Zlabia.com Le Rendez-vous des Juifs d'Algerie





Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
21 décembre 2010, 09:54
Chapitre XIII.

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Un an plus tard, Alex me fit part de son départ aux States pour améliorer ses connaissances médicales. Il avait réussit à obtenir son doctorat. J’avais 18 ans.

Après son départ, j’avais l’impression de crouler sous le poids de la tristesse. Et vivre loin de sa présence allait me peser lourd sur mes épaules. Il me promit de m’écrire tous les jours dés son installation à Londres.

Des lettres bien simples, j’en ai reçu durant six mois puis elles s’espacèrent. Sa dernière missive me fit comprendre que ses études lui prenaient trop de temps quant à moi, les prédilections de mon oncle s’avérèrent justes, il m’associa dans son entreprise mais j’étais seule dans la vie à écouler des vieilleries d’un autre âge. Mais la passion des arts me prit et chaque jour m’apportait une nouvelle connaissance dans cette littérature aussi profonde que l’océan. De nouvelles rencontres dans les galeries, j’en avais faites beaucoup mais sans grandes espérances ni lendemains, j’avais dans l’esprit la douceur et la gentillesse de mon ami Alex.

Maman vieillissait, tonton Adam avait à présent trois enfants. Nous les partagions entre Eliane, sa femme, maman et moi. Une féérie de bonheur qui chassait notre solitude.

Plus tard, voulant se décharger d’un surplus de travail, Adam mon oncle me fit part de son projet de m’associer avec sa gentille femme modéliste de mode, dans la chapellerie. Je n’osais lui refuser car je fus convaincu par les conseils et arguments de sa femme. J’acceptais.
J’étais comme on dit au four et au moulin. Mais je m’en sortais miraculeusement bien.

A Suivre…
Re: Vers et poémes en vers libres.
21 décembre 2010, 09:55
Chapitre XIV.

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J’avais fêté en compagnie de mon oncle, de sa femme et de mes petits neveux, mon 22 iéme anniversaire.

Un soir alors que je bouquinais dans ma chambre, Adam vint me voir.
Toujours aussi beau et alerte.

‘…Aline, tu sais demain soir, j’ai un ami, un grand banquier, nous avons toujours besoin d’eux, très bien placé dans la finance internationale qui organise ce qu’on appelle un bal des célibataires, et nous avons pensé, ma femme et moi, que tu pourrais nous accompagner. J’ai un tas de jeunes connaissances aussi à te présenter car il faut bien penser à te marier et si tu restes dans ton célibat, tu risques de bouffer ta vie… !’

‘…Mon célibat… ?’ L’offre n’était pas négligeable. J’acceptais. Sans trop réfléchir. Mais le cœur n’y était pas. Le seul qui pouvait le refaire vivre était Alex qui m’avait oublié.

(Qalb khelli meghir mââli= un cœur solitaire sans compagnon.)

Je commençais à rêver sur cette surprise en m’imaginant danser une valse dans les bras de Alex, mon tendre ami que je ne reverrai plus. Un délire de ‘vieille fille’.




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Le soir de cette sortie, je m’habillais bien court. La mode était au court.

Une jolie veste rehaussait ma tenue signée Courrège. Très chic et classique, un brin affriolant.

Un joli béret maison, style gavroche me donnait l’air d’une jeune rosière prête à lever un jeune homme/lapin.

Adam et sa femme étaient prêts lorsqu’ils frappèrent à notre porte. Maman devait garder les enfants, elle tenait absolument à ce qu’ils soient chez elle et non pas surveillés par une jeune inconnue au pair.

A Suivre…
Re: Vers et poémes en vers libres.
23 décembre 2010, 09:38
L’écriture est à la portée de tous.
Elle demande bcp de temps. Un peu comme une femme qu’il faut patiemment assouvir.
Oui, elle dévore du temps.
Cependant, elle est génératrice de joie interne, de plaisir et si on s’y attache.

