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la première héroïne algérienne

Envoyé par chin'ar 
la première héroïne algérienne
12 novembre 2014, 11:50
La première héroïne algérienne serait "la kahina",une musulmane ,selon la TV algérienne ! Ceci correspond à ce que nous racontait grand'mère.C'est-à-dire une juive convertie à l'Islam et qui convertissait,de force les Juifs, en reniant ses origines juives.Les Juifs qui refusaient la conversion étaient torturés jusqu'à mort s'ensuive.
Une juive convertie à l'Islam est plus musulmane q'une muslmane de souche.
Re: la première héroïne algérienne
12 novembre 2014, 13:27
Chin'ar tu as tout faux.

Ta grand mere t'a raconte des salades qui ne peuvent pas etre vraies ou t'a repete la propagande arabe de l'epoque.

La Kahina etait bien Juive.

Si vraiment la Kahina etait musulmane comme tu le pretends, comment se fait-il que sa gloire vienne du fait qu'elle ait combattu les armees arabes qui venaient envahir l'afrique du nord ?

Tous les historiens s'entendent pour dire qu'au contraire, elle ETAIT FERMEMENT OPPOSEE A L'ISLAM, donc JUIVE.
Re: la premiere heroine algerienne
12 novembre 2014, 23:05
Quote
mechouga
Chin'ar tu as tout faux.

Ta grand mere t'a raconte des salades qui ne peuvent pas etre vraies ou t'a repete la propagande arabe de l'epoque.

La Kahina etait bien Juive.

Si vraiment la Kahina etait musulmane comme tu le pretends, comment se fait-il que sa gloire vienne du fait qu'elle ait combattu les armees arabes qui venaient envahir l'afrique du nord ?

Tous les historiens s'entendent pour dire qu'au contraire, elle ETAIT FERMEMENT OPPOSEE A L'ISLAM, donc JUIVE.


BokerTov,mechouga,

J'ai rapporte ce que la TV algerienne a declare a l'occasion du 60 ieme anniversaire du debut de la revolution algerienne.

Je sais qu'un Juif ou une Juive reste juif/juive meme s'il pratique une autre religion tel le Cardinal Lustiger.

Mechouga , a titre informatif,pourrais-tu m'indiquer les noms de quelques historiens que tu connais, sur Elkahina. Ne m'envoie pas cherher sur Internet,SVP.Merci.
Re: la première héroïne algérienne
16 novembre 2014, 00:39
Dans le cours d'histoire que j'avais recu dans les années 70 par notre prof d'histoire que la kahina etait Juive et quelle a combatu l'armée musulmane jusqu'au dernier de ses moments. Certains disent qu'elle s' est converti à l'Islam d'autre disent qu'elle est morte Juive.reste à confirmer la version rxact.
la kahina juive ou musulmane...
16 novembre 2014, 04:05
Quote
Adel
Dans le cours d'histoire que j'avais recu dans les années 70 par notre prof d'histoire que la kahina etait Juive et quelle a combatu l'armée musulmane jusqu'au dernier de ses moments. Certains disent qu'elle s' est converti à l'Islam d'autre disent qu'elle est morte Juive.reste à confirmer la version rxact.

Adel !
Je ne sais pas qui etes-vous.Si ce n'est pas tres curieux, pourriez-vous m'indiquer le nom de votre professeur.Merci.
La version de la TV algerienne confirme la these selon laquelle la kahina combattait et mourut en tant que musulmane.Autrement dit comment expliquer la conversion de ses fils à l'Islam.

Certains,dans ce forum,ignorent peut-etre l'existence de deux versionS.Dommage !
Re: la kahina juive ou musulmane...
16 novembre 2014, 04:54
@chin'ar;
Je suis un simple citoyen algerien.le prof etait un égyptien (nous l'appelons "poils de carottes" puisqu'il etait un rougis).d'après ses informations il n'était pas à 100/100 sûr que la kahina s' est converti à l'Islam.
Re: la kahina juive ou musulmane...
16 novembre 2014, 10:30
Quote
Adel
@chin'ar;
Je suis un simple citoyen algerien.le prof etait un égyptien (nous l'appelons "poils de carottes" puisqu'il etait un rougis).d'après ses informations il n'était pas à 100/100 sûr que la kahina s' est converti à l'Islam.

Adel,
Dans cette histoire d'elkahina il y a une version fausse. Laquelle ? Dieu Seul le sais.

