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histoires d'une blessure

Envoyé par corine 
Re: histoires d'une blessure
01 avril 2007, 10:21

Bonsoir.

L’essentiel des accords d’Evian est qu’ils ont satisfait aux revendications principales de la déclaration du 1er novembre, en l’occurrence le recouvrement de la souveraineté nationale, l’unité territoriale du pays et l’unité de son peuple.

Les autres clauses de ces accords de 94 pages portent sur des questions secondaires liés principalement à la protection de ce qu’on appelait les ‘’acquis’’ coloniaux, notamment des biens des entreprises françaises et de ses investissement, principalement dans le sud.

Les contactes avec le front de libération nationale (parti dépourvu de manifeste…du moment que c’est un front) pour les négociations avaient commencé dés 1956 mais ils visaient ‘’à sonder’’ la révolution plus qu’ils n’exprimaient une réelle volonté de négocier.

De Gaulle n’a vraiment manifesté sa volonté de négocier qu’à partir de janvier 1961.

Il a délégué Georges Pompidou, muni d’un faux passeport, à Lucerne, en Suisse, où il a rencontré Tayeb Boulahrouf et Ahmed Boumendjel, représentant du GPRA (gouvernement provisoire).

Les négociations officielles ont, pour leur part, débuter le 20 mai de la même année avec une délégation du GPRA conduite par Krim Belkacem.

Elles ont dû être suspendues à plusieurs reprises, achoppant sur des questions de souveraineté, aux yeux des négociateurs algériens. La partie française, en effet, avait commencé à poser des conditions des conditions jugées ’’inacceptable’’, comme celle de décréter un cessez le feu préalablement à toute discussion, tout en exigeant l’association du MNA et de représentants des élus algériens.

Suspendues en juin 1961 les négociations reprirent le 27 juillet de la même année pour achopper de nouveau sur la question de Sahara que la France ne voulait pas lâcher et sur Mers El-Kébir (Port militaire d’Oran).

Ce n’est qu’en septembre que De Gaulle, a finalement accepter la souveraineté algérienne sur le Sahara, conduisant à la poursuite et à l’aboutissement des négociations, conclues par un accord signé le 18 mars 1962.

Lamak.

















hou
Re: histoires d'une blessure
01 avril 2007, 11:38
Hi!
Qui sont Kaddour, Mohammed et Boualem Titiche ? Des Zlabiens ?
Hou.
Re: histoires d'une blessure
02 avril 2007, 04:42
hou
Re: histoires d'une blessure
02 avril 2007, 23:31
Hi!

Tu peux répondre Lamak, puisque tu les as cités dans :

[Re: histoires d'une blessure
Auteur: lamak (IP enregistrée)
Date: 31 mars 2007, 12:22


Bonjour .

***silence inquiétant sur ce sujet****

LES PIEDS-NOIRS, HISTOIRES D'UNE BLESSURE - Histoire

N’est-il pas dit, qu’une justice ou histoire bien faite doit écouter le témoignage des deux parties. Qu’en pense –tu Corine et camarades Zlabiennes et Zlabiens.
...

Parmi tous les témoins il n’y a ni Kaddour, ni Mohammed ni Boualem Titiche…….dommage pour un si intéressant documentaire. ]

Merci pour tes lumières.

Hou.
Re: histoires d'une blessure
03 avril 2007, 03:42

bonjour hou.

Kaddour c'est le frére jumeau de Kouider, l'ami intime de shlomo.

mohammed c'est momo l'intégré.

et Boualem Titiche c'est le célèbre musicien ambulant des troubadours fêtards accompagné de tambours et castagnettes arabes. Connu à l'échelle nationale.....c'est zernadji et sa clarinette typique issue d'un autre âge.........les pieds noirs ont une idée.

bonnne journée hou.
hou
Re: histoires d'une blessure
03 avril 2007, 11:48
Hi! Lamak,
Tu penses que tes jumeaux Kaddour et Kouider avec leur ami shlomo et momo l'intégré et finalement le célèbre musicien ambulant des troubadours Boualem Titiche, fêtard "arabe" ainsi que son acolyte le zernadji issue d'un autre âge, feront de bons témoignages pour une partie manquante. Et que pourront-ils dire ?
C'est creux. Ces témoins sont creux. Et ça ne fait pas le poids!
Bonne chance avec le 3ème épisode !


