Zlabia.com Le Rendez-vous des Juifs d'Algerie





Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
26 août 2010, 22:11
Passe ton chemin.


Croiser le chemin d’un inconnu
Ou d’une inconnue peut être providentiel.
Bénèfique.

Et si à la longue cet inconnu tombé du ciel
Devient au fil du temps un véritable ami
Cela est sans doute une chance.



Le besoin d’un ou d’une amie sincère
Est un sentiment humain
Tant qu’il est emprunt de respect.
Sur son parcours parfois on tombe
Sur un individu au masque mesquin
Un personnage d’intérêt
Qui jure de sa bonne foi
Et qui sent en vous la bonne poire
Ou le bon pigeon.



‘…Honnêtes naïfs au cœur sincère
Que n’avez-vous tant éprouvés
Par tant de fausseté… ? Lachetè
Un voyou parfois se cache
Sous ses mots ronflants et charmants.



Croiser le chemin de qq’un
C’est partager un parcours.
Si long ou si court soit t’il

Il ne me viendra jamais à l’esprit
L’idée de lui couper son chemin.


Je peux Passer mon chemin
Mais jamais piétiner le sien.
Mais dans tous les cas
Nous PRENONS tous sur le même chemin.
Re: Vers et poémes en vers libres.
30 août 2010, 12:59
Les suites du 19 AOUT du récit


'...UN AMOUR D'HANDICAPE...!'

22°.

Le père est au bout du fil…

-‘…Bastien, qu’est ce qui se passe fiston pour que tu m’appelles à cette heure là… ?’
-‘…Il s’agit de Marianne, elle est mal en point, et je crois qu’elle déprime gravement… ! Est ce que tu pourrais la consulter ce matin… ?
-‘…Oui, bien sur, tu veux une ambulance… ?
-‘…Non, papa, je vais venir avec mes propres moyens, je pense que nous serons chez toi dans une demi-heuree… !’
-‘…Ok, je t’attends…!’

Sans perdre de temps, Sébastien la réveille, tout en douceur. Eva ouvre les yeux et regarde son ami qui lui fait comprendre de s’habiller. Eva obéit et se lève. Elle va dans la salle de bain accompagnée de Bastien qui la soutient. Elle prend sa douche sous la surveillance de son ami. Fins prêts, ils prennent l’ascenseur et montent dans la voiture. Eva pose sa tête sur le repose -tête. Elle a les yeux mi-clos.

Ils arrivent enfin. Le professeur e les attend. Ils sont introduits par la secrétaire. Eva s’assoit face à lui. Il tente de lui parler, de la questionner mais Eva est ailleurs. Elle clignote des yeux et soudain se met à pleurer. Sébastien tente de la rassurer devant le regard de son père qui, à première vue, juge que la jeune femme sombre dans une déprime. Il se lève, et demande à la jeune fille de rentrer dans le vestibule pour l’ausculter.

Il en ressort quelques minutes plus tard. Seul

-‘…Elle se drogue fort n’est-ce pas fiston… ?’
-‘…Non, c’est presque insignifiant ce qu’elle prend, je la connais depuis trois ans et jamais je ne l’ai vue dans un tel état. Je suis sur qu’il lui est arrivée quelque chose que je ne devine pas, cependant, elle a prononcé hier un nom qui m’est inconnu…Bernard… !’
-‘…Un ami à vous… ? Un ancien compagnon… ?’
-‘…Pas du tout, je connais quand même le nom de tous nos amis, mais ce nom ne me dis rien. Je n’arrive pas à communiquer avec elle… !’
-‘…Je vais l’hospitaliser tout de suite et la mettre sous tranquillisants… ! Demain, elle sera entre les mains de la psychologue de service.. !’

Il appelle l’infirmière chef pour prendre en main la jeune fille. Eva se lève et suit la dame antillaise. Sébastien suit.
Ce dernier, prévenant, avait pris soin de lui ranger quelques affaires dans un grand cabas.
Dans sa chambre, il ouvre accroche dans le cagibi ses quelques vêtements pris au hasard chez elle. Il dépose sa trousse de toilettes sur la tablette de l’évier. Eva se couche tandis que la soignante la couvre. Eva est seule dans sa chambre. Elle s’endort. Bastien va remplir quelques documents administratifs, puis retourne voir son amie qui somnole, avant de la quitter. Il l’embrasse sur le front, en lui chuchotant à son l’oreille'... Je reviendrais demain.. ! Je t’aime… !’

