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Vers et poémes en vers libres.
Envoyé par bartou
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Re: Vers et poémes en vers libres. 02 mai 2010, 01:15 |
Bonjour.
UN PAPI PARLE A LUI MÊME.
'...ABRAHAM.... ABRAHAM...!
Hier soir, mon blondinet me demande.
Rien que d’entendre sa voix, je danse allégrement.
Je prend la voiture et je file à 50 km à l’heure
Au lieu dit ‘...La Joie... !’
J’y suis après une heure d’embouteillages.
J’arrive et le voilà au pas de la porte,
Tenant serré son doudou.
Il est heureux de me voir.
Et moi donc.
Fissa Fissa, un deux dix baisers à la file
Une vraie mitraille.
Ca n’attend pas l’amour pour mon petit-fils.
Il a encore grandi de qqs millimètres.
Il y a deux ans,
Je le revois bien chétif, bien calé entre les jambes
Du frère ainé de son père assis sur la grande chaise.
Il était venu spécialement d’Israël pour la Milah.
Comme mes souvenirs sont frais.
J’étais debout dans la salle, entourè par la famille et les amis.
Je n’avais rien à faire sauf qu’attendre.
Spectateur et témoin à la fois de ce qui allait se passer.
Puis le jeune rabbin, le second frère de Rodolphe,
M’invite à me rapprocher de mon petit-fils.
J’approche et il me tend le calice de vin
Consacré. Mais avant d’y gouter, il me demande
De prononcer la prière de la nomination.
Je bafouille la traditionnelle prière par le trac
Et m’arrête au beau milieu du passouk.
Attendant que son papa me souffle son prénom.
‘..J’entends EMMANUEL.....ABRAHAM ... !’
J’avais l’impression à cet instant que le vin tournait.
Ivre dans son contenant. J’ai cru mal entendre
Ou mal compris ce dernier prénom.
Il me répète deux fois ‘...EMMANUEL ABRAHAM..!’
Le doute n’était plus permis.
Les lumières se sont tues
Mes oreilles bourdonnaient.
Je flottais dans le vide .
Puis me ressaisissant, je le nomme.
Là mon cœur semblait défaillir.
Je viens d’être nommé sacré nom d’une pipe Albert.
Mon petit-fils est MOI.
Nous avons le même prénom.
Ce matin là, j’ai gagné le plus beau lot de ma vie
Et je m'en retournais chez moi
Heureux et gavé par mon prénom.
Tenant mon pantalon.
J'avais perdu trois kilos par l'émotion.
'...ABRAHAM.... ABRAHAM...!
Hier soir, mon blondinet me demande.
Rien que d’entendre sa voix, je danse allégrement.
Je prend la voiture et je file à 50 km à l’heure
Au lieu dit ‘...La Joie... !’
J’y suis après une heure d’embouteillages.
J’arrive et le voilà au pas de la porte,
Tenant serré son doudou.
Il est heureux de me voir.
Et moi donc.
Fissa Fissa, un deux dix baisers à la file
Une vraie mitraille.
Ca n’attend pas l’amour pour mon petit-fils.
Il a encore grandi de qqs millimètres.
Il y a deux ans,
Je le revois bien chétif, bien calé entre les jambes
Du frère ainé de son père assis sur la grande chaise.
Il était venu spécialement d’Israël pour la Milah.
Comme mes souvenirs sont frais.
J’étais debout dans la salle, entourè par la famille et les amis.
Je n’avais rien à faire sauf qu’attendre.
Spectateur et témoin à la fois de ce qui allait se passer.
Puis le jeune rabbin, le second frère de Rodolphe,
M’invite à me rapprocher de mon petit-fils.
J’approche et il me tend le calice de vin
Consacré. Mais avant d’y gouter, il me demande
De prononcer la prière de la nomination.
Je bafouille la traditionnelle prière par le trac
Et m’arrête au beau milieu du passouk.
Attendant que son papa me souffle son prénom.
‘..J’entends EMMANUEL.....ABRAHAM ... !’
J’avais l’impression à cet instant que le vin tournait.
Ivre dans son contenant. J’ai cru mal entendre
Ou mal compris ce dernier prénom.
Il me répète deux fois ‘...EMMANUEL ABRAHAM..!’
Le doute n’était plus permis.
Les lumières se sont tues
Mes oreilles bourdonnaient.
Je flottais dans le vide .
Puis me ressaisissant, je le nomme.
Là mon cœur semblait défaillir.
Je viens d’être nommé sacré nom d’une pipe Albert.
Mon petit-fils est MOI.
Nous avons le même prénom.
Ce matin là, j’ai gagné le plus beau lot de ma vie
Et je m'en retournais chez moi
Heureux et gavé par mon prénom.
Tenant mon pantalon.
J'avais perdu trois kilos par l'émotion.
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