amédée, un prix dérisoire mais notre fils, n’a pas cédé à leur chantage... ! Le vieux gris-gris vit encore sûrement, le chef, comme il l’appelle. Il a perdu la vue. Il doit vivre seul dans sa ferme délabrée... ! Mais je ne peux aussi l’accuser de ce meurtre... ! Sans preuve... ! Les gendarmes n’ont rien pu lui soutirer... ! Une seule personne peut encore parler mais elle a peur.... ! Elle craint pour sa vie ... !’
-‘...Qui donc... ?’
-‘...Cochin.... ! L’homme des basses manœuvres... ! Son ‘majordome’ à tout faire... !’
-‘...Donc, il se pourrait qu’avec le temps et le remord, il avoue... !’
-‘...Peut être.... !’
-‘...J’irai le voir sans perdre de temps... !’
-‘...Adèle, c’est un miracle cette coïncidence... ! Attends, je te donne l’adresse d’une bonne amie, une ancienne voisine qui sera contente d’avoir de mes nouvelles, écrit....’....Madame Tolpiac, 48 Rue De Manteaubon. Elle n’habite pas loin de la gare. Tu trouveras facilement... !’

A Suivre…
Re: Vers et poémes en vers libres.
13 juin 2011, 10:55
ADELE FROMENT.





CHAPITRE 13°

Adèle se retire après deux bonnes heures passées à réconforter sa mamie.

La jeune fille retrouve la gare de Hottenburg. Puis celle de Strasbourg.
Elle regagne Paris. Passe chez elle vite fait pour renouveler sa mise. Elle en profite pour réserver une place de train pour Paris/Rouen.

Elle y sera le lendemain matin à 5heure 55.
Une navette ferroviaire la dépose à Saint BRAQUE. Une bourgade qui fait face à la mer.
2280 habitants.
Adèle comme l’a prévenue sa mamie, trouve facilement l’adresse de la bonne amie de sa grand-mère. Au cours de la conversation, elle apprend que la ferme Amédée n’existe plus.
Qu’elle sera mise aux enchères publiques par le domaine de l’état, suite à l’abandon du terrain et aux dettes accumulées par son ‘occupant’ depuis trois ans car le sinistre chef du clan, Nandrin Gibert est mort brûlé dans sa ferme après une agonie de plusieurs jours. Dans d’atroces souffrances. Il n’a même pas eu les derniers sacrements puisque le curé de la paroisse, le Père Aldebert, était au Vatican à cette époque, selon les confidences de la dame.

Madame Tolpiac, lui conseille d’aller à la gendarmerie et demander à voir le lieutenant à la retraite Monsieur Michel Coullan. Un ami. Sans perdre de temps, Adèle remercie la bonne amie de sa grand-mère.
A la gendarmerie, elle se présente comme la petite fille de Amédée et de Georgette Ricard. Le planton réfléchi un instant puis...

-‘....Vous êtes la petite fille de Amédée... ? Mon D ieu quelle affaire... ! C’est un cas d’école chez nous, et encore aujourd’hui notre vieux chef, nous en parle par moment... ! Lorsque arrive la grande fête des gendarmes... ! Il serait sûrement heureux de vous rencontrer... ! Il est encore en forme malgré ses 85 ans. Il habite juste en face... ! Attendez un instant, je vais vous arranger cela... !’

Firmin, le jeune gendarme décroche le combiné...

-‘...Chef, excusez moi de vous déranger, mais j’ai devant moi Mademoiselle Adèle Froment, vous savez la petite fille des Ricard.... !’
-‘.....................’
-‘...Bien, je vous l’envoie... !’

Adèle traverse la rue, pousse la grille et foule le jardin pavillonnaire de l’ancien LIEUTENANT DE GENDARMERIE....MICHEL COULON... !’

A Suivre…



ADELE FROMENT.



CHAPITRE 14°

Ce dernier lui ouvre la porte. Adèle entre.
Elle est invitée à s’asseoir. Madame Adeline, la maîtresse de maison, propose à la jeune fille une boisson. Adèle remercie son hôte.