A Suivre...




23°.

Au milieu de la nuit, la surveillante, sur instruction du professeur porte son attention sur la jeune femme.

Eva, sous les premiers calmants dort profondément.
La nuit se passe bien.

Bernard, de son côté se sent fatigué moralement. Il décide de ne pas aller travailler à son réveil. Sa sœur en profite pour l’encourager à se reposer et pour cause, elle le veut près d’elle pour découvrir la raison et le motif de son état.
Il regarde sa sœur et…

-‘…Elle m’a posée un guet-apens… !’
-‘…De qui parles-tu… ?’
-‘…Un piége, la sournoise et je suis tombé dedans naïvement sous sa drogue… !’
-‘…De qui parles-tuUUUU Bernard… ?’
-‘…Eva… !’
-‘…Qui est Eva… ?’
-‘…La meilleure amie de Marianne… !’
-‘…Qu’est ce qu’elle t’a fait… ?’

Bernard baisse les yeux…

-‘…Tu ne veux pas me le dire… ?’
-‘…Elle m’a emmenée chez elle… !’
-‘…Attends, expliques moi, tu avais rendez-vous avec une certaine Gilda et ensuite avec Marianne.. !’
-‘…Gilda, c’était elle sous le prénom de Eva… !’

Et de tout lui expliquer sans rentrer dans les détails de cette folle après-midi.

A Suivre...


24°

-‘…Ca alors, sa meilleure copine… ?’
-‘…Tiens regarde… !’

Il tire la petite fiole d’Aphrodisiaque à base de gingembre avec dans le fond, une sorte de poudre… !

-‘…Elle t’a sûrement drogue et tu n’étais plus dans ton état, normal pour réfléchir et de réaliser ce qui allait se passer… !’
-‘…Oui… ! Ma sœur, exactement… ! Que vais-je dire à Marianne… ?’
-‘…Laisse moi faire, je vais tout lui expliquer et elle comprendra. Je vais prendre rendez-vous avec elle dés qu’elle m’appellera… ! Repose-toi, mon petit frère bien aimé… ! Fais-moi confiance…. ! ’

Désirée réfléchit à la façon d’annoncer à Marianne ce qu’elle estime être un viol.
Elle sort de sa chambre.

Au petit soir, juste bien avant le dîner, elle décide d’appeler Marianne. Elle tombe sur sa maman Julia.

-‘…Bonsoir Madame, je me prénomme Désirée, je voudrais parler à Marianne… !’
-‘…Elle est assoupie, mais vous ne quittez pas, je vais vous l’appeler.. !’
-‘…Mais si vous voulez, je pourrais rappelez ….!’
-‘…Non…. ! Non…. ! Restez un moment au bout du fil, deux minutes… !’

Puis…

-‘…Allô… !’
-‘…Marianne….. ? C’est Désirée… !’
-‘…Ah, j’attendais votre coup de fil, Désirée… !’
-‘…Il faut que je vous vois… !En aparté… !’
-‘…Il se passe quelque chose de grave, n’est-ce pas au sujet de Bernard… ?’
-‘…Non, pas du tout, rassurez-vous mais on ne peut pas en parler comme cela, il faut nous revoir… ! Bernard m’a fait certaines confidences que j’estime assez importantes au vu de votre relation avec votre amie Eva… !’
-‘…Je me suis malheureusement brouillée avec elle et je ne lui cause plus depuis une semaine, tout est rompu entre nous… !’
-‘…Ah, je comprends mieux à présent, tout commence à s’expliquer… !’
-‘…Je suis dans les nuages… ! Expliquer quoi, Désiré… ?’
-‘…Ecoutez, je dois partir pour affaire dans le sud de la France, je reviendrais dans deux jours, par contre, je vous recommande d’être assez fine et diplomate lorsque je vous -raconterai ce qui est arrivé, tenez-vous toujours à l’amitié envers mon frère… ?’
-‘…Oui, très sincèrement… ! J'ai hâte de le voir le plutôt possible, il m’a promis cette sortie en bateau-mouche et je serai heureuse de la remettre pour dimanche prochain … !’
-‘…Ok… ! Je vais lui en parler, savez vous quoi ??? Il est amoureux de vous… ! Je le lis dans ses yeux et c’est bien la première fois que cela lui arrive… !’
-‘…Je…ee… !’
-‘…Ne dites rien, rien ne vous oblige à me faire des confidences, alors à après demain, midi dans votre brasserie….!’
-‘…Je vous y attends… !’


