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Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
06 mai 2010, 13:48
salut Bartou,

Auriez vous pensé par hasard d'utiliser vos oeuvres d'art en France et en AFN, ainsi que vos pensées et autres, afin de rapprocher les communautés Musulmanes et Juives?
Car vous avez aussi la chance de parler l'Arabe.

Je pense que c'est une bonne idée de participer en personne avec vos enfants et gendres d'Algérie, et de joindre l'organisation: "Amitié Judéo Musulmane" organisée par Myriam Allouche, sur "Facebook" et sur place à Paris.

Bien à vous,
Re: Vers et poémes en vers libres.
06 mai 2010, 22:11
Bonjour Abraham,

Ce n'est pas l'envie qui me manque.

Cependant c'est par manque de temps que je ne peux m'investir dans cette noble tâche.

Mes responsabilités familiales et autres charges commerciales m'empêchent de m'éparpiller au delà de mon home.

J'ai donc choisi les supports virtuels qui se présentent à moi pour
véhiculer mes messages pacifiques et autres sentiments.

Et puis tu sais Abraham, ce genre d'implication dans les diverses associations d'amitié ou autres peuvent être mal comprises par les deux bords.

Je préfère donc rester libre sans m'attirer propos et remarques acidulées.

RM.
Re: Vers et poémes en vers libres.
07 mai 2010, 01:59
Aâz zeméni me cen.
Yé sidi cen mssé’mi
Gbel éli khatéb’ni.

Le meilleur de mon temps fût
On me nommait Sire
Avant que je n’épouse.

Aâz ââzoubi mé cen.
Fét ou rah fél déniè é’di.
Zémen ghdar’ni mé fokt bi
Cen é’lioum.

Le meilleur de mon célibat fût.
Il s’est perdu dans ce monde.
Le temps est traitre et je m’en aperçois
Qu’aujourd’hui

Aâz mech’moumi fi grouni
Me cen ouel lioum grouni
Méghir.

Le meilleur de mon jasmin suspendu à mes oreilles
Il fût et maintenant mes oreilles
En sont dégarnies.

Oue rej’li tââbou
Fouc él ceyessét raï’hin.
Fél zémen chie’bi,
Guel’bi far’han
Méllè béd’ni tââb.

Mes jambes sont fatiguées
D’avoir foulé tant de chemins perdus
Dans ce temps de ma vieillesse.
Mon cœur cependant est heureux
Mais mon corps est fatigué.

Decré’yét ââzébi sahah
Khass’ni chouyé couah
Ner’ja él chabébi.

Les souvenirs de ma jeunesse sont vigoureux
Il me manque juste un peu de force
Pour retrouver ma jeunesse.

El zémen rah ou rah ââ'zebi.
Ou z..i déb él ouak catél
Catlou.

Mon temps s’est perdu et mon célibat a fuit
Et mon zizi a fondu car le temps est assassin.
Il l’a tué.
Re: Vers et poémes en vers libres.
07 mai 2010, 02:05
SHABATH CHALLOM.


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Re: Vers et poémes en vers libres.
09 mai 2010, 22:17
Tous les évènements narrés dans cette nouvelle sont purement imaginaires et ne peuvent constituer un plagiat de quelle œuvre qui soit. Les noms des personnages cités ici, sont purs fiction.

Aucun fait rapporté ici ne peut être considère comme ayant appartenu à un fait divers passe ou récent.


Roman noir.

Chapitre I

'…….Igh''rè'you yègh'lèv lah'mèm'li…§§§§§§§§… Ghèss'miou tgha'vod émin ââ'zi'zèn…§§§§….El ah'mam élli wéllèftou m'cha ââliya…§§§§§….Meb'kââli ness'mââ souttou fi rsan'mi….!'}

'Mes yeux sont larmoyants, depuis que ma mère a disparu. Les pigeons, que j'ai élevé, se sont envolés et je ne t'entends plus leur roucoulement en moi…!'
Chanson kabyle.


'…..Meurtres et châtiments...!'



L'armée française quitte l'Algérie emportant dans son sillage des bataillons en civil de pieds-noirs dans un sauve qui peut, bien motivé. C'était la valise ou le cercueil. Ce fut la vie et pas la mort.