-‘...Mademoiselle, je suis heureux de vous rencontrer, et je suppose que si vous êtes là dans le village c’est pour vos ancêtres... ? J’en ai vu défiler des gens qui font des recherches sur leurs aïeux.... !’
-‘...En vérité Monsieur, je suis ici pour une mission, je dois intercéder pour des gens qui ne sont plus là et je dois réussir, il y va sans doute de ma vie ou de celle de mes proches... !’
-‘...Vous me paraissez bien énigmatique, Mademoiselle, mais plus encore, si ma curiosité ne vous parait pas malsaine... !’
-‘...Vous serez surpris par ce que vous allez entendre... !’
-‘...Vous savez, Mademoiselle Adèle, de par mon ancien métier de gendarme, rien n’étonne pas plus encore aujourd’hui qu’hier... !’
-‘...Tout a commencé par cela... !’

Et de lui exhiber la photo. Adèle raconte les faits tels qu’elle les a vécues, devant le vieux lieutenant qui écoute attentivement les propos de la jeune fille.

Enfin...

-‘...Ce que je viens d’entendre ne me surprend pas du tout Mademoiselle Adèle, je suis même ému par votre récit et votre démarche prend un sens bien particulier... !’
-‘...Ma grand-mère me parle d’un certain Cochin... !’
-‘...La fripouille vit dans l’ancienne carrière de sel, qui est aujourd’hui le dépotoir de la ville, il descend ici de temps en temps pour faire la mendicité, si vous voulez je vous accompagne car cette affaire bien que prescrite me tient encore à cœur, c’est mon seul échec de toute une vie passée au service du bien être de la société... ! L’enquête que j’ai menée tambour battant sur ses meurtres, fut un fiasco total. Mes collègues et moi, à cette époque étions dessus pendant 5 ans, c’est vous dire combien elle harcelait ma conscience, mais ici les gens de la campagne sont peu coopératifs, ils ont peur. J’ai connu le pauvre Amédée, un homme bon, de foi, un père de famille extraordinaire quant à sa femme Georgette, une femme courageuse qui était partout, à aider son mari. Cette tragédie a plongé tout le pays dans le désarroi... !’
-‘...Et bien sur, vous n’avez rien trouvé... ?’
-‘...Ici les rumeurs courent vite et notre travail consiste à ne pas prêter l’oreille à tout ce qui se dit... !’
-‘...Donc ce Cochin, vit encore... ?’
-‘...Oui... ! Nous l’avons pressé comme un citron autrefois... !Nous l’avons même mis en garde à vue durant trois jours parce que certains l’ont vu roder autour de la ferme... ! Il tourne toujours autour des fermes, à espionner pour le compte de la famille GUIBERT... ! Le bruit avait couru avec insistance, qu’elle aurait pu commettre le crime mais ce soir là, tout le monde l’atteste, ils les ont vu chez les MATHIEU... ! Donc, ils étaient hors de cause... !’
-‘...Je voudrais le voir... !’
-‘...Je vous accompagne, avec ma voiture... !’
-‘...Vous êtes trop bon... !’
-‘....Allons y... !’

Une demi-heure plus tard, le lieutenant de gendarmerie MICHEL COULON, ancien résistant et décoré cinquante deux fois pour hauts faits de guerre sur trois terrains de combat, accompagne Adèle sur la décharge publique de la région.

Ils ne tardent pas à tomber sur le COCHIN, assis sur un tas d’immondices.
Ses mains cherchant un vestige pour sa panse.

-‘...Salut Cochin... !’ Lance l’ancien militaire et gendarme au mendiant crasseux
-‘...Qui est celle là... ! CouloOOOOn...?’
-‘...Ma nièce Adèle, elle est journaliste... !’

A Suivre….

Re: Vers et poémes en vers libres.
24 juin 2011, 10:22
ADELE FROMENT



CHAPITRE 15°

Adèle comprend la ruse.