Revenons à Eva.

Sébastien, comme promis, revient voir son amie, vers les 19 heures, après son travail de gérance d’une restauration rapide à l’enseigne bien connue. Il va vers sa chambre et passe devant le bureau de la secrétaire….

-‘...M. Sébastien, votre papa veut vous parler, il vous attend…. !’

A suivre…



Re: Vers et poémes en vers libres.
31 août 2010, 10:02
<object width="480" height="360"><param name="movie" value="[www.dailymotion.com] name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed type="application/x-shockwave-flash" src="[www.dailymotion.com]; width="480" height="360" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object><br /><b><a href="[www.dailymotion.com] Amiel Diamanta</a></b><br /><i>envoy&eacute; par <a href="[www.dailymotion.com];. - <a href="[www.dailymotion.com] d&#039;autres vid&eacute;os de musique.</a></i>
Re: Vers et poémes en vers libres.
06 septembre 2010, 11:00
Suites du RÉCIT...'...Un Amourd'Handicapé...!'

25°

Il frappe à la porte du cabinet de son père..

-‘…Rentre…. ! La psy vient de la consulter ce matin. Elle m’a instruit succinctement de ce qu’elle souffre…. ! Son malaise est dû à un inassouvissement, elle a été comme qui dirais-je coupée d’une énorme jouissance, donc frustration conclusion forte déception qu’elle n’a pu supporter…. !’
-‘…Coupée d’une envie, frustrée, inassouvie… ! Mais qu’est-ce que c’est que cela… ?’
-‘…Elle a raconté des choses bizarres, elle semblait par moment divaguer. La psy lui a posé des questions sur son comportement sexuel et là elle s’est mise à raconter dans les détails une déconvenue, disons une séance d’amour qui s’est mal terminée par la faute de l’inconnu qui la laissait gigoter à terre comme une bête blessée… ! Dis-moi, fiston, elle te trompe dés fois avec des inconnus… ! Ton Eva…. ?’
-‘…Autant te l’avouer, nous avons conclu une certaine liberté d’esprit.Nous ne sommes pas encore maries. Cela ne veut pas dire que nous ne nous aimons pas… !’
-‘…Je vis dans un monde bizarre, dans une société dont je ne reconnais plus les valeurs… !’
-‘…Comptes-tu me faire la morale à cette heure ci, papa…. ?’
-‘…Excuses-moi, elle a parle de Bernard, et je crois que c’est lui la cause de sa grande frustration, de cette cassure physique qui s’est répercutée sur son moral… !’
-‘…Elle a donc tout raconté à cette psy… !’
-‘…Tu sais, trente ans de métier dans ce pavillon, nous donne le temps de comprendre et de réfléchir. Notre psy n’a pas besoin de trop approfondir l’état de malaise chez certains patients qui sautent aux yeux. Nos questions assez subtiles nous mènent sur la voie et les réponses de leur part sont décortiquées aisément. On devine assez rapidement le traumatisme léger ou lourd… !’
-‘…Merci, papa… !’
-‘…Que vas-tu faire….. ?’
-‘…L’aider…. ! C’est un contrat moral … !’
-'. ..Je te souhaite bonne chance… !’

Bastien rentre voir Eva.

Elle est allongée. Légèrement relevée sur un traversin.

Il va s’asseoir près d ‘elle. Il lui prend la main.

-‘…Alors, ça va mieux…. ? Aujourd’hui… ?’
-‘…Qu’est-ce que je fais là, Bastien… ?’
-‘…Tu te repose … !’
-‘….C’est à dire… ?
-‘…J’attends justement de comprendre ce qui s’est passe… ?’
-‘…Je ne me rappelle plus de rien… ? Quel jour sommes-nous… ?’
-‘…Vendredi…. ! Tu as délire et tu as parle d’un certain Bernard… !Qui est-ce Bernard… ?’

A Suivre...

26°

A l’évocation de ce nom, Eva détourne la tête.