Le père Ahmed Daoud, un homme au caractère d'acier, est éleveur de moutons, dans sa Willaya natale, la Kabylie. Son village Hassibou se trouve à quelques km d 'Oran sur le littorale de la Méditerranée à proximité de la campagne. Il est le cheikh de ce Douar qui compte 850 âmes, pour la plupart éleveurs, agriculteurs ou tout simplement ouvriers dans les champs d'oliveraie. Il lui arrivait souvent de régler quelques litiges de peu d'importance entre membres de clans, sans ester en justice pour un oui ou un non. Cette justice d'état qu'il exécrait parce ce que partisane. Son 'jugement' était apprécié car il est homme sage. Taciturne surtout. On parle peu dans les collines. On observe plus l'horizon et surtout le ciel que le bas de ses pieds.

Ses parents, étant morts durant la guerre d'Algérie par des inconnus en arme, il fut élevé par des tantes et cousins. Son oncle Majid, l'encourageait à prendre femme. Il était encore célibataire à 45 ans le Daoud. Il accepta le choix de son oncle et prit en justes noces une lointaine cousine dont le père était Imam dans la banlieue d'Alger. Un barbu chevronné qui sermonnait avec véhémence ses ouailles pendant la colonisation française. Discours révolutionnaires et enflammès. Ce qui lui valu d'être à plusieurs reprises, emprisonné pour cause d'incitation à la haine contre l'occupant. En fait, l'Imam était lié au FLN, en secret tout en étant aussi à la solde des services français. Un double rôle, dont il s'en accommodait aisément.

On le surnomma 'El Nabi' à cause de ses 'prophéties', en réalité il était informé de deux côtés des évènements qui allaient se produire.

Dans les derniers instants, de l'ère coloniale, il fut emprisonné par les 'militaires' à Colomb-béchar, et ceci afin de prouver qu'il était patriote. Effaçant ainsi tous soupçons. Une fois libère, après l'indépendance, il regagna ses quartiers d'Alger..

C'est donc sa fille, Nora, qui à 35 ans épousa Daoud en 1985. 3 enfants naquirent, un garçon et trois filles.

Daoud, ce midi là, était assis sur la porte de sa ferme. Il humait l'air de sa campagne, contemplant du haut de sa colline, les villageois en contre bas qui vaquaient paisiblement à leur occupations journalières. Des villageois qui aspirent à vivre loin des évènements de la capitale et des assassinats collectifs qui se produisaient par intermittence. D'humbles gens plus inspirés à travailler et à gagner leur vie péniblement et modestement. Les discours politiques …? Ils n'ont n'avaient cure et surtout n'en parlaient jamais entre eux. Les incitations aux soulèvements dans les campagnes, orchestrés par le GIA, ne les intéressaient nullement. D'ailleurs le régime avait placé ses 'moukhabarats' ( espions) à tous les points sensibles. Sans résultat. Un contingent de l'armée populaire fut même cantonné à quelques dizaines de mètres, à la périphérie de Hassibou.

Il sirotait, à l'ombre de sa vétuste marquise en tôle grise, ondulée et toute cabossée, son thé sous le chant des cigales et des libellules qui venaient le frôler par moment. Les rayons du soleil 'dardaient' la campagne. Le ciel était si bleu qu'il s'y prit à rêver. Rendre visite, de l'autre côté de l'Atlantique, à une vieille tante qui se mourrait, en France, et aussi à des familles juives et françaises qui furent ses voisins à cette époque trouble.

Mais voilà, il n'avait pas leur adresse et pensait qu'il trouverait sans trop de difficultés, s'imaginant sans doute, que la France, n'était qu'un vulgaire Douar. Ou un vaste champ de blé et d'oliveraie entourée par des cases de l'Oncle Bou -Samouna. Qu'il pouvait les rencontrer tous à la fois dans ce bazar français ! Au cas où….!Il s'était même mit dans l'idée, une fois sur place, d'aller demander les noms et adresses de ses anciens amis, à l'Ambassade d'Algérie ou de France.

Ignorance quand tu nous tiens. Naïveté, sœur de l'analphabétisme.. Le pauvre.


