Zlabia.com Le Rendez-vous des Juifs d'Algerie





Syna a Alger

Envoyé par admin 
Re: Syna a Alger
14 mars 2009, 16:11
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ibrahim
La syna que vous évoquez existait encore en 96 lorsque j'ai du quitter Alger. La rue Ahmed Hassena est l'ancienne rue Suffren à Bab-El-Oued ( entre l'avenue de la Bouzaréah aujourd'hui Cl Lotfi, et l'avenue Gl Vernaud, Askri Ahcène). Le cinéma Plaza (Tamghout) n'est pas loin, effectivement. Cette syna est construite sur un très ancien cimetière israëlite qui commence rue Suffren et englobe les trois-horloges et plus bas.
A ce propos, je serais reconnaissant à toute personne ayant des informations plus précises sur ce cimetière (bien avant 1830) pour la rédaction d'un article illustré sur l'histoire de la présence juive en Algérie.
Je remercie toutes les bonnes volontés pour un éclairage nouveau de notre histoire.
Ibrahim.

Cher IBRAHIM,
Depuis 2006 que cet article a été posté, vous avez du recevoir probablement des renseignements sur ce cimetière qui se trouvait Rue Suffren. Si vous avez ces informations, merci de me les donner, car je recherche, pour un livre en cours d'écriture, l'histoire de 2 rabbins qui ont été enterrés à cet endroit, et qui ont été considérés comme des saints par les juifs d'Alger. Je sais aussi qu'ils ont été vénérés, et que la construction de l'école rabbinique qui a été construite sur ce terrain, a fait l'objet d'un jeune par toute la population juive d'Alger lors de l'exhumation de ces saints. Ils ont été enterrés après dans un autre petit cimetière se trouvant sur l'esplanade de Bal El Oued, tout proche du Lycée Bugeaud. Mais je ne connais pas le nom de cet ancien cimetière proche de ce lycée.
Pouvez vous m'aider ?
Je suis un enfant d'Alger, et je regrette les moments de cette période, j'avais alors en 1960, 16 ans.
Nous pourrions correspondre directement sur nos adresses emails directement.
Mon bon souvenir
Raymond
Re: Syna a Alger
16 mars 2009, 06:12
bonjour Raymond

ils sont enterrés au cimetière Juif de Saint Eugène au début du cimetière dans un tombeau vénéré par les musulmans

j'ai acheté "il était une fois BEO" par Hubert Zakine et il en parle mais si vous allez dans la page d'accueil de Zlabia vous trouverez cette histoire

Cordialement

Corine
Re: Syna a Alger
17 mars 2009, 11:25
Tout d'abord cher ami ,je vous souhaite un bon séjour en Algerie,je voudrai dire une seule chose à notre ami haya que vos propos sont exagérés,personnellement j'ai vu à maintes reprises Robert CASTEL(laabaci) à bab el oued sans qu'il soit agressés,GAD EL MALEH au théatre de verdure,Roger HANIN à Riadh el feth ,jean pierre FOUCAULT à la rue MICHELET ,Alexandre ARCADY à Bab el oued c'est des personnalités qui peuvent vous confirmer que les Algérois sont des gens trés civilisés et accueillants et voir même discrets.
A ce que je sache aucun juif n a été agressé en Algérie depuis des années,je peux même affirmer qu'il plus d'actes antisémites en France qu'en Algérie ,voila pour votre éclairage Mr ROTH,si vous souhaitiez plus de renseignement je me ferai un plaisir de vous aider en me laissant votre email,la seule synagogue qui est opérationnelle est celle de tlemcen qui a été retapée et inauguré en 2006 par le ministre des affaires réligieuses Morane au revoir.
Re: Syna a Alger
17 mars 2009, 12:26
Bonsoir Corinne,
Je n'ai pu trouver les informations dans la page d'accueil de ZLABIA, mais je crains que vous ne fassiez une confusion. En effet les deux rabbins, enterrés à St Eugène, sont des rabbins vénérés, des Juifs mais aussi, des musulmans, car reconnus comme des SAINTS. Ceci dit, il s'agit des tombeaux de Ribach et Rashbach, qui ont été exhumés en 1896 d'un cimetière dit "de la porte de BAB EL oued" qui s'étendait de la rue Suffren jusqu'au jardin de Marengo, et dont le Lycée Bugeaud avait son emprise au sol sur ce cimetière, ceci en 1830.(Le lycée Bugeaud a été construit en 1846). Donc en 1896 ils ont été exhumés pour être enterrés à St Eugène.
Il s'agit de deux rabbins exhumés vers 1956/1957 du tout petit cimetière qui faisait l'angle de la rue Suffren et de la Rue du Général Verneau, et qui en fait, était un vestige du grand cimetière de la Porte de Bab eL oUED. Cette exhumation a fait l'objet d'un jeune de la communauté juive algéroise, et cette journée a été considérée à l'époque, comme un jour de deuil. Par contre, je ne crois qu'ils aient été enterrés à St Eugène, et ce que je voudrais savoir c'est l'endroit de leur actuelle sépulture.
Merci de votre sollicitude, et bon courage pour tenter de m'aider dans ma recherche.
Cordialement
Raymond AOUAT