-‘...Elle est ici pour faire une thèse sur les crimes qui ont fait frémir la France d’il y a 70 ans... ! Tiens, prend cela, pour ta bouteille... !’ Il lui lance une pièce de 5 Francs.
-‘...Nous en avons eu d’affaire ici, Mademoiselle, de crime insoluble... !’
-‘...Je sais, Monsieur Cochin... ! Et comme vous êtes un des rares acteurs encore en vie, pourriez-vous m’aider... ! Votre témoignage sera capital pour mon article et je citerai votre nom... !’ Adèle.
-‘...Et comment... !’

Il se lève de son tas d’immondice et s’avance en titubant vers eux, risquant de tomber à chaque instant.

-‘...Tu peux parler Cochin, Adèle t’écoute et enregistre... !’
-‘...Tu sais tout toi, alors raconte le lui, tu m’as tellement emmerde à cette époque que je ne vois pas ce que je peux rajouter encore aujourd’hui.... !’
-‘...Les corps... ! Savez vous au moins, où ils sont... ?’ Adèle va droit au but. Elle joue le tout pour le tout.
-‘...Cochin, même si tu es le meurtrier et que tu l’avoues aujourd’hui, la justice ne peut rien faire contre toi, Adèle te demande seulement les corps, puisque tu étais l’homme à tout faire du GIBERT... !’

L’homme débouche une nouvelle bouteille de vin sortie de sa poche, boit une grande gorgée de ce breuvage, un mélange d’alcool et de bière.

-‘...Sans moi, il ne pouvait rien entreprendre, ces enfants, les GUIBERT étaient des couards, ils tremblaient comme des feuilles devant lui, j’étais le seul à lui tenir tête parce que je savais des choses sur lui... !’
-‘...Comme quoi par exemple Cochin... ?’ Le militaire.
-‘...L’attaque du fourgon sur le chemin des Grives, c’était lui... !’
-‘...Nous le savions, mais nous n’avions pas de preuves, le conducteur du fourgon à cette époque disait ne pas avoir reconnu sa voix... !’
-‘...Sa voix... ? Il était caché derrière les arbres lorsque son homme de main avait assomme le second chauffeur et c’est moi qui ait prit la sacoche pour la lui remettre le soir même, il ne voulait pas se mouiller... !’
-‘...Savez vous où est enterrée la famille Amédée... ?’ Dit Adèle, ennuyée par ces histoires, qui ne la concernaient pas.
-‘...Bien sur que je le sais, je sais tout moi... !’
-‘...Que dis tu là CocHIN..... ?’ Dit l’ancien gendarme surpris par la révélation du saoulard.
-‘...Oui, je sais et je n’ai pas envie d’aller en enfer... !’

A Suivre.





ADELE FROMENT.


CHAPITRE 16°.

Adèle pense avoir mal compris. Elle redemande.

-‘...Monsieur Cochin, savez-vous où est enterrée la famille Ricard... ?’
-‘...Ta nièce est sourde Michel, ou alors elle hoquette... ! Oui je le SAIS MADEMOISELLE... ! Vous pouvez l’écrire... !’
-‘..Et qui les as tué alors, si tu sais où est enterrée la famille... ?’ Hurle le gendarme décontenancé.

Cochin, boit toute sa bouteille d’un seul coup puis lance maladroitement le contenant vers ses visiteurs qui ne sont qu’à quelques mètres de lui. Le gendarme, a tout le juste le temps de se baisser pour éviter l’objet qui atterrit plus loin.

-‘...Je vais te jeter en tôle, j’appelle mes collègues... !’

Le vieux lieutenant fait mine de s’en aller pour appeler ses collègues.

-‘...C’est lui, cette fois ci qui a exécuté la famille... ! Puis, je suis passé tard dans la nuit après la réunion de chez les voisins pour enlever les cinq corps. CA FAIT 70 ANS QUE JE NE DORS PLUS SANS QUE JE NE PENSE PAS A CES MACHABES.... ! Il avait soudoyé la famille Mathieu, en leur proposant de faire passer une conduite d’eau qui part de son puits à l‘autre bout du champ. Mathieu et compagnie ont fermé les yeux à cause de cette eau que le Guibert leur offrait gratuitement... ! Pour acheter leur silence... !’
-‘...Où sont t’ils... ?’ Lance Adèle.
-‘...Venez.... !’