Elle devient addiction si on en prend gout. Et rares sont ceux qui divorcent d’avec cette belle dame, une fois prit dans ses filets. Alors prenez garde et réfléchissez avant de vous lancer dedans.
Elle sera tjs demanderesse et là vous êtes foutu.
Tout un chacun, si l’envie lui prend d’écrire, peut avec un peu de volonté s’investir dans cet océan sans fin qu’est l’écriture.
L’écriture est un remède. Elle soigne les maux et vidange la mémoire lorsque de trop de souvenirs elle déborde. Et si on laisse couler cette matière mémoire/souvenirs si riche, dans le néant, il y a délit. Gâchis. La conserver n’est pas souhaitable parce qu’elle pourrie avec le temps, et il sera trop tard pour la rafraichir et la remettre sur le plateau.
Elle se périme comme les yaourts.
L’écriture se doit d’être une expression vivante.
Elle parle, elle nous apprend, nous emporte, nous fait voyager, nous instruit et il n’est nullement besoin d’être grand écrivain pour s’épancher grâce l’écriture. Un véhicule hors pair qui prend toute sa dimension aujourd’hui avec le nombre impressionnant de livres qui s’éditent. Par des amoureux de l’écriture.
L’écriture dévoile la personnalité de l’écrivain. Sa souffrance, sa douleur, ses joies, ses émotions, sa pudeur sa joie de vivre, son coté sombre rose etc…Et en général l’homme ou la femme de l’écriture porte en lui cette satisfaction de dévoiler sa gourmandise pour celle là. Il elle porte aussi en lui en elle, sa responsabilité vis à vis du lecteur, par son engagement à être fidèle à ses pensées.

L’écriture demande du courage car souvent la pudeur, chez certains, l’emporte sur l’écriture et interdit l’étalage de leurs états d’âme alors que rappeler des souvenirs d’enfance par exemple à son auditoire n’est pas un crime. Imaginer des récits est à la portée de tous. Il suffit d’un déclic.

Je comprends que l’on taise des conflits intimes, quoique que certaines personnes ici aient osé le faire et je ne cite pas de nom mais ne pas les mettre en valeur est un signe de timidité et non de manque d’écriture.

Ce que moi, j’ose bcp, nombre de personnes ne s’y aventurerai pas. Il y trouve danger là où il ni en pas.
Mon écriture est libre et ne soulève aucun souci parce que réfléchie et retenue. Drôle souvent, ‘dérisionnaire’, épicée mais jamais moqueuse. Elle n’est pas querelleuse. Elle est partage et solidaire avec mon cœur. Délirante certes, extravagante, naïve, peut être obsolète mais jamais elle ne laisse indifférente.

Il me manque surement bcp de choses qui m’échappent comme par exemple la syntaxe. L’accord des verbes etc…Tout un programme.
Le manque de mots savants est un grand handicap alors j’emploie des mots inventés, passe partout et que Madame DE LA LANGUE FRANCAISE ME PARDONNE de violer sa vertu. Souvent.

Je ne suis pas complexé par cette absence mais déçu de ne pas écrire beaucoup mieux. Pour mieux épater mon auditoire, et l’appâter car l’écriture appâte.

Mais soyez certains je n’écris pas à QUATRE PATTES mais avec mes deux mains. Sans négre.

Vous voyez où cela mène l’écriture, à être SINCERE.
Re: Vers et poémes en vers libres.
28 décembre 2010, 10:59
Chapitre XV.

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Je montais à l’arrière de sa grande limousine.

‘…Je voulais te dire Aline, que ce soir tu auras une grande surprise…!'

! Mais ne me demande rien … !’

