Zlabia.com Le Rendez-vous des Juifs d'Algerie





histoires d'une blessure

Envoyé par corine 
Re: histoires d'une blessure
25 mars 2007, 09:26
Bonsoir Corine, bonsoir à tous,
j'ai été très ému par le film d'hier. Il ne m'apprenait presque rien de plus que je ne savais, sinon que 45 ans après la fibre était intacte!
Que d'émotions!
Ce film est vraiment bienvenu, même si certains témoignages étaient durs à entendre, tendancieux, mais l'histoire ne se fait pas à coups d'unanimités. Il n'emp^che que mon voeu sincère est que nous nous retrouvions tous sur cette terre qui nous a vus naître maintenant qu'elle est apaisée.
Ibrahim-Sid'Ali.
Re: histoires d'une blessure
25 mars 2007, 11:30
Ibrahim je suis très contente que le film t'ai ému, n'est pas qu'ils sont émouvants tous ces gens, pas de haine, ne loupes surtout pas les 2 autres épisodes,

j'espère qu'un jour on se retrouvera je dirai je le souhaite de tout mon coeur mais il faudra attendre qu'on rouvre les synagogues puisque quand je suis venue en janvier 2004 elles étaient fermées ainsi que la grille du cimetière juif de Sy Eugène, je ne crois pas que ce soit pour demain, enfin ce sera peut être nos enfants qui auront ce privilège

Amitiés

Corine

ps : et toi Lamak on a pas vu tes commentaires ?????




Re: histoires d'une blessure
26 mars 2007, 11:50



Bonsoir Sœur corine, bonsoir mon ami Ibrahim Sid'Ali que j'informe à l’occasion et pour son intérêt que son casse croûte de Karane Titah l’attend toujours chez « Habibou »..hi !hi et enfin bonsoir à tous.

Corine, avant tout commentaire et toute critique que j’ai à porter sur cet émouvant et bouleversant documentaire, je voudrai te poser une question : est-ce que à aucun moment ou a un autre, ne serai-ce qu’une fraction de seconde en regardant l’émission n’as-tu pas pensé à ce..tte fameu..se O..ffice de l’A..mitié et de la S..éparation ? ‘’Lamak’’…pour ne pas hhhheurter l’esprit fondateur de ce formidable forum al…j’ai…rien.

Il y a un témoin de l’émission qui a dit, que si c’était à refaire et connaissant bien l’Algérie actuellement, j’airai réfléchit avant de partir. Et un autre qui a dit qu’à Tlemcen on vivait comme des frères (c’est tout) et ………hop, un autre témoin.

Dans le domaine de l’histoire je ne suis qu’un lecteur, mais je me permet de poser une question à mes amies (is).

Beaucoup de juifs algériens qui sont partit en France sont devenus des personnalités très influentes et ce dans tous les domaines (économique, politique et culturel) c’est pas la peine que j’en cite, il y en a beaucoup.

Et donc là ou je veux en venir, peut-on et avons-nous (ensemble) le droit de corriger les erreurs de l’histoire ? Si c’est oui, par voix de conséquence, je me suis toujours poser la question : pourquoi n’y a-t-il jamais eu d’association, ou organisation, ou appelez là comme vous voulez, pour œuvrer dans le sens d’un retour aux sources à savoir et notamment recouvrer en plus (pour celles et ceux qui le désirent) la nationalité d’origine. Oui je sais, certains se disent que c’est de l’utopie, sauf moi…………le sujet reste ouvert et j’aimerai bien connaître votre avis.

Corine, comme tu me l’as toujours dit, je suis très bavard, je n’ai pas encore fait ma critique sur le documentaire, une réflexion qui saute tout de suite à l’esprit. Je la ferai pas pour cette fois –ci ……….suspense, mais en attendant je souhaiterai bien avoir ton avis et celui de nos camarades sur le documentaire en particulier et sur ce que fut, ta, votre et vos vies sociales aux cotés de ce qu’on appelait’’ les indigènes’’, en générale.

