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L’arrière petit-fils de l’Emir Abdelkader est enterré dans un kibboutz en Israël par Slimane Zeghdour...

Envoyé par Bensamy 
Bonjour, Shalom, Salam,

Tout à fait étonnant, mais c'est une réalité, le petit-fils Abderrazak Abdelkader est bien enterré en Israël. smiling smiley

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L’arrière petit-fils de l’Emir Abdelkader est enterré dans un kibboutz en Israël



Des milliers d’Algériens ont rejoint l’Emir Abdelkader en Syrie, fuyant la colonisation française. Slimane Zeghidour, rédacteur en chef à TV5 Monde et chercheur associé à l’Institut de recherches internationales et stratégiques, revient sur cet exode.

- Qu’est-ce qui a poussé des milliers d’Algériens, au XIXe siècle, à rejoindre l’Emir Abdelkader au Proche-Orient ?

Le refus de vivre sous la domination française, caractérisée par une colonisation de peuplement brutale, assortie d’expropriations foncières colossales et de répression indiscriminée. La Syrie, province arabe de l’Empire ottoman, était un sauf-conduit pour beaucoup d’Algériens qui ne voulaient plus vivre sous une domination étrangère, chrétienne et violente.

- Ces migrants algériens qui vont fuir la France coloniale vont se retrouver, quelque temps plus tard, sous protectorat français…

C’est vrai. Les Algériens qui arrivent en Syrie-Palestine ne sont pas les seuls migrants. Au même moment, au milieu du XIXe siècle, l’Empire ottoman continue sa descente aux enfers, démantelé par la Russie, l’empire austro-hongrois, la France et l’Angleterre. C’est ce qu’on a appelé «la question d’Orient». Pendant tout ce processus de démantèlement, des centaines de milliers de musulmans, venus des Balkans, de Bulgarie, du Caucase, de Grèce et de Moldavie, quittent leur pays pour venir se réfugier dans l’Empire ottoman. Quand les Algériens arrivent dans la région, est alors promulguée en Algérie en 1865, la loi du sénatus-consulte qui considère tous les musulmans algériens comme des sujets français. Du coup, cette loi va s’appliquer aussi aux Algériens installés en terre de Palestine. Voilà comment la France va devenir leur protecteur consulaire.

- Sait-on combien d’Algériens ont suivi l’Emir Abdelkader ?

Les seules sources que l’on possède proviennent des consulats français de Damas, Haïfa et Jérusalem. Selon les archives, il y avait 2000 Algériens à Damas et 13 000 dans ce qui deviendra la Palestine historique, à la fin du XIXe siècle, ce qui n’est pas négligeable pour l’époque.

- Ces Algériens vont devenir les témoins des remous qui toucheront la région…

Les Algériens qui s’installent dans le Golan et en Galilée, régions les plus fertiles, se retrouvent au milieu de Tcherkess, des Tchétchènes et de chrétiens. En tant qu’Algériens, ils n’ont pas l’habitude de cet environnement pluriculturel et pluriethnique. A cette époque, l’Algérie était plutôt un pays monoculturel. L’environnement proche-oriental est totalement inédit pour eux. Ensuite, dans le dernier quart du XIXe siècle, les Algériens voient arriver deux types de colons : les templiers allemands - des protestants qui vivaient dans le fantasme du retour de l’ordre des templiers du Moyen-âge et vont acquérir des terres auprès de l’administration ottomane - et les colons juifs, sionistes, venant d’Europe de l’Est et de Russie qui vont s’installer dans les régions fertiles et autour du lac de Tibériade où se trouvent une quinzaine de villages majoritairement algériens. A partir de là, on va assister à la rencontre entre une société musulmane, patriarcale, basée sur le culte du zaïm et de l’honneur, face à une société d’individus travaillée par les idées marxisantes, syndicalistes, ouvriéristes, prolétariennes, révolutionnaires et basée uniquement sur l’individu et le volontariat. Les colonies juives, dès le départ, n’étaient pas venues trouver refuge dans les beaux paysages pour produire des tomates et des oignons, mais plutôt pour mettre en place les jalons d’un Etat. Alors qu’en face, on continuait à vivre dans le cadre d’un empire en perdition et à ne s’intéresser qu’à la permanence du clan et de leurs biens. C’est ainsi que les juifs vont acheter les terres, grâce aux dons de philanthropes d’Europe, et constituer les premières grandes colonies agricoles prospères, en mettant en place leurs milices, leurs petites industries. Car ces colonies reposent sur le principe que la terre appartient à celui qui la travaille. C’est pourquoi dès qu’ils prennent possession des terres, ils en chassent les travailleurs agricoles qui y vivent.

