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lettre d'un professeur agrégé à Bouteflika

Envoyé par corine 
Re: lettre d'un professeur agrégé à Bouteflika
28 août 2008, 08:32
tout a fait et sa qualite de professeur agrege lui donne un semblant de credibilite.
il y a meme eu dans le passe des scientifiques qui ont parle de la pretendue inferiorite de certaines races et de la colonisabilite des peuples dits sauvages.
le professeur s inscrit dans cette lignee peu glorieuse.

bien cordialement
Re: lettre d'un professeur agrégé à Bouteflika
12 septembre 2008, 07:03
Reponse a Mirtcho et a d"autres le professeur Savelli n"a jamais dit cela il a soigné et continue de le faire des centaines de musulmans
"colonisables" qu"est ce a dire ? les arabes n"ont jamais occupé personne ? de la peninsule arabique a l"AFN judeo chretienne a l"Espagne pres de 800 ans pour le sud ? il faut repondre sur le fond a des arguments soumis a la dicussion si on en est capable mais eviter les invectives haineuses et les lieux communs Par ex les arabes n"ont "ils jamais soumis les noirs a l"esclavage meme avant les europeens et aujourd"hui cela continue au Soudan !
Il est vrai que Boutef mon compatriote Oranien est venu se faire soigner au val de grace § n"aurait il pas confiance aux medecins Algeriens ? et puis venir dans laffreux pays ex colonisateur il aurait pu aller en Espagne ou en italie! Si cela allait si bien les jeunes ne se revolteraient pas comme a Oran et ce n3est pas fini
on prend les paris un jour ils balaierons tout les voleurs mais ce sera peut etre avec les Islamites qui retablierons l3equite en Algerie et je le deplorerait avec vous !
Re: lettre d'un professeur agrégé à Bouteflika
12 septembre 2008, 08:41
Je n'ai pas l'habitude de défendre des personnes, fussent-ils présidents, ni de verser dans l'ethnocentrisme.

Je ne vous ferai pas l'injure de vous conseiller les écrits deS historiens comme Charles André Julien, Pierre Vidal Naquet ou Benjamin Stora,le constantinois.

Quant au domaine médical, le psychiatre algéro-martiniquais Franz Fanon (directeur de l'hôpital psychiatrique de Joinville près de Blida dans les années 50) que j'ai eu l'honneur de connaitre et qui a soigné mon oncle, serait tout indiqué pour vous éclairer un peu plus sur les réalités algériennes de 1830 à 1954, avec "les damnés de la terre".

Bien cordialement
Re: lettre d'un professeur agrégé à Bouteflika
12 septembre 2008, 09:30
Frantz Fanon

Frantz Fanon (Fort-de-France, 20 juillet 1925 - Washington DC, 6 décembre 1961) était un psychiatre et essayiste français. Il est l'un des fondateurs du courant de pensée tiers-mondiste.

Penseur engagé, il a cherché à analyser les conséquences psychologiques de la colonisation sur le colonisé. Dans ses livres les plus connus, il analyse le processus de décolonisation sous l'angle sociologique, philosophique et psychiatrique. Mais il a également écrit des articles importants dans sa discipline, la psychiatrie.

Frantz Fanon est né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France en Martinique. C'est le cinquième enfant d'une famille mulâtre de huit. Il reçoit son éducation au Lycée Schoelcher de Fort-de-France où Aimé Césaire enseignait .

En 1943, il rejoint les Forces françaises libres puis s'engage dans l'armée régulière après le ralliement des Antilles françaises au général de Gaulle. Il combat avec l'armée française du général de Lattre et est blessé dans les Vosges. Parti se battre pour un idéal, il sera confronté à " la discrimination ethnique, à des nationalismes au petit pied ".

Après son retour en Martinique où il passe le baccalauréat, il revient en France métropolitaine et poursuit ensuite des études en médecine, tout en suivant les leçons de philosophie et de psychologie à l'Université de Lyon (entre autres, les cours de Merleau-Ponty).
De son expérience de noir minoritaire au sein de la société française, il rédige le livre Peau noire, masques blancs, mal perçu à sa publication en 1952.

