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Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
29 mars 2011, 12:11
Merci pour ce reportage vécu à Eilat-la-magnifique.
Les soldats y avaient hissé le premier drapeau sur sa hampe en le colorant en bleu avec de l'encre....
Il ne manque qu'un détail dans votre paysage : le nombre sans cesse accru de refugiés venus à pieds du Soudan et d'Erytrée qui ont fui la famine et les persécutions et ont du donner aux passeurs Bédouins toutes leurs économies ! Beaucoup ont été abandonné en plein Sinai, d'autres ont été tué par les soldats égyptiens...Maintenant ces réfugiés travaillent à Eilat, sans papier, et sont devenus un gros problème d'intégration.
Re: Vers et poémes en vers libres.
31 mars 2011, 07:43
Goerges, je ne l'ai pas croisé, nous longions juste la frontiére égyptienne, lol.
Re: Vers et poémes en vers libres.
03 avril 2011, 02:13
MAURICE LE FERRAILLEUR ET LA MENORAH.



CHAPITRE 14/1.

Il réfléchit et demande à son fils ainé de faire passer un message dans le site HARISSA.COM. Ainsi libellé.

‘…Recherche Rivka Colensky … Habitant en Israël… !’
Juste une petite et simple annonce.

Rien ne se produit après la passation de cette annonce.
Il décide d’élargir ses recherches avec l’aide de son fils qui rentre dans des salons polonais et bien sur, il publie une annonce sur le forum en polonais et en hébreu sur le site Polakjews.com. Idem dans des salons et forums israéliens.

Là aussi pas de réponses mais sans se décourager, il change de méthode et envoie une annonce à trois grands journaux israéliens avec une récompense de 500 € à toutes personnes pouvant donner des informations sur une certaine dame du nom de Rivka Colensky. Avec réponses sous plis au journal qui transmettra.

Dans la banlieue de Tel Aviv, Abraham Bar Shay, grand lecteur du Mââriv, tombe sur l’annonce. Il lit et relit.
Il oublie de payer son café en se levant et le garçon l’interpelle juste au moment où il allait monter dans le car, il le traite de mauvais payeur.

Abraham Bar Shay, grand archéologue, sa passion secrète, revient sur ses pas et paye le garçon en le traitant de mal poli et de grand Blid.
Bref, il prend le bus suivant et huit stations plus loin, son journal sous les bras, il rentre chez lui.

Il se rappelle qu’une de ses voisines se nomme bien Rivka Colensky pour la simple raison que cette jeune fille, à l’époque , partageait sa passion autrefois mais qu’il l’avait perdue de vue.


Sans se presser outre mesure, il appelle un de ses amis au Ministère de Tutelle et il apprend que la jeune fille s’est mariée avec un certain John Altman et qu’elle vit à Césarée au numéro 16 de l’avenue David Ben Gourion. Il obtient même le numéro de téléphone de cette famille. Et pour être sure qu’il ne se trompe pas, il compose le numéro. Dés la première sonnerie, il entend ‘…Shallom, é’fo… ?’ Il reconnait la voix de son ancienne partenaire mais ne parle pas. Il raccroche.
A Suivre….

CHAPITRE 15/1.

Une semaine plus tard, Maurice reçoit une lettre d’Israël signée par un certain Abraham Bar Shay. Sans hésiter, Maurice compose le numéro de ce Monsieur vivant en Israêl, qui lui apprend que la dame en question habite à Césarée.

Sans plus attendre, et afin d’être bien sur que son interlocuteur dit vrai, il compose à son tour, le numéro de téléphone inscrit dans la lettre de son informateur.

Sonnerie………………..

Il tombe sur la voix d’un jeune garçon.

‘…Haiim zé béita shél hagvérétt Rivka Altman Colenski..?’
(‘…Je suis bien chez Madame Rivka Altman Colensky… !’)
‘…Ken… !’
‘...Ima shelkha cann ?’
(‘…Ta maman est là… ?’)
‘…Lo ! Hi yats’a léknyott… !
( ‘…Non, elle est sortie pour faire les courses… !’)
‘...Oumi atta ?’
( ‘…Tu es qui toi… ?’)
‘. ..Ani Shlomo, hanékhéd shella… !’
(‘…Je suis Salomon, son petit fils… !’)
‘...oumataii hassavta shelkha h’ozérétt ?’
‘…Ta grand-mère rentre quand… ?’
‘...Yoter méouh’ar !’
(‘…Plus tard… !’)