-‘…Qu’est ce qu’il t’a fait ce Bernard… ?’
-‘……………………………….’
-‘…Tu sembles gênée pour m’en parler… !’
-‘…C’est ma vie… ! J’ai joué avec le feu et je me suis brûlée… !’
-‘…Mais plus encore… !’
-‘…Il faut que je retrouve mon esprit… ! Tout est vague dans ma tête… ! Oublie ce que je viens de dire…. !’
-‘…Cela fait plus de trois ans que nous sortons ensemble, sans souci majeur, tu es libre de tes faits et gestes, mais il y a une chose que je ne n’admets pas c’est que tu me mentes, au point de t’être mis dans pareille situation… ! Mon père dit que tu es dépressive…. ! Que vont penser mes parents, après ce que mon papa vient de voir…. ?
Nous avons fait des projets ensemble et apparemment tu as fait une très grosse connerie, toi qui me raconte tout, voilà que tu deviens muette… !’
-‘…Je crois que je ne te mérite pas, Bastien… !’

Elle détourne une nouvelle fois son visage vers la fenêtre et des larmes coulent sur ses joues.

-‘…Pourquoi donc…. ?’
-‘…Je voudrais me reposer, je dois réfléchir… !’
-‘…Si tu commences à réfléchir c’est que c’est bon signe, dans ce cas, parle-moi de Bernard… !’
-‘………………………..’
-‘…Il va falloir que je cherche… !’
-‘….Et même si tu trouves, à quoi cela peut t’il te servir… ! Tu es au courant de tout, ton père a du t’informer des détails, la psy a su me faire parler… !’
-‘…Je t’informe que mon père est professeur, donc tenu par le secret professionnel… !’

A Suivre...


27°.

Il vient de mentir pour ne pas l’agiter.

-‘…Dans ce cas, il aurait mieux fait de te le dire. Tu aurais été fixé sur ma déconvenue… ! Laisse-moi… ! Je te dis, je n’ai plus besoin de personne… ! T’as t’il dit quand je sortirai d’ici… !’
-‘…Dés que tu seras d’aplomb… ! Tu risques de rechuter. Il veut te garder en observation durant un court séjour…!’
-‘…Je vais me faire la malle et retourner chez moi.. ! Bon, lorsque tu sors ferme la porte, s’il te plait… ! Je vais faire le vide en moi… !’
-‘…Bon, je vois que j’ai eu tord de venir te rendre visite… !Salut… !’
-‘…C’est une salope Marianne.. !’
-‘…Je vois, tu dis de cela de ta meilleure amie… !’
-‘…Je veux dormir…. ! Basta… !’

Sébastien prend congé. Il va revoir son père.

-‘…Elle délire, j’ai comme l’impression qu’elle pourrait s’enfuir du service.. !’
-‘…Qu’elle le fasse si ça lui chante, ce n'est pas nous qui irions la chercher, sans doute qu’elle veut régler un souci… ! Prends garde, et surtout soit assez méfiant, elle veut sûrement te mettre dans l’embarras, alors réfléchis bien à ce que tu comptes faire dans les prochains jours…. !’
-‘…Je pense tout arrêter, dés qu’elle se sentira mieux, après tout, j’ai fais tout mon possible pour qu’elle soit heureuse, mais rien n’y fait, elle a le diable au corps… !
-‘…Ben, je ne vois pas ce qui pourrait lui arranger les choses, la drogue mène à tout, mais ce qui est plus grave, c’est sa nymphomanie, son hystérie. Ce genre de femme reste toujours insatiable ; l’appel du sexe est incontrôlable chez elle… !’
-‘…Bon, je vais te laisser, ce soir je passe voir maman, juste pour lui rendre visite… ! Merci pour tout…. ! Papa… !’
-‘…Ne va pas la voir trop tard, elle a une partie d’échecs avec ses amis… !’
-‘…Je l’appellerai en cours de route, salut.. !’

A suivre...
Re: Vers et poémes en vers libres.
07 septembre 2010, 06:53
<a href="[www.casimages.com"]; title="upload image"><img src="[nsa20.casimages.com]; alt="hebergeur d'image" border="0"/>
Re: Vers et poémes en vers libres.
07 septembre 2010, 07:50
<object width="480" height="385"><param name="movie" value="

?fs=1&amp;hl=fr_FR"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="

?fs=1&amp;hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object>
Re: Vers et poémes en vers libres.
11 septembre 2010, 12:11
AIDCOM MOUBAREC. AMIN.
Bess'mellah.
Re: Vers et poémes en vers libres.
12 septembre 2010, 01:15
[www.lefigaro.fr]


<a href="[www.casimages.com"]; title="upload image"><img src="[nsa20.casimages.com]; alt="hebergeur d'image" border="0"/>
Re: Vers et poémes en vers libres.
13 septembre 2010, 09:39
Suites du récit imaginaire '...UN AMOUR HANDICAPE...'



