Zlabia.com Le Rendez-vous des Juifs d'Algerie





Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
23 novembre 2010, 09:40
Chapitre IV.
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J’avais dix ans lorsque maman décide de déménager à Paris. La mort de mon papi paternel Moche m’avait laissé un gout amer et me mit dans une profonde tristesse. J’avais perdu celui qui durant mon enfance et ma pré adolescence, mon meilleur guide, historien et grand connaisseur en musique.

Plus rien ne retenait maman.

Fredda (ma tante) suivit son mari dans la tombe laissant Adam, mon oncle seul dans un grand appartement.


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Il nous accueillit à bras ouverts et nous aménagea le second appartement du premier étage qui faisait face au sien. Je partageais mes jours entre mon lycée, maman bien triste et mon oncle beaucoup plus volubile, attachant et charmant car il avait pour moi toutes les attentions.

Adam insistait tout particulièrement à ce que nous passions, à notre grande joie, toutes les fêtes et coutumes de notre ancien pays. Adam était religieux, il tenait cela d’un de nos ancêtres grand Rav à Vilnius. Très vénéré encore aujourd’hui au pays de Stanislas.
Adam ressemblait par un certain coté à mon grand père paternel. Il était jovial et surtout plein d’humour. Il venait parfois me prendre à la sortie de mes classes pour me dit t’il faire les ponts de Paris. Il ignorait que j’aimais les ponts et que j’avais gardé en mémoire le pont de mon enfance, de mon ancienne ville.


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‘…Tu vois Aline, un pont c’est juste une passerelle qui unie deux villes, deux quartiers, deux montagnes, des cols qui permettent d’explorer l’autre rive…! Et d’en sortir… !’

Je l’écoutais tout en lui tenant la main.

‘…Le pont, n’oublie pas le pont car il jette aussi les moyens de connaitre l’autre, d’aller à sa rencontre… !’

Messages de concorde et de fraternité.

‘…Un pont ce n’est pas seulement du béton, des lattes retenues par des cordes mais c’est aussi une vibration, tu le sens sous tes pieds, ce frémissement, les camions qui passent et qui donnent vie au pont… ?’


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Je l’approuvais.

‘…Cela n’a l’air de rien, mais un pont c’est vivant, ca bouge, ca se casse se détruit et par de là, toute l’économie d’un quartier peut en subir les conséquences… ! Et mettre les gens sur des détours… !On passe par-dessous un pont, on vit sous un pont à l’abri des regards… !Un pont c’est aussi dangereux, on s’y précipite lorsque de trop pèse le désarroi… ! Un pont entre la vie et la mort… ! Un lieu où rode le soir les pervers, les délinquants, un pont cela peut être des soupirs, un endroit qui sert à signer des traites de paix, un lieu où les amoureux se rencontrent, se cachent en dessous pour flirter, un pont permet de faire passer des miséreux en temps de guerre, il peut être une ligne de démarcation entre deux pays… ! Un pont, c’est aussi une fuite vers la liberté et vice versa… !’

Je le regardais disserter avec admiration, mon oncle me faisait un cours sur la vie, sur le pont dont j’ignorais tous les dessous et moi qui pensait qu’un pont c’était juste une traverse voilà que le pont prend à mes yeux une autre dimension.

‘…Viens, nous allons déguster une glace… !’

Il abandonna le pont pour une glace. J’en raffolais.



A Suivre…
Re: Vers et poémes en vers libres.
29 novembre 2010, 10:36
Chapitre V.


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La promenade terminée nous rentrions en métro à la maison. J’étais ivre de joie et de bonheur, je découvrais cet oncle humaniste, homme d’affaires et plein d’entrain.

Après mes devoirs, il m’invitait souvent dans son atelier, juste en bas de nos appartements, pour faire connaissance avec la grande maison à l’enseigne ‘…Tout un chapeau… !’qui employait à présent une douzaine d’employés, cinq jeunes filles et 7 hommes. Je commençais à me faire connaitre et même à me faire des amies.

