Par l'intermédiaire de ce site je tiens à rendre hommage à Aimée Césaire et à Germaine Tillion.
Cette hommage s'inscrit dans la continuité des fêtes de Pessah, qui célébrent entre autre la fin de l'opression et de l'esclavage, qui nous incitent aussi à ne pas user d'un quelconque pouvoir envers son prochain en vue de le dominer.
Aussi, je crois que mon hommage trouve sa place dans ce forum. Du moins je l'espère.
A l'opression économique, sociale et culturelle du système colonial français, Aimée Césaire a répondu par les mots, par l'écriture et par une réflexion profondemment humaniste et résolument fraternelle. Jamais son combat, si juste était il, ne s'est laissé charmé par la vindication ou la haine de son prochain. Beaucoup de speudos rebels d'aujourd'hui devraient prendre exemple sur Aimée Césaire.
Germaine Tillion, je connais un peu mieux son parcours, pour être depuis des années une admiratrice de cette femme. Résistante de la première heure, elle a lutté contre le nazisme et contre toutes les opressions de ses prochains. Elle a amadoué ses peurs pour risquer sa vie pour les autres, et pour que nous puissions aujourd'hui vivre librement et user de libertés fondamentales. Ces libertés sont trop souvent et de façon de plus en plus sournoises remises en cause, mais je m'abstiendrai de politiser ce post.
Juste un exemple qui va probablement parler à tout le monde, toutes apartenances politiques confondues. Je serais toujours choquée d'observer des gens qui n'usent pas de leur droit de vote, alors que des gens comme Germaine Tillion et bien d'autres, se sont battus pour que nous ayons cette liberté fondamentale; et que bien d'autres aujourd'hui, meurent parfois pour seulement réclamer le droit de s'exprimer. Aussi, il est de notre devoir d'user et de défendre à volonté toutes ces libertés chèrement acquises.
Germaine Tillion a aussi été un intermédiaire d'importance entre la France et le FLN lors de la guerre d'Algérie. Elle a tenté à son niveau et avec toute la sincérité de son engagement, de mettre fin à la spirale des violences de cette sombre période.
Je m'arrête ici, Germaine et Aimée, paix à vos âmes, et merci pour tout ce que vous nous avez apporté.