Sa femme Eliane esquiva un sourire complice qui s’afficha dans la petite glace de la visière anti solaire de la voiture. Adam suscita ma curiosité et bien sur j’essayais de donner une forme à cette surprise mais en vain. Je pensais surtout à ce rendez vous important de demain avec un grand magnat du pétrole, prince d’Arabie qui venait prendre sa commande, une dizaine de tableaux de maitres ainsi que des bronzes et vases de l’ancien empire chinois. Et aussi à celui du surlendemain, une grosse commande de chapeaux pour une grande marque de mode située dans une grande place parisienne.

Adam aborda la bretelle de la grande autoroute qui mène à Versailles et une demi-heure plus tard, il s’enfonça dans un long chemin de terre qui nous conduisit aux abords d’un château.

Un décor des milles et une nuit s’offrait à moi. Un décor qui fit envoler en éclats et le magnat et la maison de mode, le lendemain et le surlendemain de mes rendez-vous.

J’étais aussi focalisé sur la surprise. Et si mon oncle a jugé bon de m’inviter à sortir pour ce bal annuel c’est que la surprise devait être de taille. De bonne taille.

Une armada de voitures venait déverser ces couples/ hôtes accompagnés de leurs filles tandis que des chauffeurs de service en tenue d’époque, debout sur le perron prenaient possession des véhicules de grande marque.
On vit même arriver une paire d’excentriques en carrosse.


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Nous traversions la grande salle des pas perdus où les lustres se concurrençaient par tant de splendeur.


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Nous approchions de la grande salle du bal lorsqu’un grand monsieur , le maitre de cérémonie, nous intima l’ordre de nous arrêter un instant devant la grande porte de la salle du bal. Il ânonna un

‘…Monsieur et Madame Adam Rotman…..Et leur fille Aline Rotman… !’

Sur ce ‘leur fille’ je tressautais alors que mon oncle riait sous cape. Eliane esquiva un geste de courtoisie envers l’annonceur qui paraissait s’emmêler les pinceaux en lisant la liste des invités.

J’étais dans la cage aux lionceaux, tenant presque Eliane par le bras, de peur de m’évanouir. Elle me réconforta en me caressant les épaules.

A Suivre…
Re: Vers et poémes en vers libres.
28 décembre 2010, 11:01
Chapitre XVI.FIN.

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Au fond de la salle, une grande scène. Très joli décor.
Un orchestre n’attendait plus le signal du maitre des lieux après avoir souhaite la bienvenue à ces chers convives.
Je comptais une cinquantaine de musiciens en perruque et jaquettes. Louis XVI et ses frasques étaient ressuscités deux siècles plus tard. Les serveurs en livrée commencèrent leur noria.
Les éventails


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des dames et demoiselles parés comme des oies firent leur apparition bien avant que Monsieur le grand banquier ne commence sa litanie. Dix minutes plus tard, enfin, elle se termine sous les sueurs et les applaudissements feutrés et coincés de cette plèbe sélectionnée selon leur fortune et leur retraite, tout heureuse de se rencontrer pour parler plus affaires que mariage.
Certains messieurs, l’air dandy,



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lorgnaient sur leurs pendules à chainettes ce qui fit dire à mon oncle ‘…Ces coucous ne marchent pas depuis longtemps, ma chère Aline, c’est de la vieille frime qui ne trompe personne… !’
Je faillis exploser de rire.
L’orchestre fit donner ses premières mesures du LAC DES CYGNES. Noblesse oblige.
Tout commence chez ces gens là par les Signes.


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Alex et Eliane me surveillaient du coin de l’œil. Moi j’attendais ma surprise.

Les premiers couples investissent la grande piste. Je me cachais derrière Eliane afin qu’aucun énergumène en pantalon serrée et costume d’époque ne vienne perturber mon isolement et ma grande joie simulée.
Eliane était aux anges par mes mimiques, elle devinait mes pensées.
Je regardais évoluer ces couples lorsque je sentis sur mon épaule, une caresse et une voix

‘…Avez-vous apporté votre carnet de bal Mademoiselle… ?’

Je me retournais lentement et là, la surprise était devant moi, joviale, presque à me sauter au cou.