. A Suivre….




La traduction en hébreu m'a étè donné par mon ami ABRAHAM BEN CHAI DE HARISSA.COM.
Re: Vers et poémes en vers libres.
03 avril 2011, 03:41
Je ne connais pas de vie sans histoires. Elles font parties intégrante de la vie.

Depuis la nuit des temps, l’histoire commence bien avant la naissance.

Le progrès étant, aujourd’hui déjà et dans le ventre de sa maman le gyno établie déjà physiquement l’historique du fœtus. Il sera suivi depuis sa fécondation jusqu’à sa sortie. Et bien après.

Sa naissance ne déterminera pas son destin.

La maman parle déjà de lui bien avant sa délivrance

‘…Il cogite dans mon ventre… !’…Il me réveille la nuit par ces coups de pieds… ! Pour peu elle dira ‘…Tu n’étais pas en âge de prendre le biberon… !’ Etc…

Plus tard, une fois, l’enfant devenu grand aura la primauté des sentiments de sa maman alors qu’il n’était qu’un embryon, le sentiment de culpabilité née.

Lors de son passage à la crèche, Elle lui dira ‘…Ô… ! Tu étais souvent à faire le diable, tu ne restais pas à table, la maitresse se plaignait de toi, tu faisais des misères à tes petites copines etc… ! Plus tard encore, lors de son passage à l’école, elle lui susurrera...

‘…Ah qu’est ce que tu ne m’as pas fait baver avec tes maitres et maitresses… ! Que de fois, j’ai été convoquée par le directeur à cause de ton comportement… !’ Etc…

Toutes ses petites remarques anodines iront s’installer dans son subconscient, la réserve de bons et mauvais souvenirs qui détermineront plus tard son comportement à l’âge adulte.

Une fois marié, c’est une autre rengaine. Le garçon a toujours eu les faveurs de la maman. La fille beaucoup moins. Et les observations iront crescendo.

Donc tous ses petits épisodes vont marquer le déroulement de sa vie. Son histoire a donc commencé dés son plus jeune âge.

Un ami très proche me rapportait son histoire. A trente trois ans, marié avec un enfant, une fille de 2 ans et demi et sa femme enceinte au sixième, tombe dans des circonstances inconnues dans le coma.

Il est donc hospitalisé et sa situation est sérieuse avant qu’elle ne passe au stade critique.

Comme cela, un accident de la vie comme on en rencontre parfois.

La petite fille donc âgée de deux ans et demi s’inquiétant de l’absence de son papa demande à sa maman ‘…Maman où est papa… ?’ Sa maman lui rapporte qu’il est en voyage… !’ ‘…Mais maman si papa est en voyage comment se fait t’il qu’il ne m’appelle pas… ?’ Là question bien que pertinente met la maman mal à l’aise. ‘…Il n’y a pas de téléphone dans le pays où il est… !’ Une réponse comme une autre qui met la petite fille dans le doute.

Un soir alors que sa maman ne dormait pas, la jeune fille enlace sa maman et lui chuchote ‘…Maman ne t’inquiète pas, papa va s’en sortir.. !’ Ici la jeune fille est presque convaincue que son papa est malade et que sa maman lui cache la vérité.

A l’hosto, le médecin prévient la maman enceinte que le pronostic est réservé et que la situation de son mari évolue mal, état critique et qu’il va falloir patienter entre minuit et sic heure du matin pour être fixer sur ce que D ieu veut ou ne veut pas ‘…Madame, l’affaire est entre les mains de D ieu… ! A ce stade, nous sommes impuissants… !’

D ieu prenant l’affaire en mains décide de faire revenir notre jeune homme. Il s’en sort.