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corine
bonjour Raymond

ils sont enterrés au cimetière Juif de Saint Eugène au début du cimetière dans un tombeau vénéré par les musulmans

j'ai acheté "il était une fois BEO" par Hubert Zakine et il en parle mais si vous allez dans la page d'accueil de Zlabia vous trouverez cette histoire

Cordialement

Corine
Re: Syna a Alger
18 mars 2009, 03:37
Bonjour Morane,

Il me semble avoir lu dernièrement que la grande synagogue de Tlemcen est occupé par un club de sport : Judo ou Karaté. Même les bancs sont remisés sur les côtés.

Pourriez-vous le confirmer car cela ne correspond en aucune des façons à votre dernier message ?

Salutations
Maurice
Re: Syna a Alger
27 mars 2009, 12:21
bonjour tout le monde
et qu'en est-il de la synagogue de M'sila? y'en a t-il des gens qui pourront me fournir quelques informations ?
j'entends parler qu'elle est devenue une mosquée appelée L'ANBA = raisin, mais qui pourra me parler de son statut autrefois?
cordialement
F ISAAC
Re: Syna a Alger
27 mars 2009, 15:10
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maurice dreyfuss
Bonjour Morane,

Il me semble avoir lu dernièrement que la grande synagogue de Tlemcen est occupé par un club de sport : Judo ou Karaté. Même les bancs sont remisés sur les côtés.

Pourriez-vous le confirmer car cela ne correspond en aucune des façons à votre dernier message ?

Salutations
Maurice


Tlemcen (Algérie) : Le pèlerinage des pieds-noirs juifs à «Quebabassa» compromis
mardi 3 février 2009 (22h08)
7 commentaires
Effets collatéraux de l’agression israélienne contre Ghaza : le pèlerinage des pieds-noirs juifs à «Quebassa» compromis

L’onde de choc de la guerre contre Ghaza se répercute «Quebassa». En effet, les tour-opérateurs européens chargés du voyage organisé des pieds-noirs juifs à destination de Tlemcen et plus exactement au cimetière israélite de Rab N’Qaoua pour le traditionnel pèlerinage annuel dit «Hiloula», notamment des agences françaises et espagnoles, ont décidé d’annuler ce voyage religieux, selon une source de presse.

Pour leur part, les autorités locales ne seraient pas chaudes dans la conjoncture actuelle marquée par les événements sanglants de Ghaza (1.330 morts et 5.450 blessés) à accueillir la délégation en question, croit-on savoir, d’autant que des actes antijuifs (agressions et tags à la croix gammée) ont été commis en France (à Paris et Toulouse) où 66 cas de menace auraient été enregistrés par le Consistoire.

Il faut savoir que le dernier pèlerinage du cru (d’avant l’indépendance) à Rab N’Qaoua remonte à 1956, alors que la récente visite des pieds-noirs juifs à Tlemcen (130 touristes) date de 2005. A noter qu’une centaine d’Israélites d’Oranie avaient participé en juin 1978 à une « Semaine d’amitié judéo-algérienne à Tlemcen ». Par ailleurs, ce tourisme religieux constitue une manne en termes de rentrées en devises. Avec la collaboration de l’ambassade d’Algérie en France, le voyage religieux est organisé par «La Fraternelle», une association présidée par André Charbit (fils d’un ancien rabbin à Tlemcen) et regroupant quelque 1.300 juifs natifs de Tlemcen qui ont conservé un lien communautaire très fort depuis leur rapatriement en France (diaspora) en 1962.

Les pèlerins, qui viennent de toute la France (Marseille, Aix-en-Provence, Nice...) mais aussi pour une petite partie d’Israël ou même des Etats-Unis, se recueillent sur les tombes de leurs parents, grands-parents ou aïeuls qui reposent au cimetière extra-muros de Quebassa, redonnant vie par la même occasion à une coutume ancestrale, celle de la «Hiloula», un pèlerinage collectif à la faveur de «Lag Baomer», seul jour de fête au milieu d’une période de deuil dans le culte israélite. Côté intra-muros, un quartier au centre de la ville porte toujours le nom de «Derb lihoud», la rue des Juifs. Trois synagogues désaffectées y existent toujours, abritant des sièges d’associations (Gharnata, club de karaté, UNPA, FOCET, bibliothèque pédagogique).

