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Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
06 juillet 2010, 03:11

Sur ton oreiller, j’ai pose ma tête,
Et mes yeux vers le plafond,
Je t’ai vu dans ta fête.

Toute de blanc sur la scène
Un micro dans les mains
Tu chantais et ton mari dansait
Et moi qui larmoyais.

J’ai vu vos deux beautés
Assises sous la houpa du hénne.
J’ai vu le bonheur
S’inscrire en toile de fond.
Vers ton plafond.
Je me suis dis est-ce rêve
Un mirage où réalitéEEE.

J’ai transpercé par mon regard mouillé
Ce foutu mur blanc
Et le ciel s’est ouvert vers les étoiles
Et là j’ai vuUUU deux anges, aux ailes brisés,
Chevaucher un cheval blanc au vent des astres
Crinière au vent des astres
Constellée d’étoiles s’envoler
Vers le champ du bonheur.

Et si mon chant vous parvient
Au delà de l’horizon
Sachez qu’il est le mien,
Celui d’un vieux papi,
Sorti de son cœur blanc.

Hé hè…Hé…Hé….
Je vous ai reconnu d’entre milliards étoiles
Malgré vos différences.

A vouUUUs mes enfants
Que D ieu bénisse votre union
Et qu’avec le temps,
J’apaiserai mon alanguissement
Même si je mens,
Je vous aime tant,
Pour très longtemps
Autant que le temps
Me donne le temps pour vieillir lentement
Et vous aimer plus encore tant et tant
Car le temps et infini.
Et l’amour ne finit.
Sur ton oreiller, j’ai posé ma tête,
Et mes yeux se sont fermés
Sur votre fête.

Aimez- vous mes enfants
D’une façon différente.

Et qu'avec le temps, j'apaiserai mon alanguissement
Mais pas le feu qui brule en moi.
Re: Vers et poémes en vers libres.
06 juillet 2010, 09:59
'...UN AMOUR HANDICAPE...!


Deux suites.





Le lendemain à midi, assise dans son coin de brasserie, elle lorgne du côté de la porte, la rentrée du jeune homme. Le mardi suivant pareil et ainsi de suite toute la semaine mais hélas, las d’attendre, elle finit par se convaincre que cette fameuse occasion ne se répètera pas, sans doute qu’il oublia même l’incident. Mais se dit -elle, si vraiment, elle l’avait tapée dans l’œil qu’est ce qui l’empêcherait de revenir pour lui prouver que son geste était sincère mais pas fortuit, puis se ravisant , elle rejette cette idée pour le motif qu’elle ne ressent rien pour lui sauf qu’elle lui devait une excuse mais rien d’autre.

Marianne se fait du cinéma dans le quel, elle joue deux rôles ; celle de la bafouée et de la repentie.

Trois semaines passent sans que Bernard ne réapparaisse…Elle oublie l’évènement.

A la quatrième semaine, toujours dans sa brasserie, à la même heure, elle voit l’impensable ; le jeune homme en compagnie d’une très belle jeune femme, qui franchit le seuil de la brasserie.

Elle sent sur-le-champ son cœur sursauter mais elle fait mine de ne rien laisser paraître. Elle est tendue, les yeux accrochés à ses pages du roman.

Bernard jette un regard vers elle, et lui sourit mais hélas Marianne est à l’autre bout du monde dans un récit noir qui se passe de l’autre côté de l’Atlantique, dans les Caraïbes.
Délaissant son accompagnatrice un moment, il se dirige vers Marianne.
Marianne sent sa présence et lève les yeux, elle lui sourit, tout en se forçant d’être calme et sereine.
Bernard, sort son carnet à souches et …

-‘…Bonjour, je m’excuse pour la dernière fois, je suis accompagné mais si vous voulez, on peut se rencontrer demain ici à la même heure… ! Je vais vous la présenter..’

Sans hésiter, elle écrit en gros caractère sur le même papier. Bernard devine la bonne intention de son interlocutrice. Marianne est soulagée sur-le-champ : son angoisse du moment est dissoute.

Bernard fait signe à la dame de venir…..

-‘..Bonjour Mademoiselle, je suis sa sœur et je m’appelle Désirée… ! Mon frère m’a parle de vous si je puis le dire ainsi tout en signe et en image, il vous trouve très belle… !’
-‘…Merci, je ne sais que répondre à son éloge… ! A son jugement… !’
-‘…Il a tout lu sur vos lèvres et il va vous répondre.. !’

A suivre…




En effet…

-‘…Vous êtes charmante et je suis heureux que vous ayez répondu par un oui pour nous revoir… !’
-‘…N’ayez aucune crainte, il est merveilleux et je pense qu’il trouvera votre compagnie encore plus agréable, au revoir Mademoiselle.. !’
-‘…Merci… ! Je m’appelle Marianne.. !’