‘…Oui… !’ Répondis –je en présentant mon carnet, les mains tremblantes.
‘…Dans ca cas, présentez le moi, je souhaite inscrire mon prénom… ! Et pour toujours… !’

Alex était là, devant moi, aussi beau qu’avant. Je bafouillais un …

‘…Mais… !’
‘…Mais rien, une surprise ne supporte pas les Mais, mais les ‘…Je t’aime… !’Allons danser, tournoyer comme des fleurs sous le vent de la joie… !’

Adam et Eliane étaient aux anges et je compris plus tard, le piège tendu par mon oncle et sa femme. Ils avaient tout manigancé.
Alex et moi ce fut pour la vie.


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Copyright sous le n° 12345/12/5/2010.
Re: Vers et poémes en vers libres.
04 janvier 2011, 10:14
LA PRODUCTION



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Présente....

LE CHANDELIER ET LE FERRAILLEUR.

Dans les principaux rôles….

Simon Haccoun ………………Breitou……..Le marchand de Melha ou Bnina. Puis ferrailleur.
Maurice Haccoun ……………Meyer………Le fils de Simon Haccoun….. Le ferrailleur.
Sébastien Soussine……….Camus…………Le jeune employé ferrailleur.
Antoine Soussine………….…………Le papa de Sébastien antiquaire, expert à la retraite.
Braham Bar Shai…………………………Braham…………………..L’informateur en Israël.






RECIT.


Tous les événements relatés dans cette nouvelle et les prénoms noms cités sont imaginaires et ne peuvent constituer un plagiat d’aucune nouvelle connue.

MAURICE HACOUN LE FERRAILLEUR.


Monsieur Maurice.

Monsieur Maurice Haccoun, juif né en Tunisie comme son nom l’indique, est un industriel, ferrailleur dans la banlieue Parisienne.

Marié 35 ans, trois enfants, tous inscrits dans une Yechiva du coté de Sarcelles.

Il tient à ce que ses enfants aient une éducation religieuse pas trop rigide.

Il est un homme de bien.

Au trois sénégalais et ses deux manœuvres tunisiens de confession musulmane, il offre trois moutons à chaque Aïd el Idha tandis qu’à Noel, Maurice sait aussi se montrer généreux envers ses huit autres employés de religion catholique. Et cela depuis des années.
Sa bienfaisance est connue dans tout le quartier.

Lorsqu’il roule en voiture, son gros cigare aux lèvres à Sarcelles, dans le quartier dit ‘LES 4 ROSES’, mais qui est loin de sentir ces doux parfums, les jeunes de tous bords et de toutes conditions le saluent par des ‘…Bonjour ou Bonsoir Monsieur Maurice… !’

Monsieur Maurice parle la langue de tous ces beurs natifs du quartier.

Il maitrise aussi l’arabe tunisien. Comme son père Simon, né en Tunisie à la Hara. Le fameux quartier juif de Tunis, pas loin de ressembler à un ghetto mais sans les allemands mais avec les arabes.

Il habite un très grand pavillon à deux pâtés des HLM insipides et triste de ce quartier, chaud, célèbre pour ces violences. Il aurait pu habiter ailleurs, du coté de Neuilly mais il dit souvent que ce pavillon lui apporte chance. Il a gardé ce qu’on appelle chez les juifs tunisiens, la culture de la superstition. Une culture héritée de ses parents qui eux-mêmes l’avaient hérités de leurs grands parents et ainsi de suite, bref, on ne change pas un pavillon qui gagne, un peu comme une équipe ou un bandit manchot de casino qui vous sert à merveille.

Les tunes ont deux choses qu’ils ne maitrisent pas très bien, la superstition et leur maman.

A Suivre….


Re: Vers et poémes en vers libres.
07 janvier 2011, 07:14


LE FERRAILLEUR MAURICE HACOUN ET LE CHANDELIER....


CHAPITRE 2.

