Zlabia.com Le Rendez-vous des Juifs d'Algerie





Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
17 septembre 2010, 05:40
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Wiye'youni ACHER YECH'MAA BAKO'OLOT.
Re: Vers et poémes en vers libres.
18 septembre 2010, 06:35
Je ne suis pas poéte , ni aéde , mais un verset du coran a attiré mon attention c'est la sourate 2 - "La Vache" verset 126

Dites ,nous croyons en dieu et à la révélation que le seigneur a faite à Abraham , à Ismael , à Isaac , à Jacob , aux tribus et à celle qu'il a confiée à Moise , et à jésus , et à tous les prophétes .

Quel interprétation peut ont faire de ce verset coranique ,les uns et les autres .

Merci pour vos opignons .

Le juste
Re: Vers et poémes en vers libres.
18 septembre 2010, 12:33
En plus le Juste j'adore les pignons. Lol.
Re: Vers et poémes en vers libres.
21 septembre 2010, 06:58
excuse moi pour la faute impardonnable de opinion , moi aussi j'adore les pignons de pin

mais ce n'est pas la réponse que j'espérais

le juste
Re: Vers et poémes en vers libres.
21 septembre 2010, 10:10
"Quel interprétation peut ont faire de ce verset coranique ,les uns et les autres ."
Si vous ne lisez que ce verset, il n'y a aucun probleme.

Mais c'est quand vous ajouter le reste, que la contradiction apparait indéniable. On ne va pas les citer ici intégralement pour ne pas offendre ceux qui ne les connaissent pas, ou bien ceux qui ne sont pas d'accord quant à leur appliquation de nos jours, comme le font les Islamistes, et bien ceux qui professent le Coran à la lettre.
Quelques exemples entre autres:
Sourate IV, 102. Sourate IX, 29. Sourate V, 37. Sourate IX, 69. Sourate V 56.
Sourate V,84. Sourate V, 48-49.
Sourate XLVII, 4. Sourate LXXI, 2. Sourate III, 11. Sourate III, 135. Sourate IV, 91.Sourate VIII, 12. Sourate VIII, 52.Sourate IV, 3.Sourate XVI, 75.
Sourate V, 51, 80 ( Juifs et Musulmans)
Sourate 3, 118, Sourate 3, 852

Haddith: Ishaq 252, 262

Bonne chance!


Abraham
Re: Vers et poémes en vers libres.
23 septembre 2010, 10:21
31°/

Désirée est surprise par la réflexion. Elle qui se propose de tout raconter, là voilà prise au dépourvue. D’autant plus qu’elle avait prévenu Bernard, de ne rien souffler sur sa déconvenue. Elle déduit surtout que si la jeune fille est là, c’est bien pour appendre la raison majeure de ce qu’elle pense être une ‘fuite en avant’, alors que tout paraissait être clair et simple entre eux.

Marianne se demande dans son for intérieur si sa présence ici est opportune. Elle regrette même sa venue. Elle regarde Désiré et lui fait comprendre qu’elle veut partir. Avant que Bernard ne soit là. Elle ne veut pas paraître contraindre ce jeune homme en lui forçant une décision qu’il a sans doute prise à son insu. Il a peut être change d’avis, se dit t’elle.

Là où Marianne se trompe.

-‘…Venez, Marianne, je vais vous faire découvrir la maison… !’

Marianne comprend l’astuce ; Désirée veut lui parler en tête-à-tête.

-‘...Bon, nous vous laissons juste un moment… !’

Marianne et Désirée se lèvent pour rentrer dans le grand salon.
La sœur lui fait visiter le grand pavillon et la chambre de son frère. Des photos de ce dernier sont accrochées sur les murs.

-‘…C’est lui à 6 ans… ! Bernard était… !’
-‘…Il nous a tout raconté ce jour là. Eva était là ... !’
-‘…Eva… ! Ah....! Cette Eva… !’
-‘…Je ne la vois plus. Son ami Sébastien me dit qu’elle est hospitalisée, une grande dépression. Je pense que j’ai été un peu trop dure avec elle, et elle l’a mal pris. Je me sens quelque part coupable de son état, mais je ne la connaissais pas aussi sensible au point de…. !’
-‘…Je ne crois pas que votre embrouille soit la véritable cause de son mal, c’est autre chose… !’
-‘…Quoi donc… ? Je voulais aller la voir pour me réconcilier car après tout, j’ai besoin d’elle, ensuite je me suis ravisée…. ! Elle me manque malgré tout… !’
-‘…Je te comprends… ! Assied-toi… ! Il y a parfois des évènements dans la vie que l’on ne peut contrôler par la faute des autres. La contrariété, la jalousie, la méchanceté, l’envie, bref les péchés capitaux que certains portent en eux même rien que pour se dire fièrement ‘.. J’ai réussi.. !’
-‘…Tu me fais de la morale, Désiré… !’
-‘…Non, j’essaye de te faire comprendre à travers cela de le plaisir qu’ont certaines personnes, femmes ou hommes, à voler consciemment du bien à autrui au péril de tout détruire parfois ; conclusion cela prend une tournure tragique sans qu’elles s’en rendent compte… !’
-‘…Y a t’il un rapport avec Eva… ?’
-‘…Oui, mais dans l’état actuel des choses, je préfère que cela se soit elle qui te le dise… !’