Au 20 ieme jour, le médecin de service autorise le papa à prendre un peu d’air dans le parc. Ce dernier avait demandé à voir sa fille. Rendez-vous fut donc prit pour le lendemain entre la maman, la fille et le papa qui, assit sur une chaise roulante et habillé d’un tablier bleu se pointe, entouré de sa famille, au lieu dit et à midi pile.

Son épouse et sa fille descendent da la voiture et la petite fille cherche du regard son papa. Le papa qui est prit de pleurs. On lui conseille de cesser ses larmes.

La petite fille cachée derrière sa maman avance et là, elle s’arrête un instant, deux mètres les sépare. Elle scrute cet homme en bleu et peine à reconnaitre son papa. L’autre au bord de l’angoisse ‘…Elle ne me reconnait plus… !’ La maman s’assoit prés de son mari l’embrasse sur les joues alors que l’enfant hésite à se caler entre son père et sa maman. Elle se penche à l’oreille de sa maman et dira contre toute attente ‘…J’ai perdu mon père… !’

Il a fallu une heure pour qu’elle se décide enfin à embrasser sous les larmes de l’assistance son papa revenu du domaine des morts.

A deux ans et demi, elle a déjà une histoire.


Re: Vers et poémes en vers libres.
04 avril 2011, 01:40
Émouvant et bien écrit.
Re: Vers et poémes en vers libres.
04 avril 2011, 07:35
Re: Vers et poémes en vers libres.
05 avril 2011, 09:45
Le phantasme.

L’objet de mon phantasme au tout début.

Je grandissais donc dans cette ville ouverte à tous les vents. Et lorsque la mer grondait, nous étions là, debout sur sa grève, à la taquiner. A la narguer, parce que nous nous sentions héros et que notre mer ne pouvait en aucun cas nous faire de mal.

Nous étions ses enfants et ses vagues dans lequel nous plongions étaient notre oreiller d’ouate sur lequel nos rêves se mouillaient de bonheur.

Je rêvais dans ces âges compris entrent, 7 et 11 ans, chevauchant une grosse cylindrée, cette machine, une vraie pétaudiére, que j’enchainais d’une façon imaginaire tous les soirs au barreau de fer du palier de notre escalier commun de la rue Pasteur à la Goulette.

C’était une machine infernale de marque GINO BARTALI.De celles que je voyais tous les jours dans la boutique du loueur de motos.

Notre appartement de deux pièces, une boite de neffa, trop exigüe ne me permettait pas de rouler sur de longues distances, les ruelles de mon quartier, les impasses et les terrains, parfois la dalle du Café Casino me donnaient la suprême occasions de rouler sur ma mécanique.

J’alliais le geste et la parole. Assis sur ma grande bécane, je conduisais ma moto à une vitesse vertigineuse, évitant les nids de poule, les gravats et les passants. Je courrais assez vite à pieds, mon physique malingre me le permettait et donc je pouvais zigzaguer parmi cette foule d’estivants sans en cogner un. Ce fantôme, dans mon subconscient, ne méritait pas l’accrochage ou l’accident grave.

Cette envie de conduire cet engin de mort m’était interdite par mes parents car il était dangereux.

C’est donc le cœur battant qu’un certain dimanche matin, j’osais l’impensable, louer à leur insu de cette une demi heure de moto pour le prix astronomique de 50 millimes soit à peine 20 cents d’€ de nos jours qui allait faire de moi le HERO D’UNE TRENTAINE DE MINUTES.

Le loueur de cycles m’expliqua en cinq minutes le mode d’emploi. A 11 onze ans, j’assouvissais enfin mon phantasme avec la peur au ventre.

Ce premier mit en marche l’engin et je n’avais plus qu’à me lancer pour la grande aventure, sur la grande avenue H.BOURGUIBA.

Au début, je jaugeais l’engin, il répondait en tous points à mes directives, puis prenant un peu plus de témérité, j’accélérais donnant ainsi à la bête plus de vigueur. Plus je roulais et moins la peur me tenaillait, elle avait dissipé mes crainte et je n’avais qu’une seule envie, rouler, rouler sous le vent et le ciel bleu.