Le duo suit le vieil alcoolique qui chante en gesticulant et tout en marchant.
Risquant de piquer du nez dans la fange.

Trente minutes plus tard, il s’arrête devant un grand buisson touffu. Il écarte les branchages,
et ouvre un chemin pour les deux suiveurs et là, une grosse dalle.

-‘...Voilà, ils sont là... !Sous la pierre à cinquante centimètres de profondeur... !’

Michel Coulon sans perdre de temps, averti ses collègues en les joignant par une cabine de téléphone qui se trouve à proximité. Un quart d’heure plus tard, les gendarmes sont là.
Une vingtaine d’hommes, appelles en renfort, délimitent la zone de recherche.
Après une heure de déblayage, des os apparaissent aux yeux de la maréchaussée.
Adèle, assise à distance raisonnable du remue- ménage, laisse couler ses larmes s tout en serrant contre sa poitrine ces ancêtres retrouvés.
Elle sanglote.

Tandis que les premiers squelettes sont mis dans des caisses en bois puis scellés. L’autopsie, pratiquée plus tard sur les corps des victimes, confirmera l’identité des défunts.

A Suivre.


Re: Vers et poémes en vers libres.
03 juillet 2011, 03:16
ADELE FROMENT
FIN DU RECIT.



CHAPITRE 17°

Adèle a réussi dans son entreprise.
Quelques jours plus tard, une cérémonie d’enterrement en présence d’HENRIETTE, a lieu.

Adèle et Justin Gainville, enfin mariés quelques mois plus tard, se sont portés premiers acquéreurs des terres ancestrales. Personne dans la région n’a voulu se porter acheteurs des biens d’une famille très estimée autrefois mais spoliée d’une façon tragique.

Le couple GAINVILLE prit la décision de s’installer après leur mariage sur les terres des aïeux.
Il fondit une grande famille de cinq enfants dont l’aîné porte le prénom Amédée –Ricard , et les autres enfants Hélène Georgette –Ricard , Filoméne- Ricard , Andréa Ricard et Philippe-Ricard. Tous GAINVILLE.
Le grand cadre des aïeux trône sur le mur de la salle à manger.
Justice leur a été rendue.

‘...Merci Justin, le hasard parfois se fait miracle ... !’ Lui avait t’elle dit un jour.

-Cochin quelques jours plus tard, après ses révélations, fut déchiqueté par une meute de chiens errants sur son site.
On le retrouva au petit jour méconnaissable.


Re: Vers et poémes en vers libres.
03 juillet 2011, 03:27
PROCHAIN FILM VIRTUEL '...AU PAYS DE L'ATLAS...!'


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DISTRIBUTION.
PRODUCTION BREITOUNA FILM.

Michka………….Soufsarah……………….LA FILLE DU VILLAGE…..18 ans.


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SOUFSARAH jeune. A 12 ans.

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A 18 ans.

Mamili………….MABROUKA …………..La deguezza………………….68 ans.

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LA DEGAZZA MABROUKA A DROITE ET LA TANTE.

FANFINA……..LA TANTE DE SOUFSARAH ……………..35 ans.

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TITRITE………….AICHA……………………LA REINE DU PAYS DE L ATLAS….29 ANS.

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LE REINE DU ROYAUME DE L ATLAS.


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CAMUS………… KHAMOUCH………….Le seigneur de l’OASIS…………………45 ans

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Salima épouse du seigneur.



SUZANNE……….SALIMA…………………L’épouse du ABDALLAH.………………22 ans.


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ABRAHAM…..ABRAHMOUSSA……..Le chef de la FANTASIA…………………45 ans.
Au centre légèrement en rose.

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BREITOU……… L ÉTRANGER RÊVEUR………………………………………….25 ans.


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KAMOUNAH la sœur de Soufsarah.