A ce moment là rentre Bernard…Il aperçoit Marianne et va vers elle pour l’embrasser sur les joues. Il est heureux de la voir et fait signe à sa sœur de lui dire qu’il est embarrassé pour le rendez-vous raté.

-‘....Ce n’est pas trop grave, tu remettras cela pour ce dimanche si tu peux… !’
-‘…Oui, ok, je serai là sans faute… !’

A suivre...


32°

Désiré fait des signes à son frère, le prévenant qu’elle n’a rien raconté et qu’il devrait en faire autant.

-‘…Je lui demande de tenir son rendez-vous et de ne pas se laisser abuser cette fois ci… !’
-‘...Abusé.. ???? Mais par qui… ?’
-‘…Par le hasard, pardi… !’
-‘...Ahahaah… !’

Bernard comprend le message tout en signe.

-‘…Demain, je m’inscris dans un cours afin d’apprendre le langage muet. J’ai hâte de converser avec toi de vives voix… !’

Désirée en rit.

-‘…Allons voir mes parents, Marianne… !’ Demande Bernard.

Ils sortent dans le grand jardin.
Marianne est angoissée. Elle se rend compte que son ami est légèrement honteux et qu’il n’ose la regarder dans les yeux.
Revenue à table, elle essaye de reprendre le fil de la conversation en ayant les pensées ailleurs. Elle pense surtout à ce que vient lui dire Désirée en faisant allusion à ces amies jalouses etc…Elle se demande s’il n’y a pas un lien direct au travers de sa confidence ; entre le rendez-vous raté et Eva. Chose dont elle ne veut pas y souscrire.
Cependant, sa perplexité donne à son doute une raison valable à son angoisse mais elle ne peut pour l’instant approfondir le sujet devant la famille de son ami. Elle veut paraître sereine.

-‘…Vous êtes dans les études m’a confié Bernard.. ?’ Dit Julia.
-‘…En effet, je suis dans l’apprentissage des langues, je veux me consacrer plus tard à l’interprétariat. Je compte passer mon Master aux Etats-Unis. Je m’y consacre, puis me mettre aussi à maîtriser le langage des signes comme cela, rien ne m’échappera plus ... !’
-‘...Ah… ! Vous avez raison, une langue muette n’est pas une langue morte, elle enrichira votre patrimoine. Au début, nous nagions dans le noir avec tous ces signes…. ! Nous faisions tout de travers puis par la suite, nous avons assimilé les figurines ; doigts croises, ronds, fourchus bref toute une gymnastique… !. AhHHHH… ! Mon mari et moi, qu’eEEEEst-ce que nous n’avons pas ris devant la glace à répéter mille fois les signes et Bernard qui nous rectifiait avec patience, au bout de quelques temps, on ne s’entendait plus tout était devenu signes même en absence de Bernard…Ahahaha… ! Nous espérons qu’un jour nos mains se reposeront… !’ Ajoute la maman pour conclure.
-‘…Marianne voulez-vous rester pour dîner avec nous ce soir ????’ Demande Désirée.
-‘…Oh…. ? Non, merci, j’ai prévenu mes parents que je ne rentrerais pas trop tard… !’
-‘…Dans ce cas, je n’insisterai pas et Bernard se fera un plaisir de vous raccompagner… !’
-‘…Mais, il ne faut pas le déranger… !’

Bernard fait signe qu’il le veut.

-‘…Bon dans ce cas, je préviens mes parents de mon arrivée… !’

Elle se lève et prend congé de la famille en serrant les mains des parents et en bisant Désirée…

-‘…Tout s’arrangera … !’

Marianne sous ce dernier conseil sort avec Bernard…

A Suivre.


33°

En cours de route, elle lui demande…

-‘… Il s’est passe quelque chose….. ! Bernard… ! Je le lis dans ta façon de te comporter… !’

Il la regarde et ses yeux s’embuent.

-‘…Tu ne veux pas me dire, c’est cela, est-ce vraiment si grave… ?’

Il ne répond pas, mais il lui prend la main qu’il porte à ses lèvres.
Elle la lui serre.

-‘...Je crois que je suis amoureuse de toi, j’essaye de repousser cette idée mais je ne peux plus combattre contre elle… !’

Il se gare.
Il lui prend les deux mains qu’il réunit dans les siennes pour mieux les envelopper. Il les embrasse sans retenue si bien que ses larmes mouillent ses paumes.

-‘…Bernard je t’aime… ?’

Il lui répond positivement en hochant de la tête. Il n’ose abuser de sa déclaration en l’embrassant tant que l’incident ne lui sera pas dévoilé au grand jour. Il pense qu’il ne peut le faire en ce moment, afin de ne pas se faire passer pour un traître. Il juge qu’elle doit savoir afin qu’elle accepte ce baiser en toute connaissance de cause. Il conclura par-lque si celui -ci est accepté, c’est que Marianne a compris et surtout pardonner à son amoureux prit par une femme qui a prémédité son coup, qui l’a violé et drogue lâchement.

Il lui refait le même signe que la première fois en appuyant par ses deux mains la région de son cœur.

-‘…Je pense par moment, qu’il vaut mieux vivre des silences comme ceux là que des palabres sans fin pour expliquer des situations compliquées ; je veux chercher à comprendre mais hélas, j’ai peur de découvrir quelque chose d’imprévu.. ! Qui me fasse mal…. !’

Bernard laisse couler des larmes.