La route était à moi et il me semblait la maitriser avec professionnalisme.

Je freinais, faisant retourner les passants sous les crissements des pneus de mes deux roues, je saluais en passant qqs amis. J’étais fier sur ma moto en location. Comme je le fus bien de ma trottinette à pédale. Mon esprit s’amusait alors que mon torse recevait de plein fouet les caresses du vent. Je doublais les files de voiture et surtout bombait le torse à la vue de mes copines de classe. Elle ne prêtait aucune attention au héros du jour.

A 60 km heure, je bravais les petites bicyclettes, les charrettes à bras et les triporteurs qui ne faisaient pas le poids devant ma grosse ‘berline’.

Je roulais en double file, lorsque soudain, l’attelage de notre cocher Loubia le maltais surgit d’une ruelle adjacente à moins de 50 mètres de ma course folle. J’étais pris d’une grande frayeur car lancé à cette allure, un freinage trop brusque m’aurait fait déraper et à coup sur m’envoyait sous les pattes et les roues de sa ‘Caroussa’. En une fraction de seconde, j’eu le réflexe de m’intercaler dans un espace réduit, compris entre deux voitures au grand dam du chauffeur qui m’évita de peu. Cette déportation in extrémis sauva ma peau et je compris ce jour là que la moto est vraiment un engin de mort.

Depuis je n’en ai plus fait sauf que, aujourd’hui, je me rends au boulot par beau temps à mon travail sur une moto qui ne ressemble en rien à la GINO. Mais avec bcp de précaution et d’assurance.



A Suivre…
Re: Vers et poémes en vers libres.
05 avril 2011, 10:16
Suite....

Oubliant pour un long temps, l’objet de mon culte, la moto et ce phantasme, je m’attelais plus tard sur d’autres phantasmes. A 15 ans, mes héros étaient ceux des bandes dessinées.

BLEK LE ROC, ce grand gaillard au bandeau, au gabarit imposant, aux formes athlétique, symbole de l’Amérique combattait les anglais, il s’était mit dans la tête de bouter les tuniques rouges de la région d’Halifax. Il était dans tous les combats, le bon alors que les English étaient les méchants. Il combattait pour la liberté, la justice et rien que pour cela, sa tête était mise à prix.

Cette notion de force, de volonté, de foi faisait de lui la GRANDE AMERIQUE du haut de mes 15 ans. 55 ans plus tard, rien à changer.
Bleck reste cependant dans mes souvenirs, celui dont je voulais ressembler mais avec bcp moins de biceps.
Entre 18 et 21 ans, bien que volleyeur déjà, aimant le ballon rond, je fréquentais les salles de cinéma, le REX surtout et je m’attachais à ces acteurs, chanteurs, danseurs, comédiens égyptiens tels que FARID EL ATRACHE, CHIKOUKOU et son profil mi FERNANDEL MI TOTO, de son vrai nom TRABOULSI, et toutes les fois que j’en sortais de films, je jalousais ces héros entourés d’un harem de jolies filles aux formes divines.
Le cinéma américain m’a fait vibrer avec ces grands acteurs, tels que ALAN LADD, YUL BRUNNER, STEWARD GRANGER, BURT LANCASTER, ROCK HUDSON, etc tous ces héros masculins sans exception m’ont fait rêver, phantasmer. Lorsque je les évoque, il y a dans mes yeux comme de grandes étincelles qui brillent au fond de mes pupilles.
Jerry Lewis fut aussi mon grand rigolo. Surtout lorsqu’il partageait la scène avec son ami DEAN MARTIN et ses yeux délavés. Et tants d’autres, chez les actrices c’est DORIS DAY, j’en étais amoureux pour preuve ma seconde fille porte son prénom, vous voyez jusqu’où porte l’amour. Le petit écran tune m’a fait apprécie les OM TRAKI z’al et son mari.

Bref, je m’attachais au beau, au joli à tout ce qui porte comme nom COURAGE HUMOUR ET JOVIALITE.