Bernard et Désirée saluent la jeune fille.
Bernard se retourne encore fois pour lui refaire le même signe accompagné d’un joli sourire. Elle en sourit. Elle commence à trouver le geste plaisant.

Marianne est dans la rue. Elle est heureuse de l’avoir rencontré et de pouvoir très prochainement s’excuser pour son comportement imbécile de la dernière fois. Elle reconnaît que cette rencontre inespérée la rendait gaie. Elle est satisfaite que cela soit sa sœur et pas une concurrente car Marianne n’est pas insensible à son charme et à sa beauté.

En salle de fac, toutes ses pensées convergent vers Bernard. Elle met fin à son cours qu’elle trouve lassant pour rentrer chez elle et re-visionner dans sa tête le nouvel évènement de l’après midi.
Elle compose le numéro de téléphone de son amie Eva…

-‘…Ma poule… ! Banco, je l’ai vu cette après midi, accompagné d’une fille, une beauté de classe… !’
-‘…Dommage pour toi et pour moi…!’
-‘…Sa sœur, imbécile… !’
-‘…Ah, donc il y a de encore de l’espoir pour nous deux !’
-‘…Toi… ! Tu restes où tu es … ! Ok… ! Tu ne viendras pas te faufiler entre mes jambes cette fois ci.. !’
-‘…Ne serais -tu pas déjà jalouse… ?’
-‘…Oh…. ! Figures-toi, lorsque je l’ai vue rentrer au bras de cette belle dame, j’ai senti mon cœur chavirer.. !’
-‘…Tu es donc amoureuse… ?’
-‘…Quel grand mot, pas encore mais tu connais mon caractère, je plais aux autres mais personne ne me plait alors si tu veux prend-le… ! Une fois que j’aurai présenté mes excuses… ! Ca te va… ?’
-‘…Marché conclu, je n’ai jamais fais l’amour avec un muet, avec un bègue oui et c’est très drôle, il a mit deux heures pour dire' Je je je je t’ai…ai…ai…me…’ et trois jour pour lui faire comprendre que tout est fini… ! Je ne te raconte pas pour celui qui avait une jambe en plastic, j’ai fui sur-le-champ… !’
-‘…Ca ne me fait pas rire pour l’unijambiste.. !’
-‘…Bon alors qu’est ce que tu as convenu avec lui… ?’
-‘…Demain je ferai mon mea culpa et ensuite ciao bambino mais avec délicatesse… !’
-‘…Ahahaha…. ! Cela m’étonnerait… !’
-‘…Allez, je te laisse, je dois me doucher… !’
-‘…Tu me rappelles… ?’
-‘…Si tu veux, on fait séance cinoche… ?’
-‘…Ok, alors pour la séance de 19 heures 30 sur le bd … !’
-‘…Bien, j’y serai bien avant… ! A toute… !’

A suivre….
Re: Vers et poémes en vers libres.
11 juillet 2010, 07:18
J’AI…

J’ai donné ma semence aux sillons de la Terre
-Comme on sème au printemps le grain blond des épis-
Pour que germe en son sein la moisson salutaire
Et qu’éclose au matin le levain de la vie.

J’ai tant levé les yeux vers la Lune accueillante
-Comme un Pierrot épris, fasciné et béat-
Et dans la Voie Lactée, féerie pétillante,
J’ai rêvé d’oasis où l’amour ne meurt pas.

J’ai esquissé, aussi, d’élégants arcs-en-ciel
-Comme un pont suspendu au-dessus de la rive-
Et chacun de mes pas me rapprochaient de celle
Où mon âme éthérée s’envolait fugitive.

Au temps des troubadours, j’ai chanté des ballades
-Comme fit Roméo pour envoûter sa mie-
Et le Vent me soufflait d’angéliques aubades
Que l’Echo emportait en douces mélodies.

Apprivoisant l’oiseau, j’ai dormi sous son aile
-Comme un ange, accotée au duvet de sa joue-
Il ne chante qu’à moi des airs confidentiels,
Ensorcelant mon cœur tel un mage vaudou.

Puis, j’ai glissé mes vers dans les ourlets du jour
-Comme on met un doudou sous la joue d’un enfant
Qui s’endort apaisé, plein de lait et d’amour
Et la tendresse émue d’un regard de maman-


Cypora Sebagh

(c) Cypora
La poésie, c'est comme le champagne, elle pétille dans mon âme.

[lemondedantigone.over-blog.net]
[antigone.cultureforum.net]
[poesie.webnet.fr]
Re: Vers et poémes en vers libres.
11 juillet 2010, 07:37
INCH’ALLAH

Je reviens, désormais, sur les bords du rivage,
Où je retrouve, enfin, sous le bleu de l’azur,
Une terre promise où s’égare un nuage
Et l’olivier fleurit malgré le sable impur.