TRAITEUR….ALBERT HALOUE….25 RUE ZGOUGOU RABAT.

La production remercie le royaume du MAROC pour nous avoir permis de tourner ce film en BREITOUNIVISION.

Elle tient aussi à remercier les autorités locales pour toute l’aide qu’elle nous a fournie ainsi que la OUALIYA de la région de TAMARZINE MADAME TITRITE.

Elle remercie aussi les villageois de OUED-ZERZINE pour leur hospitalité ainsi que le MINISTÈRE DU TOURISME MAROCAIN pour son aimable collaboration.

Ainsi que les habitants du Mochav MOCHE ABINOU en Galilée et son notable BRAHAM BAR SHAI.

A Suivre….

Re: Vers et poémes en vers libres.
03 juillet 2011, 03:29
Albert vous fait rentrer dans de nouveaux chapitres. Celui du rêve qui prend parfois réalité.

Bonne lecture.
Albert Abraham.
Re: Vers et poémes en vers libres.
11 juillet 2011, 11:22
Une production de LA BREITOU-CARLITA-MEYER.

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Tous les personnages acteurs de ce scénario sont imaginaires, ainsi que la trame.



Images TITRITE.

ET GOOGLES.
Les paroles de la chanson ont été traduites par TITRITE en langue berbère.

‘….Je rêvais dans mon sommeil que la nuit se transformait en jour.
Je me voyais debout, seul, solitaire parmi les solitaires dans cette immensité aride, dans le désert de l’Atlas, trainant mes pas, vêtu d’une djellaba et d’un keffieh, sur le sable brulant.
Scrutant l’horizon qui brulait par les dars du soleil, à petit feu. Ici, la nature ne fait pas preuve de charité, elle prend le dessus sur l’humain et montre la fragilité de l’être. L’immensité réduit l’homme à sa plus petite expression, dimension.
La douleur et la souffrance ont aussi leur part dans nos fragilités, que nous soyons beaux, laids, ROIS, REINES, gens du peuple nous portons en nous, quelque part, cette misère qui fait de nous pauvres parmi les riches et riches parmi les pauvres.
Frêles créatures perdues dans sa grande solitude.

Au loin, là bas, il me semblait voir une oasis. Des palmiers, des ruines, de la verdure.
Plus au nord, des montagnes aux sommets blancs dominant majestueusement ce décor que seul l’ATLAS MAROCAIN offre.



Sans succomber à cette vue, et sans délirer, j’ai pensé à un mirage.
Comme il en existe tant et tant dans ces aridités, où les vents se disputent les sens.
J’avais tous mes sens.



Domaine de la solitude et des échos, j’entendais venir vers moi, des bruits, des rumeurs que seul le fechfech sait rapporter. Sur son dos, me parvenaient rires, chants et des danses d’un pays que j’imaginais beau et attrayant.

Étranger dans mon rêve, je marchais vers ce là bas qui semblait reculer, et mes pas sur le sable imprimais mes empreintes qui s’évanouissaient au lever de mes semelles.




Serai-je entrain de vivre une époque des MILLES ET MILLES NUITS… ?



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A Suivre….
Re: Vers et poémes en vers libres.
16 juillet 2011, 22:52
Plan II.


AU PAYS DE L’ ATLAS.


J’avançais donc bravant le vent et le sable à la rencontre de ce coin perdu.
Au bout de deux heures, enfin, j’arrivais sur ce que je croyais être un mirage.

Il n’en fut pas un mais bien un oasis.
Des enfants courraient vers moi. L’étranger attire toujours par son odeur, les autochtones.