-‘...Cela me réconforte dans mon jugement. Je pressens une situation que tu n’as pas voulue seulement l’amour pardonne tout, même l’impensable… ! Si tu n’oses me l’avouer c’est que tu crains de me perdre alors que nous sommes encore libres l’un et l’autre… !’

Bernard est surpris par sa réflexion. Il juge Marianne encore plus intelligente, fine et pleine de sensibilité. De pardon.

-‘...Démarre, Bernard, on verra plus clair demain, plus tard… !’

Marianne est rentrée. Bernard aussi.


A Suivre...
Re: Vers et poémes en vers libres.
02 octobre 2010, 13:49
SUITES DU RÉCIT '...UN AMOUR HANDICAPE...!'


34°

Bernard trouve sa sœur réveillée. Il lui explique ce qui s’est passe dans la voiture.

-‘…Flair de femme, mon frère, flair de femme, mais ne t’inquiètes pas, elle t’a mis sur la voie en te disant cela. Elle est capable de pardonner si la sincérité sort par ta bouche et de ton regard, c’est une jeune fille extraordinaire qui t’aime, il faut être à la hauteur de ses sentiments et je pense que tu l’es…! Nous devrions aller voir cette Eva pour essayer de comprendre, pour exorciser ton mal être… !’

Bernard dit non.

-‘…Si ... ! Si, il ne t’arrivera rien enfin, juste comprendre, il faut toujours essayer de comprendre le comment et le pourquoi.. ! Il faut crever l’abcès… !’

Bernard se lève et rentre dans sa chambre.

Désirée, restée seule, réfléchit à la situation qu’elle pensait maîtriser. Elle se rend compte qu’il va lui falloir beaucoup de tact pour la dénouer. Ce qui n’est pas gagné d’avance.

Comme promis la veille, Marianne s’en perdre de temps déniche sur son ordinateur une école privée pour muets. Elle tombe à sa grande surprise sur un établissement par très loin de chez elle ‘…Les muets vous parlent…’ Elle clique dans accueil et s’inscrit.

Elle reçoit deux heures plus tard une proposition, un programme au choix avec des heures de cours entre neuf heures du matin et 11 onze, un jour sur deux à sa convenance ou entre 16 heures et 19 heures ou alors des cours accélères tous les jours entre neuf heures et midi. Elle opte pour cette dernière tranche, soit 6 jours sur 7. Elle compte maîtriser ‘la langue’ de Bernard tout au plus en un mois au pire deux mois, d’autant plus que ces cours de fac reprennent début octobre. Elle pense aussi à Bernard qui lui compléterait ses lacunes.

Elle décide de repousser ses vacances estivales pour le mois de décembre, pour la bonne cause. Elle en parle à ses parents qui comprennent l’engouement de leur fille pour Bernard.

Elle leur dévoile ses projets d’apprentissage.

Comme prévu aussi, Bernard et Marianne se retrouvent sur le bateau mouche en ce samedi 4 juillet ; un midi ensoleillé et surtout très animé sur les quais. Ils déjeunent ensemble tout en admirant ces groupes de promeneurs flâner sur les pavès des quais de Seine. Des mordus du Jogging s’en donnent à cœur joie, casquettes ou lisières pour certains vissées au front, lunettes de soleil fumées, ils slaloment d’entre les couples tout en évitant les corps allongés des adeptes du bronzage.

D’autres plus détendus, les pieds ballants au-dessus de l’eau verdâtre poussée par le courant, ne rechignent pas à découvrire mollets, jambes et torses couleur aspirine qu’ils présentent avec générosité aux griffes des rayons du soleil.



A Suivre...

35°

-‘…Je suis heureux Marianne… !’ Dit Bernard en regardant son amie dans les yeux.

Elle lui répond par son signe en se tapant la région du cœur avec sa main droite.

-‘…Tu parles comme moi… ?’
-‘…Et oui, depuis trois jours, j’ai commencé… !’
-‘…Je n’arrive pas à le croire.. ?’ Écrit t’il.

Elle lui arrête la main et lui fait comprendre qu’elle veut dialoguer sans écrit.

-‘…C’est comme cela que je me perfectionnerais encore plus… !’
-‘…Tu ne me l’as pas dis… ?’
-‘…Surprise….. ! ! Je suis une petite cachottière… !’
-‘…Une petite amoureuse avec l’intention de parler avec moi, comme il le faut…. !’

Puis…Il se lève et solennellement.

-‘…Bienvenue parmi nous Mademoiselle Marianne, dans la ‘….CONFRÉRIE DE CEUX QUI PARLENT LE PLUS SANS SE FAIRE ENTENDRE…. !’ Il la nomme chevalière en lui tapotant l’épaule avec une cuillère.

Elle en rit.

-‘…Je fais donc partie, grâce à toi aux deux mondes ; du silence et du brouhaha… !’
-‘…Ahaahah… ! Tu as de la chance, comme cela tu ne risques plus de te faire berner par celui du silence… !’
-‘…Merci… Bernard… ! J’espère te dépasser et prendre ta place de Président… !’
-‘…Non, chérie ( il vient de lui dire chérie avec une mine sérieuse ) ‘… Surtout pas, reste dans le tien, c’est moi qui un jour doit revenir vers le tien… !’

Marianne est émue doublement par ce 'chérie' d’abord et par cet espoir.

-‘…Tu reviendras parmi nous mais en attendant c’est moi qui veux venir vers toi, Chéri.. !’