«Derb lihoud» et le reste Une dizaine de rabbins était en exercice jusqu’en 1962 pour une communauté estimée «à un tiers de la population» (environ 10.000 personnes), dans l’ensemble pratiquante, selon Abdelaziz Hamza-Chérif, ancien conseiller municipal chargé de la culture. Il faut souligner dans ce contexte qu’à Tlemcen, il n’y a jamais eu de lutte entre juifs et musulmans, même pendant la Révolution. Lors de sa dernière visite, la délégation des pieds-noirs juifs avait rencontré l’ancien président Ahmed Ben Bella qui était de passage à Tlemcen. Beaucoup de participants, qui avouaient des craintes, avaient été émerveillés par l’accueil qui leur avait été réservé tant par les autorités locales que par la population, notamment les habitants de Derb lihoud, hospitalité et politique obligent, à l’exception de très rares signes d’animosité de quelque hittites aigris, des jeunes de rue désoeuvrés, mais jamais de gestes d’hostilité manifestés à leur endroit.

«Que des juifs, des musulmans et d’autres chrétiens pieds-noirs puissent à nouveau communier ensemble, se retrouver, dialoguer sans vouloir faire de politique dans ce pays qui a connu des drames, avec lequel nous nous sommes affrontés beaucoup trop longuement, est très important», avait indiqué l’ancien ambassadeur de France, Hubert Colin de Verdière, qui accompagnait la délégation à Tlemcen. Le diplomate avait salué à cette occasion «la population algérienne (qui) montre qu’elle accueille comme des frères ceux qui reviennent pour une visite de mémoire». Notons que lors de son passage dans la cité des Zianides (mai 2008), la ministre française de l’Intérieur et du Culte Michèle Alliot-Marie s’était rendue au cimetière israélite de Quebassa, ainsi qu’au site funéraire chrétien d’El Qala’.

Outre les lieux de culte, Tlemcen est aussi connu des juifs de Tlemcen et bien au delà par la présence du tombeau du rabbin Ephraïm Enkaoua du XIVe siècle, considéré comme l’un des religieux thaumaturges les plus prestigieux du judaïsme algérien. Selon la tradition juive, le rabbin Enkaoua, venu d’Espagne pour fuir la Reconquista espagnole, avait guéri la fille d’un sultan, obtenant en retour le droit pour sa communauté de s’installer dans le centre de la ville et d’y construire une synagogue. C’est de cette époque reculée que date l’implantation de juifs à Tlemcen même. A noter que le sanctuaire de Sidna Youcha ou Josué situé dans la région de Nedroma n’est pas inclus dans le programme du pèlerinage.

Soulignons aussi qu’à la faveur de la politique de réconciliation nationale, le tombeau du rab sera restauré à l’initiative du président Bouteflika. Lors de sa dernière visite, la délégation des pieds-noirs juifs avait rencontré l’ancien président Ahmed Ben Bella qui était de passage à Tlemcen : «Soyez les bienvenus du fond du coeur», leur avait-il dit. Selon le président de la Fraternelle, André Charbit, les liens entre les communautés juive et musulmane ont toujours été marqués par un climat de fraternité, éloigné de toute politisation.

Pour sa part, le président Bouteflika a eu à s’exprimer en deux occasions sur la question sensible des pieds-noirs et des juifs. La première fois, c’était à Constantine un 5 juillet 1999 coïncidant avec le 37e anniversaire de l’indépendance et de la jeunesse ainsi qu’à la faveur du 2500e anniversaire de la fondation de Cirta quand il avait déclaré : «Il y a lieu de signaler aussi que les habitants juifs de la ville, et ils étaient nombreux, ont pour leur part également joué un rôle positif dans la préservation du patrimoine commun : coutumes, vêtements, art culinaire et vie artistique. C’est ainsi que Constantine donna naissance à de grands musiciens et chanteurs juifs dans le domaine de la musique classique algérienne et ce, en dépit du fait que les Français accordèrent la nationalité française à toute la communauté juive d’Algérie...» ; la seconde fois, en marge d’un cours sur la réconciliation nationale au lycée Ibn Rochd de Blida en septembre 2005, lorsqu’il avait précisé que «ceux qui n’ont pas été impliqués dans une quelconque affaire et n’ont rien à se reprocher sont les bienvenus en Algérie, mais nous restons vigilants», avait-il ajouté face à ceux qui caressent encore le rêve du paradis perdu. Mentionnons dans ce contexte la restauration du tombeau du rab, à l’initiative du président Bouteflika (au titre de la politique de réconciliation nationale).

Sarkozy, Macias...