- Sait-on ce que sont devenus les descendants des Algériens ? Gardent-ils un lien avec leur pays ?

Ceux que j’ai rencontrés à Jérusalem et en Galilée - les uns sont Israéliens et les autres Palestiniens - gardent une vraie tendresse et un intérêt pour l’Algérie, c’est indéniable. Mais ils ne vivent pas avec le désir de revenir en Algérie. Ils sont complètement assimilés dans le pays où ils vivent, mais ils conservent une nostalgie de ce que fut la grandeur de leur famille à l’époque de l’Emir Abdelkader…

- Vous révélez qu’il existe des biens wakfs algériens en Terre sainte. Que sont devenus ses biens ?

Il existait un quartier maghrébin jusqu’en juin 1967, aujourd’hui démoli. D’ailleurs, l’orientaliste Louis Massignon a publié un texte assez complet sur les wakfs maghrébins, notamment algériens, à Jérusalem et à Ein Karem. Quand le consulat général français a pris en charge la protection consulaire des Algériens, il était régulièrement interpellé sur le dossier, car ces wakfs ont été placés sous la supervision française. A tel point qu’en 1948, quand l’Etat d’Israël a été créé, le mufti d’Alger a interpellé les autorités françaises pour qu’elles veillent à ce que les biens wakfs algériens ne soient pas aliénés.

- Vous rappelez que le vrai enjeu dans le conflit israélo-palestinien ne réside pas dans la domination d’un peuple par un autre, mais dans la possession des terres…

C’est une réalité. Tout l’enjeu peut se résumer à une seule question : qui prend la terre ? Quand l’Etat d’Israël a été créé en 1948, l’ensemble des terres achetées par les organisations juives ne représentait que 6% du territoire palestinien, telle que dessiné par le mandat britannique en 1920. Puis il y a eu le plan de partage mis en place par l’ONU en 1947 qui prévoyait la division de la Palestine entre un Etat arabe et un autre juif. Ce partage a accordé aux juifs un peu plus de 50% des terres les plus fertiles, notamment celles situées sur le littoral et une partie de la Galilée. En contrepartie, ils devaient maintenir la population arabe. Ce qui voulait dire que 55% de la population juive telle que instituée par le plan de partage étaient arabes. C’est pour cela que lors de la première guerre de 1948, le transfert de la population était si capital pour les dirigeants israéliens de l’époque. Quand le premier cessez-le-feu est signé en 1949, les Israéliens avaient récupéré une bonne partie des territoires arabes. A la faveur de cette guerre, moyennant pression, expulsion et violence, 860 000 Palestiniens ont dû fuir leur village. Les biens laissés sur place s’appellent les biens des «présents- absents», et font partie, aujourd’hui, des litiges entre la partie israélienne et palestinienne.