Actuellement,je suis sur que la majorite des enseignants dans les universites algeriennes sont des algeriens d'origine.Tant mieux.
Bientot le Musee du moudjahid ouvrira ses portes.Croyez-vous que la Kahina occuperait-elle une place d'honneur parmi les heroines algeriennes ? Vous le saurez si vous visitez ce musee.Et n'oubliez pas de nous faire part de vos reflexions.Ceci mettrait fin a l'ambiguite du prof "Poil de Carotte" ou...Maitre Zrodiyah pour plaisanter.
Article de Jeune Afrique
16 novembre 2014, 11:09
Algérie : sur les traces de Kahina, reine berbère symbole de la résistance amazigh



Par Farid Alilat, envoyé spécial


Le canyon de Tajmint, à 50 km au sud-est d'Alger, un lieu légendaire pour la guerrière. Le canyon de Tajmint, à 50 km au sud-est d'Alger, un lieu légendaire pour la guerrière. © Omar Sefouane pour J.A.
De sa forteresse dans les Aurès, la souveraine combattit farouchement les envahisseurs arabes. Plus de 1 300 ans après sa mort, elle demeure le symbole de la résistance amazigh.
Pour accéder au refuge de Kahina (également appelée Dihya), reine berbère qui vécut au VIIe siècle, il faut montrer patte blanche. D’abord passer plusieurs contrôles de gendarmerie et de police, franchir ensuite deux barrages militaires, y déposer ses papiers d’identité et s’engager à quitter les lieux avant 17 heures précises. « La zone est dangereuse en raison de la présence de groupuscules terroristes qui rodent dans la région dès le crépuscule », confie un militaire. Passé le dernier check-point et après une succession de virages tortueux, se dresse le site touristique de Tajmint, dans le massif des Aurès (550 km au sud-ouest d’Alger), un des derniers refuges de cette reine qui tint tête aux armées arabes venues propager l’islam en Afrique du Nord à partir de l’an 670. Près de quatorze siècles après sa mort, le sabre à la main, la reine Kahina demeure un symbole de la résistance des populations berbères aux conquêtes étrangères : romaine, vandale, byzantine, arabe, turque ou française. Dans le pays chaoui partagé entre montagnes et plaines de rocailles, Kahina est adulée. On la surnomme « Yemma », « maman » en langue amazigh.
À l’entrée du canyon de Tajmint, un immense bloc de roche, aussi haut qu’un gratte-ciel, veille comme une sentinelle sur la forteresse de « Yemma Kahina ». Sur la crête des falaises où poussent abondamment genévriers et figues de Barbarie, des maisons de pierre avec poutres forment le village millénaire, déserté depuis le début de la guerre d’Algérie, en 1954. Pour stocker blé, orge, dattes, huile, des greniers de type troglodytique, dont il ne reste que des ruines, ont été érigés à même les parois de la muraille. Pour accéder à ce nid d’aigle où les populations de l’époque devaient tenir des sièges de plusieurs mois, voire de plusieurs années, pour résister aux invasions étrangères, deux seules possibilités : monter à la force des bras ou à l’aide d’une échelle fabriquée à base d’alfa. C’est sur ce promontoire, où la vue peut porter par temps clair à des dizaines de kilomètres, jusqu’aux plaines de Biskra, que Kahina et ses tribus surveillaient l’arrivée des troupes musulmanes venues d’Arabie, après avoir traversé l’Égypte, la Libye et la Tunisie.

Un symbole de courage, de beauté et de liberté
Nous sommes en l’an 686. Koceila, qui règne sur plusieurs tribus berbères, meurt lors d’une bataille contre l’ennemi arabe en compagnie de Thabet, père de Kahina, tandis que le reste de leurs troupes trouve refuge dans le maquis des Aurès. La fille unique, qui appartient à la tribu Djerawa, est belle, fougueuse, bonne cavalière, habile à l’arc et de confession juive. Elle prend la tête de la résistance, fédère les tribus qui refusent de se soumettre aux musulmans, comme jadis la communauté s’était dressée contre les Romains et les Byzantins. Son adresse, son courage, l’aura mystique qu’elle dégage en temps de guerre comme en temps de paix ainsi que ses supposés dons surnaturels – les Arabes la surnomment Kahina (prêtresse, prophétesse ou sorcière) – font d’elle une reine aussi redoutée qu’incontestée.

Le chef musulman Hassan Ibn Nouâmane, qui lance ses guerriers des années durant contre les Aurès, reçoit un jour ce conseil : « Les habitants redoutent Kahina et lui obéissent. Tue-la, et les Berbères se rendront. » Après avoir régné sur ces vastes territoires qui s’étendaient jusqu’à la frontière tunisienne, Kahina succombera vers 703 lors d’une bataille contre les hommes d’Ibn Nouâmane. Sa tête, tranchée, est expédiée comme un trophée de guerre au calife Abd al-Malik, installé dans le Cham, l’actuelle Syrie. La légende dit que, lors de la nuit qui précéda sa mort, la reine demanda à ses deux fils de se rallier à l’ennemi afin de préserver l’héritage de son peuple. « Par vous, les Berbères préserveront quelque pouvoir », leur aurait-elle dit.
Certes, du refuge de Kahina à Tajmint il ne reste aujourd’hui que des vestiges qui ne font même pas l’objet d’une protection de la part des autorités. Mais dans les Aurès, en Kabylie ou chez les Berbères de Libye, cette reine insoumise reste un symbole de courage, de beauté et de liberté. Sa légende est encore célébrée par des poèmes et des chants. Et son nom est porté avec fierté par les filles berbères.



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