'…..Lagriv ouzgero lebhar…§§§§§…..Zyé'den él wél'diya fi li'èm..§§§§§§….Wini mah'kir ediah'kou ak'tar..§§§….Déchou isna'khdoum yèrabiom…§§§§§§§….

('Je n'ai jamais dépassé les frontières de la mer, mais j'ai laissé partir mes proches et quand je m'en suis confié à un ami, il m'a dit que son problème était plus grand que le sien'!)}


Il regrettait leur départ. Et n'avait jamais accepté leur absence. 'Mektoub ' se disait il….Dans ce silence serein. Il voyait souvent passer au-dessus de sa tête ses objets volants, les avions, balafrant cette blanche couverture d'air et d'azote. Il se posait toujours la même question….Comment pouvaient ils tenir en l'air….? Ces petits points lumineux qui brillaient dans le firmament.

Il dominait aussi, de là où il était, la mer. Il voyait au loin, les paquebots et les bateaux marchands. Les cris des mouettes lui parvenaient. Les sirènes des bateaux aussi. Il revoyait, dans ses souvenirs ce jour, où il accompagna sur sa vieille charrette désuète, tirée par sa mule, la famille Henriquez, un couple et ses trois enfants, ses plus proches voisins. Ce jour là, il dut refaire le chemin inverse alors qu'ils étaient à mi- parcours. La toute dernière, avait oublie d'emporter sa petite peluche, elle pleurait à chaudes larmes, et le bon Daoud, sans même réfléchir rebroussa chemin pour apaiser son chagrin. Malgré, toute leur bonne volonté et la sienne, ils fouillèrent de fond en comble les chambres mais en vain. Point de 'babby doll' et la petite fille embarqua sur le bateau sans sa mascotte. Ce n'est que sur le sentier du retour, que Daoud aperçut, la petite poupée, Magy allongée avec sa robe jaune et sa tignasse blonde, nouée par un petit fichu rouge; sur la terre battue. Elle était sûrement tombée pendant leur 'fuite'. Il la garda précieusement dans un débarras avec les pelles, pioches et les arrosoirs. De temps à autre, il allait jeter un coup d'œil, la prenait dans les mains, histoire de se retremper dans l'atmosphère de cette époque qui l'avait marqué. Il se disait, qu'un jour, il l'emportera avec lui pour la remettre à Géraldine lorsqu'il prendra le paquebot, un moyen de transport plus approprié et plus sur pour voyager; l'avion lui faisait peur. Et puis, il avait bien reçu quelques missives de leur part, après quelques semaines, mais ne sachant ni lire et écrire, il les cachait dans l'espoir de les traduire, un jour, par un gars du village. Il ignorait que certaines, d'entres-elles étaient lues par les services de police. Méfiant, il craignait que cette démarche ne lui porte préjudice, à cette époque sombre, dans laquelle les suspects étaient traités de félons d'autant plus que sa communauté kabyle n'était pas très bien vue par les gouvernants. Il alla jusqu'à les enterrer, secrètement, à quelques centimètre sous terre, dans un carton qu'il pensait imperméable. Et les intempéries firent le reste, l'eau avait coulé sur ses missives et l'encre délavée avait pris une tournure de dessins à la Picasso. Il remit toutes ses lignes manuscrites dans la même boîte et les combla à nouveau, enterrant définitivement des anciennes 'images', des souvenirs devenus surannés. Il mit en bière en réalité une ancienne partie de sa vie passée.

La paix était en lui. A Présent. A présent, La paix régnait chez lui et en bas aussi.

'…EEEEEEEEEEEEEEEEEEEy Méééééééééééé zizen yè méé….éééééééé….§§§§… Tourzi'hi sess'lèh del habs…§§§§….Ou nez'gouOUUUUUU…OUUUUUUUn zar'kawa tabrat inioura oufoussiouOUUUU….OUUUU….OUUUU…§§§§…..AhhhhhhhhhhhhAAAAAAAAA….§§§§§…..Guè'chi'wi jitai'mè traba'diyèd él'mahinaAAAAAAAAA..§§§§§…..Ech'fiw migue mout vévââ ek'raaaaaaaaAAAAd
our'ssi'gha'ram dou'nièt emik téEEEla..§§§§…Inés bdaq'érmida…§§§§….Toura rabi ya'fa dichi'da…§§§§§….Yé mèè èl haninèèEEEEEEEEE.


