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Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
14 juillet 2010, 15:21
ILS ME SEMBLENT SI VIEUX

Ils me semblent si vieux sur ce banc de bois vert…
…Dans le jardin désert, personne ne les voit.
Leurs corps sont tout rouillés, plus rien dans leurs yeux verts
Ne brille maintenant, juste un halo sans joie.

A force d’arpenter des chemins de misère,
Ils ont perdu jusqu’au fumet de l’évasion,
Dans la vieille maison, glacée et solitaire,
Même le feu de bois n’émeut plus leurs passions.

Les enfants sont partis depuis déjà longtemps
-Ils ne les voient jamais, juste pour la Noël-
Ils ont quelques photos de leurs petits enfants
Posées sur le buffet décoré de dentelle.

Ils n’ont jamais quitté leur joli coin de terre
Car c’est là qu’ils sont nés et qu’ils se sont connus ;
Convolant à seize ans entre ces vieilles pierres,
Ils ont construit leur nid, y ont toujours vécu.

Malgré l’adversité, pour ne pas s’en défaire,
Ils se sont démenés afin de le garder ;
La maison de retraite, il n’y eut rien à faire,
Ce n’était pas pour eux, ça les aurait brisés.

Et c’est, main dans la main, qu’ils continuent la route,
Jusqu’au bout de la nuit, ils resteront tous deux
En laissant en chemin les larmes et les doutes :
Ils n’auraient pas aimé mourir loin de chez eux !

Ils me semblent si vieux, pourtant, dans leurs prunelles,
Je vois toujours briller comme un « je ne sais quoi » ;
Sur leurs joues tavelées s’écoule encor le miel
Qui a empli d’amour leurs étés d’autrefois.

oOo

(c) Cypora
La poésie, c'est comme le champagne, elle pétille dans mon âme.

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Re: Vers et poémes en vers libres.
14 juillet 2010, 15:33
LE JOUR SE PROMENAIT

Le jour se promenait et tardait à descendre,
La source fredonnait aux portes de la nuit ;
Mon cœur se languissait de ses baisers si tendres
Qui butinaient mon corps, jadis, comme un beau fruit.

Il est parti voguer pour libérer la terre
A bord d’un cuirassé, sans me dire au revoir,
Il n’avait que vingt-ans, il allait à la guerre
En me laissant ici avec mon désespoir.

Epiant, à tout moment, la porte qui, peut-être,
Ramènerait enfin mon marin au long cours,
J’ai attendu, en vain, guettant à ma fenêtre,
Tout au bout du chemin, les pas de son retour.

A l’aube de la nuit, émergeant du silence,
J’ai lancé vers le ciel un appel déchirant,
Le parfum des jasmins dans ce jardin immense
Flottait dans l’air du soir en bouquets envoûtants.

Adossée au vieil orme envahie d’amertume,
Je méditais sans fin, mon désarroi fut grand !
J’entendis au lointain comme un hymne posthume :
C’est son âme éthérée que m’apportait le vent :

La Mort, un gris matin, est venue le surprendre
Alors que son bâteau s’apprêtait à partir,
Ils ne m’ont rapporté que l’urne de ses cendres…
…Où le feu a enfoui son tout dernier soupir.


(c) Cypora
La poésie, c'est comme le champagne, elle pétille dans mon âme.

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Re: Vers et poémes en vers libres.
14 juillet 2010, 15:35
JE N’AI PAS CONNU

Je n’ai pas connu mes grands-pères
-Ni par papa, ni par maman-
Les douces voix de mes grands-mères
N’ont pas apaisé mes tourments.

Ils auraient pu, d’un geste tendre,
De leurs regards -telle une aura-
A cet âge où c’est bon d’apprendre,
Encourager mes premiers pas.

L’un était, je crois, paysan ;
Il lui fallait bien du courage
Pour se lever par tous les temps
Et assumer tout son ouvrage.

Si le second fut cordonnier,
Ressemelant tant de galoches
Tous les jours du calendrier,
Mais, sans sous vaillants dans ses poches !

Pourtant, ils savaient, à propos,
Quand la nuit tombait sur la ville,
Avec amour et quelques mots,
Consoler l’enfant puéril.

Le samedi, jour du Seigneur,
Sur la tête un chapeau bien ample,
Costumés comme des seigneurs,
Ils s’en allaient prier au Temple.

Je n’ai pas connu mes grands-pères
-Quand je suis née, ils n’étaient plus-
Dans la tourmente de la guerre,
Décimés, ils se sont perdus.

Je ne connais pas mes grands-mères,
Mais, dans l’éclat de mes yeux bleus,
Subsiste un peu de leur lumière,
La véhémence de leur feu.


(c) Cypora
La poésie, c'est comme le champagne, elle pétille dans mon âme.

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Re: Vers et poémes en vers libres.
15 juillet 2010, 03:24
'...UN AMOUR D'HANDICAPE...'



CHAPITRE 7.

Il est midi et la jeune fille, malgré le beau soleil qui inonde Paris, reste fidèle à son petit espace intérieur ; là où personne ne se risque pour l’importuner.

Elle termine sa collation et son petit noir de café lorsqu’un jeune homme rentre, mèche rebelle sur le front, habillé d’un très beau costume, veste largement ouverte laissant apparaître une chemise de couleur bleue à col ouvert. Il s’arrête un instant et vise une table pas très loin de celle de Marianne. Il s’assoit.
Marianne a les yeux baissés. Elle est plongée dans sa lecture.
Elle croise ses jambes.

