Vers et poémes en vers libres.

A propos du Charme.

-Dégager du charme.
-Tomber sous le charme.
-Etre emballé par son charme.

Etc...

Expressions bien connues depuis l’antiquité.

Une voix est charmante, un trait du visage, de caractère, un rien qui la distingue des autres.
Quoi de plus naturel que de tomber sous le charme de quelqu’un ou de quelqu’une.
Tomber sous le charme d’un dessin, d’un écrit, d’une plume, d’une finesse d’esprit.
Les exemples ne manquent pas.

Le virtuel permet de tomber sous le charme d’un internaute ou d’une internaute sans que cela soit mal interprété.

Rien ne l’interdit et rien n’est offensant.

Le dire, l’exprimer n’est pas une gêne, la gêne empêche le plaisir de le dire.

L’honnête homme surtout s’il est volubile ou femme au sentiment pur, ne doit pas s’interdire de le dire car les sentiments même les plus futiles ne sont pas faits pour être cachés.

La confidence n’est pas forcément secrète, et lorsqu’on tombe sous le charme de quelqu’un la saine morale s’enorgueillit. Il n’est pas donné à tout le monde d’avouer ses faiblesses ou ses forces mais si la mauvaise arrière pensée prend le pas sur la franchise alors là il y a trahison, supercherie.

Lorsque l’amitié se veut propre, le charme agit en conséquence. Surtout si ce dernier est pur, net, sans ambiguïté dépourvue de toutes mesquineries.

Ce qui fait l’homme ou la femme, c’est l’esprit dans lequel baignent ses liens d’amitié qui sont respectueux et empreints de franchise, de fraternité. A défaut, ils se brisent.

Certains, certaines considèrent que derrière certains échanges théâtraux en public, se cache autre chose qu’on n’ose pas dire par malhonnêteté. C’est la mauvaise pensée celle qui chagrine les mauvaises langues.

En ce qui me concerne, tout est clair et je suis bien dans ma peau. Je ne badine pas sur un sujet qui prête à confusion.

Et rien ne viendra troubler ma conscience ni celle d’autrui.
Que celle des autres en soit troublée ou en souffre n’est que le dernier de mes soucis.[[/size]/b]

DE L ECRITURE.

Il n’est pas aisé d’écrire.
Cela m’est venu en 1988 soit un an et demi avant que je ne parte.
Chez moi dans mon bled, je me suis pris à écrire mes mémoires sur une vieille machine Remington. Une teuf teuf.
Je me suis étonné par ma facilité d’écrire alors que je n’ai jamais pensé à le faire.

Ca coulait de source. Une logorrhée écrite.

Pas un soir après mon travail sans qu’une dizaine de pages ne soient terminées dans des conditions qui frisaient la crise de nerfs.
Bref, j’avais accumulé qq chose comme 1000 pages d’écriture sur mes souvenirs de jeunesse.

Des poésies en vers libres, des anecdotes et rien d’autres etc…Des mémorandums.

Tout cela mis dans une sacoche sans aucun espoir de les publier, ils étaient mon héritage.
Pour mes enfants surtout.

Et à chaque fois que j’écrivais les larmes coulaient sur mes joues, je pressentais mon départ que j’avais fixé pour le 31 AOUT 1980.

A Paris, il me fallait d’abord m’installer, ce qui fut fait. Obtenir mes papiers.

Ce qui fut fait. Travailler ce qui fut fait, nous avons ouvert un commerce de cosmétiques pour noirs mon frère et moi du coté du Fbg du Temple.

Alors que j’étais à vaquer mes occupations dans ma boutique, passe un ancien ami de Tunis.

Et là, nous parlons du pays. Je lui dis que j’ai un carton de souvenirs. Il me demande de le lui prêter. Pour respirer l’air du pays. Se replonger dans cet autrefois. Notre autrefois.

Devant mon hésitation, il me jure qu’il me le rapportera dans un délai d’une semaine….

A Suivre….

Salut Bartou,

Il semble que vous soyez parti de Tunis en:
" cela m’est venu en 1988 soit un an et demi avant que je ne parte."
ou bien en:
"je pressentais mon départ que j’avais fixé pour le 31 AOUT 1980."?

Comment furent vos relations avec les Tunisiens en général jusqu'à votre départ, svp. Etaient anti-israel, fanatiques, anti-Juifs? Avez vous subi des conséquences a cause des guerres au Moyen Orient?
J'ai remarqué aussi qu'un ministre est Juif.