28°

Il monte dans sa voiture et compose le numéro de sa maman…
Elle ne répond pas. Il recommence, idem. Il laisse tomber. Il en profite pour composer le numéro de Marianne. Ce dernier est mis sur répondeur.
Il laisse un message au cas ou….

Marianne est chez elle. Elle ronge son frein. Elle a besoin de savoir.
Elle appelle Bernard et tombe sur sa maman.

-‘…Pardon, madame de vous déranger, je suis Marianne, une amie à Bernard, votre fils… !’
-‘…Il n’est pas encore là, mais si vous le désirez, je lui laisserai un message … !’
-‘…Dites-lui si je peux passer le voir demain en fin d’après midi… !’
-‘…Ce sera avec joie, nous avons hâte de vous connaître, Bernard ne parle que de vous… ! Vous serez la bienvenue…. ! Je lui passerai le message.. !’
-‘…C’est juste pour le voir, Merci Madame… ! Au revoir.. !’
-‘…Au revoir Marianne… !’

Elle raccroche puis met son enregistreur en marche. Elle tombe sur le message de Sébastien.
\rouge{‘…Marianne, salut, c’est Sébastien, c’est au sujet de Eva, elle est mal en point… !’}
Sans le rappeler, elle compose le numéro de téléphone de son ex-amie.
Pas de réponse. Elle recommence deux minutes plus tard. Rien. Elle attend encore un peu.
Elle refait. Encore silence. Elle trouve cette absence bizarre, d’autant plus qu’elle sait que son amie sort rarement si tard en jour de semaine. Elle appelle sur son portable. Il semble déconnecté. Eva ne l’avait pas prit sur elle. Il s’est vidé de son énergie comme Eva.

Marianne décide enfin d’appeler Sébastien.

-‘…Marianne… ?’
-‘…Oui… ! Salut Sébastien, j’ai eu ton message… ! Que se passe t’il avec Eva… ?’
-‘…Je l’ai hospitalisée… !’
-‘…Comment hospitalisée, expliques-moi… ! Un accident…. ? Depuis quand… ?’
-‘…Depuis quatre jours, elle est dans un service neurologique, à l’Hôpital St Anne… ! Elle a une grosse dépression… !’
-‘…Mais pour si peu … !’
-‘…Quoi si peu… ?’
-‘…On s’est brouillée et j’ai décidé de couper tous les liens avec elle… !’
-‘…Mais je ne crois pas qu’il s’agisse de cela, c’est autre chose, qui n’a aucun rapport avec votre brouille… !’
-‘…Alors… ?’
-‘…D’après mon père, elle a subi un grand choc, une grande frustration d’ordre sexuelle, la psy résume ainsi son état… ! Elle parle d’un certain Bernard…. !’
-‘…Bernard… ? Mais c’est mon ami, qu’est ce qu’il vient faire là, il est handicapé, muet… ! Je suis dans le brouillard, quel rapport entre sa dépression et Bernard…. ?’
-‘…Je cherche à comprendre…. ! Tu as un ami… ?’
-‘…Oui, depuis deux semaines et je le lui ai présente à la brasserie… !’
-‘…Pourquoi évoque t’elle Bernard dans ses délires… ?’
-‘…Je n’en sais rien, mais alors rien du tout… ! Je nage dans le flou… !’
-‘…Je suis aussi déboussolé que toi… ! Ecoute, pour l’instant, la meilleure chose que je puisse faire, et que tu devrais aller la voir par politesse et par conscience, peut être qu’elle lèvera un coin de mystère avec toi, tu as toujours été sa confidente… !’
-‘…Bon, j’espère que son silence ne cache pas un lourd secret… ! J’irai la voir lorsque j’aurai un créneau de libre… !’
-‘…Salut alors… !’

A suivre…

29°

Désirée rentre de voyage. Sans perdre de temps, elle téléphone à Marianne. De son côté Bernard est prévenu de sa visite.