Le jeune homme, attiré par son look la fixe du regard, attendant le moment propice pour la saluer. Ce qui arrive deux minutes plus tard et là il lui fait un geste ; il tapote sa poitrine avec sa main droite à hauteur de son cœur.
Ce qui signifie ‘…Mon cœur vient de battre pour vous.. !’

Marianne rougit et rebaisse les yeux. Elle a compris le message.
Deux minutes plus tard, il se lève et va carrément s’assoire en face d’elle. Il tire un petit carnet à feuillets et inscrit ce qui suit…‘…Je m’appelle Bernard Laffont… ! J’ai 27... Ans ! Je suis désolé- je ne parle pas … ! Célibataire sans enfant et mon cœur vient de frémir sous votre beau visage… !’ Une phrase naïve qui fait sourire Marianne. Elle juge en son for intérieur que le garçon est entreprenant, audacieux. Sans dire un mot, elle lui retourne le feuillet sans réponse puis se lève, paye et laisse le jeune homme en plan. Seul avec sa bouteille de Coca.
Et son billet.

A suivre. …

CHAPITRE 8°

A suivre..

Marianne sort en ajustant son chemisier. Elle s’apprête à descendre dans le métro mais auparavant, par précaution, elle jette un regard derrière elle, s’assurant de la présence du muet. En effet, elle l’aperçoit dehors debout sur le seuil de la brasserie, les mains dans les poches ; l’air contrit.

Elle dévale les escaliers et se mêle à la cohue dans la station.
Après la fac, elle rentre chez elle pour se reposer. Elle s’allonge lorsque le téléphone sonne.

C’est son amie Eva…

-‘…Alors ma biche, comme d’habitude pour ce week-end.. ?
-‘…Oui, avec plaisir…. !’ Et puis se souvenant de la courte rencontre d’avec le jeune homme… !’
-‘…J’ai une chose à te raconter.. Mais pour plus tard…!’
-‘…Dis le tout de suite, je suis curieuse, tu le sais bien et samedi c’est bien loin… !’
-‘…Bon, tu attendras… ! D’autre part, pas de sortie ce samedi en boite, tu me raccompagneras… ! Ok.. ??’
-‘…Promis, juré, alors bye… ! A samedi.. !’

Comme convenu, Marianne et Eva sont attablées dans un restaurant branché. Au cours du repas…

-‘…Alors, ne me fais pas languir… ! Raconte… !’
-‘…Ben, il y trois jours, j’étais assise comme d’habitude à ma place dans la brasserie lorsqu’un jeune homme de 27 ans, bien foutu rentre et me lance un regard appuyé… !’
-‘…MMMmme… ! Quelle chance, refile-le moi, je saurai quoi en faire… !’
-‘…Attends, il s’assoit puis tout en me fixant du regard, il me fait un geste de la main en mimant ‘Mon cœur bat pour toi… !’ Je souris et me relance dans ma lecture…. ! Tu ne vois pas, qu’il se lève et vient pendre place à ma table juste en face de moi et là, il me sort un carnet à souches puis écrit sur une feuille qu’il détache, son nom et me dit qu’il est muet… !’
-‘…Handicapé… ? Zut alors… !’
-‘…Et là, je ne sais pas comment réagir, tant la surprise est grande, je lui retourne le billet sans rien dire, me lève comme une imbécile pour m’en aller… ! Si tu avais vu sa tête à ce moment là...!’
-‘… Marianne, tu lui as jeté son handicap à la figure.. !’
-‘…Je ne m’étais rendu compte de rien, c’était venu si vite, je voulais seulement ne pas être importunée.. !’
-‘…Mais tu aurais pu agir autrement envers ce pauvre garçon.. ! Je ne te comprends pas par moment… !’
-‘…Ne me juge pas… ! Ok.. ? J’ai des principes rigoureux… !Je crois avoir eu tord de t’en parler..’
-‘…Mais non, ne le prend pas comme cela, il ne s’agit pas de principes mais seulement de comportement vis à vis d’un handicapé… ! Mais depuis quand, ils ne méritent pas de réponse… ! Quel mépris… !’
-‘…Ecoutes, je veux entrer, accompagne moi j’ai assez mangé… !’
-‘…Mais Marianne enfin, je ne te dispute pas… !’
-‘…C’est bon, je prends un taxi, ne te dérange pas… !’
-‘…Pas du tout, je te raccompagne comme promis… !’

A suivre..

Re: Vers et poémes en vers libres.
15 juillet 2010, 22:06
Erreur de chapitres. Et je ne peux pas rectifier.
Mille excuses.
Reprendre ici

-‘…Si tu veux, on fait séance cinoche… ?’ Marianne.
-‘…Ok, alors pour la séance de 19 heures 30 sur le bd … !’Eva?
-‘…Bien, j’y serai bien avant… ! A toute… !’Marianne.




8°.

Elles sont dans la salle (de cinéma) à mâchouiller des flocons de maïs..