Aujourd’hui mes héros sont d’un tout autre genre. Mes enfants et mes petits enfants. C’est le choix de mes 65 ans. Ils sont mes héros au quotidien et je pense que personne ne pourra me démentir. Et j’ai de bonnes raisons de vivre par et pour ces amours là sans fin.
Et cela n’est pas du virtuel au crépuscule de ma vie.

Re: Vers et poémes en vers libres.
06 avril 2011, 12:12
MAURICE LE FERRAILLEUR ET LA MENORAH.




CHAPITRE 15/1.

Une semaine plus tard, Maurice reçoit une lettre d’Israël signée par un certain Abraham Bar Shay. Sans hésiter, Maurice compose le numéro de ce Monsieur vivant en Israêl, qui lui apprend que la dame en question habite à Césarée.
Sans plus attendre, et afin d’être bien sur que son interlocuteur dit vrai, il compose à son tour, le numéro de téléphone inscrit dans la lettre de son informateur.

Sonnerie………………..
Il tombe sur la voix d’un jeune garçon.
‘…Haiim zé béita shél hagvérétt Rivka Altman Colenski..?’
(‘…Je suis bien chez Madame Rivka Altman Colensky… !’)
‘…Ken… !’
‘...Ima shelkha cann ?’
(‘…Ta maman est là… ?’)
‘…Lo ! Hi yats’a léknyott… !
( ‘…Non, elle est sortie pour faire les courses… !’)
‘...Oumi atta ?’
( ‘…Tu es qui toi… ?’)
‘. ..Ani Shlomo, hanékhéd shella… !’
(‘…Je suis Salomon, son petit fils… !’)
‘...oumataii hassavta shelkha h’ozérétt ?’
‘…Ta grand-mère rentre quand… ?’
‘...Yoter méouh’ar !’
(‘…Plus tard… !’)

. A Suivre….

CHAPITRE 16/1.

Il ne rappellera plus. Il ira sur place. Il avise le papa de Sébastien son ami Antoine. Il fera parti du voyage. Il informe aussi le premier secrétaire de l’Ambassade Polonaise de sa découverte. Ce dernier prend note.
Maurice et Antoine sans plus tarder prennent le vol BRY 254 de la compagnie El AL. En première classe.
Ils atterrissent en pleine chaleur estivale. Une grosse berline les attend dehors juste à la sortie de l’Aéroport Ben Gourion.
Direction Césarée.
Au bout de quelques heures, avant la tombée de la nuit, et avant que le shabbat n’entre. Ils arrivent dans la belle citée.
Le chauffeur les conduit à la rue demandée, au numéro 16 de l’avenue BEN GOURION. Dans un très joli quartier résidentiel.
Ils sont devant un portail qui donne sur un grand jardin. Maurice sans hésiter, sonne.

Une dame d’un certain âge ouvre.
‘…Bonjour Madame, je me présente, monsieur Maurice Haccoun et mon ami Antoine Soussine , nous sommes expressément venus de Paris, pour vous rencontrer… !’

La dame comprend qqs mots de français et descend les qqs marches de l’escalier tout en marbre, en tenant la rampe. Elle ouvre le portillon.

‘…Shallom… ! Entrez messieurs… !’

Elle les introduit dans un des deux salons que comporte la maison.
Dans le premier salon, ils entendent des rires joyeux d’enfants et des conversations d’adultes.

A Suivre….

Re: Vers et poémes en vers libres.
07 avril 2011, 22:47
Comme tout un chacun, je feuillette, tous les matins, divers journaux à la recherche du cocasse, du burlesque, de l’innovant et des conneries.



La politique est stupide. Les faits divers, les affaires criminelles, m’intéressent beaucoup plus que les platitudes des hommes politiques. Ces longs discours répétitifs.

Les rubriques santé je ne les vois pas trop pour la seule raison que je trouve souvent tous mes maux et là je flippe, je tourne la page et de l'oeil.



J’aime les prétoires de justice, ces comptes rendus où défile cette frange de pervers mise au banc de la société, ces grandes magouilles au parfum de scandales qui donnent à ces famille de la haute société, la ‘noblesse Une grande notoriété.