Plus tard, au fil du temps,Colette, Hannah, Isabelle, Lucienne, s’arrachaient ma présence. Et pour ne pas montrer de préférence envers l’une ou l’autre, je leur consacrais le même laps de temps. Je les regardais faire avec habileté mettre la dernière touche sur un rebord de chapeaux made Adam.

Il y avait toutes sortes de modèles, bien alignés sur les plans de travail, du chapeau melon au chapeau dit canotier cher à Maurice Chevalier, des bérets, des chapeaux feutres, et même du colonial en passant par la capeline, chapeau de mariage avec voilettes, chapeaux de deuils.



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Un travail minutieux qui ne laissait rien au hasard.
Un jour Adam, mon oncle me réserve une surprise, il me parle de sa galerie d’art où me dit’il, il a tellement de choses dans sa cave qu’il n’a pas le temps de tout répertorier. Il me suggère contre espèces sonnantes d’y mettre de l’ordre durant mes vacances scolaires.
Je refusais tout net la rémunération en lui arguant du fait qu’il nous loge gratuitement et qu’il subvient à notre quotidien sans contrepartie. Ce qui est déjà énorme. Il me regarde et me dit…



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‘…Un jour, il va falloir te marier or un mariage demande beaucoup d’argent, il faut prévoir une dot et tous les accessoires, donc en te payant, tu économiseras cet argent qui plus tard te servira, libre à toi de le conserver en lieu sur et il s’ajoutera à tes prochaines rémunérations au cas où tu décides de travailler. Bien sur que tu continueras tes études mais si tu estimes vouloir travailler un jour et bien tu trouveras déjà un pécule… !’

A Suivre …
Re: Vers et poémes en vers libres.
29 novembre 2010, 10:38
Chapitre VI.
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Son argument me paraissait logique et je décidais donc d’être rémunérée mais à la seule condition qu’il sera chargé de me garder mes économies, ce qu’il accepta avec joie. Je prouvais ainsi mon désir de ne pas me montrer dispendieuse et que mon intention était honnête.

L’accord fut donc conclu et maman mit au courant de cette tractation ne souleva aucune objection sauf qu’elle versa une larme sans que je puisse l’interpréter, était t’elle émotive ou joyeuse.
Je n’avais pas pensé au mariage du coup. Et me voilà déjà projetée dans le futur en robe blanche.

Adam m’avait laissé le choix des jours. J’abusai de sa largesse et sans perdre de temps je lui demandais si je pouvais commencer dimanche prochain. Pour toutes réponses, il me donne les doubles des clefs de sa cave et la liberté d’aller à ma guise. Avec tonton, aucune restriction.

Il était généreux en tout et surtout avec maman, sa tante. Il ne nous laissait manquer de rien.

Pour ne jamais offenser maman, il avait donné instruction à la banque de virer une certaine somme d’argent pour couvrir tous nos besoins. Une manière à lui de paraitre discret. Sa bonté avait laissé de grands et merveilleux souvenirs en moi dés années plus tard.
Ce fameux dimanche, je faisais mes premiers pas dans sa grande boutique et arrière boutique.

L’espace était en ordre et surtout tenu avec professionnalisme. Il avait un comme aide Alex, un jeune homme juif de 18 ans étudiant à la fac en première année de médecine.

Ce fut par pur hasard, quelques mois plus tard, alors que le rideau de la galerie était ouvert que je fis sa connaissance. Il se présente et me dit qu’il était informé par mon oncle Adam de mes visites dans la galerie certains jours.


A Suivre…
Re: Vers et poémes en vers libres.
30 novembre 2010, 09:02
LA FEMME SANS...!!!



Elle a tant attendu

Mais en vain, celui

Ou celle qui ne s’accroche pas.



Elle n’a pas eu sa part de chance

Ou de bonheur.