-‘…Tu m’as l’air satisfaite, plus d’étendue ma chérie… !’
-‘…Oui… ! Mais ne t’imagines pas que je suis amoureuse de lui …. ! Je m’excuserais seulement et ensuite ….!’
-‘…Tu me le présenteras. ?’
-‘…Bien sur…. !’
-‘…Je serais soulagée par ma mission… !’ Lui dit Marianne en lui prenant la main.
-‘…Tu me fais rire, je te connais assez pour deviner dans ton regard une petite lueur ; tu commences à t’enticher pour ce jeune homme…. !’
-‘…Peut être… ! On verra la suite, je dois le rencontrer demain à la brasserie… ! Je te tiendrai au courant… !’

Eva a un léger pincement de cœur car elle sent malgré tout, une pointe de jalousie au fond d’elle-même. Elle est aussi très belle Eva mais volage. Elle s’est fait aux yeux de tous ses amis une sorte d’estampille, un marquage qui la fait passer pour une fille d’un bon moment, d’une soirée, d’un bon coup, alors pour l’amour, le sentimental, elle ne l’a jamais ressenti bien qu’elle est un ami Sébastien. Elle s’en plaint par moment à son amie Marianne qui la rassure en prétextant sa jeunesse et surtout qu’elle avait encore le temps de penser mariage.

Marianne ressent, bien que trop tôt pour s’en convaincre comme une petite chose qui ‘triture’ son esprit, une petite voix qui lui dit de ne pas mentir et lui rappelle que son cœur a palpité lorsqu’elle avait vu rentrer au bras de cette inconnue et si ce n’est la délicatesse du jeune homme, qui devina sur-le-champ la confusion que cela pourrait faire naître dans son esprit, elle en serait venue, sans doute, à déduire que cette jeune femme était son amie. Elle relève cette pointe d’intelligence qu’elle porte à son actif.
Il avait vu juste et il ne laissa rien au hasard en présentant sa sœur afin de lever doute et équivoque.

A midi, Marianne est encore plus belle que précèdent. Elle est en jupe. La belle étoffe lui arrive aux genoux. Elle porte un chandail court et légèrement décolleté. Laissant apparaître la séparation de son galbe qui laisse deviner deux belles pommes arrondis sous son pull à boutons. Un gros ceinturon serre sa taille fine et donne encore plus d’arrondi à sa poitrine.

Elle est un peu en avance. Elle ne veut rien commander avant la venue de Bernard.
Dix minutes plus tard, Bernard, vêtu d’un autre costume en toile de lin sur une belle chemise de couleur blanche à rayures fait son apparition. Il a les cheveux gominés et parait encore plus beau que la veille.

Marianne lui fait signe. Il l’aperçoit et il vient se présenter à sa table, un bouquet de fleurs à la main.

‘ ...Bonjour, vous êtes magnifique, merci pour les fleurs… !’

Il répond par des signes et là ils se mettent à rire ensemble sans que Marianne ne comprenne un traître mot de son langage.
Ils prennent place tout en se dévisageant, avec dans les yeux un brin de curiosité.
Ils commandent sur la carte du menu, leur préférence.
Il y règne depuis un moment un halo de bonheur au-dessus de leur tête ; imperceptible à leurs yeux mais qu’ils ressentent. Inconsciemment.
Elle lui tend la main en guise de paix. Il comprend le message. Il la serre chaleureusement.
Contre toute attente, Eva, fait son entrée et tombe sur le couple en plein déjeuner.
Marianne, surprise par la venue de son amie, ne peut que l’inviter. Une légère déception se lit sur son visage. Elle ne s’attendait pas à voir surgir sa confidente en pareilles circonstances. Mais contre mauvaise fortune, elle fait bon cœur…

A suivre…

9°.

-‘…Eva… ! Je te présente Bernard… !’

Bernard se lève et serre la main de la copine. Il lui déplace une chaise et commande au garçon la feuille du menu…

Marianne.

-‘… Je te présente mon amie Eva, ma meilleure confidente…. !’

Eva...

-‘…Il est vraiment beau ma biche… !’ Dit- elle, en regardant son amie.

Bernard retourne l’amabilité.
Le couple attend un instant qu’Eva soit servie.

Eva…

-‘…Que faites-vous dans la vie …Bernard… ?’ Dit t’elle en le regardant droit dans les yeux…
-‘….Je suis directeur des achats dans l’entreprise de mon père, nous faisons de l’import-export… ! J’ai deux secrétaires à mon service… !’
-‘…Ah … !’ Reprend Marianne..
-‘…Ah….. ! Réplique Eva à la suite de Marianne.
-‘…J’habite chez mes parents, dans un grand pavillon du côté de Senlis… !’
-‘…Vous êtes riches alors…. !’ Réplique sans tact Eva.
-‘…Oui…. ! Mais l’argent ne fait pas le bonheur… ! La preuve … ! Je ne suis pas muet de naissance, j’ai perdu l’usage de la parole, lorsque j’avais six ans, j’ai vu mon frère mort à mes côtés lors d’un grave accident en voiture… !’
-‘…Vous avez eu un choc…. ! Un grand choc c’est cela… !’ Questionne Eva…
-‘…Mon D ieu … !’ Dit Marianne peinée et agacée par la présence de son amie qu’elle trouve sans gêne.
-‘…Oui, le médecin me dit qu’il me faut un plus grand choc pour retrouver ma faculté de parler… ! Alors j’attends le grand choc… ! Pour pouvoir rattraper le temps perdu et là, je vous assure que je ne m’arrêterais plus de parler sauf si l’on me bâillonne … ! ’

Et là les deux amies s’esclaffent de rire en appréciant la formule.