- Vous revenez aussi sur le parcours pour le moins rocambolesque de l’arrière-petit-fils de l’Emir Abdelkader, Abderrazak Abdelkader, qui va prendre fait et cause pour le sionisme et qui est enterré dans un cimetière en Israël…

Abderrazak est un personnage qu’on pourrait qualifier d’atypique. C’était un marxiste-léniniste qui avait publié deux essais aux éditions Maspero : Le conflit judéo-arabe et Le monde arabe à la veille d’un tournant. Au nom de ce marxisme-léninisme, il va s’intéresser au sionisme comme forme de socialisme libertaire, qu’il considère comme porteur des germes de la libération, au contraire des sociétés arabes gouvernées par des potentats autoritaires. De retour en Algérie en 1962, il va essayer de créer un maquis d’opposition au président Ben Bella. Il sera arrêté en 1963 et expulsé du pays. Lors d’une interview au journal Koul al arab, il raconte comment, dès 1948, il a apporté son aide à la Palmakh, la milice juive pour la création d’un Etat israélien. Il a ensuite tenté de s’installer dans un kibboutz, mais cela lui a été refusé et il a terminé sa vie dans une roulotte, dans le village de Majdel, un village algérien avant de devenir Israélien. Tout au long de sa vie, il écrira des articles dans la presse à la gloire du sionisme et contre le processus de paix. Il mourut en 1978 et seul le kibboutz d’Afakim, pas loin de l’ancien village algérien de Samakh, accepta d’accueillir sa tombe sur laquelle est gravé le nom de Dove Golan, qui signifie «l’ours du Golan». Selon son souhait, il n’est pas enterré la tête dirigée vers La Mecque, mais vers le Golan…

Source : Salim Mesbah - El Watan.com - Le 17 juin 2011

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Lien => : [www.elwatan.com]
Salut l'ami,

Nous avons déjà ici traité ce sujet depuis longtemps ..faites recherches en ce site svp, et vs trouverez autres infos.

Enfin, un journaliste Algérien a le courage de se réveiller de sa torpeur mentale et physique, mais toujours avec des variantes concernant les dates, la vie et les motifs de l’arrière petit-fils de l’Emir Abdelkader.
Ces journalistes ont encore peur des représailles du gouvernement arabo nazi algérien, qui est sous le point d'être dissout.
Quand les jeunes comprendront et réalizeront leur bourrage de crânes, ces lâches généraux seront éxécutés.
Bien sûr, ces anti-juifs se tourneront vers Israël et les Juifs au dernier moment, pour être aidés, tout comme Kaddafi. Mais ce sera leur tour sous peu de voir et de sentir leur peau bruler a vif, tout comme ils nous le souhaitaient avec leur forte participation aux guerres froides ou chaudes contre Israël et les Juifs!!

Abraham
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Bensamy
Il a ensuite tenté de s’installer dans un kibboutz, mais cela lui a été refusé et il a terminé sa vie dans une roulotte
Cela résume tout !!! Triste sort qu'a vécu au crépuscule de sa vie ce personnage qui a cédé des centaines d'hectares de terres familiales et forcé sa soeur à en faire autant au profit des colons juifs de la Palestine du mandat et lutté aux côtés de la Palmakh et qui a été banni pour cela par ses compatriotes de Syrie.
Quoiqu'on dise ou quoiqu'on fasse, des journalistes Algériens trouveront toujours à redire, et se faire passer tels que victimes des Juifs "colons" d'Israel.

Ils falsifieront tout: même les dâtes, et l'histoire et la vie du descendant de l'Emir Abdel Kader, pour satisfaire leur haine de soi, et ainsi de rediriger vers les Juifs les raisons de leurs échecs et suicide national!!
Faut pas oublier les + de 300.000 Algériens assassinés par leurs frères! Mais pour eux, ça ne compte pas. Ce qui compte et qui est mortel pour eux, est qu'un Juif, pour se défendre, a du tuer UN Arabe!
ET même si c'est prouvé FAUX. Ils s'en foutent bien, ils continuent sur leurs journaux leur rangaine à blâmer les Juifs pour des crimes commis par EUX- MÊMES!!
Et tout cela, en sus, et par exemple, au même moment ou plus de 120 Kabyles étaient assassinés comme du bétail, à Tizi Ouzou!!

A plus!