Personne n'est sensé connaître ces célèbres Kadour, Kouider, Shlomo, momo l'intégré, Titiche ou Zernadji. Quels sont leurs exploits ? Leurs références ?
De qui se moque-t-on ?

Je suis impatient de connaître de véritables témoignages et l'autre versant qui n'ont rien a voir avec tous ces détours, ces ragots et ces "enculages de mouches". Qui a vraiment quelque chose à dire ? Et qu'attend-il pour se manifester ici ou ailleurs ? Pourquoi pleurnicher en permanence au lieu de dire ce qui ne convient pas ? N'est-ce pas un comportement enfantin ? Quand est-ce qu'ils vont grandir et s'assumer ?
Personne ! C'est décevant !
Je vous remercie de m'avoir lu et de m'avoir supporté.
Salut à tous.
Hou.
Re: histoires d'une blessure
04 avril 2007, 07:11

Bonsoir hou.

Pour commencer, je vous lis avec plaisir sans jamais avoir à vous supporter.

Pas de panique hou. Reprenez et reprenons nos esprits. Reprenons-les sans humours cette fois ci. Un humour signification qui n’a pas été décrypté. Un humour qui transforme la rage en dérision.

Liste des témoins à lire attentivement :

Remerciements à tous les témoins qui ont rendu ce film possible : Caroline, Nicole, Roger, Alain, Jeanne, François, Gérard, Huguette, Charlène, Gérard, Emilie, Richard, Michelle, Roland, Pierre, Lucette, Geneviève, Edmond, Jacques, Annie-France, Monique, Nicole, Jean-Pierre, Alain, Marie-Claire, René-Jean, Gisèle, André, Bernard, Henri, Henri, Jean-François, Guy, Jeannine, Eugène, Thierry, Antoine, Salvadora, Antoinette, Fabrice, Christiane, Jean, Isidore, Collette, Gaston, Henri-Luc, Eric, Janine, Jacky et Roger.

C’est la liste des témoins que j’ai lu attentivement avec leur nom et leur prénom qui m’a donné l’idée des personnages et de la critique.

Ces personnages auraient pu être, aux yeux du documentaire si important que des soldats inconnus. Mais des soldats inconnus restés encore vivant.

Des soldats qui ont servi la France pour une Algérie française, des soldats algériens français-français et des soldats algériens musulmans –français………et pourquoi pas les soldats français de France.

Et puisque l’histoire nous est commune et sachant qu’une guerre n’est point une partie de plaisir , n’oubliant pas aussi les soldats algériens français-français qui ont compris la politique crapuleuse de l’administration coloniale et de ceux qui l’ont servi à savoir les riches propriétaires foncier qui le sont devenu après 1830 après avoir exproprier par une manière une autre toutes les familles autochtones qui ont servi au coté de l’Emir Abdelkader.

Et n’oubliant pas, bien sur les soldats français- musulmans indigenes.

Ça c’est une remarque synoptique de ces personnages qui ont eux aussi à raconter aux yeux de l’histoire de notre histoire.

Etudiant cas par cas ces trois personnages (Kaddour, Momo et Zernadji) et leur relation avec Shlomo, puisque le cas par cas est devenu un terme fétiche et en vogue dans la bouche des candidats à la présidentielle française.

Qu’elle a été la définition d’un ‘’pied noir’’ de 1830 à 1962 ?

Y a t-il des musulmans pieds noirs ? Ou parce qu’ils ne portent pas de nom et de prénom chrétiens qu’ils ne le sont pas ?

Les algériens juifs ou ‘’juifs algériens’’, qui sont algériens bien avant les arabes ou musulmans algériens, et qui ont fait le choix malgré eux d’être des expatriés, sont-ils considérés comme des pieds noirs ?

Est-ce juste de dire que c’est pied noirs ?

Les rares juifs et chrétiens qui sont restés en Algérie pour une raison ou une autre sont-ils des pieds noirs ?

Au-delà de la loi Crémieux qui a changer le statut des juifs d’Algérie et qui a fait changer leur prénom et leur nom de famille sous une résonnance plus française ……..l’appellation de Shlomo en valeur absolu a disparu en théorie.

Or en pratique le mode de vie n’a pas changer, et le juif a toujours vécu cote a cote avec le musulman (dans tous les domaines).

En pratique le colon français considérait le juif au même titre que le musulman indigènes.

Et donc Kaddour n’a jamais été l’ami de Paul, de jules ou de Bertrand mais celui de Shlomo devenu Lucien, Raymond et j’en passe.