Après avoir quitté l'Algérie en 62, et durant et aprés l'armée, j'ai rencontré des juifs Tunisiens, très sympas et hospitaliers. M'étant retrouvé seul parfois durant des perms, j'ai retrouvé l'ambiance d'Algérie, très facilement aussi avec des Tunisiens et Marocains.

En fait à Paris en 65, je suis tombé sous le "Charme" troublant, comme vous le décrivez, d'une belle blonde, et adorable Tunisienne de 18 ans. Naturellement, je la respectais, et elle m'emmena chez ses parents et le couscous qui nous attendait...
Plus je la rencontrai et plus je devenais amoureux...quelle histoire!!

Encore de l'eau sous les ponts...Un peu plus loin et à gauche, c'était une belle Georgienne qui m'attendait... et ça continuait à n'en plus finir... C'est si beau l'amour..!:-)

En fait si jusqu'en 1988 tout allait bien en Tunisie, pourquoi aviez vous dû vous expatrier en France?


Amicalement,


Abraham.

Oui, je le pressentais parce que d'abord je n'avais plus personne.
Mamam et mon frère m'avaient devancé en 88. A Paris.

Mes filles grandissaient et j'ai surtout pensé à leur avenir.

J'avais donc pris avec ma femme mes dispositions. Partir sans que rien ne m'y oblige.

Je n'ai pas eu à souffrir des évènements qui s'y sont produits, comme la guerre de 67, j'habitais la banlieue.

Les juifs à Tunis en ont souffert d'où leur départ en grand nombre qqs semaines et mois plus tard à cause des destructions de leur fond de commerce. Et atteinte physique. La grande synagogue fut incendié en qqs minutes. Chose qui ne s'est jamais produite.

J'ai vécu 73, la guerre de Kippour.

Ensuite il y a eu Abou Ayad, exécuté dans sa demeure de la Marsa. Puis le bombardement par les israéliens de Hammam Bourguiba, le campement des palestinens, cité balnéaire qui se trouvait juste en face de ma ville. J'ai vu les fumées s'élevaient dans le ciel.

QuOique l'on dise les tunisiens n'étaient pas très chauds envers ces gens là après leur départ du Liban. ils ne les voyaient pas d'un bon oeil et les garder gens arrogants et imbus chez eux leur étaient mal aisés.

D'ailleurs, beaucoup d'entre eux étaient parqués à Jendouba, dans un camp entouré de barbelés avec ordre de ne pas trop s'éparpiller dans les villes de Tunis. Les autorités craignaient de leur part des abus.
Et des abus, ils en ont fait. Mais la censure interdisait d'en parler.

J'ai vécu tous ces évènements dans la crainte mais grâce à D ieu,
nous nous en sommes sortis sans dommage.

Je ne me suis pas affolé mais pris le temps de liquider mes affaires.
Et surtout constituer un pécule conséquent en France afin de pouvoir subvenir à nos premiers besoins.

Ne pas tendre financièrement la main à mes proches.

Au fil des jours, une grande nostalgie m'a prie à Paris.

Enfin ce n'est qu'après 5 ans, que je suis retourné à Tunis pour prier sur la tombe de mon père, tombe que j'avais fabriquée par mes soins puisque je suis marbrier de profession. Graver le nom de son père s'est dure à supporter.

Puis j'y suis retourné tous les ans en vacances avec ma famille.

En règle générale, je n'ai pas eu à souffrir des évènements et ni de mon environnement. Tous mes voisins musulmans ont été chaleureux avec nous et aimants. Surtout respectueux.

Seul l'avenir de mes enfants m'importaient et j'ai vu juste.

Aujourd'hui, elles sont toutes mariées avec des jeunes hommes dont les parents sont natifs d'Algérie. Et j'en suis fier. Mes gendres sont des amours.Et je le leur rend bien.

Je suis papi de 5 petits enfants. 3 petites filles et deux garçons dont le dernier a 5 mois.

Mon parcours s'est bien déroulé grâce à D ieu.

Oui c'est si beau d'aimer lorsque on est deux.

Abraham, c'est bien de répondre et de se parler.
Cela met du beurre dans les épinards.

Et puis parler de la nostalgie continuellement ca rend triste.

Souffle.

Il a suffit d’un souffle
Dans ses narines
Et Adam prend vit.

Souffle sur un corps étendu
Et lui faire reprendre la vie.

Souffle sont nos vies.

Souffle sur la braise ardente
Et naissent les sentiments
A faire cuire nos émotions.

Et la flamme de l’amour s’anime.
Sous le souffle de la passion.