Marianne s’adressant à son amie, presque en chuchotant…

-‘…Dis-moi, toi comment se fait t’il que tu sois là, alors que tu y viens rarement, tu ne trouves pas que tu exagères… ?’
-‘…Mais si tu veux, je m’en vais… !’
-‘…Tu manges ta collation et ensuite tu files à ton boulot… !’

Bernard comprend et laisse faire.

Bernard, sort son carnet à souche et inscrit son numéro de téléphone celui de sa maison
qu’il tend à Marianne. Eva a tout le temps de relever les chiffres qu’elle enregistre dans sa mémoire.

-‘…Et vous Marianne que faites-vous dans la vie… ?’
-‘…Je suis étudiante dans les langues, il me reste encore deux ans et je termine mon diplôme d’interprétariat… ! Et je crois que je vais m'initier au langage des signes…. ! ’
-‘…Ah… ! Merci, cela pourra aller plus vite et je n’aurai plus besoin d’écrire, nous ferons tout en gestes…. !’
-‘…Oui tout en gestes, après tout cela doit être drôle.. !’ Dit Marianne..
-‘…Oui, très drôle et surtout vous économiserez vos salives, vous aurez besoin d’elle pour autre chose… !’ Dit Eva avec une pointe d’ironie…
-‘…Depuis quelques jours, je pense beaucoup à vous et je crois que je vous aime Marianne dés l’instant où je vous ai vu… !’

A suivre….

Re: Vers et poémes en vers libres.
23 juillet 2010, 08:03

10°

Marianne ne sait que répondre, elle reste un moment silencieuse sous le regard de sa copine qui coupe son gigot…

-‘…Il est trop tôt pour dévoiler quoique que se soit. Je trouve par contre que ta confidence est très noble et sincère, surtout sorti du cœur… ! On ne se connaît pas assez, mais rien ne nous empêche de nous revoir autant de fois que tu le veux pour donner plus d’affinités à nos sentiments… ! ’

‘…Il n’est nullement besoin parfois d’exprimer son amour par des paroles, on le devine aisément à un regard, à un geste appuyé ou à un signe du destin… !’ Ecrit t’il avec sérieux.

Eva en profite pour caresser la main du jeune homme, ce dernier surprit par cela, le met sur le compte de la compassion dont il n’en veut pas.

Marianne est sans réaction devant cette phrase dite avec une grande innocence dans son regard qu’elle trouve géniale et choquée par le geste familier de son amie.
L’autre tarde à retirer sa main et va même jusqu’à la caresser légèrement sous le regard révolté de son amie. Là encore, Marianne fait preuve de sagesse. Elle feint d’ignorer la chose.

-‘…Mais tu es philosophe Bernard… ?’ Dit Marianne.
-‘…Non, c’est par instinct, lorsque je ressens des choses, je me sens comme inspiré et je le dis sur-le-champ sans maquiller mes sentiments.. !’
-‘…Ca alors, on ne me l’a jamais dite celle là… !’ Dit Eva..
-‘…Il l’a dite pour moi, ma chère, pas pour toi… !’
-‘…Je n’ai pas l’intention de te voler ces belles envolées ma chérie.. !’
-‘…Tu es génial Bernard et je trouve que tu es très délicat… !’
-‘…Je voudrais que nous nous revoyions Marianne, tous les dimanches. ! Est-ce possible… ?’

Eva regarde son amie…

-‘…Oui sans aucun problème, j’aimerai te connaître… !’
-‘…Quelle chance… !’ Lui réplique Eva.

Bernard commence à être incommodé par la présence de cette amie qu’il trouve superflue. Marianne, le remarque. Il ne peut rien dire par politesse et propose de partir juste après le dessert en prétextant un rendez vous important.

-‘…Je te propose une promenade sur une péniche, tu vas voir c’est très romantique, surtout s’il fait beau… !’
-‘…Tiens, il ne m’est jamais venu à l’esprit de faire du bateau mouche… !’ Avoue Marianne.

A suivre…

11°

Eva comprend enfin, que le couple veut rester seul, elle se lève pour aller payer son addition…

-‘…Ah… ! Non, vous êtes mon invitée Eva, laissez, je vous en prie… !’
-‘…Ok…. ! Merci, je viens de me rappeler que Bastien m’attends dans la voiture, allez bye et contente de faire ta connaissance Bernard… !’
-‘…Bastien t’attend depuis une heure dans la voiture…. ? Laisse moi rire… !’
-‘…Moi, on m’attend ma chérie et je n’attends personne comme certaines personnes indisposées par ma présence. !’
Et sur ce, elle sort en saluant Bernard…

-‘…Ne te fais pas du mouron, elle est caractérielle, elle prend un coup de vieille fille.. !’
-‘…Elle est belle, mais pas trop intelligente, curieuse surtout… !’
-‘…C’est mon amie et je l’estime beaucoup, mais bon elle oubliera demain … !’

