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Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
29 avril 2010, 04:03
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Re: Vers et poémes en vers libres.
29 avril 2010, 04:08
Abraham, je vous prie de m'excuser de cette ingérence et si vous pensez que je ne dois pas être là, que ma place est ailleurs, je m'en irai avec le sourire.

bonjour Abraham 2

je suis sure que notre ami te dira de rester avec nous plus on est de fous plus on rit, maintenant que tu dis que tu es tunisien je me rappelle de toi sur harissa et puis comme disait de Funès dans Rabbi Jacob "on vous garde"

amitiés

Corine
Re: Vers et poémes en vers libres.
29 avril 2010, 04:12
Quote
Abraham2210
Salut Bartou,

Vos passages sont très bien écris et marrants. On se retrouve quelque part rue de la Lyre, rue Bab Azoun, etc..
Merci pour les traductions.

Dans quel endroit d'Alger avez vous vécu?

Amicalement,

Abraham

Abraham dommage j'étais plus jeune que vous sinon on aurait pu se renconter rue Babazoun ou avec ma mémé au marché de la rue de la lyre
elle habitait la Casbah à côté de chez Roger Hanin et mon pépé était très connu il était surnommé "le Roi" et cela a même été gravé sur sa tombe



amicalement

Corine
Re: Vers et poémes en vers libres.
29 avril 2010, 04:30
AIMANT PETIT...! Hé MON PETIT....!!§§§§§


Hé petit,
Mon chou
Peux tu me dire qui de nous deux est graAAAnd… ?
Mon doudou.

Mon Petit, Piou Piou...!./.

Vu de haut tu ressembles à un titi
Qui n’est pas en cage, mais libre comme je ne le fus pas.
Si frêle, si fragile lorsque je te serre dans mes bras.
Chéri.

Petit, .////...

Depuis ce premier jour où ta grande cousine SHARON
M’a ouvert la grande porte des papis,
Dans mes bras je t’ai pris et je depuis rapetisse.

Et depuis
Petit,
Je suis moralement à ta taille.

Physiquement, je parais grand mais grand comment… ?’
Je ne sais pas, si fragile aussi, si frissonnant, si pleurant,
Si émotif, je suis devenu...Mais mille questions m’assaillent.

Petit,

Pour le moment, je vis, je vis sans trop solutionner
Ces questions. Encore moins prévoir car prévoir c'est se tromper.
Souvent. La vie nous apprend à ne rien pronostiquer.
Chez nous, on dit depuis des siècles, on dit...

Je ne sais plus ce que dise les vieux.

Tu vois petit, lorsque je prends ta main
Dans la mienne, je me rappelle les gestes de ma mère
Je me rappelle les gestes aussi de ta maman si belle
Qui aimait que je la porte lorsque le parcours
Devenait trop fatiguant mon petit fils.

Là encore, je t’ai pris et nous avons marché
Dans les parcs, alors que tu dormais dans mes bras.
La vie nous impose ces portées que nous aimons
Mamie et moi.

Mais petit, tu sais les parcours pour les vieux n’ont plus
Les mêmes distances, ils raccourcissent avec le temps.
Et nos jambes ne tiennent plus le coup.
Voilà pourquoi, j’ai besoin de m’asseoir parfois
Et te voir courir autour des bassins de la vie.



Hé PetiIIIt,

Si un jour, assis sur un banc, ou allongé dans mon liIIIt
Je te lâche la main, comprends petit, que ton papi
Marche ailleurs, oui, ailleurs suUUr ces terres où tout est sombre
Malgré ce qu’on essaye de nous faire croiIIre mais je garde
Au fond de mes paumes..///

L’empreinte des vôtres.

Et dans mon cœur, l’amour vrai du vieux parent.
Celui qui porte ton nom.
Et mon prénom à tout jamais.

Alors ne pleure pas Petiiiit.

Emmanuel… ! CHERI...!
N’est ce pas que tu me liras un jour mon TITIIIII… ?



Aimant mon PETIT...
Hé mon petit...!
Aimant Petit...!!!
He......MONNN PEEEETIT....!!!!!§§§§§
Re: Vers et poémes en vers libres.
29 avril 2010, 04:56
Paris le 28/04/2010.

TOI….MON MANÈGE...!§§§§§§§

Tourne,

Mon Titi..///....

Tourne manège à moi.

Tourne dans ma tête
Autant de tours que tu veux.

Et ma voix qui chante
Autour de ces chevaux de bois
Autant de joie.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Tourbillonne sans cesse mon TitiIII…

Dans les creux de mes méninges

Et même si ma voix est éraillée
Tourne et virevolte dans mes sillons,
Tourne autant de tours que veux
OccuUUpe mon espace DE VIE.
Oui, occupe tous les espaces
Ne laisse aucun vide en EUX.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Et mêÊÊme si rocailleuse est ma voix
Tourne mon petit yoyo à moi.
PreEEnd surtout tes aises
Et ne pense pas à mes malaiIIses
Occupe mes pensées autant
Que mes soucis latents,
Tourne, saute sans jamais de cesse
Donne-moi le vertige en caresses
Et surtout laisse moi m’enivrer
De ta belle essence, ce must
Qui ne s’invente paAAAs.