Ce qui ont dit long sur les mœurs feutrés de ces salons grippés que le commun des mortels ne peut voir mais peut lire. Rien n’a changé depuis la nuit des temps et comme me le disait Meiha ma grand mère au paradis, dans sa langue barbare ‘…Le scandale ne vient que d’en haut… !’

Bref la justice est polyvalente selon que l’on soit faible ou puissant il y a toujours moyens de s’arranger avec si l’on est influent, tant pis pour le misérable, il n’a que ce qu’il mérite.

Mais ce n’est pas de cela que je vais vous entretenir mais du progrès.



Or le modernisme engendre le progrès et vice versa.



Depuis l’invention de la roue que de créations dans le monde, que d’inventions pour notre bien être.

Adieu les mains calleuses des femmes d’autrefois, les sceaux d’eaux de Cosette, adieu le battage du linge, bref adieu tout ce qui faisait de l’être humain un individu taillable et corvéable.



Nous sommes rentrés depuis belle lurette dans la civilisation qui fait de notre bien être des fainéants.

Vous rentrez chez vous et plus besoin d’appuyer sur l’interrupteur, tout s’allume par magie, par la voix ou par son haleine. C’est magique, et il n’y a que moi encore qui monte un étage sans ascenseur. La montée des escaliers m’essouffle mais elle me fait du bien au point que deux allers retours me donnent le tournis.



Bref, hier soir, entre la dégustation d’une banana SLIP faite maison et une pomme d’api bien fraiche, mon oreille fut attirée par une info capitale. Voyez- vous cela, dans le sud de la France, une ville que je ne nommerai pas par respect, teste ce qu’on appelle une nouvelle énergie. Oui, et cela par le biais de la marche à pieds. Je vous explique, un inventeur à trouvé le moyen de produire de l’électricité aux lampadaires de la ville grâce à un système de bandes implantés sur la surface du sol et lorsqu’une personne passe dessus, l’ empreinte de sa semelle, de son pas actionne un système qui fournit cette denrée. Donc si une foule de passants foulent ces bandes toute la ville s’éclaire à moindre cout.



La Mairie est enchantée par cela et elle pense poser ce genre de bandes sur toutes les surfaces du sol de sa ville. D’autres maires suivent avec bcp d’attention cette manne gratuite qui vient des pieds.

Si un jour, cette foule mécontente de son maire s’amusait à passer par-dessus ces bandes et bien la ville sera dans le noir. Pour le moment, il n’y rien de tout cela et les gens s’amusent même à passer à sauter, et à repasser sur ces bandes magiques. L’inventeur qui a trouvé ce systéme est parait t’il comblé et pour cause. Il fallait seulement y penser.

Pour ne pas rester à la traine, surement que notre DELANOE national va s’en inspirer afin de réduire sa facture d’électricité. Les cafetiers feront de même et ils pourront profiter de l’aubaine.

Imaginez les CHAMPS Illuminés de la sorte et la tour EFFEL, rien que par des pas et des pas il y en a des millions.



Je pense que dans un avenir pas très lointains qqs astucieux feront payer leurs pas sinon BLACK OUT.

Perso, je pense au gaz. A l’allure où son prix s’envole, je préconise d’installer à chaque carrefour une sorte de VESPASIENNE. Oui, et ainsi tout un chacun, grâce à ses flatulences, emmagasiner dans un grand silo souterrain ce précieux liquide volatile à tout PARIS et sa belle couronne. Lorsque je pense qu’à moi tout seule, je fournis trois mètres cube, à la seconde, de cette précieuse denrée rare, le syndic serait bien heureux que je les approvisionne pour toute l’année.



Reste l’odeur mais là, il y aura des catalyseurs qui auront la fonction par exemple ‘d’odorifier’ ce gaz puant par des notes à la vanille par exemple, à la fraise ou autre et quel bonheur d’allumer sa cuisinière au gaz vanillé ou banané.



Pour cela, il va falloir installer des compteurs perso car comme le dit le dit le vieil adage ‘…Il ni a pas de pets sans salaire…
!


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