Souffle reEEtenu.
Souffle perdu,
A courir derrière le vent.
Qu’on laisse derrière soi
Ou par devant, pure perte de temps.

Gonfle tes poumons
Gonfle tes espoirs
Ton courage gonfle
Et tout repart comme avant.

Expire tes tristesses
Respire tes joies.

N’oublie pas que tout tient
Dans un souffle divin.
Et le bébé pleure, rougit,
Sous son premier souffle.

Tout en souffle la vie.

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Si mes paroles sont lumières.
Éclaire donc ton palais.
Illumine ton sombre cachot
Par cette clarté tu verras plus clair.

Si tes paroles sont soleils
A ses rayons réchauffent toi.
Et surtout ne brule pas tes mots
Ils pourraient noircir mes oreilles.

Oui à tes paroles je sens monter le chaud
Ils m’enveloppent par tes mots de velours.

Si mes paroles sont lumièEEres…
Lumières…O Lumières…

Sur mon cheval de bois
J’ai cavalé bien droit.
Sur sa croupe.
Mes pieds sur l’étrier
Je regardais le monde tournait.

Tourne manège
Le monde tournait déjà
Sans doute à l'endroit.
Bien avant moi, là bas.

Là baAAAs....////.....

J’ai eu mille vertiges
J’en ai gardé vestiges
Et dans mes yeux
Il tourne encore,
Mes chers aïeux,
Mon beau cheval de bois
Celui de mon enfance roi.

A force de voir tourner la terre.
Je suis tout chamboulé
Un peu manipulé,
Pris dans une folle noria
Qui parfois s’emballe.

J’ai beau éduqué mon CHEVAL DE BOIS.
Mais rien n’y fait, il tourne tourne
Sans moi.

Emportant mes rêves d’adultes dans le tourbillon
Qui n’cesse de m’enivrer par tant d’illusions.

Y’avait t’il avant
Un monde statiIIIIIIIIque… !
///////////…..
Meilleur IMMOBIIIIIIILE……. !

Je ne l’ai lu nulle part mais ce que je sais
C’est q’ce monde me donne le tournis
Et il n’est pas parfait, dés fois je le vomis.

Lorsque je descends de mon cheval de bois,
Lâchant le harnais, je pose mes ornières pour échapper
A la réalitéEEEEE….//////….

Je peine à marcher, je titube devant mon étalon.
Alors…Dites moi quand, ce monde tournera moins de travers.
Par la grâce du sacristain, bien malin,
Je continue à gouter au ‘malison’.

Dans son ‘calice’* je promène mes désillusions.
Le monde est beaAAAu ne le rendons pas si laid

Qu’il n’est.////
Qu'il n'est.../////....
* Calice ici veut dire Carosse en judéo arabe.

Assurément,

Je ne fus pas frappé par la Grace Divine.
J’ai fui les rabbins que D ieu me pardonne
Et mes absences à la syna sont passées inaperçues.
D’autres présences plus assidues
Se sont faites remarquées avec honneur
Mais les miennes, avec grand déshonneur
Par la grâce divine, sont passées inaperçues.
Le pire sans rire,j’ai évité d’être amendé
Par le grand Maitre des cieux.
J’ai fui, que D ieu me pardonne, l’odeur des saints encens.
Et tous ceux qui arrosaient leur barbe d’eau bénite.
J’ai fui les soutanes, les costumes noirs des juifs
Les imams et les ‘narapatochounav’* du Thibet * Inconnus chez les Tibétains.
Mais pas D ieu ni ses anges gardiens.

Les mosquées, les églises et les syna
Ne m’ont jamais beaucoup inspirées ,
Beaucoup d’hypocrisie derrière tous ces vitraux.

Et en général tout ceux et celles qui restent trop longtemps
Les yeux accrochés au ciel ne sont souvent pas les plus pieux.

La syna ne me reconnait qu’à Kippour.
Vis versa, j’ai la même reconnaissance ce jour là.
Pour elle, pour elle qui ne m’attend pas.

Mais voilà, l’mécrèant que suis-je
Dans les moments tragiques
S’en retourne vers D ieu,
Oubliant jardins d’Eden,
Touffes et boutons de roses éclos,
Jurant de sa prochaine bonne conduite.

Et ma voix briséEEEEe,

§§§§§§§

Vers les cieux compatissants,
Montante gémissante,
Repentante, pleurante, ‘cambrante’
Comme bon rabbin priant et se balançant,
Surpris par le déluge, roule
Ses trémolos dans les ronces.