TouUUUrne, Mon TitiIII,
TouUUUUrne manège à moi.
TouUUUUrne dans ma tête
Autant de touUUUrs que tu veux.
DaAAAAns…///// Ma vieille touUUUr.


MMmmmmmMMMMM/§§§§§§



QUE A CHEM TE GARDE CORINE.
Oui, exact, j'y suis encore dans le Petit Théâtre de Breitou.
Merci.
Nous avons vécu comme des voisins, sous le même soleil et nous avons étè en partance sur le même rafiot.
Re: Vers et poémes en vers libres.
29 avril 2010, 14:00
Salut Bartou et Corinne,

Mais qui suis-je, pour dire aux gens de rester ou de partir d'ici..?:-) Chacun fait comme il ou elle l'entend.

Tant qu'il y a amitié et fraternité de tout bords, du Maghreb ou d'ailleurs, je suis partant..

Bien sûr qu'il y aura toujours des interpellants qui sous le masque de bonnes manières, se réjouissent de la misère des autres, et se gonflent la gorge rouge de haine et d'envie.
Alors il se doit de viser avec justice et justesse, l'artère qui se déploie, avec des mots aiguisés, pour les soulager de leur maladie mentale.

C'est comme celà que la vie restera belle.

Continuez votre oeuvre, Bartou.

Quant à Corrine, nous aurions pu nous renconcontrer au marché de la Lyre ou ailleurs.
Mon père, un homme qui savait tout juste lire et écrire, me prenait souvent avec lui pour faire ses achats et ventes, pour l'aider surtout dans le transport. Et tout comme le note Bartou, c'est grâce au père et les rues de la Lyre, etc..que j'ai appris, et puis plus tard ouvrir des commerces et de réussir dans la vie.
La seule chose que je regrette, c'est de ne pas avoir pu converser facilement en Arabe du pays..
Et ce père sans éducation, qui ne pouvait me traduire ses conversations en Arabe qu'il parlait, en Français, c'est lui qui a poussé ses enfants à s'instruire et a avoir une profession universelle...

Bien sûr, l'Algérie et le reste du Maghreb a perdu beaucoup de ses enfants.
Il semble qu'il le fallait pour notre sauvegarde. Car les plans de HaChem resteront toujours mystérieux à nos yeux. Mais l'on ressent pour sûr sa Lumière bienveillante et de miséricorde envers son Peuple, et qui nous éclaire de son amour divin, jour et nuit.
Et de nous de le transmettre!
Re: Vers et poémes en vers libres.
30 avril 2010, 00:18
Tes paroles sont justes et sages Abraham.

Mon papa ne savait pas signer les chèques où s'il le faisait quelques fois, aucun paraphe ne ressemblait à l'autre.

Papa était marbrier à Tunis, un métier qu'il tenait de son père qui lui même le tenait par son papa, soit trois générations de marbrier jusqu'à nous, mon frère et moi.

A Paris hélas, je n'ai pas pu continuer mon métier lorsque je me suis installé ici en Aout 89,trop fatiguant et surtout les fonds de commerce étaient excessivement chers.

Je fais autre chose depuis cette date.

J'y reviendrai bien sur papa et sur Meiha z'al ma grand-mère qui m'a élevé durant 30 ans. Elle a vécu parmi nous depuis ma naissance jusqu'à mon âge d'adulte.

Shallom.
Re: Vers et poémes en vers libres.
30 avril 2010, 00:26




Y’en a pour qui,

le temps c’est de l’argent.
Y’en a pour qui, compter les étoiles c’est leur passe temps.
Y’en a qui, perdent leur temps à mater le ciel
En espérant qu'un jour il leur tombe sur la tête.
Et ceux qui attendent le Machiah.

Y’en a qui prient tous les saints et leurs bons apôtres
Leur fond de commerce avec un fusil comme bas de laine.
Qui prêchent la bonne parole en dissimulant leur haine
Et qui chient sur le pain comme je pisse sur les chiens.

Y’en a qui chantent leurs enfants
Et aussi leurs petits-enfants.
Y’en a pour tout le monde
Dans ce monde de fous.

Y’en a qui attendent dans la douleur
Le retour incertain de leur môme
Qui vivent d’espoir dans la lassitude
De leur quotidien, sous des latitudes.

Y’a des vieux pourris
Presque en fin de vie,
Qui s’approprient
Le bien des autres,
Qui font fi du chagrin des parents dignes.

Des escrocs du bonheur, des indigents de l’esprit,
Des assassins de la haute voltige
Des ‘creveurs’ de cœur,
Sans foi ni loi, visages hideux,
Qui flirtent avec l’indécence,
Sans savoir qu’un jour ils crèveront
Seuls , loin de tous,
Dans le malheur comme des pourris.
Incestueux.