-‘….Allô… ! Marianne…. ?’
-‘…Ah… ! Bonjour, Désiré.. ! Et ce voyage… ?’
-‘…Très bien… ! J’avais hâte de rentrer… ! Seriez-vous prête pour demain... ???? A la Brasserie… ?’
-‘…J’ai demandé la permission à votre maman de venir rendre visite à Bernard… ! Chez vous… !’
-‘…C’est une excellente idée, alors, nous vous attendons, Bernard rentre vers les 20 heures… ! Mais rien ne vous empêche de venir avant qu’il ne rentre… !’
-‘…Bien alors, j’arrive… !’

Juste à ce moment là, le téléphone sonne…

-‘…Allô… ?’
-‘…Ton mec, je l’ai eu, c’est un pourri de la pire espèce, mais il ne s’en tirera pas comme cela… !’
-‘…C’est toi Eva…. ?’

La personne raccroche.

Marianne semble troublée par cette voix qu’elle a du mal à reconnaître. Elle descend pour héler un taxi. En cours de route, les paroles de l’inconnue reviennent dans son esprit.
Elle se dit que c’est peut être une plaisanterie.

Avant de partir, elle prend soin de laisser cependant un message, bien en vu sur le plan de travail de la cuisine à ses parents, les avertissant qu’elle rentrera légèrement en retard, ce soir.

38 Avenue Garibaldi à Senlis. Le taxi s’arrête devant un grand pavillon. Elle aperçoit un homme raclant le fond d’une piscine. Une grande volière est installée dans un coin du jardin.
Elle pense s’être trompée et veut téléphoner à Désiré pour s’en assurer. Cette dernière l’aperçoit par la baie vitrée.

-‘…Marianne… ! Rentrez… !Le portail est ouvert… !’

Marianne pousse le portail en fer forgé, traverse une grande allée dallée en pierre de taille. Le gazon est coincé entre les roches plates couleur brique disposées bien serrées entre elles. Comme des macarons.
Elle gravit huit marches. Désiré est sur le perron pour l’accueillir. Elles se font la bise.

-‘…Contente de vous voir parmi nous… ! Rentrez et surtout ne faites pas attention au décor…. !’

Elle traverse un grand salon et découvre un mini-palais. Elle semble comme gênée par toute cette richesse. Désiré s’en aperçoit et la prend par le bras.

-‘…Ne soyez pas intimidée par tout cela, ce n’est que du bien matériel, mes parents sont dans le jardin, ils vous attendent… ! Vous verrez, ils sont simples … ! Je pense qu’il faut nous tutoyer… !’

Marianne est soulagée par cette proposition.

-‘…Oui, je le pense aussi… ! Donc tu et toi… !’
-‘…Je comprends que mon frère ait eu un coup de foudre pour toi, tu es belle… !’
-‘…Merci… !’

A suivre…


30°

Elles franchissent le seuil de la grande porte-fenêtre qui donne sur le fameux jardin.
Les parents sont là, assis autour d’une grande table en fer forgé. Elle remarque à nouveau la grande piscine.

-‘…Prenez place parmi nous, nous vous attendions avec curiosité.. !’ Dit la maman Eugénie.
-‘…Ne soyez pas intimidé par notre présence, faites comme si nous étions ailleurs… !’ Répond M. Ernest.

Marianne va serrer les mains et s’assoit à côté de Désiré.

Marianne paraît gênée par tout ce luxe qui balaie son regard. Elle essaye de cacher sa timidité.

La maman.

-‘... J’avais 18 ans. Je me souviens du jour où mon futur époux Georges, un beau jeune homme à l’époque, au demeurant pas timide pour un sous, rentre dans la boulangerie où je travaillais. Il était plein d’ambition mais surtout fauche comme les blés puis en s’adressant à moi, il me dit ‘…Mademoiselle est -ce que les flûtes chez vous, sont enchantées ??? ‘ Devant toute la clientèle… ! J étais, dissoute par la honte… ! Pour un peu j’aurai pu faire cuire toutes nos baguettes… ! J’allais me cacher dans le fournil, en bas… !’

Marianne se met à rire…
Ernest…

-‘…Bien heureuse que tu ne fus pas dans une boucherie, car là, je t’aurai dit, à haute voix…’…Mademoiselle, auriez-vous de beaux jarrets à me proposer…… ?’
-‘…J’ai eu de la chance alors, mon chéri.. !’
-‘…Qu’est ce que vous buvez, Mademoiselle Marianne… ?’ Propose La maman.
-‘…Je t’avais prévenu, Marianne… !’ Dit Désiré en lui prenant la main.
-‘…Juste un soda, une orangeade plutôt… !’

