"le petard mouillé" jeté par sarko à alger

l'opignon algerienne générale a été fortement deçue par les propos tenus par le president français.
en effet ,au lieu d'une reconnaissance nette et franche des crimes commis par la france colniale et au lieu de présenter des excuses officielles de son pays à l'algerie, il a préféré se dérober,tenant des propos faussement indignés à l'égard de la colonisation.
sarkosi a manqué de courage politique mais il a du faire la joie de
l'extreme droite française.
en juillet dernier,et toujours à alger,il a dit qu'il n'était pas venu s'excuser.et cette fois çi il a fait la mème chose.sauf qui'il est reparti fort de contrats de quelques 5 milliards de dollards.
cette visite de sarkozy a eu plutot un coté "économique" puisque :"les entreprises françaises veulent tirer profit des richesses algeriennes en hydrocarbures



le comble dans tout cela,c'est que des-qu'il est arrivé à paris,il va reconsidérer le statut des harkis.

Bonsoir,
personnellement, je ne m'attendais pas à autre chose, d'autant que je n'exige pas de la France officielle et actuelle de repentir ou d'excuses, mais la reconnaissance des crimes commis en Algérie depuis 1830.
En débarquant en Algérie, son but premier n'était pas de "civiliser" les autochtones (qu'ils aient été musulmans ou juifs), mais bien de conquérir et d'asservir. Nous disposons, de toute évidence, d'internet et rien ne nous retient d'aller voir de près les Trois-Glorieuses et autres occurences historiques.
Il a fallu attendre 40 ans avant qu'un autre statut ne soit proposé aux juifs. La politique de la division s'est avérée bien payante, même si la communauté juive a, très sagement, mis bien du temps à s'engouffrer dans le piège.
Pendant ce temps-là, en France, et plus largement en Europe, les juifs n'avaient pas de statut enviable en tant que "peuple déicide". Les débuts du XX° siècle étaient passablement alarmants, et dès les années trente tout était bouclé.
Pendant ce temps-là, juifs et musulmans du maghreb se protégeaient autant qu'ils le pouvaient, et cela y compris durant la guerre 54-62.
Ils ne se fiaient pas trop aux dicours des uns et des autres, et s'en remettaient beaucoup plus à leur instinct.
Pourquoi en serait-il autrement aujourd'hui?

"l'opignon algerienne générale a été fortement deçue"
La vraie "opinion algérienne" n'existe pas,elle est brimée,en prison,affamée,sans travail,manque d'hopitaux,d'écoles,reve de fuir le pays du F.L.N. et de vivre dans cette France qui attire comme la lumière les papillons,et pour y respirer à l'air libre.Après un demi-siècle de "décolonisation" l'Algérie en est encore à chercher un prétexte à ses échecs et elle insulte par la voix de son Ministre le Président de la République Francaise !! Le Coup d'Eventail lui avait provoqué une réaction saine de la France,maintenant il semble que meme les crachats ne font plus d'effet .

Quote
georges
"l'opignon algerienne générale a été fortement deçue"
La vraie "opinion algérienne" n'existe pas,elle est brimée,en prison,affamée,sans travail,manque d'hopitaux,d'écoles,reve de fuir le pays du F.L.N. et de vivre dans cette France qui attire comme la lumière les papillons,et pour y respirer à l'air libre.Après un demi-siècle de "décolonisation" l'Algérie en est encore à chercher un prétexte à ses échecs et elle insulte par la voix de son Ministre le Président de la République Francaise !! Le Coup d'Eventail lui avait provoqué une réaction saine de la France,maintenant il semble que meme les crachats ne font plus d'effet .

Y aurait-il un seul motif de débat dans ce genre de message?
Voilà pourquoi je n'y répondrai jamais!

georges,permet moi de te dire que tu as tout faux et que tu ne connais pas du tout l'algerie.
nous avons des ecoles de renoms et des universités qui ont formé des cerveaux dont profitent d'autres nations.

nous avons des hopitaux avec d'excellents professeurs dans diverses spécialités mème si certains privilégiés prefèrent se soigner ailleurs.
alors arrete de nous prendre encore pour des "indigènes"

Un professeur agrégé du Val de Grâce remet les pendules à l'heure dans une lettre ouverte sans concessions au Président de la République algérienne. Bien documentée, intéressante à plus d'un titre, elle ne manquera pas d'être lue par ceux de nos concitoyens qui s'intéressent à l'Histoire.

Monsieur le Président,

En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !
C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.
Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force,

« béçif » (par l’épée), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout

où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadram , Histoire des Berbères,T I, p.36-37, 40, 45-46. 1382).

Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme, sans rien construire en contre partie.
Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.

Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.
Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées.
Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.
Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans .La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !
Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.
Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » - j’accepte).
Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, - il manquait du temps pour passer du moyen âge au XX ème siècle - mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste… Il n’existait rien avant 1830. Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capital pour l’Etat naissant de l’Algérie.
Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle.
Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation.
Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés, là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ?
Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A .S., il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique , beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie. C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !

Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées - ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -. La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ?

En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ? Je présente mes respects au Président de la République, car j’honore cette fonction.

Un citoyen français,
André Savelli,
Professeur agrégé du Val de Grâce.

je trouve tout simplement que cette lettre adressée au president algerien est ridicule et indigne d'un professeur agrégé qui ne connait mème pas l'histoire de l'algerie.

j'espère que cette "foutaise"sera lue par de vrais historiens algeriens qui sauront lui répondre. cet ignard a poussé le bouchon trop loin en disant que l'identité algerienne n'avait jamais existé avant 1830.

on voit bien que toi tu n'as lu l'histoire que dans les livres, eh non cette lettre est criante de vérité et elle n'est même pas anonyme puisqu'elle est signée

Un professeur agrégé du Val de Grâce remet les pendules à l'heure dans une lettre ouverte sans concessions au Président de la République algérienne. Bien documentée, intéressante à plus d'un titre, elle ne manquera pas d'être lue par ceux de nos concitoyens qui s'intéressent à l'Histoire.

moi j'ai lu la VRAIE hisoire de mon pays ,écrite par de VRais historiens et pas par des individus nostalgiques de l'algerie française.
et toi? que connais-tu de mon pays? si ce n'est à travers des écrits douteux qui sèment la haine et le mepris.