Bernard, se lève, pose sa serviette sur la table et fait le tour. Il l’embrasse sur le front et sur les yeux en lui disant ‘…Que D ieu te garde… !’ Marianne se pince les lèvres ..

-‘…Tu es encore plus belle. Je vois ce que mes yeux lisent dans tes yeux ; quelque chose qui,sans signe, j’écoute dans le reflet de ta pupille, une cascade prête à envahir tes joues mais en ce jour où il y a 20 ans tu naissais, laisse moi te prouver combien mon amour déchire l’air pour toi…JOYEUX ANNIVERSAIRE CHÉRIE….. !’

A Suivre...


36°


A ce moment là, entre un serveur avec une grande tarte.

Marianne n’en peut plus, elle ne se retient plus, elle fait des efforts considérables pour retenir ses larmes mais elle s’avoue vaincue. Ils débordent. Les touristes, tout en chœur, lui souhaitent en anglais A HAPPY BIRTHDAY….§§§§§§§§§§§§§§§§§§ TO YOUUUUUUUUUUUUUUUUU…. !
Marianne souffle les bougies puis découpent des parts que le serveur sert aux inconnus.

Puis, Bernard regagne sa place… Et lui fait comprendre que cela n’est pas tout.
Elle lui prend la main pour la caresser.
Il tire de sa poche un petit paquet ficelle qu’il lui tend.

-‘…C’est pour toi, ouvre-le… !’

Marianne est surprise par le geste. Elle décachette délicatement le petit paquet puis ouvre l’écrin et là elle risque d’étouffer…

-‘..OHHHHHHHHHHHHHHHHhh… !’
-‘…Chut pas si fort… !’
-‘…Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh… !’
-‘…Bon anniversaire Marianne.. !’
-‘…Mais comment as-tu su enfin… ?’
-‘…Secret… !’

Elle découvre une bague sertie d’un joli brillant. Elle reste un moment subjugué ne sachant que dire. Elle est si émue que ses yeux brillent par l’éclat de la pierre et par l’émotion.
Elle se lève à son tour avec une soudaine envie de l’embrasser.
Bernard devine son intention mais lui fait mime qu’il préfère que cela soit fait dans intimité, dans la voiture. Il abandonne l’idée de tout lui raconter sur ce qui s’est passe afin de ne pas ombrager le présent et le futur.

Elle se rassoit et toujours sous le coup de l’émerveillement…

-‘…Porte là.. !’ Lui dit Bernard.

Marianne fait glisser la bague dans son annulaire.

-‘…Elle te va comme une…bague… !’
-‘…Je ne sais que dire.. ! C’est une folie que tu me fais là… !’
-‘…Je bénis le jour où tu es née… !’

A Suivre...!
Re: Vers et poémes en vers libres.
14 octobre 2010, 09:54
SUITES DU RÉCIT...

'...UN AMOUR HANDICAPÉE...!'



37°.

Marianne sous son propos ne retient plus des larmes…Puis elle lui dit...

‘…Il n’est nullement besoin parfois d’exprimer son amour par des paroles, on le devine aisément à un regard à un geste appuyé ou à un signe du destin… !’Je suis comblée Bernard … ! Merci… ! ‘
-‘…Pas encore… !Je veux t’épouser… !'
-‘…Et mes études… ?’
-‘…J’ai besoin de quelqu’un comme toi dans mon service, je traite avec des hommes d’affaires du monde entier.. ! Ta présence me serait bénéfique.. ! Tu poursuivras tes études jusqu’à l’obtention de ton MASTER…. ! J’attendrais le temps qu’il faudra... ! Puis nous ferons des enfants qui nous ressembleront… ! ’
-‘…Tu vas vite en besogne toi…. ! Tu seras patient… ?’
-‘…J’ai attendu tant d’années pour te rencontrer, alors un ou deux ans, ce n'est pas la mer à ingurgiter ... ! Et aussi pour retrouver la parole parce que j’y crois au miracle.. !’
-‘…Et que feras-tu de tes mains alors.. ???’
-‘…Elles s’occuperont de toi… !’
-‘…Ahahaah.. !’

Durant toute leur conversation ils n’ont pas dit un mot sur Eva, comme si elle n’existait plus.

Puis reprenant l’intention de Marianne, il lui dit…

-‘…Je ne veux partager avec personne ce que tu veux m’offrir.... !’

Ils finissent leur déjeuner et vont sur le pont, admirer le paysage. Il lui prend la main tandis qu’elle pose sa tête sur son épaule. Ils sont assis comme deux amoureux qui se laissent dériver vers leur bonheur.

L’heure de descendre approche.
Ils vont vers leur voiture garée à proximité du ponton.
Bernard démarre pour aller accompagner sa ‘fiancée’.
Dix minutes plus tard, il se gare devant le portail de l’immeuble de Marianne.
Elle le regarde. Elle attend.
Bernard se tourne vers elle, puis encadre son visage entre ses paumes. Ils se regardent intensément. Bernard ferme les yeux, Marianne en fait autant et présente ses lèvres.
Marianne lui ceint la tête avec ses deux bras. Et c’est par un magistral baiser, si fort et si puissant qu’ils échangent dans l’habitacle, qu’ils peinent à décoller leurs lèvres. Ils se laissent abandonner sous ce chaud premier contact humide durant cinq minutes ; cinq minutes de tournis linguaux à l’intérieur de leur palais respectif. Si fort ce baiser que Marianne sent pour la première fois de sa vie, sa culotte s’humidifier. Elle est troublée par la force de cet échange car elle n’en a jamais connue de pareil, au point qu’elle se sent presque s’évanouir. C’est son premier contact charnel de jeune fille adulte et vierge.