M. Ernest sert la jeune fille.

La famille se met à échanger diverses impressions sur leurs souvenirs et des sujets politiques.
Julia la maman de Bernard.

-‘…Mon fils, vous trouve charmante et surtout agréable. Je comprends mieux à présent ce qu’il voulait dire. Par contre, je suis intriguée depuis quelques jours par son comportement. Ma fille, sa complice, refuse de me mettre au parfum, d’ailleurs, elle ne la jamais fait. De toutes les façons, il vaut mieux être ignorante de certaines confidences qui pourraient me donner des vertiges… !’
-‘…Je suis un peu comme vous, Madame, la curiosité fait parfois mal surtout lorsqu’elle se rapporte à soi même… !’

A suivre…
Re: Vers et poémes en vers libres.
15 septembre 2010, 13:09
Un jour comme tant d’autres.

Au petit matin,

Il boit son café seul devant la télé

Les images défilent comme à l’accoutumée.

Celui d’à coté, le voisin déprimé

Dort, il n’est pas pressé de s’lever.

Personne ne l’attend en vérité



C’est un jour comme tant d’autres.



La vieille du palier

Souffre des pieds.

Et personne à coté

Pour les lui masser.



Plus bas, la portugaise

A revêtu son tablier

Les bacs mal fermés

Sur les trottoirs délavés

Attendent sagement les videurs attitrés.



C’est un jour comme tant d’autres.



Plus haut, l’époux est rentré

Fatigué d’une nuit de sécurité

Tandis que sa femme prend le relais.

Pour aller travailler.



C’est un jour comme tant d’autres.



Ailleurs le pépé agonise

Devant sa fille assise à son chevet.

En face, une maman allaite son bébé.

Monsieur Dujardin sort sa Bentley

Bien costumé, il commence sa journée.



C’est un jour comme tant d’autres.



Sur les quais de gare

Ou debout sur une station de métro

Ils font les pieds de grue en regardant

Les horaires des arrivées par un matin de grève.

Dure journée.



Ailleurs l’on prit

D ieu et ses saints

D’autres complotent pour le lendemain.

Ailleurs une femme hurle

Sous la poussé de son nouveau né

Ailleurs on pleure

Une âme envolée.



C’est un jour comme tant d’autres.



Un jour sans pain

Un jour de destin.

Un jour d’amour

Un autre de chagrin.



Alors voilAAAAA…. !!!!

C’est une journée banale de la vie

Qui nous rassemble.

Nous ressemble.



Au petit matin,

Il boit son café seul devant la télé

Les images défilent comme à l’accoutumée.

Celui d’à coté, le voisin déprimé

Dort, il n’est pas pressé de s’lever.

Personne ne l’attend en vérité



C’est un jour comme tant d’autres.



La vieille du palier

Souffre des pieds.

Et personne à coté

Pour les lui masser.



Plus bas, la portugaise

A revêtu son tablier

Les bacs mal fermés

Sur les trottoirs délavés

Attendent sagement les videurs attitrés.



C’est un jour comme tant d’autres.



Plus haut, l’époux est rentré

Fatigué d’une nuit de sécurité

Tandis que sa femme prend le relais.

Pour aller travailler.



C’est un jour comme tant d’autres.



Ailleurs le pépé agonise

Devant sa fille assise à son chevet.

En face, une maman allaite son bébé.

Monsieur Dujardin sort sa Bentley

Bien costumé, il commence sa journée.



C’est un jour comme tant d’autres.



Sur les quais de gare

Ou debout sur une station de métro

Ils font les pieds de grue en regardant

Les horaires des arrivées par un matin de grève.

Dure journée.



Ailleurs l’on prit

D ieu et ses saints

D’autres complotent pour le lendemain.

Ailleurs une femme hurle

Sous la poussé de son nouveau né

Ailleurs on pleure

Une âme envolée.



C’est un jour comme tant d’autres.



Un jour sans pain

Un jour de destin.

Un jour d’amour

Un autre de chagrin.



Alors voilAAAAA…. !!!!

C’est une journée banale de la vie

Qui nous rassemble.

Nous ressemble.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter





ZLABIA

Copyright 2000-2024 - ZLABIA.COM