En 1953, il devient médecin-chef d'une division à l'hôpital psychiatrique de Blida-Joinville en Algérie et y introduit des méthodes modernes de « sociothérapie » ou « psychothérapie institutionnelle », qu'il adapte à la culture des patients musulmans algériens, travail qui sera explicité dans la thèse de son élève J. Azoulay.
Il entreprend ensuite, avec ses internes, une exploration des mythes et rites traditionnels de la culture algérienne. Sa volonté de désaliénation/décolonisation du milieu psychiatrique algérien lui vaut l'hostilité d'une partie de ses collègues.

Dès le début de la guerre de libération en 1954, il s'engage auprès de la résistance algérienne et a des contacts avec certains dirigeants de l'ALN (Armée de libération nationale) et avec la direction politique du FLN, Abane Ramdane et Benyoucef Benkhedda en particulier. Il donne sa démission de médecin-chef de l'hôpital psychiatrique de Blida-Joinville en novembre 1956 au gouverneur socialiste Robert Lacoste, puis est expulsé d'Algérie en janvier 1957.

Il rejoint le FLN à Tunis, où il collabore à l'organe central de presse du FLN « El Moudjahid » En 1959, il fait partie de la délégation algérienne au Congrès panafricain d'Accra. Il publie la même année L'An V de la révolution algérienne et c'est François Maspero qui prend le risque de le publier.

En mars 1960, il est nommé ambassadeur du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) au Ghana. Il échappa à plusieurs attentats au Maroc et en Italie

Se sachant atteint d'une leucémie, il se retire à Washington aux États-Unis d'Amérique pour écrire son dernier ouvrage "Les Damnés de la terre". Il décède le 6 décembre 1961 à l'âge de 36 ans, quelques mois avant l'indépendance algérienne.
Il est inhumé au cimetière des martyrs de la guerre près de la frontière tunisienne (dans la commune de Aïne Kerma,Wilaya d'eltarf).il avait exprimé le vœu d'être enterré en Algérie,selon son épouse josie Fanon, journaliste à Alger.
Re: lettre d'un professeur agrégé à Bouteflika
12 septembre 2008, 10:36
Il est certain que pour ma part aussi, je n'ai pas pour prétention de défendre Bouteflika, ni dire qu'il n'a pas commis de bourde, mais je ne sais si vous avez bien lu la lettre de ce "professeur" et les insanités qu'il y dévelloppe en 2008 contre le peuple Algérien qu'il considère comme un ramassis de gredins et de tribus belliqueuses que la France coloniale est venue civiliser et qu'ils ont assassiné leurs bienfaiteurs en 1962. Un type civilisé qui se prétend chantre de la science choisit ses mots. Il ne déverse pas des aneries et quand les personnes insultées répliquent, ses sbires crient au scandale.
Re: lettre d'un professeur agrégé à Bouteflika
12 septembre 2008, 13:05
j'ai lu cette lettre avant même sa reprise sur ce forum. Et les idées que le professeur développe ont eu des prolongements y compris au sein de l'assemblée nationale en France avec la fameuse loi sur "les bienfaits de la colonisation".
on ne peut réécrire l'histoire et de nombreux intellectuels des deux cotes de la méditerranée s'attachent actuellement à faire toute la lumière, de façon objective, sur cette période qui a dure 132 ans.
enfin, rien ne m'étonne de la part des "nostalgeriques".
Re: lettre d'un professeur agrégé à Bouteflika
12 septembre 2008, 16:02
Aucune reponse a mes questions Le peuple Algerien tranchera un jour
Re: lettre d'un professeur agrégé à Bouteflika
13 septembre 2008, 00:46
On peut lui faire confiance. soyez rassuré.

bien cordialement
Re: lettre d'un professeur agrégé à Bouteflika
15 septembre 2008, 08:41
Comment ça aucune réponse à tes questions, Daniel ?
Il faut les sculpter, ces réponses ? Relis !
Re: lettre d'un professeur agrégé à Bouteflika
15 septembre 2008, 10:04
Je pense qu'il ne faut jamais répondre à l'injure par l'injure, sinon l'on se rabaisse au même niveau que ceux qui font feu de tout bois contre un mouvement d'émancipation qui s'inscrit dans l'histoire, avec des répercussions de taille, au plan international, tout particulièrement en Afrique.

Bien cordialement
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