Bien attristé par la réaction d'Abraham, je n'ai pas voulu y répondre à chaud hier soir. J'ai été choqué de voir traiter les journalistes Algériens de façon aussi insultante, d'autant qu'il y en eut plus de soixante assassinés d'horrible façon. Certains étaient des amis et je peux témoigner qu'ils n'avaient ni le corps ni l'esprit engourdis par une idéologie ou une autre, et surtout pas par la peur. C'est en saluant leur mémoire que je réponds maintenant pour dire, en définitive, que je me retrouve bien seul à être du "seul côté" que j'évoquais dans un autre post. "Personne en face" voulait dire pour moi (mais ai-je bien été compris?) pas d'ennemi désigné. L'ennemi n'est jamais une personne identifiable par quoi que ce soit (kippa, chéchia, nationalité, langue, origines etc) mais le cerveau conditionné, pollué, qui lui fait choisir et rejoindre un camp où l'on se sent si merveilleusement bien ensemble.
Et ce n'étaient même pas des ennemis dont je souhaiterais, sous prétexte d'arabo-algéro-nazisme voir exécutés ou voir leur peau brûlée à vif. Simplement, mais je dois être d'une naïveté confondante, des personnes qu'il fallait désarmer et faire en sorte qu'elles ne se transmettent, idéologiquement, plus.
J'ai lu, ce midi, une réponse de yihoudiadzyria que j'avais trouvé bien plus digne d'un débat, serein, constructif, enrichissant pour tout le monde. En y retournant ce soir, il avait disparu... Censure? Pas le genre d'échanges que l'on voudrait voir s'engager sur zlabia? Je n'en sais rien mais le déplore. J'en tire, pour la deuxième fois, mais toujours à cause de mon idéalisme béat qui doit bien faire rire, que mon discours n'est pas le bienvenu. En tout cas plus si j'écris ce genre de réponse à quelques lignes courtes mais densément pleines de haine.
Bien dommage, on "aurait" pu dialoguer entre ouled-bled ouahda.
Ps : j'avais déclaré, il ya quelques années, que j'étais anti-colonialiste sans y insister et personne n'avait relevé. Je le suis toujours comme depuis toujours. Tout comme je suis philo-sémite, également depuis toujours et pour toujours.
Ibrahim-Sid'Ali.
Bonsoir, Shalom, Salam,

Bien cher Ibrahim,il n'y a eu point de censure de la part de notre forum. A ma demande, le post a été retiré. Je pense le remettre en forme sous peu, car comme beaucoup de nous,je me suis laissée aller par un emportement pas vraiment constructif et je m'en excuse.

Avant tout, je tiens à saluer du fond du coeur les Journalistes Algériens et les rares Intellectuels (mais je désespère pas de les voir plus nombreux) Algériens, en Algérie comme ailleurs, qui ne négocient pas une once de leur liberté ni leur honnêteté intellectuelle, qui au péril de leur vie, qui au prix d'un douloureux exil.
Que la mémoire de la soixantaine de Journalistes assassinés soit bénie et que l'Unique, le Plus Grand couronne de réussite et de bénédiction les valeureux guerriers de la lumière, qui ont à coeur de guider l'Algérie vers la démocratie et la liberté.Ces hommes de lettres et d'esprit qui ne courbent pas l'échine devant le pouvoir en place, plus ou moins anonymes sont bien présents.
Alors, de grâce, cessons toute caricature qui finirait que par nous déshonorer.
Bonsoir, Shalom, Salam,

