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ZLABIA |
Friandise
formee par un outil rudimentaire et la main magique du ftairi, puis
frite et trempee dans le miel. |
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LA PARACHA DE LA SEMAINE :
MIKETS
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Nous lisons cette semaine la paracha Mikets, qui nous relate la sortie de
prison de Yossef, et sa nomination au poste de vice-roi.
Chaque evenement qui a lieu dans notre monde est le reflet de sa source
spirituelle dans les mondes superieurs.
Le mot "Yossef" signifie "ajouter". Ceci ne
caracterise pas un niveau spirituel proprement dit, mais un potentiel
infini, dans laquelle l'ajout est toujours possible.
Ce potentiel est celui de l'ame, qui est vraiment une partie de D-ieu,
tout en haut, et releve donc de l'infini divin.
Quant a la prison, elle se refere aux limites imposees par le corps, qui
est l'element qui confine l'ame et l'empeche de s'exprimer. Les limites du
corps, comme les limites du monde, empechent actuellement l'expression de
la dimension illimitee. Meme la notion d'infini, lorsqu'elle est liee au
monde, l'"infiniment grand" ou l"infiniment petit",
est en realite finie, a cela pres que nous ne maitrisons pas sa limite.
La Torah elle-meme, pourtant infinie a sa source, se retrouve chez nous
dans un aspect limite.
Le premier verset de notre paracha illustre ce principe. Il s'enonce ainsi
:
"Vayehi mikets chenatayim yamim",
Ce qui se traduit par : "Et ce fut au terme de deux annees".
Ceci se rapporte au sejour de Yossef en prison.
Les mots "chenatayim yamim" (deux annees) font allusion a la
Torah, qui se compose de deux parties : la Torah ecrite et la Torah orale.
Le mot "kets" (terme, limite) allusionne les limites qui sont
celles de la Torah lorsqu'elle est habillee en nous.
Mais parallellement a ceci, le mot "Vayehi" (et ce fut),
allusionne le fait que ce concept finira par appartenir au passe,
signifiant ainsi que le corps ne sera pas eternellement un
obstacle a la revelation illimitee de l'ame.
Ce meme corps qui par sa nature s'oppose a la revelation de l'infini
pourra a terme accepter cette revelation, du fait de la volonte de D-ieu
qui unit tous les contraires.
C'est a dire que le role que nous avons dans ce monde d'y reveler la
divinite sera a terme libere de ses obstacles actuels, au meme titre que
Yossef qui, au terme de son emprisonnement, rayonna sur l'Egypte en tant
que vice-roi et y devoila la volonte divine.
Le mot "kets" (terme, limite), peut indiquer le commencement ou
la fin, comme ceci peut etre compris grace a la precision du Zohar qui
parle du "Kets dismola" et du "Kets ayamin"
(extremite gauche et extremite droite).
Le mot "Mikets" employe dans notre paracha peut donc se referer
aux deux annees qui precederent la sortie de prison, ou a celles qui ont
suivi cet evenement et qui ont conduit Yossef a son role de vice-roi.
Autrement dit, les deux possibilites evoquees representent d'un cote les
epreuves les plus difficiles qu'il a traverse, qui evoquent le moment le
plus sombre de la nuit, celui qui precede l'aube, et d'un autre cote
l'aube elle-meme, c'est a dire le debut de la delivrance.
Ces deux explications sont liees l'une a l'autre. Les defis contenus dans
les epreuves d'une des "extremites" permettent de faire surgir
les forces divines dont la revelation releve deja de l'autre
"extremite", celle du debut de la delivrance.
La Torah n'est pas un livre d'histoire. Son role est de nous enseigner un
mode de vie. Cet enseignement concernant Yossef s'applique egalement a
nous-memes et a notre exil. Les epreuves auquelles nous devons faire face
aujourd'hui doivent etre relevees. Il faut s'efforcer de tenir un
comportement base sur la Torah en depit de l'obscurite spirituelle propre
a notre epoque, et ceci revelera dans le monde les lumieres divines liees
a la delivrance definitive, avec la venue de Machia'h.
'Hanouka
Samea'h,
Chlomo
chlomo@libertysurf.fr
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