Bonne fin de journée. Lamak












Re: histoires d'une blessure
27 mars 2007, 06:15
Le 10 Décembre 1960,une horde de fanatiques musulmans déferla sur la Grande Synagogue d'Alger,située rue Randon ou nommée encore Place du Grand-Rabbin Bloch et la mire à feu et à sang,la brulant,la pillant et tuant les juifs sur leur passage.Un bel exemple d'entente judéo-musulmane qui ne laissa guere de choix aux Francais de religion Judaique:la valise ou le cercueil.Apres l'indépendance de l'Algérie ce lieu saint,comme tant d'autres,fut transformé en mosquée par l'adjonction d'un minaret et ainsi
fut rayé definitivement de la carte,le mot judaisme en Algérie (Démocratique,bien sur !)
Re: histoires d'une blessure
27 mars 2007, 08:52



c'est vous qui voyez georges.
Re: histoires d'une blessure
27 mars 2007, 13:14
georges a écrit:
-------------------------------------------------------
> Le 10 Décembre 1960,une horde de fanatiques
> musulmans déferla sur la Grande Synagogue
> d'Alger,située rue Randon ou nommée encore Place
> du Grand-Rabbin Bloch et la mire à feu et à
> sang,la brulant,la pillant et tuant les juifs sur
> leur passage.Un bel exemple d'entente
> judéo-musulmane qui ne laissa guere de choix aux
> Francais de religion Judaique:la valise ou le
> cercueil.Apres l'indépendance de l'Algérie ce lieu
> saint,comme tant d'autres,fut transformé en
> mosquée par l'adjonction d'un minaret et ainsi
> fut rayé definitivement de la carte,le mot
> judaisme en Algérie (Démocratique,bien sur !)


En 1962,après l'indépendance et j'y assistais enfant, la Grande Synagogue dite Djamâa-Lihoud est devenue la Mosquée Benfares. Il y avait foule, donc bien évidemment quelques agités, mais pas de dégradations inconsidérées ni sacrilèges, et encore moins d'incendies ou de meurtres. D'autres lieux saints appartenant à d'autres cultes ont connu le même sort.
On ne peut honnêtement parler de "hordes" ni d'une seule catégorie de lieux saints quant on veut dialoguer sereinement.
Bien après Djamâa Lihoud, la synagogue de la rue de Dijon, sur le front de mer était encore ouverte au culte, ainsi que celle de la rue Suffren jusques vers 1967. Je parle de ce que je sais personnellement et non de ce que j'ai pu lire ou qu'on m'aurait soufflé à l'oreille.
Ce que je sais est qu'aucun des membres de ma famille n'a jamais été faire la prière dans la mosquée Benfarès, alors à deux pas de chez moi, considérant que c'était toujours le Lieu-Saint des Juifs d'Alger.
Le judaïsme n'est pas près d'être rayé de la carte, et il est malsain de lier judaïsme et le détestable "valise ou cercueil" sur-vitaminé par l'oas qui a autant menacé les musulmans que les juifs et les chrétiens qui ne demandaient qu'à continuer de vivre en paix.
Ibrahim-Sid'Ali.

Re: histoires d'une blessure
28 mars 2007, 01:15

JUSTE une petite précision sur un point qui revient à chaque fois, à savoir la notion de "la valise ou le cercueil"...d'aprés un témoignage issu de sources bien placées, mieu que bien informées...cette notion est l'invention pure et simple de ceux qui ont semés la politique de la terre brulée.........espérant effacer à jamais le coté bien faits de la collonisation. je vous invite à lire la déclaration du 1er novembre 1954 et vous allez tout comprendre.
Re: histoires d'une blessure
28 mars 2007, 09:21

et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres , il n'est pas impossible que l'idée a été exploitée par ceux qui dragaient le pouvoir tout en écartant même physiquement s'il le faut ceux qui ont conduit la politique jusqu'a l'indépendance à savoir l'élite indigène....qui n'a jamais gouverné ce beau pays pour sa nature et son peuple. lamak.
Re: histoires d'une blessure
31 mars 2007, 02:22

Bonjour .