('Oh ma maman bien aimée, je suis emprisonné et je suis dans un gouffre, enchaîné, la lettre que je t'ai manuscrite et cachée dans mon costume. Bien que tu m'es élevé dans la misère, je me souviens de la mort de mon père et je me suis réveillé sans grande expérience de la vie mais D ieu m'en a excusé…Maman affectueuse!')

Son jeune fils, Abdou était allé chercher de l'eau au puits.

Il dut vite déchanter et reporta son hypothétique projet de voyage à plus tard lorsque Daoud, de son perchoir, vit trois camions militaires bâches, s'arrêter à la lisière du village qui lui annihilèrent toutes pensées et tout espoir de déplacement. Plusieurs hommes en tenue kaki descendirent et se dirigèrent en arme vers les premières maisons.


-'El ââskar oughèlendè…!'
('Les militaires sont revenus')


se dit-il…

A suivre….
Re: Vers et poémes en vers libres.
10 mai 2010, 02:22
Zizi fondu ? Condoléances des lecteurs de Zlabia.
Re: Vers et poémes en vers libres.
10 mai 2010, 03:30
spinning smiley sticking its tongue outhot smileydrinking smiley.

D'avoir trop travaillé, il est en veille Georges.
Re: Vers et poémes en vers libres.
10 mai 2010, 03:31
C'est bien dommage que personne d'entre vous n'a pensé à ouvrir le Petit Théâtre de Bab-El-Oued...!!!
Re: Vers et poémes en vers libres.
10 mai 2010, 09:56
Bravo pour ce récit promettant !
Re: Vers et poémes en vers libres.
10 mai 2010, 11:31
Tous les évènements narrés dans cette nouvelle sont purement imaginaires et ne peuvent constituer un plagiat de quelle œuvre qui soit. Les noms des personnages cités ici, sont purs fiction. Aucun fait rapporté ici ne peut être considère comme ayant appartenu à un fait divers passe ou récent.

Roman.

Chapitre II



'…..Meurtres et châtiments..'




En quelques minutes, ils investissent rues et ruelles, tirant à bout portant sur tout ce qui bouge. Des cris d'horreur et d'effroi arrivèrent à ses oreilles. Les hommes du GIA, habillés en uniformes de l'armée, coupaient et tranchaient sans distinction d'age tout ce qui avait l'allure d'un être humain. Même les bêtes n'étaient pas épargnées. Il se leva, tout remué ne comprenant pas ce qui se passait en contre bas quand, une lame froide, vint trancher nette sa gorge.



Sa tête roula sur la pente et s'arrêtât parmi ses moutons. Son corps décapitè, encore debout fut pris de convulsions puis s'affala et roula à terre en contre bas. Les enfants et l'épouse eurent le même sort. Le sang giclait de partout sous les cris de 'Allah Ou Akbar'. Les murs, jusqu'au plafond, étaient éclaboussés par de la chair comme si une bombe venait d'exploser au centre de la pièce. Les bêtes n'échappèrent pas à la tuerie, toutes égorgées. Le sang de Daoud était mêlé aux leurs.

Dans le village, la tuerie dura trois heures toujours sous les invocations de D ieu. On purifie en son nom. 850 âmes furent effacées en un laps de temps. Sans que personne ne s'en aperçoit. Hassibou était devenu en quelques heures, un village fantôme habité par des corps frétillants et convulsifs. Sous le soleil chaud de la Willaya. Les oiseaux et les serpents eurent plus de chance, les uns s'envolèrent, les seconds se terrèrent sous les hurlements des femmes enceintes et vierges. Les caniveaux étaient gorgés de plasma chaud et les flaques de sang formaient de larges tapis avec, comme frange, des cordons rouges.

Tout un paisible village, vivant en paix, venait de subir les affres de la guérilla islamiste. Un massacre qui dépassait en horreur la nuit de la Ste Barthélemy.