A Abderrazzakconfused smileyi tu as des sources qui pourraient justifier tes allégations :"Cela résume tout !!! Triste sort qu'a vécu au crépuscule de sa vie ce personnage qui a cédé des centaines d'hectares de terres familiales et forcé sa soeur à en faire autant au profit des colons juifs de la Palestine du mandat et lutté aux côtés de la Palmakh et qui a été banni pour cela par ses compatriotes de Syrie." je te serais reconnaissante de les partager ici.
Si Abderrazzak Abdelkader (alias Dov Golan) a servi dans une unité du palmakh ("compagnies de choc" , l'elite des unités combattantes ) et si il a eu l'honneur de se faire inhumer à Migdal, dans le Golan (zone militaire), c'est qu'il faisait pleinement partie de la société israélienne. Alors laisse-moi te dire que tu vas pas faire pleurer avec l'auteur dans les chaumières les personnes censées. Abderrazzak Abdelkader, libre, original et anticonformiste, a choisi de finir ses jours dans une roulotte. Ce fait pour le moins inhabituel ne mérite pas qu'on jette l'anathème sur l'Etat d'Israel qui, je te l'assure, ne manque pas de reconnaissance envers les combattants non-Juifs. A plus forte raison envers ce respectable frère d'arme que fut Abderrazzak Abdelkader (Que sa mémoire soit bénie).
En Attendant tes sources quant aux éventuelles spoliations des terres de la famille Abdelkader, je regrette la malheureuse transposition que tu fais de l'histoire coloniale. Les pionniers israéliens, qui été propriétaires ou qui ont acquis par achat des terres n'ont aucun rapport avec les colons latifundiaires qui ont spoliés les Algériens. C'est tellement facile d'assimiler les Israeliens à des impérialistes mais tellement perfide...Tu t'es jamais demandé à qui profitait ce genre de méfait? Aux véritables anciens empires coloniaux bien sûr (Empires Arabe, Ottoman, Français, Britannique) qui en prenant Israel pour leur bouc émissaire s'estiment quitte de faire leur examen de conscience pour leurs propres crimes envers les anciennes nations colonisées d'une part et envers les Juifs (En Europe, "la mission civilisatrice" du Vieux continent a laissé place à la pire barbarie du XXe siècle).
Enfin, si comme le connote maladroitement ce "papier" qui nous est soumis, tu serais tenté de penser que les Juifs sont ingrats, je tiens à te mettre en garde contre ces poncifs imbéciles (je fais le même reproche à mes frères qui se laisseraient aller à faire endosser à nos cousins Arabes la même stupidité) car je pense que tu es plus intelligent que ça: ta présence parmi nous suffit à attester de ton désir de faire partie du SEUL et même côté, celui de la paix.
A Abraham: Je ne souscris pas à votre impression quant au "prétendu" "courage" qui ferait sortir l'auteur de sa torpeur mentale. Je pense même que c'est faire offense bien inutilement aux vrais hommes (et femmes) d'esprit qui résistent au quotidien pour informer et préserver leur liberté, liberté qu'un pouvoir
autoritaire (mais pas indéboulonnable fort heureusement) tente de leur ravir. Ne vivant pas en Algérie,ni vous ni moi ne sommes à leur place, alors ne cédons pas à la caricature.
Quant à l'antisémitisme, qui revêt souvent aussi l'apparence de l'antisionisme, dans le monde arabo-musulman (comme ailleurs) il existe, il est amplement utilisé par les pouvoirs despotiques en place mais il ne permet aucunement de nous laisser penser que les citoyens-otages, suivent cette voie pas du tout "toute tracée".
Combien d'Arabes veulent la paix avec Israel? Beaucoup plus qu'on ose l'imaginer et même si présentement,c'est beaucoup moins que ceux qui veulent le détruire, j'ai l'intime conviction que les forces sont marches pour laisser place à la paix. Là encore, on ne vit pas au Proche-Orient, alors gardons-nous de pessimisme et de préjugés, car nous risquerions de rester cloués sur place quand la paix se fera jour. Nous TOUS devons prendre part à ce combat, en luttant contre la désinformation et aussi contre nos préjugés, bien destructeurs en fin de compte.