A Suivre...


38°.

Par l’intensité de celui ci, ils s’oublient et ne se rendent pas compte qu’une pervenche leur colle, sur le pare brise, un billet de bienvenue : un papillon de 11 €.

-‘…Continuez mes colombes, l’amour se paye des fois… Pour les bonnes œuvres de la MAIRIE….!’ Dit t’elle tout en souriant.

Enfin, ils ouvrent les yeux après dix minutes d’embrassades et de caresses appuyées.

-‘…Marianne.. ! Tu n’apprivoises certainement pas encore notre langue mais tu sais t’en servir pour m’offrir de jolis mots.. !’
-‘…Nous avons échangé nos plus belles paroles dans nos deux parloirs secrets… ! Chéri.. !’
C’est la première fois que j’embrasse un garçon… ! Je suis vierge de tout… !’
-‘…Je m’en étais rendu compte.. ! Mais tu apprends vite à ce que je vois… !’
-‘…Comme toutes les langues surtout lorsqu’elles me plaisent.. !’
-‘…Je vais placer un visiophone chez moi, comme cela je peux te voir tout en parlant.. !’
-‘…J’en ferai de même en pensant que plus tard, il ira dormir dans nos greniers… ! Tiens un papillon sur ton pare-brise.. !’
-‘…Ahahaha.. !’

Si tôt dit si tôt fait.
Bernard et Marianne n’ont plus d’intermédiaire.

Marianne rentre chez elle. Ses parents sont assis dans le canapé du grand salon.

-‘…Maman… !Papa.. !’
-‘…JOYEUX ANNIVERSAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRE……. !Chérie… !’ Chantent Julia et Georges. Marianne se jette à leur coup.

-‘… Merci, merci, je suis doublement comblée… !’
-‘…Nous t’avons préparé une SURPRISEEEEEEEEEEEEEE… !’ Dit Julia.

Marianne ouvre un petit paquet ficelé et là, elle découvre un joli collier avec un merveilleux pendentif en forme de cœur. Avec sa photo bébé intercalée à l’intérieur… !

-‘…C’est la journée de l’or….Et du diamant… ! Regardez ce que vient de m’offrir Bernard… !’

Elle présente sa main..

-‘...Mais c est bien plus qu’un cadeau ma chérie, c’est une demande en mariage… !’ Dit Georges le père…En ajustant ses lunettes.
-‘…Elle est très belle, chérie… !’
-‘…Je n’ai su que dire lorsqu’il me l’a offerte… ! J’étais si troublée.. !’
-‘…C’est normal, certains gestes inspirent le silence par moment … !’ Dit Julia.
-‘…Je vais installer un visiophone.. !’
-‘…Tout ce que tu voudras, nous voulons que ton bonheur soit complet mon trésor.. !’
-‘…Nous t’avons préparé un joli dîner… ! Allons nous asseoir, nous avons hâte de goûter à la tarte… !’
-‘…Je vois des fleurs et des cotillons.. ! Je vous aime… !’
-‘…Nous avons de la chance d’avoir une fille comme toi.. !’
-‘…Que D ieu vous garde amen… ! Pour longtemps… !’
-‘…Passons à table… !’
-‘…Je n’ai pas compris une chose… ! Comment a t’il su pour mon… !’
-‘…Secret de femme… !’
-‘…AhHHHHHHHHHHHHHHHHH… !Je vois, c’est Désirée, tu as été de connivence avec elle… !’
-‘…Une femme charmante au demeurant… !’

A Suivre…


39°

Le téléphone sonne.

-‘…Marianne… ?’
-‘…Oui Désirée… !’
-‘…Bonsoir et joyeux anniversaire de la part de mes parents aussi… !’
-‘…Je vis dans le bonheur, merci de tout cœur.. ! Je n’en espérais pas tant de sa part… !’
-‘…Il mûrit de jour en jour à tes côtés… ! Mes parents désirent connaître les vôtres.. !’
-‘…Ce sera avec grand plaisir, je pense que mes parents le veulent aussi… !’
-‘…Alors dans ce cas, activons les choses, disons pour dans trois semaines..…. ?’

Julia hoche positivement de la tête.

-‘…Ok, ils seront ravis de vous recevoir ici, chez nous… !’
-‘…Il parait que tu évolues dans ton langage… !’
-‘…Je vais même vous dépasser dans peu de temps… !’
-‘…Ahahaahha… ! Je te laisse avec tes parents, soit heureuse.. !’
-‘….Merci… ! Désirée.. ! Je t’aime.. ! Je veux que tu sois la sœur que je n’ai pas… !’
-‘…Ok, alors dans ce cas, je serai encore plus belle, une future belle-sœur, si tu y consens… !’
-‘…Ok, j’en suis ravie... !’
-‘…Bien, bonne soirée… !’

Marianne raccroche.