Enfin, il arrive aux abords de l’oasis. Il voit venir vers lui, une jeune fille qui porte sur sa tête, un panier de dattes…

‘…Je vous ai vu venir de loin, ye sidi… ! Venez, c’est le jour de la fantasia en l’honneur de notre SEIGNEUR, KHAMOUCH. Tu viens d’où sidi… ?’
‘…Je viens du PAYS DES RÊVES… !’
‘…Ça se trouve où ce pays, mon papa ne m’en a jamais parlé… ?’
‘…C’est un PAYS MERVEILLEUX, plein de couleur. Nous avons aussi notre REINE elle s’appelle IMAGINATION, c’est la seule REINE AU MONDE QUI NE MEURT JAMAIS… ! Tu t’appelles comment jeune fille…?’
‘…Soufsarah… ! Je suis là pour apprendre auprès du Seigneur, la vie des gens du village… !’
‘…Tu m’as l’air éveillée… !’
‘…Ô des fois, je dors… ! Vous savez…. ! Viens, je vais te présenter aux gens du village… ! D’abord, il faut que tu passes PAR Mabrouka… !’
‘…Qui est MABROUKA…Jeune fille…!’
‘…MABROUKA… ? Mais c’est notre dégaza… ! Notre diseuse de bonnes aventures.Elle est juste et honnête dans ses prédilections… !’



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‘…Tu veux dire, qu’elle est VOYANTE… ?’
‘…Oui, toutes les personnes qui vivent ici, la consulte, et bien sur, ils se portent bien parce qu’elle leur prédit que du bien et jamais de mal. Ils ne se font jamais de souci tant que ZOHRA leur dit la vérité… ! Allez viens, n’aie pas peur… ! Aujourd’hui c’est jour de fête comme je vous l’ai dit mais personne ne peut y assister sans passer par elle… !’
‘…Bien, alors je te suis… !’
‘…Au fait tu t’appelles comment… ? Étranger… ?’
‘…Breitou… !’
‘…Jamais entendu… !’ Mais bon puisque c est ton prénom, je l’accepte… !’
Breitou l’étranger suit la jeune fille qui elle-même le suit du regard.

A Suivre.
Re: Vers et poémes en vers libres.
13 août 2011, 12:15
De retour des vacances.


PLAN III.

La jeune fille et l’étranger rentrent dans le grand OASIS.
Ils se faufilent à travers les grands palmiers quand soudain, les rumeurs et les bruits de la FANTASIA se taisent.



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‘…Mais pourquoi ce silence soudain Soufsarah… ?’
‘…C’est la deguezza, elle a vu ? Peut être senti ton odeur, donc tout s’arrête, elle a des dons exceptionnels… ! Tout reprendra lorsqu’elle aura diagnostiqué tes sentiments, tes pensées. Rien ne lui échappe… !’
Enfin, ils arrivent devant une immense place. Des tribunes sont dressées. Il y a un grand espace délimité par des troncs d’arbres aux abords du parcours de la FANTASIA. Les cavaliers sont comme figés dans leur course. En arrêt. Le regard de Breitou est attiré par une foule immense qui le toise. La foule a compris qu’un étranger est parmi eux.

‘…Mais vient, avance, ne fait pas attention à eux, tu es protégé… !’
‘…Protégé par qui enfin… ?’
‘…Par moi… !’
‘…Et toi tu es qui…?’
‘…Soufiasarah, une jeune fille en apprentissage… !Et là bas, tu vois, c’est la fille du SEIGNEUR, ’
‘…Tu apprends quoi enfin… ?’
‘…Chut, la voilà qui vient vers toi notre MABROUKA… !’
En effet, une dame d’un certain âge, habillé en tenue berbère, aux traits fins sans être marqués, s’avance vers eux.
‘…Je l’ai trouvé errant dans le désert tante MABROUKA…. !’
‘…Lui as-tu fais gouté le lait de nos brebis et nos dattes… ?’
‘..Ô zut, justement j’allais le faire lorsque vous êtes venue… !’
‘…Offre lui des dattes d’abord, c’est la première chose que l’ont fait lorsque on reçoit un visiteur.
Tel que Breitou… !’

Breitou est surpris.

‘…Mais comment connaissez vous mon prénom… ?’
‘…Le vent du désert me l’a soufflé, et tu viens du PAYS DES RÊVES… !’
A Suivre.
Re: Vers et poémes en vers libres.
13 août 2011, 13:51


AOUT 2011. Sur l’EQUINOX IMMENSE PALACE DE CROISIERE AU LARGE DU PELOPONESE.
15 PONTS. Les uns plus beaux que les autres. Je reviendrai plus tard sur ce magnifique paquebot, unique en son genre.