L’homme eEEEst ainsi faiIIt.
D’une petite fièvre
Venue le surprendre
Sur son lit douillet,
Il gémit, s’entortille, gesticule
Se frappe les épaules,
Implore le ciel
Et le voilà en harmonie avec les saints.

Qu’elle tombe qqs jours plus tard
Par la grâce de qqs remèdes,
Et le voilà debout, revenu à ses mauvais instincts.

UN AMOUR D'HANDICAPE.

18 -2

Revenons à Eva. Elle est affalée, étendue sur le parquet. Elle dort. Deux heures plus tard, elle se réveille lentement dans cette position, la mine pâle et les lèvres sèches. Elle tente d’allumer une clope. Elle se relève et s’assoit sur ces fesses. Une crise de pleurs l’envahie et mouille à nouveau sa cigarette. Elle se met péniblement debout en tenant les rebords du sofa et un coin de la table basse. Elle se dirige vers le balcon pour respirer à pleins poumons de l’air frais. Elle ouvre les battants puis se ravise. Elle retourne sur le divan, toujours en sanglotant. Elle reprend une clope qu’elle tente d’allumer avec ses doigts tremblants. Elle se remet par terre. Elle ressent des vertiges. Elle décide enfin d’appeler son ami, Sébastien. 20 minutes plus tard, il sonne à la porte. Silence. Au bout de deux minutes, il ouvre avec ses clefs la porte. Eva gît à terre, inconsciente. Il comprend que quelque chose s’est passée. Il la transporte sur son lit et la couvre. Il tente de la réveiller.

-‘…Eva… ? Ma chérie… ? Réponds… ?’

Eva cligne des yeux.
Elle chuchote...

-‘…Je me sens mal Bastien… !’
-‘…Je vais t’appeler un médecin…. ! Tu as forcé sur la dose n’est ce pas… ?’

Eva ne répond pas. Elle tente de s’assoire sur le lit, les sanglots reprennent. Elle déprime sous les yeux de son ami.

Un médecin est appelé d’urgence. Il diagnostique un état général de fatigue dû à l’absorption de drogue et d’alcool.

-‘…Elle se drogue .. ! N’est ce pas.. ???’ Lui dit t’il en aparté.
-‘…Oui légèrement… !’
-‘…Ecoutez si demain matin, elle est encore dans cet état de somnolence et de pleurs, il vous faudra l’hospitalisez… ! Dans un service approprié, elle fait une dépression … !’

A Suivre...



19°

-‘…Je ne comprends rien à tout cela, il y a encore trois jours nous étions ensemble dans une soirée entre amis, elle était très bien dans sa peau… !’
-‘…Ce genre de chose ne s’explique pas, hier c’était hier et aujourd’hui c’est la dépression, c’est le risque de ceux ou de celles qui se ‘shottent’ sans aucune retenue… ! Cela se soigne monsieur… ! Allez au revoir… !’

Sébastien décide de ne pas la quitter et de passer la nuit auprès d’elle. A la surveiller.

Marianne, chez elle, attend le coup de fil de Bernard, du moins de Désiré. Elle n’ose pas rappeler afin de ne pas paraître gênante. Il est 20 heures, le dîner est servi. Elle paraît lasse et sa maman, Julia s’en aperçoit..

-‘…Tu ne vas pas très bien… ! Chérie… !’
-‘…Si.. ! Si…. !Il n’est pas venu au rendez-vous… !’
-‘…Tu ne vas pas en faire une maladie… ! Sans soute un empêchement… !’
-‘…J’ai un mauvais pressentiment… !’
-‘…Chasse le, ce genre de personne est lunatique… !’
-‘…Lunatique…. ? Je ne le crois pas… ! Ils sont comme tout le monde avec leurs défauts et empêchements…. ! Je porte cette ‘pose de lapin’ sur un embouteillage ou à autre chose..…. !’
-‘…Marianne a raison … !’ Réplique le papa Ernest tout en ‘fourchettant’ ses pommes de terres, cuites au four…

Sur cela le téléphone sonne..

-‘…C’est lui… !’

Elle bondit sur le combiné…

-‘…Marianne… ?’
-‘…Oui… !’
-‘…C’est Désirée, mon frère a un coup de blues… ! Il paraît mal en point, cela ne lui est jamais arrivé…. ! Il ne veut pas en parler pour le moment et c’est inhabituel de sa part… ! Mais rassurez-vous, je lui tirerais les vers du nez tout en gestes… ! Je vous rappellerai demain, ok… ? Soyez sans crainte… !’
-‘…Vous me rassurez… ! Passez-lui le bonsoir de ma part… ! Merci… !’

A suivre…