***silence inquiétant sur ce sujet****

LES PIEDS-NOIRS, HISTOIRES D'UNE BLESSURE - Histoire
Date : 31/03/2007
Horaire : 23H10
Durée : 54 mn

Origine : Fra. (2007)Stéréo.



Réalisation : Gilles Perez et Karine Bonjour.

Après le fameux «Je vous ai compris!» du général de Gaulle, le 13 mai 1958, les Pieds-Noirs ne savent pas encore qu'ils vivent leurs dernières années en Algérie. Ce deuxième volet retrace les drames ultimes qui vont amener à la décision du départ et à l'arrachement vers un nouvel exil. Après les accords d'Evian, certaines familles sont la cible d'assassinats, d'autres de «disparitions». Plus de 3000 Européens sont enlevés ou tués. Leur famille ne sauront jamais ce qu'ils sont devenus. Simultanément, l'OAS et le FLN rivalisent à coup d'attentats aveugles. Et puis survient le 26 mars 1962, date à laquelle l'armée française tire sur les civils Européens qui manifestent rue d'Isly à Alger. Quant aux Harkis, les autorités françaises les abandonnent à leur sort.

**************

Qui sont les Pieds-Noirs ? Point de vue de Gilles Pérez

Avant de vous faire lire ce document intéressant et très proche de la vérité je voudrai vous faire part d’une brève réflexion historique :

« Un des grands drames de l’élite intellectuelles algérienne (depuis l’époque humble des premiers instructeurs indigènes et jusqu’à Ferhat Abbas) est d’avoir peut-être été dépassée par le choix des armes la veilles du 1 er novembre 1954. » lamak.

Au niveau lexical, les explications se bousculent : fonctionnaires français arrivant en 1830 chaussés de bottines noires ; pionniers défrichant, les pieds dans la fange noirâtre des marécages ; viticulteurs écrasant les grappes de raisin noir à pieds nus... Sont-ils des colonisateurs ? Et de quelle culpabilité les a-t-on chargés au point qu’ils taisent, parfois à leurs propres enfants, leurs origines ?
Comme beaucoup d’entre eux, pendant très longtemps, Gilles Perez ne parlait pas volontiers de son appartenance aux « Pieds-Noirs », évoquant plus volontiers ses racines andalouses que le passage de ses ancêtres en Algérie : « Au mot « Pieds-Noirs », sont attachées une honte et une culpabilité. Idéologiquement, à l’école, puis dans les milieux tant professionnels que politiques où j’ai évolué ensuite, il fallait…être du côté du persécuté et, dans cette histoire, le persécuté, c’était communément l’Algérien. Je reste du côté du persécuté. Je garde la justice chevillée à l’âme. Je suis pour l’indépendance des peuples et le respect de l’être humain. Et les années de reportage m’ont appris que les histoires humaines racontent mieux que n’importe quelle analyse politique un conflit, une crise. On n’avait jamais donné la parole aux Pieds-Noirs, si ce n’est pour les stigmatiser. Jusque là, j’acceptais qu’ils aient souffert au moment du rapatriement, mais je ne voulais surtout pas savoir comment ils avaient vécu là-bas, parce que je m’attendais à découvrir des comportements de « salauds » parmi mes ancêtres ».
En remontant l’histoire familiale et collective, Gilles Perez découvre un petit peuple essentiellement issu de la classe ouvrière dont il a toujours défendu les valeurs et les droits...