Même dans la tombe, ils entendent toujours leurs voix parvenir presque à toutes heures de la journée, dés fois la nuit, et voilà comment des pères de famille pacifiques et heureux dans leur ménage, se lèvent en pleine nuit en sursaut, suant, répétant avec des trémolos dans la gorge…‘…Omi jetni…Claudine… !’ …‘…Omi jetni…Claudine… !’ …‘…Omi jetni…Claudine… !’ ( (Ma mère est venue… !’

Et la Claudine toute emmitouflée sous les couvertures, daignant sortir sa timbale de dessous les draps pour vomir dans un dialecte approprié MADE IN TUNISIA, et dans un soupir qui vous donne la chaire de poule ‘….Mnih, echtaâb naamel aAAAAAAAA… !’ ( Que veux que je lui faAAAAAsse… !’)

La voix d’une maman tunisienne, c’est quelque chose. C’est un débit sans fin de récriminations, de remarques acidulées, presque jamais d’éloges et de temps en temps D ieu seul sait pourquoi ‘…Un kobara ââlic… !’ Que je parte en sacrifice à tout âge. Il faut le faire parce que je ne sais vraiment pas quand ce sacrifice aura lieu. Pourvu que ce dernier arrive avant que les enfants vieillissants ne disparaissent un à un avant elle.

Bon père de famille et charitable, Monsieur Maurice a pu, grâce à sa notoriété établie depuis de longue date, abréger certaines condamnations de ces jeunes perdus sur la grande dalle. Mais comme il le dit souvent aux parents victimes des méfaits de leur progéniture, c’est du ‘…Donnant Donnant… !

Il recueillait ainsi de la part du jeune libéré avant l’heure, sa promesse de ne plus retomber dans ces errements. Sinon, lui Maurice, perdait la face devant ces hommes de loi qui lui font confiance à l’appui de sa parole donnée.

Abdou, Soliman, Farid, Chedli et Omrane, ces employés d’aujourd’hui font partis de ces jeunes sauvés grâce à ses interventions. Maurice les avait embauchés il y a 10 ans de cela, juste après purgé leur courte peine de prison.

Ces derniers bons pères de famille et responsables de leurs progénitures et de leurs actes n’ont jamais plus eus affaire à la police, ni eux, ni leurs enfants.

A suivre…

Re: Vers et poémes en vers libres.
09 janvier 2011, 07:25
SUITE LE FERRAILLEUR ET LA MENORAH.



Chapitre 3°

Ils sont ses meilleurs ambassadeurs auprès de ces familles de quartiers venus d’un peu partout du sud de la Méditerrané et du continent Africain, essaimer la France en toute liberté mais sans trop d’égalité, avec la promesse certaine, dans leurs baluchons, d’un cousin prêt à leur offrir un travail facile, une fois arrivés à Paris. Du coup, ne voyant aucun cousin apparaitre, ils apprennent au fil du temps, le vice, le savoir faire des fausses cartes de séjour, les faux permis de conduire, le vol des portables, le petit commerce des sachets blancs de poudre, loin d’être du talc inoffensif, les fausses cartes de la sécu, les cartes bleues , d’autres plus sains, honnêtes ouvrent un fond de commerce ambulant, un sceau à la main, un balai essuie-vitrines et les voilà lécher les grands carreaux pour la modique somme de 50 € pour trois ou quatre vitrines, sans oublier de demander parfois aux commerçants des factures d’achats anti datées pour prouver leur présence sur le sol français depuis des siècles Photos personnelles.

Collection privée.


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Ils apprennent à défiler sous des calicots qu’ils peinent à comprendre, en criant ‘…PAPIERS AUX SANS PAPIERS… ! ’
Avec la bénédiction de certaines organisations ‘charitables généreuses et politiquement correctes, qui trouvent dans cette manne très colorée et multi bilingue l’argument nécessaire d’exister sur la place publique.