Maintenant pour Momo l’intégré. Imaginons un instant et raisonnant en valeur absolu, que tous les Harkis étaient des chrétiens et portaient un prénom en la circonstance, auraient-ils étés considérer comme des pieds noirs………………………..d’ou ma question du début, il y a-t-il des pieds noirs musulmans ?

Toujours le problème de la religion qui revient a la charge de l’histoire des peuples pour les diviser.

Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’expatriés des colonies espagnoles ?

Pourquoi les blancs d’Afrique du Sud n’ont pas quitté les lieux après que Nelson Mandela soit devenu président ?

Quant a Bouaâlem Titiche, mon cher hou, sache qu’il a fait le bonheur de toute une génération d’avant guerre, c’était la joie et la gaîté au sein de la population algérienne malgré les problèmes de chacun.

Même Shlomo faisait parti de l’orchestre de Titiche.

Je remercie et félicite Corine pour ce sujet qui nous tient tous a cœur, pour la vérité de l’histoire qu’on nous a toujours caché dans les manuelles scolaires et je la remercierai encore plus si elle nous fait l’honneur de nous faire part de ses réelles réflexions.

Je vous salut Hou. Lamak.
Re: histoires d'une blessure
06 avril 2007, 09:09


bonsoir.


LES PIEDS-NOIRS, HISTOIRES D'UNE BLESSURE - Histoire

Date : 07/04/2007
Horaire : 23H00
Durée : 60 mn

Origine : Fra. (2007)Stéréo.



Réalisation : Gilles Perez et Karine Bonjour.

Le dernier volet de ce documentaire débute sur la chasse à l'homme du 5 juillet 1962, où, dans l'euphorie de l'Indépendance, quelques-uns règlent leurs comptes avec les Européens d'Oran.

Des événements qui finissent de convaincre la majorité des familles Pieds-Noirs qu'il est préférable de fuir l'Algérie, même à bord de bateaux trop rares et bondés.

En France, rien n'est prévu et les Français d'Algérie se heurtent à l'hostilité de la population française et à la suspicion de l'Etat. Pour beaucoup, les conditions d'hébergement des premiers mois vont être terribles. L'éparpillement des familles en métropole, la mauvaise image des Pieds-Noirs et le racisme dont ils sont victimes, provoquent ensuite dépressions et silence.

Convaincus de ne pas repartir, les Pieds-Noirs chercheront alors à s'intégrer à tout prix

bonne soirée. lamak


Re: histoires d'une blessure
12 décembre 2007, 03:33
nos amis ont reçu un prix

Cipango et Treize au Sud, lauréats du 14e Prix du producteur de TV
10.12.07 | 20h47

les sociétés de production Cipango et Treize au Sud ont obtenu le Prix du producteur français de télévision décerné pour la quatorzième fois par la Procirep, société des producteurs de cinéma et de télévision, a annoncé lundi un communiqué de cette société.

Le jury, présidé cette année par le comédien Philippe Torreton, a récompensé Cipango (Thomas Anargyros, Edouard de Vésinne) pour "sa contribution au renouvellement de la fiction française, en particulier via des oeuvres n'hésitant pas à questionner l'histoire récente".


Société de production audiovisuelle marseillaise, Treize au Sud (Cyrille Perez, Gilles Perez) a reçu le prix du jeune producteur de télévision pour "la cohérence de ses choix éditoriaux et la qualité de sa production". Selon la Procirep, cette société "démontre ainsi la vitalité de la production audiovisuelle en région".

Treize au Sud a notamment produit le documentaire "Les Pieds Noirs: histoires d'une blessure", réalisé par Gilles Perez et Karine Bonjour, diffusé sur les chaînes de France Télévisions.
Re: histoires d'une blessure
24 mars 2008, 04:54
Ce film comme celui de JP Lledo "histoires a ne pas dire" témoingnages d"Algériens qui regrettent les PN est tres émouvant
malheureusement pour l"instant ils sont censurés tous les 2 en Algérie
alors qu"en France il a été passé l'autre jour "les porteuses de feu" qui conte les exploits des poseuses de bombes de la Kasba dont une européenne que je ne nommerait pas mais qui a du quitter aussi l'Algérie et obtenu un poste d"enseignant a l"université de Toulouse
c"est cela la diférence entre la démocratie et le totalitarisme !NON ?
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