La nature sans doute l’oublie.

Elle qui espérait tant

Voir son ventre s’arrondir

Mais hélas dame nature a failli

Elle qui comble les désirs

De presque toutes les femmes dans l’envie.



AloOOOrs, pour combler l’oubli

La science lui donne un espoir.



Et si par malchance, elle ne comble

Pas ses espérances,

Dans tous les cas, au cas où

La science ne prend pas le relais

Il y a de part le monde des enfaAAAnts

Qui attendent des parents.



Et à la vue d’un enfant misérable,

L’amour prend le relais

EEEt le voilà adopté.



L’amour que l’on donne

Si cher à nos yeux

A l’enfant orphelin

Qu'il soit noir blanc ou jaune,

Abandonné par trop de misére,

N’a pas besoin d’être de sa chaire.



L’amour des enfants suffit

A poser son regard sur celui

Qui attend ici ou ailleurs.



Il y aura toujours dans ce monde

Un bébé, un garçon une fille

Aux yeux tristes, bien malheureux

Bercé ou allongé sur un lit d’espoir,

Qui attend……



Dans le Recueillement.
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Re: Vers et poémes en vers libres.
30 novembre 2010, 09:32


A VOTRE BON COEUR....!!!


A votre bon cœur MESSIEURS

A votre bon cœur MESDAMES

De part le MONDE

Des cœurs d’enfants

Battent mal.

BaAAAAttent mal.

Une insuffisance que l’on dit cardiaque.

Ou une atrophie du grand sentiment.



A la ville, à la campagne

Ou même dans le désert de Gobi

Un enfant quelque part attend

Attend qu’on vienne le guérir.



De part le moOOnde

Il y a des gens, des parents,

Des couples, des hommes des femmes,

Des retraités au cœur tendre

Des bénévoles d’affection

Des gens de bien nommants

Qui ne sont pas savants,

Mais d’amour débordant qui offrent

Leur temps pour des enfants souffrants.



Des hommes et des femmes

Qui offrent comme diamant

A l’enfant qui souffre tant

Un peu de leur temps.



Des anonymes,

Synonymes d’affection

Synonymes d’aimant,

Au grand cœur sain débordant

Leurs portes et leur temps

Aux enfants souffrants depuis longtemps.

Pour des soins pleins ‘d’espérants’.



A votre bon cœur MESSIEURS

A votre bon cœur MESDAAAAAMES

Il y a de part le MONDE

Des cœurs d’enfants

Qui battent mal.

Battent mal.

Une insuffisance que l’on dit cardiaque

Ou une atrophie du GRAND SENTIMENT.



HOMMAGE A CES GENS.


Re: Vers et poémes en vers libres.
05 décembre 2010, 02:01
Chapitre VII.
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J’étais en ce premier dimanche de Juillet à contempler ce que j’appelle les merveilles de l’art ancien et contemporain. Des armoires vitrées étaient disposées en quinconce, cela permettait aux visiteurs de tourner autour. Des vitrines aussi dans lesquelles étaient exposées toutes sortes de bijoux anciens sertis de pierres précieuses. Le tout étiqueté et portant en colliers des petits papillons, la date d’achat et un numéro d’ordre ainsi que le prix qu'y figuraient.

Au plafond, étaient suspendus des lustres d’un ancien temps, et je comparais ces petits reflets en verre de baccara qui pendaient à des gouttelettes en suspension. Un ordre qui en disait long sur le maniaque qu’était mon oncle.