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Ils sont même escortés par des policiers qui eux, heureusement sont régularisés et titularisés. Et puis lors des contrôles de documents, que se soit dans le métro ou dans la rue, ils s’ingénient à noyer le poisson dans l’eau en prétextant mille et mille prétextes bidons, la France des bidonvilles a disparu vive la France des plans bidons.

Monsieur Maurice, grâce à sa notoriété établie et à ses interventions amicales auprès de la Mairie et de la préfecture, elles lui ont données le statu de membre actif auprès des communautés juives et musulmanes. Sa sagesse et le sens du devoir désarmaient les esprits les plus obtus. Il était respectait. Ses enfants, pouvaient VADROUILLER (très joli verbe) en pleine nuit dans les rues et ruelles investies par les bandes sans qu’ils soient agressés verbalement, physiquement ou racketter par ces jeunes désœuvrés car ils sont les ‘…Les Enfants de Monsieur Maurice.. !’ Et à ce titre Myriam, Yoran, et Daniel sont respectés aussi bien par les renois que par les rebeus.

Monsieur Maurice est propriétaire d’un grand terrain protégé par une grande muraille où s’amoncelle et s’entassent des tonnes d’objets hétéroclites : squelettes de voitures, cycles moteurs, camions et wagons de trains éventrés, carcasses d’avions etc… tous bons pour être compresses dans le grand compresseur articulé qu’il a acquis il y a cinq ans. Sa plus belle conquête. Un mastodonte qui avale des tonnes de fer et d’acier pour les vomir qqs minutes plus tard, en des blocs de métal bien réguliers.

Il possède aussi un bâtiment d’un étage, dans lequel vit son administration.

A Suivre...
Re: Vers et poémes en vers libres.
11 janvier 2011, 10:25
b]J’ai 95 ans.

Je ne sais plus chez qui je suis.

Que voulez vous, à 95 ans, on me déplace au grès de leurs fantaisies.

Pour ne pas me laisser seul, je transhume comme les moutons, d’une vallée à l’autre.

Je n’ose plus rien dire, alors je suis mes enfants. Ma femme me suit aussi car sans elle, je suis perdu surtout à mon âge.

Ma grande petite fille Sharon est mariée. Son mari est médecin, et elle est opticienne comme sa maman, la vue c’est important. Elle a un petit garçon, Gérald. Sa sœur Léna est fiancée, et mon petit Emmanuel Abraham, D ieu bénisse a grandi depuis sa bar Mitswah.



Il fait des hautes études à 25 ans, alors que moi j’en ai fais des basses. Il est dans la grande informatique, alors que toute ma vie, j’ai fais dans le tménic, il est célibataire aux yeux de ses parents, mais il m’a confié en secret qu’il avait une petit copine, Alicia, ca sonne bien jolie. Il m’a montré sa photo. 20 ans, de père algérien, elle étudie dans l’architecture.


‘…Comment l’a trouves tu Papi… ?’ ‘…Architecturale, mon fils… !’ Je n’ai rien dévoilé à personne sauf à ma femme qui avait l’air embarrassée. Rachel, sa sœur est étudiante dans le ‘bisness’ qu’elle me raconte, quant à Gabriel, il passe son bac. Mes petits enfants habitent encore chez leurs parents, il faut savoir que chez nous, les juifs tunes, il est difficile de se débarrasser de ses enfants, tellement nous y sommes attachés.



Souvent, ils viennent me voir en cachette pour me demander un peu d’argent. Alors, je leur donne le double et depuis, ils viennent souvent me voir. Ils disent à leurs parents qu’ils me languissent. L’argent en cadeau ca réconforte ma solitude et donne du poids à ma présence.



Plus ils viennent et plus j’en rajoute au point que ma femme me dit ‘…Hier je t’ai donné 150 €… ! Et ce matin, je trouve 50 €….Où as-tu l’argent… ?’



