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wahran lbahia
Envoyé par david28
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wahran lbahia 16 juin 2016, 06:22 |
Cité Jules Ferry L' ECHO D 'ORAN
Le bâtiment de la honte
Construit en 1958, l’imposant bâtiment de 12 étages du 43, rue Jules Ferry, relevant du secteur urbain El Badr fait peine à voir. Pis encore, c’est un point noir du centre-ville d’Oran.
En effet, avec les modifications des balcons que chaque locataire a effectuées d’une façon anarchique sur la large façade du bâtiment, laquelle donne sur la grande avenue Albert 1er et avec la dégradation des murs, usés par le temps et par l’incivisme des locataires, l’état de cette cité donne une hideuse image à la ville d’Oran.
Pour se débarrasser de leurs ordures ménagères, certains locataires et ils sont nombreux à le faire, jettent leurs déchets et les eaux usées résultant de l’entretien intérieur à partir de leurs fenêtres, créant ainsi une décharge sauvage en bas du bâtiment où prolifèrent des rats et des essaims de moustiques, c’est un véritable calvaire pour les locataires du 1er étage sous les fenêtres desquels
s’amoncellent les ordures ménagères dégageant des odeurs nauséabondes. «Ce n’est plus une cité, c’est une poubelle, s’indigne un locataire. Nous souffrons énormément de cette triste situation qui nous fait honte, les autorités doivent sévir contre les locataires inciviques et engager des travaux de ravalement de la façade», indique ce locataire.
Il n’y a pas uniquement le jet d’ordures qui constitue une tache noire dans ce lieu, mais aussi les amas de gravas et de ferraille résultant de l’effondrement d’un garage d’une importante superficie, lequel est situé au pied du bâtiment et qui demeure ainsi depuis 2008. «L’effondrement du garage a eu lieu en 2008, et à ce jour, le propriétaire ne s’est pas occupé de l’enlèvement des gravas, le visiteur non averti peut penser qu’il s’agit de l’impact d’un séisme, et cela contribue à la dégradation de la cité», déclare notre accompagnateur.
Un autre locataire n’a pas manqué de nous dire que plusieurs lettres ont été adressées aux autorités locales pour prendre en charge les travaux de ravalement et la réparation des ascenseurs qui sont à l’arrêt depuis plusieurs années, mais en vain. «L’ex-wali, M. Boudiaf, est venu ici pour s’enquérir de la situation, il nous a promis la prise en charge des travaux, malheureusement il n’y a rien eu», affirme un habitant, ajoutant au passage qu’une chaîne de télévision étrangère (française) a déjà fait un reportage sur l’état de dégradation de cette cité.
A.Bekhaitia L' ECHO D 'ORAN
Pièces jointes:
Le bâtiment de la honte
Construit en 1958, l’imposant bâtiment de 12 étages du 43, rue Jules Ferry, relevant du secteur urbain El Badr fait peine à voir. Pis encore, c’est un point noir du centre-ville d’Oran.
En effet, avec les modifications des balcons que chaque locataire a effectuées d’une façon anarchique sur la large façade du bâtiment, laquelle donne sur la grande avenue Albert 1er et avec la dégradation des murs, usés par le temps et par l’incivisme des locataires, l’état de cette cité donne une hideuse image à la ville d’Oran.
Pour se débarrasser de leurs ordures ménagères, certains locataires et ils sont nombreux à le faire, jettent leurs déchets et les eaux usées résultant de l’entretien intérieur à partir de leurs fenêtres, créant ainsi une décharge sauvage en bas du bâtiment où prolifèrent des rats et des essaims de moustiques, c’est un véritable calvaire pour les locataires du 1er étage sous les fenêtres desquels
s’amoncellent les ordures ménagères dégageant des odeurs nauséabondes. «Ce n’est plus une cité, c’est une poubelle, s’indigne un locataire. Nous souffrons énormément de cette triste situation qui nous fait honte, les autorités doivent sévir contre les locataires inciviques et engager des travaux de ravalement de la façade», indique ce locataire.
Il n’y a pas uniquement le jet d’ordures qui constitue une tache noire dans ce lieu, mais aussi les amas de gravas et de ferraille résultant de l’effondrement d’un garage d’une importante superficie, lequel est situé au pied du bâtiment et qui demeure ainsi depuis 2008. «L’effondrement du garage a eu lieu en 2008, et à ce jour, le propriétaire ne s’est pas occupé de l’enlèvement des gravas, le visiteur non averti peut penser qu’il s’agit de l’impact d’un séisme, et cela contribue à la dégradation de la cité», déclare notre accompagnateur.
Un autre locataire n’a pas manqué de nous dire que plusieurs lettres ont été adressées aux autorités locales pour prendre en charge les travaux de ravalement et la réparation des ascenseurs qui sont à l’arrêt depuis plusieurs années, mais en vain. «L’ex-wali, M. Boudiaf, est venu ici pour s’enquérir de la situation, il nous a promis la prise en charge des travaux, malheureusement il n’y a rien eu», affirme un habitant, ajoutant au passage qu’une chaîne de télévision étrangère (française) a déjà fait un reportage sur l’état de dégradation de cette cité.
A.Bekhaitia L' ECHO D 'ORAN
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