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Tout au long de ma croisière, j’ai pu tirer cliquer sur tout ce qui me paraissait fort intéressant.

A vrai dire, tout était intéressant et j’ai pu ainsi ramener dans mes bagages des centaines et des centaines de photos prises sur le vif.

J’ai aussi pensé donner à chaque photo tirée une légende, raconter les villes visitées, donner un titre à mon itinéraire comme j’aime à le faire lorsque je pars en vacances dans ces pays que je découvre et que bcp avant moi ont découvert.


L’ Humain. L’homme ou la femme a toujours qq chose à raconter, ceux ou celles qui n’en éprouvent pas le besoin gardent en eux pour des raisons personnelles dans leur mémoire leur vécu. Non pas qu’ils ont oublié le code de leur coffre à mémoire mais parce qu’ils pensent que leur vécu n’appartient qu’à eux, forme d’égoïsme, ou le repli de soi marque profondément leur caractère peu enclin à se dévoiler. Il faut un sacré courage pour le faire.

La crainte de se découvrir parait anormale à leurs yeux car, et je comprends, cela peut jouer contre eux un jour parce qu’un contradicteur est toujours à l’affut. Ce témoin à charge, l’homme de tous les dangers. Perso je n’en ai cure sinon je me serai tu depuis belle lurette.

SAMMY MANDELO.
Les allemands, dernier baroud d’honneur, envahissent la Grèce. A quelques mois de la fin de la guerre, les nazis sont à Rhodes. Où vivent 3000 juifs grecs. Une vielle communauté avec son quartier et sa syna vit là à quelques mètres du port. Il suffit de quelques pas pour tomber sur ce site déserté par cette communauté bien vivante autrefois. Les juifs apparemment aiment se loger prés des ports, en cas de danger, ils peuvent toujours fuir. Or les Rhodésiens juifs n’ont pas eu le temps de faire leurs bagages pour prendre le large et les voilà prit dans la nasse nazie.

1944, les trois milles juifs grecs sont parqués et bien sur déportés au camp de RAVENSBRUCK. De sinistre mémoire, le camp de la mort. Parmi toutes ces familles seul 14 d’entre eux reviendront au pays qui fut le leur.

La famille MANDELO fait partie du groupe. Sammy à 14 ans. En 1944. Toute sa famille est réduite en cendres sauf lui. Il se demande encore à ce jour pourquoi. La libération du camp intervient et orphelin de tout, il est recueillit par la croix rouge internationale.

Après enquête et des mois d’attente dans des foyers insipides, les autorités américaines lui trouvent des parents aux USA. Un oncle qui le prend en charge. Le jeune homme va faire divers métiers pour survivre. A 20 ans, il décide de retourner au pays dans sa RHODES dépouillé de ses juifs. 14 reviendront dans la cité.

Il se marie et prend l’initiative de se consacrer à la restauration de la syna. Il n'a pas d'enfants et sa femme s'occupe aussi de la syna.

Il se rend compte aussi que toutes les maisons juives sont occupées par des familles orthodoxes grecques. Il parvient à redonner à la syna son décor d’antan grâce à qqs subventions privées et il en fait un musée.

Il devient le seul survivant de la SHOA à RODHES, une mémoire pour tous ceux qui passent par là. Un flambeau qui rappelle aux touristes juifs de passage, ce que fut cette communauté d’autrefois.

La syna ne peut assurer un minian faute de coreligionnaires par contre, elle est ouverte six mois dans l’année, durant la période estivale de mai à septembre. A Roche Achana, elle est archi comble et à Kippour aussi par quelques descendants des déportés juifs grecs et par de riches touristes américains qui ne lésinent pas à faire des dons.

Si vous passez par RODHES visitez ce petit bijou de l’art juif grec.
SAMMY MANDELO.





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A Suivre….
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