Alors je lui dis que j’ai fais un virement à ma maitresse. Mais comme je ne peux rien lui cacher, je lui dis la vérité. Elle a voulu se rassurer et en cachette, elle téléphone à mes petits enfants pour entendre leur son de cloche.

Lorsqu’ils me trimballent de maison en maison, ils me mettent vite fait sur le même fauteuil. Devant la télé qui ne marche pas.



Elle est en panne depuis 10 ans. Ils disent que la télé perturbe les enfants, et il vaut mieux qu’elle soit en panne surtout à leur âge presque adulte. Et moi, je me distrais devant un écran muet en m’essuyant les yeux avec un mouchoir, je larmoie souvent. Et dés fois, mon nez coule. Je peux rester trois à quatre heures comme cela devant la télé. Une fois, j’ai ouvert l’ordinateur chez ma fille, alors mon gendre m’a dit, ‘…Papi Bébert… ! Il est neuf… !’ Alors, j’ai refermé parce qu’il est neuf et même que lorsque je vais aux toilettes, je fais attention à ne pas salir l’abatant par qqs gouttes de pipi. Alors ma fille me dit


‘…Tu as laissé qqs gouttes sur la cuvette… !’ ‘…Pardon chérie, je ne recommencerai plus, j’irais pisser chez moi, la prochaine fois… !’


La vieillesse laisse couler le pipi n’importe où.

Dés fois, la vérité ils m’emmènent au café. ‘…Papa, reste sage, on revient te chercher dans deux heures… !’ Je reste sage surtout, oui, je reste sage, assis dans la terrasse, le col relevé pour ne pas avoir froid.

La vieillesse ca donne froid même en été.

Lorsqu’ils reviennent, ils me ramènent chez moi pour me déposer et surtout parce qu’il fait nuit et que je dois m’allonger.

La vieillesse fait dormir tôt.

Souvent ma femme me couvre parce que je m’endors devant la télé au salon sur le canapé en cuir bleu foncé. Sans diner.

La vieillesse ne fait pas beaucoup manger.

Souvent, ma femme me dit ‘…Mon vieux chéri, pourquoi tu ne vas pas taper un peu sur l’ordinateur, tes amis t’attendent… !’. Je l’écoute, je chausse mes savates et je me lève en tenant ma canne. Je rentre dans ma chambre et je lève le capot un peu poussiéreux de mon ordinateur. J’attends qu’il s’allume. Hélas, je n’ai plus le temps d’attendre, alors je le laisse tourner et je remonte dans mon lit. Pour visionner un film dont je ne verrai pas la fin. Ma femme éteindra et la télé et l’ordinateur.

Parfois, ma femme fait le travail pour moi. Elle me dit ‘…Regarde, ils sont là tes amis… !’

Alors, je lui dis ‘…Ils parlent un peu de moi… ?’

Elle me regarde et me rassure puis ‘…Bien sur, tous les jours… !’ Un mensonge charitable.



La vieillesse n’attend plus rien et souvent elle se fait oublier par les autres.

Dans ma salle de bain, je me lave à moitié, l’autre moitié pour demain, ca me fatigue de me baisser et lever les pieds risquent de me faire tomber.

La vieillesse peut se permettre de se laver à moitié.

A force d’avoir trop écrit, mes neurones se sont fatiguées un peu et mon inspiration est au point mort.

La vieillesse n’inspire plus rien et les idées tombent en désuètes.



‘….Chérie, est ce que D.. est toujours là… ? Elsa… ? Meyer… ? Et les autres… ? BRAHAM… ? GAY...? FREDDO… ? HENRI… ? DANY....? EMILE…MAMILI.… ? ’

‘…Oui, ils sont là mais ils radotent… !’

La vieillesse radote…

‘…A 95 ans, je suis assis devant le néant… ! Et j’attends… !’

On attend tjs qq chose après la vieillesse.
[/b]
Re: Vers et poémes en vers libres.
11 janvier 2011, 10:25
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