Le jeune Abdou revenait avec ses cruches. L'horreur s'offre à ses yeux, il dévale la cote allant à la rencontre de son père gisant. Il s'accroupit et essaye de recoller la tête avec le tronc, croyant sans doute que cette opération ressusciterait son père. Geste d'un enfant perdu qui est sous le choc. Il rentre chez lui, dans la maison et là il ne comprend plus rien. Il voit les images les plus horribles qu'un enfant de son âge puisse découvrir. Il se met à genoux pour pleurer. Toute sa famille était devant lui en petits morceaux. En quelques heures, Abdou se retrouve orphelin. Sans lien et sans attache.

L'armée mit six heures pour arriver sur les lieux pour constater les faits.

Le jeune Abdou échappa ainsi à son destin. Il fut recueillit par son oncle du côté paternel, à Alger.

Ses nuits ne furent que cauchemars. Toutes ces images hantaient ses nuits sans cesse. Il en perdait le sommeil.

Le temps passa mais non l'oubli.

A 18 ans, Abdou, qui suivait des cours d'informatique, après son bac, au lycée de son quartier fut abordé par des collègues étudiants comme lui, mais de la Mederssa de Sidi Bou Chérif. Le prédicateur n'était ni plus ni moins que son grand-père maternel, celui qui sermonnait en d'autres temps, ses fidèles contre la colonisation française.

Mais lui l'ignorait car son père Daoud à l'époque, était outré par les agissements de ce beau-père enrichit par ses magouilles. Il avait même ordonné à sa femme Nora, de couper tout lien avec lui. Son épouse soumise ne put que s'y résoudre.

Abdou n'avait jamais vu cet imam, Sidi Ibrahim, comme on l'appelle.

Abdou réfléchissait à son entrée dans l'école coranique. Les harcèlements de ses amis devenaient pressants.
Une idée germa dans sa tête et en quelques secondes, il décida de s'y inscrire avec un seul but, 'pénétrer' plus tard la nébuleuse islamiste et remonter, aux assassins de ses parents et sœurs.

Le futur Imam Abdou, franchit donc pour la première fois de sa vie un lieu religieux, la mosquée. Il laissa ses joues se faire dévorer par une barbe et s'accoutra de l'attirail cher aux 'Muslims', en ce vendredi de l'an 2000.

Il fit connaissance lors des prêches avec le prédicateur, son grand-père. Par contre le vieux, parlait de paix et de concorde à ses fidèles accrochés à ses lèvres. Son influence était grande parmi la communauté.

Quelques mois suffirent au jeune homme pour avaler tous les textes et chapitres du coran. Il étonna tous ses amis et même le vieux par ses analyses et déductions. Il forma autour de lui un noyau de sympathisants mais Abdou n'avait confiance que parmi quatre d'entre eux. Il attira l'attention du grand prêcheur mais ce dernier ne voulant pas le rencontrer de si tôt, délégua son secrétaire pour s'informer du degré de ferveur de 'son petits-fils'. Dont il ignorait aussi cette affiliation.

Il vit arriver chez lui, dans son studio, ce Haj….(En berbère)

-'Yess'ya Abdou, él Moufti kourouiss yiss'yè attass lehdemi, imiyez tchinou lakchich él ââli Imam. Ket'chini dé'mouss new él'ghèri fél poulitique…Iné'yid ek'saligh si'in'you tirough'za…I'ddissis el syaw'diyè Moufti Jaddeh ..Masraoui issen kôlch…!'

(Le berbère est l'œuvre d'un ami kabyle.)

-(Tu sais Abdou, le mufti a des intentions particulières pour toi, il te destine à d'autres taches plus appropriées que celles que tu fais en ce moment. Il a jugé que tu pourrais être un très bon imam, un excellent prédicateur…! Ton acuité politique l'intéresse au plus haut point…! Il m'a fait part aussi de son désir d'aller te perfectionner en Arabie Saoudite, auprès du grand Mufti de Jeddah…… Haj Youssef Ibn Moussa….Un égyptien très érudit…!')

Abdou écoutait son interlocuteur sans état d'âme.

A suivre….
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