Selon l’historienne Germaine Tillon, les Pieds-Noirs étaient à 97% une population de petites gens, pour la plupart immigrés économiques ou politiques du pourtour méditerranéen, ou déportés et « racolés » par la France afin de peupler cette nouvelle terre.
« Grâce aux films de famille que les Pieds-Noirs nous ont prêtés et qui illustrent ce documentaire, on voit bien à qui l’on a à faire. Des pique-niques dans les bois, des parties de pétanque mémorables, des gamins qui jouent dans la rue, des Européens et des Algériens qui partagent un repas... Il est bien question de petites gens et de petits plaisirs, comme la Métropole en connaissait dans ces années 50, la mixité ethnique en moins. Et puis, on a découvert, au travers des témoignages, qu’une grande majorité d’entre eux souhaitait rester en Algérie malgré l’Indépendance.

Ce qui montre bien leur attachement à cette terre. Par ailleurs, le film met également en lumière des faits historiques volontairement tus par les autorités françaises, à savoir les trois mille Européens d’Algérie disparus et officiellement recensés, les massacres d’Européens commis le 5 juillet 1962 à Oran, les tirs de l’Armée française contre des civils européens le 26 mars 1962 à Alger, entre autres. »

A l’analyse politique et aux passions qui l’accompagnent, le film de Gilles Pérez apporte un élément supplémentaire : l’élément humain ! Celui qui donne une place aux hommes et aux femmes qui ont vécu cette histoire. « Il leur aura fallu le temps du deuil. Il aura fallu qu’ils mettent enfin de côté leur obsession de « l’après 1962 », c’est-à-dire cette volonté forcenée de s’intégrer, de se fondre dans la masse. 45 ans après, le temps est venu pour eux de parler, parce qu’ils sont à l’aube de la retraite ou y sont entrés…... moment privilégié pour opérer un retour en arrière, un retour sur leur vie, leur comportement, l’histoire de leur famille, leur généalogie, un regard enfin débarrassé des scories passionnelles de l’époque. Il s’agit bien de la dernière génération de Pieds-Noirs. Il ne fallait pas manquer ce moment-là. » Malgré les interventions d’historiens dans le film et le travail de recherche historique, pour Gilles Perez il ne s’agit pas d’un film historique mais d’un film humain, d’un film de mémoire : « C’est aux historiens maintenant d’utiliser ces mémoires comme matériau vivant et de les confronter, avec d’autres matériaux, aux faits historiques, pour pouvoir écrire sereinement l’histoire de l’Algérie et de la présence européenne en Algérie. » Avec un autre souhait, celui que son prochain film, « revienne sur cette même page d’histoire, mais cette fois-ci racontée par les « Chibanis », les vieux Algériens. ». Gilles Pérez.

Corine : je pense qu’il aurait été plus intéressant d’entendre des tranches de vies des deux parties pour ce documentaire. Car au-delà de ce qu’on appelle pieds noirs, nous sommes tous avant tout algériens. N’est-ce pas ? Où je fais erreur ?


N’est-il pas dit, qu’une justice ou histoire bien faite doit écouter le témoignage des deux parties. Qu’en pense –tu Corine et camarades Zlabiennes et Zlabiens.

Parmi tous les témoins il n’y a ni Kaddour, ni Mohammed ni Boualem Titiche…….dommage pour un si intéressant documentaire.


Bon week end à tous. chez nous aussi c'est jour férié et je souhaite à tous les musulmans de ce forum une bonne fête du Mawlid Nabaoui qui est l'anniverssaire de la naisance du prophète Mohammed qu'Allah répande sur lui ses bénédictions et lui accorde le salut(DLBS).


lamak.
Re: histoires d'une blessure
31 mars 2007, 04:58
bonjour Lamak

je ne peux pas te répondre car ce n'est pas moi qui ait fait ce film, par contre tu peux poser des questions aux personnes qui sont intervenus et elles se feront un plaisir de te répondre

[forums.france3.fr]


je souhaite moi aussi une bonne fête aux musulmans de ce forum qui nous lisent, de bonnes fêtes de Paques à nos amis catholiques et Pessah à tous les Juifs


Corine
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