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J’avais pour mission de mettre de l’ordre dans la cave. Mon oncle m’avait donné quelques instructions pour ce faire. Un grand livre était à ma disposition et je devais surtout décrire avec soin les objets que j’allais répertoriés et leur donner un numéro d’ordre. Dans la cave, là encore bien entretenue, les étagères étaient poussiéreuses. La poudre grise avait contaminé les reliques qui s’y trouvaient. Je commençais mon travail par le début, et les premières étagères, à droite de la porte d’entrée de la cave, furent élues pour le rangement. Patiemment, je prenais chaque article que je dépoussiéré sans omettre de le cataloguer. Il avait à présent un numéro d’ordre et une place bien déterminée. J’ignorais cependant la provenance et la date d’acquisition, encore moins le prix à lui donner, seul mon oncle avait ce pouvoir. J’oubliais les heures qui passaient dans cette cave qui ne sentait pas le renfermé.
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Mon oncle était surpris par ma méthode de travail. Et plus surpris encore par la description des objets. Il était fier de moi et je me sentais à juste titre heureuse de ‘gagner mon argent’ à la sueur de mon front et à mon ignorance. A mesure que j’avançais dans mon rangement, il m’apprenait des tas de choses sur chaque objet. Son histoire et j’étais conquise par sa mémoire tatillonne.

Il partageait ses heures de libre entre ses chapeaux et ses objets d’art, il venait inspecter les lieux. Sans trop s’attarder. Il m’informa que le jeune Alex avait émit le désir de venir m’aider au vu du grand nombre d’objets qu’il fallait trier.

Je trouvais cela formidable et en plus, j’allais avoir la compagnie d’un gentil garçon, bien beau et avenant. Alex au fil du temps se montrait très courtois avec moi. Nous partagions tout en classant, nos anecdotes réciproques, je lui parlais de mon papa de grand père Moche. Dans ces moments là, il baissait la tête et se murait dans un silence que je ne devinais pas.


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‘…Aline, je suis orphelin et je n’ai pas connu mes parents, ni grands-parents, je fus adopté par une famille juive jusqu’à mes 18 ans ensuite, j’ai été mis dans un foyer juif du coté de Drancy.. ! Je n’ai pas de passé mais plutôt si, un passé sans racine… ! La rencontre d'avec Alex était dû du au hasard.Il s’était adressé à cette institution pour dénicher un jeune garçon plein d’entrain et je fus choisi… !’


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Il m’avait touché en plein cœur.

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Je l’ignorais. Je retins mes larmes et prétextant un besoins urgent, je remontais les marches de la cave pour aller libérer mes larmes dans le wc. Je me suis rendu compte combien je fus maladroite mais des circonstances atténuantes jouaient en ma faveur, comment aurais-je pu le deviner. Une fois mes larmes séchées, je redescendais dans l’antre illuminé pour m’excuser de la bévue. Alex n’était plus là et là j’ai compris que j’en étais la cause. Je me remis à pleurer et je décidais de rentrer plus tôt à la maison sans rien dévoiler de ma faute ni à mon oncle ni à maman. Je cherchais cependant un moyen de me faire pardonner pour la semaine d’après, lorsque dans le courant de la semaine, Alex désirant parler à mon oncle au téléphone, tombe sur moi.

A Suivre …
Re: Vers et poémes en vers libres.
05 décembre 2010, 02:08
Chapitre VIII.

LE CARNET DE BAL.


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‘…Alex, mon oncle n’est pas là… !’
‘…Ce n’est pas bien grave je rappellerai plus tard… !’
‘…Alex, je voulais… !’
‘…Non, ne t’excuses pas, tu ne pouvais pas le savoir.. !’
‘…Alex, est ce que tu voudrais m’inviter à prendre une glace ce jeudi… ?’
‘…Jeudi après mes cours alors… !’
‘…Me voilà encore maladroite, je t’impose un jour alors que j’aurai dû te demander… !
‘…Ca tombe bien, alors Jeudi vers les 16 heures… !’

Je demandais à mon oncle la permission de rencontrer Alex. Il ne trouva aucune objection. Maman accepta aussi et ce qui était prévu arriva.
Je rencontrais Alex comme convenu dans la brasserie qui faisait face à la galerie.