Le couple enfin seul, parle durant un moment et l’heure de se quitter arrive. Il se donne donc rendez-vous pour le dimanche suivant au bas de chez elle Rue de Charenton vers les 17 heures. L’heure de partir arrive.
Marianne tend sa joue et lui fait les deux bises…

Lui…

-‘…Merci…. ! Merci… ! Nous dînerons aussi si tu veux, sur le bateau, préviens tes parents… !’
-‘…Ok, ne te tracasse pas pour cela… ! Bye… !’

Et de la saluer de la même façon comme au début. Marianne s’habitue à son signe qu’elle trouve significatif.

Marianne monte chez elle. Ses parents sont dans le salon. Elle les salue et va se détendre dans sa chambre. Elle s’allonge et réfléchie un instant sur la visite impromptue de son amie qu’elle trouve préméditée et surtout à son geste déplacé ; cette caresse inopportune.
Elle décide de mettre les choses au clair. Elle lève le combiné et compose son numéro.

-‘…Eva… ?’
-‘…Oui salut ma biche… !’
-‘…Qu’est ce qui t’a pris de venir nous emmerder cet après midi.. ?’
-‘…Oh, que de grands mots, mais enfin je passais par hasard… !’
-‘…Non, tu as manigancé ta visite et cela je ne le supporte pas, est- ce que je fais cela envers toi lorsque tu vas voir ton régiment de mâles.. !’
-‘…Tu me traites de quoi là… ? Hein...! Vas y dis le que je suis une pute, vas y dis-le… ?’
-‘…Ecoutes c ‘est bien la dernière fois que tu me fais pareille chose.. !’
-‘…Espèce de coincée du sexe, moi je m’éclate tandis que toi tu végètes avec en plus un muet… !’
-‘…Mais Eva, te rends-tu compte de ce que tu viens d’affirmer… !’
-‘…J’ai senti ta jalousie dés que je me suis assise, mais qu’est ce que tu crois, ce n’est pas parce que je suis petite secrétaire et toi grande étudiante avec sans doute un brillant avenir, à la clef, une fille à papa qui vit à leurs crochets, que je vais me rabattre le caquet… ! Tu n’es qu’une jalouse… !’
-‘…C’est toi qui dit cela … ?’
-‘….Tu n’es pas encore sortie avec lui que déjà tu tombe dans les pommes parce qu’il t’a fait un signe de la main… ! Si chaque fois qu’un mâle, muet en plus, te fait un clin d’œil, tu vas coucher avec lui et bien tout Paris passerait sur toi… ! Tu es tombée amoureuse de lui par charité… ! Par compassion, par charité… !’

A suivre…
Re: Vers et poémes en vers libres.
23 juillet 2010, 08:05

12°.

Marianne est choquée par les paroles de son amie qu’elle fréquente depuis son jeune âge, jamais au grand jamais, Eva n’avait osé proférer de telles inepties et afin de couper court à la discussion…

-‘…Eva, je crois que tout est fini entre nous, il vaut mieux que nous nous revoyons plus.. ! Nous ne concevons pas l’amour de la même façon, pour toi il représente un passe temps, juste une envolée de fesses et de cul sous l’emprise de ta drogue … ! Tu n’as aucun respect pour tes sentiments … !’
-‘…Parce que toi tu en as … ?? Tu te prends pour madame Morale, je vis moi au grand jour sans hypocrisie, mais va savoir ce que tu fais-toi à mon insu et en secret, petite garce…. !’

Et de raccrocher sous cette énorme insulte.

Marianne sent monter en elle une sourde colère. Elle n’en peut plus de rage, les mots de sa meilleure amie martèlent ses neurones. Elle se met à pleurer à chaudes larmes. Elle estime que ces paroles sont hors-propos, injustes, et la façon dont elle fut insultée la laisse perplexe. Son visage est baigné de larmes. Sa maman frappe à la porte, légèrement entrebâillée.

-‘…Pourquoi pleures-tu ma chérie… ?’
-‘…Je me suis disputée pour la première fois avec Eva… !’
-‘…Depuis le temps que je m'égosille à te dire que c’est une mauvaise fréquentation, tu fais la sourde oreille. Vous n’avez pas la même conception des choses ni les même valeurs. Alors réagis convenablement au lieu de te morfondre… !’
-‘…Elle et moi, avons convenu un pacte, celui de ne pas s’immiscer dans nos vies communes, elle est libre de faire ce qu’elle veut, moi aussi. Nous avons convenu aussi de ne pas influencer nos choix réciproques et que chacune ne porte préjudice à l’autre… !’
-‘…Et…. ?’
-‘…J’ai connu par hasard, enfin c’est lui qui est venu vers moi, un jeune homme de classe, maman, très beau, bonne situation ; malheureusement il est handicapé… ! Il ne parle pas suite à un grand choc dans son enfance, il a vu son frère mort lors d’un accident de voiture. Il est muet… !’
-‘…Il parle tout en signe alors… !’
-‘…Oui, mais si tu sais combien il est charmant, attentif, généreux, cultivé, prévenant et fier surtout naïf je n’ai pas trouvé un seul défaut pour l’instant.. ! ’
-‘… Mais tu le fréquentes depuis quand… !’
-‘…Nous en sommes à notre troisième rencontres.. !’
-‘…Donc, juste quelques heures… !’
-‘…Oui.. !’
-‘…Et bien sur, tu es tombée amoureuse… ?’
-‘…Pas encore, j’ai de l’amitié pour lui… !’
-‘…Tu veux dire de la compassion, plutôt.. !’
-‘…Oui si tu veux, mais je n’en sais trop rien… !’
-‘…Comment vas-tu communiquer avec lui… ?’
-‘…Je vais m’inscrire dans un cours de langage pour muet et apprendre les signes… ! Prochainement.. !’
-‘…Et nous nous faisons quoi, dans le cas, où tu nous invites ici ce garçon… ?’
-‘…Ben vous apprendrez à la longue nos signes… !’
-‘…Nos signes, D ieu te dote de la parole et toi tu veux dialoguer avec des signes.. !’
-
‘…Il n’est nullement besoin parfois d’exprimer son amour par des paroles, on le devine aisément à un regard geste à un appuyé ou à un signe du destin… !’