-‘…Ce sera pour dans trois dimanches, ils viendront nous rendre visite.. !’
-‘…Ce sera un grand honneur pour nous.. ! Seigneur, comme cela va trop vite… !’
-‘…Nous avons mis quatre semaines pour nous aimer et trois mois pour nous marier chérie, tu t’en souviens s au moins ... ?’ Renchérit Georges.
-‘…Et comment, c’est encore tout frais dans mes souvenirs, tu étais en nœud papillon rouge, le jour où tes parents sont venus demander ma main, qu’est ce qu’ils n’ont pas rigolés dés que tu es parti… !’
-‘...Et neuf mois plus tard, tu naissais… ! Dit le papa.
-‘…Il faut battre l’amour tant qu’il est encore chaud .. !’ Répond Marianne.
-‘…C’est de lui cela encore.. ?’
‘…Non, celle là est de moi… ! En plus, je continue mes études jusqu’à l’obtention de mon Master.. ! Ensuite j’irais travailler avec lui… !’
-‘…Quel brillant avenir t’attend ma fille… !’

Le dîner se passe merveilleusement bien avec champagne en coupe, en fin de soirée et tarte.

Entre temps, avant la rencontre prévue, Marianne et Bernard ne se quittent plus. Il file le parfait amour à l’ancienne sans que leur corps ne soit mit à rudes épreuves. Marianne tient à rester vierge jusqu’au jour de ses noces.

Trois semaines plus tard… Monsieur et Madame Laffont, les parents de Bernard et enfants arrivent chez les Rodier dans leur grand appartement.
Un appartement avec terrasse fleurie surplombant la grande avenue de Daumesnil.

-‘…Madame Laffont, Monsieur Laffont… ! Nous sommes, mon mari, Marianne et mon époux heureux de vous recevoir.. ! Soyez les bienvenus… !’

Tout le monde s’embrasse.

-‘…Tout le plaisir est pour nous… !
-‘…Donnez-moi tout cela, je vous en débarrasse.. !’

A Suivre...
Re: Vers et poémes en vers libres.
28 octobre 2010, 08:48
Suites du récit '...UN AMOUR HANDICAPE...!'



40°.

Julia prend les bouquets de fleurs qu’elle donne à Marianne qui s’empresse de les mettre dans un grand vase.

-‘…Venez-je vous fais visiter l’appartement… !’

La famille Laffont suit la maîtresse de maison.

-‘…Il est merveilleux… !’ Dit Eugénie.
-‘…Nous avons aussi une maison de campagne sur les hauteurs de Cannes, nous y allons tous les trois mois, lorsque le temps devient trop maussade ici.. !’

Après la visite, tout le monde se retrouve sur la terrasse.
Un cuisinier commandé chez le traiteur CHARON est aux fourneaux ainsi qu’un serveur.

Des petits cartons nominatifs sont installés devant chaque convive.
Bernard est près de sa ‘fiancée’.
Désirée est assise à côté de Marianne.
Il fait très beau.

Julia ouvre un grand parasol.

-‘…Nous avons voulu donner à l’instant une grande solennité.. !’
-‘…Cela nous touche profondément ..!’ Remercie Eugénie.
-‘…C’est un grand honneur que vous nous faites là...!Madame Julia.. !’ Ajoute Désirée.
-‘…Marianne ne cesse de parler de vous Désirée, elle trouve une excellente confidente … !’
-‘…Il n’y a de meilleur confident que soi même ... !’ Dit Bernard.
-‘…Nous retrouvons là le philosophe… !’ Ajoute Ernest, le papa de Marianne.
-‘…Il est souvent inspiré de belles phrases qui lui arrivent sous le coup de l’émotion… !’ Renchérit sa maman Eugénie.
-‘…Je trouve en tout cas, qu’elles sont bien à propos, disons qu’il sait choisir le moment.. !’ Dit son papa Georges.


A Suivre...

41°

Le vin est servi.
Les invités piquent condiments sous l’œil prévenant du majordome qui est aux petits soins.
Bernard est ravi par les parents de Marianne. On discute de tout pendant le repas.
En milieu de diner, Marianne demande à prendre la parole....Elle se lève et tout en improvisant…

-‘…Chers vous tous, j’ai quelque chose qui me tient à cœur et je veux vous en parler.. !’
Elle commence à parler tout en accompagnant ses paroles par des gestes pour Bernard.

-‘…Mon émotion est trop grande mais je vais essayer de la contenir.. ! Il y a deux mois, j’étais confinée dans un monde de lecture et d’études, je le suis encore, entourée par l’amour de mes parents. A part quelques échappées nocturnes qui me laissaient un goût amer, le hasard a voulu que je tombe, alors que j’étais assise à lire dans une brasserie, sous les yeux d’un jeune homme, ici présent……. !’

Bernard rit.

-‘…Mon univers, du moins je le croyais infiniment petit, s’est élargi grâce à ce jeune homme zélé, mature et intelligent qui loin de s’offusquer par ma bêtise a prit le risque de me ‘poursuivre’ sans fuir. Il m’a offert ce qu’il a de plus pur, de vrai, une réalité si belle que je me sens prise dans un tourbillon. J’ignorais la passion que je lis souvent dans mes bouquins sans savoir de quoi elle est faite. Excusez-moi, je suis trop émue. …

Elle s’arrête un moment puis reprend son souffle..

-‘…Une seule phrase de lui...

‘…Il n’est nullement besoin parfois d’exprimer son amour par des paroles, on le devine aisément à un regard à un geste appuyé ou à un signe du destin… !'