Nous avions bavardé de tout et de rien, mes connaissances littéraires étant nulles, il m’entretient surtout de l’ambiance de la fac. A 10 ans, je n’y connaissais pas grand-chose mais par politesse je l’écoutais attentivement. Il projetait de faire des études en médecine alors que j’étais encore loin de choisir mon avenir.

‘…Je voudrais être infirmière plus tard… !’ Dis-je sans trop de conviction.
‘…Pourquoi pas, après tout, infirmière c’est honorable ... !’
‘…En fait je ne sais pas très bien ce que je serai plus tard… !’
‘…Tu as tout le temps pour réfléchir… !’

Je lui demandais par contre s’il avait une copine.
Il se mit à rire et répondit par la négative.

‘…Je pourrais en avoir mais je me consacre d’abord à mes études… !’
‘…Mais si tu devais en choisir une parmi tes amies, comment voudrais-tu qu’elle soit… ?’
‘…Simple, très simple, intelligente surtout et aimante… !’
‘…Ca doit se trouver cela dans ta fac… !’ Je le titillais un peu.
‘…Tu es encore bien trop jeune pour penser à ma future amie, si j’en trouve une, je te laisserai le soin de la juger… ! Ok… ?

Je me mis à rire.

A Suivre…
Re: Vers et poémes en vers libres.
05 décembre 2010, 02:12
Je ne vous oublie pas.
Re: Vers et poémes en vers libres.
09 décembre 2010, 07:43
Chapitre IX.

LE CARNET DE BAL.




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Je le remerciais pour cet après midi magnifique qui mettait un peu de baume dans mon cœur.
Dans ma cave, j’attaquais les dernières étagères. J’avais rempli deux grands agendas d’articles.


Mon oncle était au summum de la satisfaction. Mon travail bien précis m’attira cette remarque.
‘…Je te verrais bien prendre ma place un jour… !’

A ses yeux, j’étais donc capable de tenir sa galerie lorsqu’il sera à la retraite bien plus tard.
Les faits allaient lui donner raison bien plus tard.

Je commençais mon travail de tri lorsque je tombe sur un coffret cadenassé. Un joli coffret recouvert de poussière. Il y avait là une inscription gravée en lettres d’or sur le couvercle fait de bois d’ébène. Un coup de chiffon est le brillant du bois apparu sous ma serviette. Deux lettres, deux initiales étaient enchevêtrés. A.A. La calligraphie était de bonne facture. Les cotés latéraux du coffret étaient recouverts de feutrine noire, en dessous une date, presque effacée, je ne pus la déchiffrer. Je trouvais bizarre que ce coffret fut cadenassé alors que tous les objets répertoriés ne l’étaient pas. Cacherait t’il un mystère me dis-je mais sans aller plus loin, je le répertorié comme ‘…Coffret cadenassé, recouvert de feutrine… LOT 138 BA…!’ Ma curiosité était à son comble. Mais ne pouvant violer l’objet, je m’étais dis que j’allais en savoir plus en interrogeant mon oncle ce soir pour en savoir plus.

Mon oncle fit son apparition à l’heure habituelle. Maman lui servit le diner comme elle le fait tous les soirs avant qu’il ne regagne son appartement. Il nous annonça qu’il allait se marier. Ma curiosité resta coincée dans ma tête et bien sur, nous le félicitions pour sa future union.

Les ballades sur les berges de la Seine et les ponts s’arrêtèrent après cette annonce. Sa future épouse me remplaça à juste raison. Mais pour moi tout n’était pas perdu puisque j’avais un ami en la personne d’Alex qui se montrait intéressé par ma jeune compagnie bien que je ne lui apportais rien d’instructif. Il me dit qu’il n’avait pas besoin d’une fille qui lui prenait la tête mais d’une amie qui l’écoutait et je fus celle ci. Et il fut celui là. Dans la cave, nous nous amusions comme des fous, à rigoler et à se faire des vannes. L’idée m’était venue de lui demander s’il connaissait le contenu de ce fameux coffret. Il resta un moment évasif puis me lança…

‘…Sans doute une carte de trésor qui a survécu au naufrage du Surcouf… !’