-‘…Alors là, je ne vois pas ce que je peux ajouter, c’est de qui cette belle envolée… ?’
Mmme… ! Je connais pourtant tous mes grands classiques… !
-‘… De Bernard Laffont …. ! C’est de lui… !’
-‘…Ah, je me disais, bon, dans ce cas, nous acceptons qu’un jour tu nous présentes ton philosophe… !’
-‘…Et pour papa…. !’
-‘…Papa…. ? Il adore les belles envolées phrases, chérie… !’

A suivre….



13°.

Le jour de la promenade sur le bateau mouche arrive.
Il est 10 heures du mat lorsque le téléphone de Bernard sonne.

-‘…Bonjour madame, je m’appelle ‘Gilda’, je suis une amie à Bernard, et je veux que vous lui portiez un message important ... !’
-‘…Mademoiselle il dort, il est légèrement souffrant mais soyez sans crainte, il vous rappellera, donnez-moi votre numéro de téléphone… !’

Une heure plus tard, le téléphone de ‘Gilda’ sonne..

-‘…Mademoiselle ‘Gilda’… ?’
-‘…Oui…?’
-‘…Bon, mon frère ne vous remet pas, sans doute qu’il a dU oublier qui vous êtes mais il me dit qu’il est prêt à pendre votre message… !’
-‘…Il faut que je le voie, alors dites-lui de venir dimanche vers les quinze heures piles à la station Bastille, je l’attendrai sur le quai de la station… !’
-‘…Il me dit ok, donc il y sera, au revoir Mademoiselle… !’

En effet Bernard répond par l’affirmative.

-‘…Merci… !’

‘Gilda’ est satisfaite. Sous ce faux prénom se cache Eva qui, loin de s’être apaisée, a conçu un plan machiavélique.
A l’heure et au jour convenus, Bernard descend de sa voiture et se rend dans la station Bastille.
Il marche sur les quais. Eva l’aperçoit et fait mine de se maquiller.
Puis surprise par sa présence….

-‘…Bernard… ? Mais qu’est ce que tu fais là… ?’
-‘…J’attends une amie qui ne va pas tarder… !’
-‘…Marianne… ?’
-‘…Non….. ! Marianne, c’est pour 17 heures… ! Une jeune fille qui me connaît et qui a un message important à me donner… !’
-‘…Ah… ! Ok… ! Alors si tu veux, nous attendrons ensemble, juste pour passer le temps.. !’
-‘…Ok, pas de souci… !’

Un premier métro passe….

Eva et Bernard discutent de tout et de rien…Il fait tout pour se faire comprendre. Eva comprend.

Un second métro….Rien…

Au bout d’une demi-heure..

-‘…Bertrand, je crois que ton amie a du avoir un problème… !’
-‘…Je le pense aussi, bon je dois partir... !’
-‘…Mais puisque tu es là, je vais te faire visiter mon appart… !’
-‘…Mais j’ai rendez-vous avec Marianne… !’
-‘…Oui, bien sur mais à 17 heures, il est à peine 15 heures 30, je ne vais pas te manger, juste prendre un pot amicalement, sans arrière- pensée… !’

A Suivre...
Re: Vers et poémes en vers libres.
24 juillet 2010, 09:59
Alors, Ya Bartou, quel beau dénouement où tu nous amènes..!.

" il est à peine 15 heures 30, je ne vais pas te manger,"
Je crois qu'elle doit mentir ici..:-)
Même si Eva se dépêche, c'est inaltérable...il doit y passer..

Ah le pauvre Bernard, il ne sait pas ce qui l'attend...! Pauvre sourd-muet.
Mais qui sait, Eva pourrait lui redonner la vie, sa voix, son énergie, et +...
Il y a un proverbe Amazigh qui dit en gros:
"La cure de ta maladie peut être provoquée par le venin du serpent.."
Ah les femmes!.. Elles peuvent être à la fois, imprévisibles, magiques, belles, délicieuses et malicieuses, gentilles et méchantes, attirantes et répugnantes, et +...
De quoi nous rendre fous..:-)
Mais on les aime toutes, quoiqu'il en soit...

Et comme disait mon père (zl): ne pouvant décrire qu'en arabe, une situation où il se trouvait et qui était complexe, comme: "la bab la maftah"..( avec ni porte, ni clé)...
En ce cas, ce n'etaient pas seulement les mots en arabe, mais le ton des phrases, la chaleur et la forme... et les réfexions et rires des amis musulmans et juifs tout autour! Ya hasra!