NB/Lidia ceci est pour toi.
Merci pour ton mail.
Re: Vers et poémes en vers libres.
30 avril 2010, 01:10


Vous êtes dans le train train avec entrain
Je suis complètement dans le bain baiIIIIn.
Ma tête dans les nuages et mes pieds dans le ciraAAge.
J’ai mes pensées ailleurs qui vadrouillent mes sœuUUUrs.

Excusez du peu le vieux distraIIIit
Qui comptabilise ses poOOts une fois l’an,
De crèmes et ses tubes éclaircissants

Je comptabilise mon stock qui perd de sa valeuUUUr
Je vais le bourrer de vitamines tout à l’heure.
J’ai beau compter et recompter, il me manque
Deux touffes, un greffage et trois mèches
Mais vous, vous ne perdez jamais la pêche.

C’est vrai que les fruits sont plus faciles à compter
Que tous ces cosmétiques et accessoires de puréEEEe.

Je suis remonté bien loin dans mes stocks
Deux tubes aussi ont disparu depuis 2005 et toc
Voilà qu’ils apparaissent, bien périmés.

Ah, mes amis, une perte sèche je vous dis
Un manque à gagner dans mes pertes et profits
Mon stock souffre de 3 € 20.

EuroOOO,
Si tu me lis, prête moi trois fois et vingt ton nom
Histoire d’équilibrer mes comptes malheureux.
Et je clos tous mes comptes bien heureux.
Re: Vers et poémes en vers libres.
30 avril 2010, 01:12


Moi ..///////


L’ ancien distraiIIIt,
L’ancien, têt’ en l’aiIIIIr,

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

L’enfant d’avant de la piètre scolarité
DésastreuUUUse, d'après la guerre,
J’avais la nausée pour ces belles dictées.
Et bien souvent, la trouille à l’énoncé d’un
‘... Présent...’

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Je trainais mes angoisses matin midi, le soir.
Et jusque daAAAns mon lit,
Je faisais pipiIII.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

PouUUUr tout vous diIIIre,
Jamais au premier rang,
Mais toujours bien loti au fond,
Moi l’enfant de mes premières classes.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Je bénissais mon ardoise
Qui../////
M’protégeait de monsieur LANCON* (mon instit)
Et je maugréais surtout sur l’ dos de mon compagnon ...§§§§§§
Car au moment même où mon mental suUUUrélevé affichait zéro,
L’ rat d’Gerard s’ baissait et LE CON me découvrait.

Comme c’est duUUUr
D’être un jeune crétin juif perduUU
Parmi un troupeau de borricoOOOts
Qui sentait tous les matins la fétid’ haleine des ragouts d’haricots
Et qui surtouUUUt s’aérait par leur cul,
A mon insu
Juste pour dire ‘...C’est lui monsieur ... !’
En m’désignant d’un index bien tenduUUUU, ces nez crochus....§§§§

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Les années ont passé mais point de succEEEs....
Ni certif, ni brevet ni bac non plus,
Je me suis retrouvéEEEE,
Sans thèses mais bien mis entre-parenthèses,
Et le jour où j’annonçais à maman mon exclusion, fadaise,
Elle s’est mise à pleurer, j’avais 18 ans en ce temps.

Bien heureux et soulagé,
Je n’ai nullement regretté toutes ces compositions.

Heureux surtout....
De m’être soulagé de l’écoOOle
Et de tous ces fadas de leçons.

Les années ont passé,
Moi...///

Le décalé, l’imbécile, l’abruti l’ demeuré,
Le grand philosophe inconnu mais renommé
Célèbre dans la science de la Bimetologie,
Sans complexe quand même,
J’ai appris au moins à baiIIIser.


Plus tarRRRRd,
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

J’ai eu le bon réflexe oui j’ai choisi le beau sexe
J’ai réussi à me marier, à éduquer mes enfants,
Sans doctorats, ni tricheries, et surtout Sans complaisance.
Sans grands regrets ni déboires, j’ai compté sur ma chance.

/////////////////////////////////////////////////

Je crois bien que la vie m’a beaucoup appriIIIs
Elle m’a fait crédit sans être à son débit.
Sans doute qu’elle a compris, ma belle de vie
Combien mon cœur est tendre, mon amiIIIIe.

Et que d’avoir une tête bien remplie
Ouverte aux grandes académiIIIIes
Elle a préférée garder toute sa modestie,
Garder toutes ses facultés...
Le destin a choisi.

Exercer le rôle de papa averti et plus tard celui de Papi
Pour s’entendre dire un jour

‘...Papa chéri...MerciIIIIIIIIIIIIIIIIIII... !’


OUIII... Moi,
L’ distraiIIIt,
L’ancien, têt’ en l’aiIIIIr,

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

L’enfant d’avant de la piètre scolarité
DésastreuUUUse,
J’avais la nausée pour ces belles dictées.
Et bien souvent, la trouille à l’énoncé d’un
‘... Présent...’

AUJOURD’HUI, je suis fier d’être PREEEESENNT....§§§§§§


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