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‘…Comment peut tu avancer cela, elle n’est pas rongée par le sel marin.. !’
‘…Bien, tu réfléchis et le métier rentre par la grande porte.. . !’
‘…Plus sérieusement… !’
‘…Que dire, seul ton oncle peut le savoir, alors demande lui la permission de l’ouvrir sans doute qu’il doit avoir la clef… !'
‘…Il va convoler en justes noces et sa tête n’est pas dans ce coffret… !’
‘…Essaye quand même, et tu verras, il ne te refuse rien on dirait… !'

A Suivre…




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Re: Vers et poémes en vers libres.
09 décembre 2010, 07:48
Chapitre X.


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Quelques jours avant son mariage, je lui posais la question.

‘… Je n’ai pas la clef de ce coffret Aline, mais tu peux la chercher avec Alex, elle doit être sans doute quelque part dans un cagibi, un tiroir… !’

J’informais Alex de la permission que j’avais pour aller dénicher cette fameuse clef. J’étais surtout fébrile. Nous commençâmes notre recherche dés l’ouverture de la galerie. Et des tiroirs, il y en avait pleins. Certains fermés à clefs d’autres éventrés dans la troisième galerie. Une galerie dite ‘dépôts de rébus!’. Il fallait passer d’abord par-dessus des monceaux de vieux bois, de meubles éventrés irrécupérables pour enfin atterrir vers ces fameux tiroirs. La tache était rude. Mais notre curiosité était bien plus grande que le labeur. En trois heures de temps, six cent clefs étaient entre nos mains. Il y en avait de toutes les formes en argent, en cuivre, en laiton en fer. Des grandes, des petites, des édentées, des minuscules, bref une cour des miracles de passe partout.

Il fallait à présent passer à l’essai. Trouver la bonne clef qui ouvrirait la boite à pandore.

Alex partagea le nombre de clefs. 300 pour lui idem pour moi. Plusieurs d’entre elles ne correspondaient pas à vue d’œil à l’ouverture de la serrure. Le coup d’œil dans ce cas là est important et grâce à lui, un temps précieux fut économisé.

Enfin, la bonne clef trouva la bonne voie et délicatement, Alex tourna une seule fois la clef.

Et là sous nos yeux apparu un carnet avec son petit stylo, un appendice relié à l’objet.

‘…C’est un carnet de bal, Aline… !’
‘…Quoi… ?’
‘…Oui un carnet de bal d’époque en ivoire époque Napoléon lll décoré en argent avec un stylet, une chainette et un anneau pour le glisser sur un doigt. Les jeunes filles au siècle dernier et encore au début de ce siècle le tenait entre les mains et lorsqu’un soupirant souhaitait danser un prochain tour de danse, elles y inscrivaient le nom du prétendant et ainsi de suite… !’

(Le carnet de bal fait son apparition dans les bals publics aux alentours de 1820. Il sert d'aide-mémoire à la danseuse et contient l'ordre des danses qui sont au programme de la soirée. En regard de chaque danse, elle inscrit le nom du partenaire qui s'est proposé (ou celui qu'elle a sollicité). Peu à peu l'usage s'étend également aux hommes.

Le carnet de bal est un objet qui peut revêtir plusieurs formes : au début il s'agit d'un éventail au dos duquel on inscrit discrètement le nom du partenaire ; plus tard les fabricants en font un réel objet d'art, fait de matières précieuses comme l'argent, l'ivoire ou la nacre.

Mais il se réduit bien souvent à un carton imprimé exprès pour la soirée, voire à un petit carnet comportant autant de feuillets que de danses. Entre 1840 et 1865, la carte porcelaine remplace bien souvent le carton.)
A Suivre…
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