A +.
Re: Vers et poémes en vers libres.
24 juillet 2010, 13:13
Tu suivras Abraham.
Il mérite qu'on le suive ce roman.
Tu verras la sournoiserie de son amie.
Belles et bonnes réflexions.
Chavouat tov.
Re: Vers et poémes en vers libres.
24 juillet 2010, 13:23
Avertissement certains passages peuvent choquer.
Interdit de lecture au moins de 18 ans.



14°.

Bernard sourit. Il acquiesce et lui indique sur son cadran, qu’il doit être déjà parti à 16 heures 30.

Eva et Bernard se dirigent à pieds vers l’appartement de cette première, à deux minutes de la station.
Ils prennent l’ascenseur et trois minutes plus tard, Bernard franchit le coquet deux pièces avec vue donnant sur la place de l’imposante colonne.

-‘…Mets-toi à l’aise, je vais me changer et préparer un drink de ma spécialité.
Bernard accroche sa veste sur une porte-manteau.
Eva disparaît un instant pour réapparaître en peignoir largement échancré par-devant et qui laisse découvrir une forme de jambe à damner un curé de campagne. Son corps ondule sous sa démarche. Eva a été gâtée par la nature. De très jolis seins, un postérieur cambré, un très beau visage, une coupe de cheveux courte et des pupilles couleur vert bref un physique qui ne laisse aucun homme de ce nom insensible.
Elle vient s’asseoir près de lui, sur le divan et tout en allumant une cigarette, elle remarque que son hôte est gêné par la tenue.
-‘…Si tu veux -je me change … ?’
-‘…Tu es chez toi et libre de t’habiller comme tu veux, je suis large d’esprit mais c’est vrai je suis pudique… !’
-‘…Ce n’est qu’un corps de femme mouvant, rien de plus, tel que l’ont voit dans les revues spécialisées et autre écran publicitaire… !’

Il regarde sa montre..

-‘…Mais soit cool, elle ne s’envolera pas ta Marianne.. !’
-‘…Je crois que je l’aime très fort.. !’
-‘…Mais tout le monde le sait, mon brave petit jeune homme.. !’ Lui dit t’elle en lui caressant le contour de son visage. Bernard est surpris par le geste.

-‘…Je vais préparer le service, ne bouges pas, tiens divertis-toi… !’

Et de lui mettre sous les yeux, une revue où l’on voit en couverture des corps de filles dénudées, posant dans des situations suggestives…Play Boy.

Eva, dans sa cuisine, verse un puissant aphrodisiaque dans un verre plus une infime quantité de poudre blanche, tandis qu’elle avale un comprimé.

Elle ressort avec un plateau et sert le jeune homme qui la remercie.
Eva sirote son jus avec sa paille. Bernard en fait autant.
Elle croise ses jambes et découvre la nudité leur nudité. Le peignoir est largement échancré au point que Bernard aperçoit son slip.

-‘…Tiens donne-moi ta paume, je vais lire les signes de ta main… !’

Elle saisit sa poignée qu’elle tourne vers elle, tout en donnant au mouvement une caresse délicate. Eva serre la main du jeune homme entre les siennes.
Bernard, sous l’effet du tonic, a chaud, il le dit.

-‘…Attends, je vais ouvrir la fenêtre... !’ Dit- t’elle.

Elle se lève et laisse découvrir sciemment sa belle épaule. Rien n’échappe à Bernard.

-‘…Ouvres ton nœud de cravate, sinon tu vas étouffer... !’


A Suivre...

15°.

Bernard obéit.

Eva est debout…

-‘…Regarde… !’

Elle laisse tomber volontairement son peignoir et Bernard est sidéré par ce qu’il voit. Un corps de femme si bien fait, qu’il se met à rêver à ses fameuses sirènes qui ont attiré tant de marins dans les abîmes.

Il sent son sexe gonflé. Il rougit sous cette érection.
Eva s’approche de lui et lui ordonne de lui baiser son nombril. Bernard sent sous ses narines son parfum collé à sa peau, enivrant ; un extrait épicé aux notes de jasmin de patchouli et de gingembre.
Il est à quelques centimètres seulement de sa vulve qui s’humidifie rien qu’à la vue. Eva est ce qu’on appelle dans le jargon sexuelle une femme fontaine. Sous les frissons qu’elle ressent, elle mouille rapidement dés les premières caresses de son amant qui pose ses mains sur ses fesses. Il en fait délicatement le contour en les effleurant. Bernard en profite pour faire passer sa main sur son sexe. Tout en lui caressant ses petites lèvres, il croise son clitoris en érection, un joli bourgeon rose proéminent qu’il titille délicatement. Eva est prise de légers tremblements qui la surprennent sous les attouchements. Bernard se lève pour ôter sa chemise. Eva en profite pour lui mordiller les oreilles et saisir ses lèvres. Elle enfourne sa langue dans sa cavité. Bernard, surpris par l’ardeur du baiser, se laisse aller. Il sent la langue de Eva lui fouetter le fond de la gorge et tout en lui desserrant la ceinture, elle lui mordille le cou. Par petites doses. L’homme a fermé les yeux, il ne réagit plus sous son professionnalisme. Eva est une bête d’amour, ne l’oubliant pas. Elle ne recule devant aucun préjugé. Bernard se rassoit.