Je glisse dans les vagues que laisse l’amour
A portée de mon cœur, dans l’écume des jours ;
Emue par les splendeurs d’une divine aurore,
Mon âme s’extasie en arrivant au port.

Serait-ce un mirage ? La paix est bien fragile
Sur ce sol si ingrat, brûlant, échevelé !
Les pierres ont laissé des pas indélébiles,
Les roses, des épines dans les barbelés.

Il faudra bien qu’un jour, la colombe se pose
En ces lieux abreuvés par les larmes, le sang,
Et que le papillon, en retrouvant la rose,
Lui dise son amour comme on berce un enfant.
Re: Vers et poémes en vers libres.
11 juillet 2010, 21:53
MAGNIFIQUE CYPORA.
GÉNIALE CYPORA.
J'AIME.
Re: Vers et poémes en vers libres.
12 juillet 2010, 10:24
Bonjour Bartou,

Je m'appelle Cypora... J'ai 53 ans ; je ne suis pas originaire d'Algérie mais je suis née en Pologne... c'est mon époux (Haïm) qui est originaire d'Afrique du Nord, mais lui, il est né en Tunisie...; nous avons trois enfants (Myriam 22 ans, Ruth 20 ans et Aaron 16 ans).

La poésie c'est mon dada ; j'habite à Paris dans le 18e, je fais partie de deux Associations de poésie (LA RUCHE DES ARTS et ROUGE GORGE) on y présente ses textes, ses chansons, ses sketchs.... J'ai publié 3 recueils jusqu'à présent (LES POEMES D'ANTIGONE, LES PORTES DU TEMPS et COMME UNE DOUCE MAIN) ; j'en prépare un 4e, illustré de photos que j'ai prises au fil de mes promenades.

Si vous me le permettez, j'aimerais vous faire découvrir mes textes...

En toute amitié,

Cypora
Re: Vers et poémes en vers libres.
12 juillet 2010, 12:43


Madame, Madame, Cypora,

Simple coïncidence ou heureux hasard...?
Je travaille dans le 18 iéme coté Chateau Rouge.

Que Achem vous protège et garde vos enfants en bonne santé, amen et que vous en soyez récompensés le moment venu.

En mamie si D ieu veut.
Bezrat Ahchem.

Je suis papi de 5 petits enfants et j'en ai écrit sur eux.


C'est aun grand plaisir de vous lire, quel talent Madame.
Quelle verve et quelle finesse, quelle structure...!
C'est pyramidale.

Des petites symphonies que je lis et cette sonorité qui s'en dégage.

Oui avec un grand oui que je vous en redemande.

Je n'ai aucune permission à vous donner, vous êtes chez vous, je ne suis algérien, je suis tune, commédien dans le virtuel ailleurs dans le PTB Harissien.

Je bénis le ciel d'avoir ouvert sans grande conviction cette modeste rubrique.

Votre apport me comble de joie et je suis très sensible aux poèmes.

Envoyez vos pieds en ALEXANDRIN, je les dégusterai.
Re: Vers et poémes en vers libres.
12 juillet 2010, 13:14
J’ai pris cette fâcheuse habitude
De croire que tout est figé.

Simple habitude matinale,
Au soir levé, bien machinal
Je viens poster mon obole
Bien banale, qqs messages.

Sans qu’aucun écho ne vienne
Perturber, ébranler ce parvis,
Je repars le devoir accompli
Vers d’autres modestes méridiens,
Tel un juif errant, cheminant
Sur des sentiers battus,
‘Caminand’ ‘(De caminando italien. Marchant.

Je compose, et poste.
Mes quelques compostes,
Mes mots et ainsi fleurir ce support.

Par quelques récits, poèmes, anecdotes
Éveiller ce beau monde assoupit
J’essaye, Madame,
Afin que matins et quotidiens
Ne paraissent pas trop sombres.


Vous avez donné à mon matin,
Une très belle éclaircie.

Soyez en remerciée
Par votre belle écriture.
Re: Vers et poémes en vers libres.
12 juillet 2010, 13:15

'....Soyez en remerciée
POUR votre belle écriture.
Re: Vers et poémes en vers libres.
13 juillet 2010, 04:29
LE LIÈVRE ET LA TORTUE FAÇON BARTOU.




‘…Yah’qiou fél bled él tmar, ‘ on raconte dans la ville des dattes Deglaoued’ qu’un pauvre paysan avait une tortue, fakroun, du sobriquet de Allila.
Il était fier de sa compagnon qu’il avait élevée depuis de nombreuses années.

Notre paysan vivait dans un taudis près d’un champ abandonné, pas loin d’un pont, kantra sidi Bellaouane.
µ
Il avait comme voisin un riche agriculteur amoureux de son lapin du nom de Arneb él Sawe. Lapin de campagne. Son lapin était donc doté de la particule El.