Pour sa part, le président Nicolas Sarkozy, en visite officielle en Algérie et lors d’une allocution prononcée devant un parterre d’étudiants à Constantine, en décembre 2007, avait dit en substance : «Les fautes et les crimes du passé furent impardonnables. Mais c’est sur notre capacité à conjurer l’intolérance, le fanatisme et le racisme qui préparent les crimes et les guerres de demain que nos enfants nous jugeront. Je le dis dans cette ville qu’on appelait jadis « la Jérusalem du Maghreb » parce que sa communauté juive y était la plus importante d’Afrique du Nord, dans cette ville qui se souvient encore que pendant des siècles juifs et musulmans y vécurent en paix les uns avec les autres : l’antisémitisme n’est pas qu’un crime contre les juifs, c’est un crime contre tous les hommes et un crime contre toutes les religions. Aucune cause aussi juste soit-elle ne peut justifier, à mes yeux, ce crime. Je le dis dans Constantine si croyante et dont la tolérance fut pendant tant de siècles la marque du génie : il ne s’agit pas seulement de condamner le racisme, encore moins de répondre au racisme par le racisme, il s’agit de le combattre. Je combattrai le racisme qu’il soit anti-arabe, anti-juif, anti-noir, anti-blanc, il n’est pas possible de transiger avec le racisme. Et la France ne transigera jamais avec le racisme. La France sera toujours au côté de ceux qui ne transigent pas. La France ne transigera pas avec l’islamophobie. La France ne transigera pas avec l’antisémitisme...».

Enfin, il convient de noter dans ce contexte que le musicien Gaston Ghrenassia alias Enrico Macias (natif de Constantine dont le beau-père est Cheikh Raymond Leyris) qui devait accompagner le chef d’Etat français (Macias était auparavant invité personnellement en novembre 1999 par le président Abdelaziz Bouteflika à Monaco à venir se produire sur sa terre natale) non désirable en Algérie pour ses prises de position en faveur d’Israël, exprimées publiquement et à plusieurs reprises, la dernière en date sa participation à Paris à un rassemblement en soutien à la guerre contre Ghaza.




De : Allal Bekkaï
mardi 3 février 2009
Re: Syna a Alger
28 mars 2009, 00:28
Les algériens peuvent desceller nos tombes en Algérie et transformer les synagogues en garages ou mosquées,ils n'empecheront pas Israel de se défendre et de poursuivre les méchants à Gaza et partout où ils se trouvent et finisons en avec ce tourisme pleurnichard .Nos souvenirs eux sont intouchables et immortels .
Re: Syna a Alger
28 mars 2009, 09:11
Bonjour,
j'ai décidé, sur un autre message, de n'ètre pas né à Sétif, après avoir visionné la vidéo de ce cimetière Chrétien dévasté, détruit à jamais, les corps d'enfants étalès hors de leur sépulture. Cette vidéo mise sur le site par Le Frangaoui, nous a horifiés, dégoutés de la barbarie humaine. Pour moi l'algérie s'écrit avec une minuscule, et j'ai dis que je n'y retournerais jamais, que mon pays, c'est la France, et que les souvenirs sont plus heureux lorsqu'on les partage entre gens civilisés. Mes histoires d'algérie, sont celles de mon enfance et les acteurs de ces histoires ne sont plus là. Je ne serais jamais un touriste pleurnichard qui veut revoir la Synagogue, l'école ou les rues qu'il à fréquentées. Vous pouvez en faire ce que bon vous semble de ces pièrres, de ces monuments consacrés qui ont faits notre histoire, nous sommes et le resterons les enfants d' Israèl. Et si un jour, nous devions refaire un bagage, la destination est toute trouvée.

C'est vrai, Georges, que nos souvenirs sont intouchables et immortels.
Amitiés, Daniel.
Re: Syna a Alger
29 mars 2009, 02:06
Quote
datlani
Bonjour,
j'ai décidé, sur un autre message, de n'ètre pas né à Sétif, après avoir visionné la vidéo de ce cimetière Chrétien dévasté, détruit à jamais, les corps d'enfants étalès hors de leur sépulture. Cette vidéo mise sur le site par Le Frangaoui, nous a horifiés, dégoutés de la barbarie humaine. Pour moi l'algérie s'écrit avec une minuscule, et j'ai dis que je n'y retournerais jamais, que mon pays, c'est la France, et que les souvenirs sont plus heureux lorsqu'on les partage entre gens civilisés. Mes histoires d'algérie, sont celles de mon enfance et les acteurs de ces histoires ne sont plus là. Je ne serais jamais un touriste pleurnichard qui veut revoir la Synagogue, l'école ou les rues qu'il à fréquentées. Vous pouvez en faire ce que bon vous semble de ces pièrres, de ces monuments consacrés qui ont faits notre histoire, nous sommes et le resterons les enfants d' Israèl. Et si un jour, nous devions refaire un bagage, la destination est toute trouvée.

C'est vrai, Georges, que nos souvenirs sont intouchables et immortels.
Amitiés, Daniel.
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