Eva se retourne et présente son postérieur en se cambrant légèrement pour bien faire comprendre à son invité de lui biser les fesses. Il le fait et elle en profite pour lui écarter sa rainure. Bernard agit sous cette proposition et là, il gémit légèrement sous la vue de son petit orifice. Il lèche le contour de sa petite et chaude ouverture brune. Il va même jusqu’à lui introduire, en s’aidant de ses doigts, un bout de sa grande langue rappeuse qui soulève des gloussements de plaisir à la femme d’amour. Il la tournoie avec assiduité. Eva se retourne , se penche et dans cette posture lui aspire la langue qu’elle suce goulûment. Elle la lui mord délicatement. On ne lui a jamais fait cela avec autant de délicatesse, de douceur et de patience.

Elle ordonne à son ‘mec’ du moment, de baisser son pantalon. Elle l’aide tout en introduisant sa main dans sa braguette et là, elle est presque choquée par ce qu’elle sent entre ses phalanges. Un membre si puissant en érection, si long, qu’elle se demande, si elle fait bien l’amour avec un homme ou avec un étalon. Son pantalon est à terre ; sa culotte aussi. EVA se détache de quelques centimètres pour mieux lorgner cette chose de chaire hors du commun bien tendue, raide comme un pilon d’acier…

-‘…Mon D ieu… ! Pardon Seigneur… !’

A suivre…





16°....

Elle est subjuguée à la vue de cette verge qu’elle mesure à vue d’œil.
Elle doit avoir 30 cm se dit t’elle tout heureuse au fond d’elle-même, de recevoir bientôt entre ses cuisses et dans sa bouche un si beau membre. Rien qu’à cette idée, elle laisse déborder sous le plaisir un long filet de liquide blanc, un jus qui surprend Bernard complètement annihilé sous l’effet de l’aphrodisiaque.

Eva est à présent à genoux, devant cette mini ‘colonne’ prête à la déchirer lorsqu’elle en aura donne l’ordre. Elle caresse ce gros gland rose, gonflé et tout en s’adressant à lui …’ Tu vas sentir ce qu’aucune queue n’a jamais rien sentie jusqu’à présent.. !’ Elle prend son membre et lentement l’enfonce dans son palais. Elle l’introduit avec lenteur, d’une telle façon, que celui ci va butter le fond de son palais. Sa manière de faire emballe son amant qui sent sur son bourgeon tendu, sa luette. Eva prend soin de ne pas étouffer. Sa technique est au point, elle ressemble à celle d’un plongeur qui mord à son tuba pour respirer ; un coup il bloque sa respiration pour mieux sucer, un coup il respire en se relaxant.

Eva continue à aspirer son sexe qui s’introduit lentement dans sa trachée artère.
Vu de haut, elle est comme empalée, dans sa posture agenouillée, par une épée d’acier plantée au fond de sa gorge chaude

Où l'on voit ce jeune homme debout, les yeux fermés, goûter à ce qu’il n’a jamais goûte. Il émet des petits râles de plaisir.

Au bout de quelques minutes, elle ressort délicatement de son fourreau, ce bel éperon tout en lui malaxant ses couilles. Elle va même jusqu’à gober l’une d’elle. Bernard n’en peut plus. Il s’assoit tandis qu’Eva debout écarte ses jambes ; elle s’accroupit légèrement pour bien venir se caler sur ce long tube d’amour qui va déchirer ses parties intimes entre-ouvertes. Elle inonde avant ce ‘califourchonnage’ par son jus, le visage de son muet qui est surpris par tant d’écoulement qui s ‘échappe par ses muqueuses. Eva, les jambes écartées, dominante est à deux centimètres au- dessus de cette langue de chaire ferme pour se faire embrocher. Elle ajuste sa moule en chaleur sur l’objet de sa convoitise, pour la faire atterrir en douceur sur le piston en érection lorsque Bernard dans un moment de lucidité jette un regard sur sa montre. Il s’aperçoit que l’horaire de son rendez-vous arrive, et qu’il va être en retard. D’un bond, il se défait de l’étreinte de Eva qui ne comprend rien. Il gesticule en lui indiquant l’heure. Eva n’en peut plus. Elle s’accroche à lui voulant à tout prix jouir sur sa queue. Il s’ensuit une altercation. Eva est déboussolée, elle ne veut pas admettre le fait qu’il puisse s’échapper de ses griffes à cause de l’autre. Elle le voit se rhabiller. Elle l’agrippe. Bernard la repousse tout en mettant de l’ordre dans sa chemise tandis que Eva tombe à terre. Elle se met à hurler en tapant des poings le parquet. Elle vocifère des paroles obscènes sous l’emprise de son hystérie. Elle rampe sur le parquet voulant attraper le pied de Bernard. Bernard évite l’accrochage et se dirige vers la porte. Il aperçoit sur le plan de travail de la cuisine le flacon d’aphrodisiaque. Il s’en saisi. Eva sanglote. Elle gît à terre comme une loque sous l’effet de la drogue. Elle tente de se relever. Elle s’avoue vaincue. Elle lève la tête pour voir une dernière fois Bernard, celui qui la prive d’une immense jouissance, ouvrir la porte pour s’en aller tout en la toisant une dernière fois avec mépris. Il crache vers elle tout en refermant la porte derrière lui, laissant la chose infecte en pleine crise d’hystérie.

A suivre…

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