"le monde repose sur trois choses: la paix, la vérité, la justice" (Talmud)
Salutations franches et respectueuses.
Rien à redire, sinon que je ne me sens plus si seul sur mon île.
Si j'avais évoqué un acte de censure, j'en fais mon MEA CULPA, même si c'est mal venu comme repentance chrétienne sur Zlabia. Je l'avais,cependant mis au conditionnel '"Censure? Pas le genre d'échanges que l'on voudrait voir s'engager sur zlabia? Je n'en sais rien mais le déplore"winking smiley, ne sachant pas au moment où je l'écrivais.
J'ai tous les éclairages maintenant.
Pour en revenir à l'émir Abdelkader, il a été maitre soufi de l'une des plus importantes confréries ou zaouya, comme il a été dit, mais aussi franc-maçon, Commandeur des croyants, homme de lettres, poête, puis enfin chef de guerre sainte à laquelle se sont ralliés des juifs en grand nombrelibérés du statut infâme de la dhimmitude. Les chrétiens ont bien retenu qu'il avait sauvé bon nombre de leurs coreligionnaires en Syrie d'un massacre imminent par des musulmans. Où est le juif, où est l'arabe ou le musulman dans tout cela? C'est ce genre de sujets que je voudrais voir étaler et y répondre en n'étant, personnellement, ni l'un ni l'autre avant tout, mais bien un Algérien à qui on ne raconte plus d'histoires.
Avec mes meilleures intentions et amitié.
Ibrahim-Sid'Ali
Bonsoir, Shalom, Salam,
Merci cher Bensamy d'avoir posté en rappel cet article, qui concerne entre autre l'étonnant (épatant serais-je tentée de dire quant l'usage de Sa liberté) Abderrazzak Abdelkader (Que D.ieu accueille son âme en paix).L'occasion nous est donné de rappeler que son illustre aieul l'Emir Abdelkader (Que D.ieu accueille son âme en paix)était épris de sagesse (on oublie quel éminent maître soufi et homme de lumière il fut aussi), de justice et d'égalité. Aussi rappelons que l'émir Abdelkader n'avait pas hésité faire sortir (temporairement mais le fait exceptionnel mérite d'être justement salué et honoré) de leur dhimmitude 1450 Juifs d'Oranie, qui armés et pourvus de chevaux (pour la première fois en terre d'Islam d'Afrique du Nord) combattirent fidèlement aux côtés de ses troupes contre l'Armée française mené par le duc d'Aumale.
Je regrette néanmoins un amalgame entre le vrai et le faux: en effet, il y a bien eu des Algériens (arrivés avec certains de leurs "compatriotes"de religion juive en Terre Sainte entre 1850 et 1870) qui se sont établis à Tsemakh (rive sud du lac de Tibériabe), néanmoins il semble exagéré, voire fantasmé de parler de "15 villages algériens".
Quant à la Galilée et au Golan, "régions les plus fertiles" voici un anachronisme qui participe à une désinformation hélas bien rôdée :Rappelons que les pionniers (socialistes et syndicalistes) juifs émigrés des Shtetl d'Europe Centrale et Orientale ont payé lourdement de leurs vies pour assécher les marécages entre 1890 et 1920.
Pour les Tchétchènes, il n'y en a point en Israel: il s'agit sans doute d'une malheureuse confusion avec les Tcherkesses. On peut regretter un défaut de curiosité quant à cette communauté menacée aujourd’hui de disparition: en français il s'agit des Circassiens, petite communauté de musulmans sunnites (hanafi) originaires du Caucase et qui s'établirent en Galilée orientale et eurent à déplorer eux aussi de nombreuses pertes humaines (malaria des zones marécageuses, pardon les "terres fertiles" chères à notre auteur, et hostilité farouche des Bédouins).
On peut également déplorer la terminologie employée: "C’est ainsi que les juifs vont acheter les terres, grâce aux dons de philanthropes d’Europe, et constituer les premières grandes colonies agricoles prospères, en mettant en place leurs milices, leurs petites industries."
L’écho des sirènes assourdissantes de l’équation « Juifs = Capitalistes » ne colle pas vraiment à l’idéologie sioniste collectiviste historique qui estimait en gros que « tout est à tout le monde, rien n’est à personne »