...M’a dessillé les yeux au point qu’un sentiment qui tardait à venir s’est mit en gestation, pour me faire comprendre plus tard, que les mots donnent un sens à l’amour. Aujourd’hui, j’ai compris sa belle réflexion et depuis je continue à méditer sur elle. Nul mépris ne vaut la chandelle et le destin, comme il le dit si bien , appartient bien à un signe. J’étais déjà tombée amoureuse de sa phrase alors que je voulais me prouver le contraire. Bernard m’apporte une sensibilité encore plus grande; sa candeur, sa fraîcheur, sa vitalité, son silence, ses gestes appropriés ont fait que mon univers a prit une autre dimension, il est devenu sidéral…… !’

A Suivre...


42°

Ils sont tous émus. Puis, Marianne se tourne vers son ‘fiancé’.

-‘...Bernard.. ! Au nom de ce que j’ai le plus pur, qui s’exprime par mes yeux… ! Par mon cœur et ma raison, je tiens à te remercier pour tout ce que tu m’apportes de vrai et d’innocent.. ! Je t’aime… !’

Elle se penche vers lui et l’embrasse. Elle rentre dans le salon et réapparaît quelques secondes plus tard avec un petit paquet dans les mains…..

-‘…C’est pour toi, mon gage d’amour… !’

Bernard ouvre le petit écrin et il découvre une belle gourmette en or avec son nom gravé dessus, tandis que l’envers porte le nom de MARIANNE avec le jour de leur première rencontre.

Bernard présente son bijou à toute la famille tandis que Marianne en fait autant avec sa bague.
Ils se jurent un beau baiser.
Puis, la conversation tourne autour du mariage.
Les deux familles promettent d’en fixer le jour et le lieu.

Ce qui ne va plus tarder puisque quinze jours après leur première entrevue, les familles fixent le mariage pour dans deux mois soit fin septembre.

Revenons à Eva, qui ne semble pas se remettre de sa grande dépression. Elle est sortie de l’hosto depuis un mois. Sébastien, toujours à ses cotès, tente de lui remonter le moral après son travail. Elle ne sort plus, ne travaille plus et n’a aucune nouvelle de ses amis qui l’ont laissés choir. Elle a prit un coup de vieille.

Les bans du mariage civil du couple Bernard Laffont et Marianne Rodier sont publiés. Il dernier est fixé en la Mairie du 12 iéme arrondissement.

La cérémonie religieuse se fera en l’église de saint André à Paris, le dimanche suivant.
L’union devant D ieu sera dite par Monseigneur Jean-Baptiste Bart, un ami de la famille Rodier.

A la Mairie.

C’est dans une ambiance conviviale que le Maire unit les deux époux. Désirée sera le témoin de Bernard tandis qu’un petit cousin germain sera celui de Marianne.
Le soir, c’est dans un hôtel particulier du côté de la Concorde qu’un lunch est donné en présence de 250 invités en l’honneur des nouveaux époux sous l’œil ému des deux familles dont c’est le premier mariage et le seul pour la famille Rodier.

Le dimanche suivant.

Nous sommes à deux heures de la cérémonie religieuse.
350 invités sont conviés.
Marianne, chez elle, est entourée par toutes ses amies de la fac et ses proches alliés venus lui tenir compagnie. Elle est très belle sous son dais à voilette. Elle paraît madone tant sa beauté est éclatante de bonheur. Elle a du mal à retenir ses larmes.

-‘…Si tu continues comme cela, ton fard ne va tenir le coup, ma chérie.. !’ Lui dit sa maman.

Chez lui, Bernard est fin prêt. Il s’apprête à monter dans sa limousine. Avec chauffeur.
Il est magnifique avec sa petite houppette de cheveux qui se dresse fixée par du gel.

Une heure plus tard, la voiture démarre sous les applaudissements des voisins debout sur le perron de leur véranda.

Marianne s’apprête à descendre par l’ascenseur, accompagnée par ses amis. Elle monte dans une Jaguar louée pour la circonstance. Son papa est à ses côtés.

A Suivre...
Re: Vers et poémes en vers libres.
06 novembre 2010, 07:48
43°

Nous sommes à la fin septembre 200…. Il fait très chaud. Les rues de la capitale sont désertes.

Une petite foule de convives, impatiente, attend devant le parvis de l’église et lorgne du côté du carrefour l’arrivée des futurs époux.

Enfin, la Limousine de Bernard arrive en premier. Il descend et va saluer quelques amis venus pour la circonstance.

Deux minutes plus tard, Marianne plus belle que jamais est ovationnée par les présents dés qu’elle met pied à terre. Quelques curieux applaudissent aussi.

Au même moment, pas très loin du lieu du culte.. ..Eva est dans les bras de Sébastien dans son appartement.
Elle paraît calme dans les bras de son amoureux assis sur le fameux sofa de sa frustration.

Nos deux élus chacun accompagné par les membres de sa famille pénètrent à l’intérieur dans l’église. Sous les vivats des invités.
Ils se rendent dans une salle appropriée pour fixer l’évènement à vie. Les flashs crépitent.
Le bedeau leur fait signe de se préparer après les prises de photos.

Bernard est aux bras de sa maman, Eugénie.
Marianne est au bras de son père, Ernest à quelques mètres de Bernard.
Julia aux bras Georges.

Arrive le moment tant attendu. La marche nuptiale de Mendelson est entamée.



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Bernard et sa maman sont les premiers à faire le pas lentement en suivant le rituel. Il avance tout sourire, saluant au passage ses amis et ces attachés de service venus nombreux d’entre les rangées.