Un jour, alors qu’il passait devant l’indigent, notre riche terrien, lui lança une boutade.

‘…Ye si Zganda, loucen fakrounéq Allila ou Arnebi i tyard’ou fi jer’ya… !
-Dis moi toi si Zganda, si on faisait concourir ta tortue et mon lièvre sur une distance donnée… ?

L’autre leva la tête et sans trop réfléchir consentit d’autant plus que le concours, selon les dires du richard était doté de cent rials. Une grosse somme d’argent à cette l’époque.

‘..Ye Sidi, loucen nekh’ssar colli qifféch én khal’sséq… ?’
‘…Mais dis moi Sir, si ma tortue perd, comment faire pour te payer… ?’
‘…El harca se’lla, nekhod facrounéc… !’
-‘…L’affaire est fort simple, je prends ta tortue… !’
Notre pauvre homme hésita un instant mais réfléchissant, il se dit qu’il y avait peut être là un moyen de sortir de cette galère si son faqroun remportait le derby ; même si cela était du domaine du rêve.
Au final, il accepta mettant sa protégée entre les mains de D ieu afin qu’elle remporte cette course.

Le jour fut fixé ainsi que le lieu.
La course était donc prévue pour un jour de marché, en plein centre ville.

La rumeur se saisit de la nouvelle et au jour dit, un millier de Kachabiyét (burnous) témoignèrent de leur présence.
Les paris entre les paroissiens donnaient l’avantage au lapin de campagne à 100 %. Certains parmi la foule émirent des moqueries à l’encontre de l’indigent tant et si bien que notre pauvre bougre se mit à pleurer à chaudes larmes. L’issue était connue d’avance.
Qui pourrait croire qu’une tortue pourrait battre un lapin sur cent mètres…. ?

La foule se trouvait derrière le riche propriétaire alors que notre indigent n’avait que le sable du désert derrière lui et des visages hilares devant lui.

La tortue fut placée sur la ligne de départ tandis que son concurrent bien agité le fut aussi.
Le signal du départ fut donné et notre tortue commença à trottiner à son rythme. Tica tica.

Notre lapin des champs, bien sur de lui, laissa la tortue prendre qqs mètres sous le regard moqueur de son patron. Seida Alila sans perdre de temps, et bien concentrée avançait droit devant elle, tandis que l’autre s’en donnait à cœur joie, quittant la piste pour folâtrer entre les pieds de la foule, revenant sans cesse sur la piste laissant notre tortue faire son chemin. Une heure passa et notre conard de lapin toujours sur de lui, gambadait, faisant des pirouettes sous les grands rires de la foule excitée par tant de singeries de la part de sidi Arneb El Séoua.

Son propriétaire sentant la frivolité de son poulain lui lança en arabe…

‘..Yé si bââr (imbécile) yekhir chnoué téoua, foqet’chi mél lââb… ?’
-‘Dis moi toi imbécile, as-tu fini de faire le clown… ?’
Mais le lapin heureux comme un lapin faisant fi des paroles de son maitre s’en donnait à cœur joie.
Madame Allila, par contre trottinait allégrement et au bout d’une marche forcée de deux heures franchi la ligne d’arrivée devant les regards de la foule abasourdi par la victoire d’une tortue sur un lièvre des champs.
Notre riche agriculteur déçu par la prestation de son poulain lui lança…

‘…I TAYAH SADEC YE BIM…! El LILA EN HATEC FEL BORMA…!’
-‘…Que ta chance tombe espèce d’âne… ! Ce soir tu seras mis dans le pot… !’

L’homme s’acquitta de sa dette en maugréant.

La nouvelle fit le tour du pays et la nouvelle parvint aux oreilles du ROI.

Il convoqua l’indigent et lui offrit une place comme premier ladre dans ses écuries, tandis que sa campagne fut citée à l’ordre de la nation des DATTES. Si vous passez par la ville de DEGLANOUR, vous y verrez une plaque commémorative à la gloire de LELLA ALLILE
‘Basmellah él rahem el rahim……

Ici Lella ALLILIE remporta la course contre la montre en Juin 832 le l’ère de HÉGIRE… !
GLOIRE A SON ÂME… !’

‘…Ye ness, él metrob’yin, éch tess’lah él zer’fé, lejem’com dimé tem’chiou ââla khat’ouét’com… !
Loucen tihou fél gentra… !’

‘…Bonnes gens, à quoi sert de courir, il faut toujours prendre son temps et marcher lentement sinon vous tomber dans la kantra… !
Il ne sert à rien de courir, il faut toujours partir à point.
Et surtout ne jamais se dire qu’il n’est jamais trop tard pour arriver.

Sur une idée du LIÈVRE ET DE LA TORTUE PAR MONSIEUR DE LA FONTAINE.
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