Non, non et encore non les pionniers juifs n'étaient pas des impérialistes, quant à la "milice" (vocable qui définit des groupés armés jusqu’au dents,fascisants, sévissant hélas encore dans certains régimes totalitaires) , il s'agit de l'hashomer hatsair (mouvement sioniste syndicaliste, très ancré à gauche) et cette "milice" était également partisane d'un Etat indépendant "binational". Dommage que l'auteur ne se soit pas mieux "renseigné" sur un sujet aussi complexe que l'histoire de la creation d'Israel et l'hisotire du sionisme, qui exclut toute schématisation et tout « reflexe politique conditionné ».
On peut également regretter dans cet article un défaut d’analyse de la complexe gestion des biens "Waqf",édifices cultuels dont l’administration est partagée entre plusieurs Etats à ce jour
.Ce sujet aussi s'accomode mal de raccourcis trompeurs. Dommage encore.
M’interrogeant sur la valeur (infinitésimale) à vraiment attribuer à ce message antiisraelien (pas du tout subliminal) je vous fais grâce d'une longue énumération des inexactitudes bien réelles que comporte cet "article".
Je préfère continuer d’espèrer que sous peu, des Journalistes Algériens pourront ramener d’Israel des articles déstinés à véritablement informer les Algériennes et les Algériens (je profite de l’occasion pour saluer nos amis d’Algérie qui nous font l’honneur de visiter Zlabia). J’émets ce même souhait pour des Journalistes Israeliens qui ramèneront, j’en suis sûre, de beaux reportages et des infos libres à leurs lecteurs (je salue aussi les Israeliens francophones qui nous lisent, et en particulier la communauté algérienne).
Bien cordialement
Quote
ibrahim
Rien à redire, sinon que je ne me sens plus si seul sur mon île.
Si j'avais évoqué un acte de censure, j'en fais mon MEA CULPA, même si c'est mal venu comme repentance chrétienne sur Zlabia. Je l'avais,cependant mis au conditionnel '"Censure? Pas le genre d'échanges que l'on voudrait voir s'engager sur zlabia? Je n'en sais rien mais le déplore"winking smiley, ne sachant pas au moment où je l'écrivais.
J'ai tous les éclairages maintenant.
Pour en revenir à l'émir Abdelkader, il a été maitre soufi de l'une des plus importantes confréries ou zaouya, comme il a été dit, mais aussi franc-maçon, Commandeur des croyants, homme de lettres, poête, puis enfin chef de guerre sainte à laquelle se sont ralliés des juifs en grand nombrelibérés du statut infâme de la dhimmitude. Les chrétiens ont bien retenu qu'il avait sauvé bon nombre de leurs coreligionnaires en Syrie d'un massacre imminent par des musulmans. Où est le juif, où est l'arabe ou le musulman dans tout cela? C'est ce genre de sujets que je voudrais voir étaler et y répondre en n'étant, personnellement, ni l'un ni l'autre avant tout, mais bien un Algérien à qui on ne raconte plus d'histoires.
Avec mes meilleures intentions et amitié.
Ibrahim-Sid'Ali
Bien Cher Ibrahim,
Je vous remercie pour cet éclairage fort intéressant sur l'intense existence de l'Emir Abdelkader (Que sa mémoire soit bénie). A ce sujet, je souhaiterais savoir comment est attribué le titre de "Commandeur des Croyants" ("Emir el mouminine"winking smiley.
Je souhaiterais aussi qu'on aborde dans d'autres posts avec les zlabiennes et les zlabiens qui se sentent désireux d'approfondir la question les deux thèmes suivants:
1) Pourquoi un courant historiographique (plutôt politique peut être) "malmène" la personnalité de l'honorable Emir Abd El Kader, "précurseur de la nation algérienne"?
2) Quels sont les apports mutuels entre le soufisme (mystique musulmane) et la Kabbalah séfarade (mystique juive)?

Enfin, je vous confirme que vous n'êtes pas seul dans votre petite "île". L'emploi de ce terme, conscient ou pas, convient à merveille à notre forum puisque Al Djazayir ou Algérie (Icosum) signifie précisément "île".smileys with beer
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