Il arrive à sa place et se retourne pour voir sa belle Marianne, couverte du voile faire ses premiers pas gracieux aux bras de son père. Sa longue traîne est retenue par des petites cousines en robe blanche. Elle rejoint toute émue Bernard qui lui prend la main.
Tout le monde est assis.


Chez elle, Eva se libère des bras de son amoureux et rentre dans le balcon. Elle tient en mains son portable …

-‘…Quelle belle journée, Sébastien… ! Un jour de bonheur.. !’
-‘…Il fait quand même frisquet, tu ne trouves pas… ?’
-‘…Je ne sens ni le froid ni le chaud… !’ Dit t’elle. ‘...La rue est déserte… !’
-‘…C’est un dimanche, et il fait très beau… !’
-‘…L’an dernier nous étions à Marbella, tu t’en souviens.. ?’
-‘…Nous y retournerons, ma chérie… !’
-‘…Je ne le crois pas… !’

Elle s’accoude à la palissade en fer forgé.

Marianne et Bernard prennent place, à l’appel dU prélat, devant l’autel. Deux grandes icônes l’un de Jésus, à droite et l’autre de Marie à gauche, surplombent, ce dernier.
Monseigneur Bart est prêt pour unir religieusement nos deux jeunes déjà mariés civilement, devant un parterre composé de 350 convives.
Le silence règne dés ses premières paroles.
Les mariés, debout, sont devant lui.

‘…Mes chers frères…. ! Nous sommes aujourd’hui réunis dans notre sainte mère église de Jésus et de Marie...pour unir …..etc….etc….

Bernard sent monter en lui le trac. Il transpire. Désirée s’en aperçoit et lui fait des signes…

-‘…Reste calme, tout va bien se passer… ! Frérot… ! Plus que quelques minutes… ! Et tout cela sera fini… !’

Le religieux…

-‘…Monsieur Bernard-Julien né Laffont…! Voulez-vous prendre pour épouse Mademoiselle Marianne- Grâce née Rodier ici présente selon les liens sacrés du mariage de notre sainte Eglise et lui jurer fidélité et amour pour tout le restant de votre pour le meilleur et pour le pire… ?’

-‘…………………………… ‘

Silence.

Marianne tourne la tête vers Bernard qui transpire.
Elle remarque sa gêne.
Bernard fait un effort surhumain car il ne veut pas faire de geste affirmatif…Puis dans un élan formidable, il lance….

-‘…EUU….EUH…..EUHEUUUUUU…… !’

Pour enfin accoucher d’un… Tiré de par le fond de sa gorge…

-‘…EEEEE ….UUUU…...Oui ….JE LE VEUX………………. ! OUI JE LE VEUX….. !…Je le veux… !’

Bernard suite à la trop grande émotion vient de retrouver la parole devant plus de 350 invités ébahis, qui peinent à croire leurs oreilles…

-‘…OUI JE LE VEUX… !’ Hurle t’il à l’adresse du père.

Un miracle vient de se produire sous les regards de Jésus et de Marie.
Un hourra s’élève de la foule aux bords des larmes.
Marianne n’en revient pas. Elle tremble de tout son être. Son mari vient de parler.

-‘...Mais tu parles Bernard… ! Tu parles Chéri.. ! Bienvenu chez nous… !’

Le bedeau demande le silence.

Le prélat continue….

-‘…Mademoiselle Marianne Grâce née Rodier….. ! Voulez-vous prendre pour époux M. Bernard –Julien Laffont ici présent selon les liens sacrés du mariage de notre sainte église, et lui jurer fidélité et amour pour tout le restant de votre vie pour le meilleur et pour le pire… ?’

‘-…Je le veux.. !’

-‘…Au nom Du Père, du Fils et du Saint-Esprit, je vous déclare mari et femme…. ! Vous pouvez embrasser la mariée…. !’


Marianne fixant des yeux les icônes..

-‘…Merci, mon D IEU…. ! Merci de tout mon cœur… !’

Les parents de Bernard n’en reviennent pas. Désirée par l’émotion sanglote.
Elle va vers eux..

-‘…Marianne, Bernard, nous nageons dans le bonheur.. !’

Bernard…

-‘…Merci Marianne… !

La cérémonie s’achève. Le couple est dehors recevant les congratulations des invités.
Les carillons sonnent.

Eva est dans le balcon avec son portable.

-‘…J’entends comme des carillons, chéri… !’
-‘…Sans doute qu’un mariage se termine… !’

Elle se penche encore plus de la guimbarde.

-‘…Rentre Eva, il fait froid.. !’

Eva compose le numéro de Bernard. Elle l’a au bout du fil.
Elle prend appuie sur ses coudes se penche de plus en plus puis….

-‘…BERNARD….. ! Je vole… De bonheur…. !’ …Je t’aime… !’

-‘…C’était qui chéri… ?’ Demande Marianne..

-‘…Je ne sais pas, sans doute une vieille chose qui s’est envolée… !’

Fin.

Ce qu’ils sont devenus.

-Marianne et Bernard habitent dans un grand pavillon du côté de Châtenay-Malabry.
Elle est devenue interprète internationale et travaille comme directrice marketing dans l’entreprise de son mari. Ils ont 6 enfants.
-Sébastien ne s’est jamais marié. Après le suicide de Eva, il est allé vivre aux Antilles.
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