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Vers et poémes en vers libres.

Envoyé par bartou 
Re: Vers et poémes en vers libres.
25 juillet 2010, 04:00
17°.

Dans le couloir, Bernard est choque par ce qu’il vient de vivre.
Il referme sa braguette, ajuste sa cravate et prend les escaliers. Ignorant l’ascenseur.

Il est dans la rue. Il jette un regard sur la glace d’une devanture pour régler sa mèche rebelle, Ill monte dans sa voiture. Il est 17 heures. Il est en retard pour son rendez-vous qu’il estime rater. Il essaye de retrouver ses esprits. Il reste un moment avachi, ses coudes posés sur le volant, la tête coincée entre ses bras. Il démarre enfin en s’assurant que la névrosée n’est pas descendue à sa poursuite.


En haut, Eva est à terre, groggy. Son rimmel a coulé sur ses joues. Elle fait pitié à voir dans cette attitude. Ses yeux sont hagards. Elle halète. Elle respire fort. Elle tousse. Elle peine à se lever mais arrive quand même à se traîner jusqu’à la salle de bain. Elle ouvre le robinet de la baignoire et enjambe le rebord de la grande cuvette. Elle tombe dedans.

L’eau coule. Sous l’effet de cette fraîcheur elle semble retrouver ses esprits . Sa tête repose sur le rebord de la baignoire. Elle a les yeux fixés au plafond. Soudain, elle est reprise par les sanglots. Les larmes coulent drues, se mêlent à l’eau. Elle se relève en prenant appuie sur le mitigeur. Elle met un pied sur le sol, puis l’autre. Elle tient le porte serviette pour ne pas tomber. Elle titube. Elle enfile sa cape de bain, se saisit d’une serviette pour se sécher les cheveux. Elle a le vertige. Elle sort lentement de la salle d’eau et va à la cuisine, toujours en tâtonnant les murs, pour se verser un scotch, histoire de se réchauffer. Elle tient le verre entre ses deux mains qui tremblent et va enfin s’assoire sur le divan qui porte encore les traces de son jus. Elle a envie de vomir sans doute que la trop forte pénétration lui a raclé son gosier. Elle vomit et se laisse glisser sur le sol, ses forces l’abandonnent. Elle gît sur les lattes cirées.

Son état est lamentable.

Pendant ce temps, Bernard arrive aux abords de l’immeuble de son amie Marianne avec une heure trente de retard. Il ne peut pas téléphoner. Il ne la voit pas. Il juge qu’elle est rentrée chez elle.


Au même moment, le téléphone sonne chez lui…C’est Désiré qui répond…

-‘…Bonsoir…Désiré…. ! Bernard, est-il là… ?’
-‘…Non…. ! Pas du tout, il avait une urgence, voir une amie et vous retrouver par la suite… !’
-‘…Je ne comprends pas, il n’est pas venu… !’
-‘…Il a sûrement un empêchement en cours de route… !’
-‘…Sans doute… ! Pourriez-vous s’il vous plait m’appeler au cas où il rentrerait.. ?
-‘…Ok…. ! Soyez sans inquiétude… !’
-‘…Merci… ! Bye... !’

A suivre…

Chapitre 18°

Bernard rentre un peu plus tard,après le coup de fil de Marianne.

‘…Marianne vient d’appeler… ? Bernard…. ?’

Bernard ne dit rien. Il monte et se dirige tout droit dans sa salle de bain pour se doucher.

Il se sent comme pollué après ce qui vient de se passer. Sale d’avoir été forcé de forniquer sans amour, contre sa volonté. Forcé presque violé par la meilleure amie de son amie. Il réalise sous la fraîcheur de l’eau qu’il a été piège par cette ‘Gilda’ qui n’est autre que Eva en somme. Il frotte son corps comme s’il voulait se débarrasser de ces scories. Il ferme le robinet d’eau et enfile sa cape de bain tout en regagnant sa chambre.

Sa sœur, intriguée par son ‘mutisme’, décide de monter le voir. Elle le trouve assis sur le bord du lit, la tête prise entre ses deux mains. Il pleure en silence…

-‘…Bernard.. ??? Qu’est ce qui se passe enfin… ? Tu es sorti bienheureux et tu rentres malheureux… !’

Bernard sanglote et sent sa tête qui va exploser. Il demande à boire un calmant. Sa sœur s’absente un instant et revient avec un cachet effervescent dissout dans un verre d’eau. Elle s’assoit près de lui et tente de le calmer. Bernard a honte, il se tait.

-‘…Tu ne veux rien me dire… ?’
-‘…………………………….. !’
-‘…Bon repose toi et lorsque tu te sentiras mieux, tu me raconteras… !’

Bernard comme un chien blessé à qui l’on vient d’écraser la queue avec violence, regarde sa sœur sortir. Il s’allonge. Il réfléchit. Il s’estime bafouer dans son amour propre, réduit à un simple objet mécanique qui a servi presque à assouvir une nymphomane : Une machine à jouir, une inconnue après tout dont il ne sait rien d’elle qui a profité de sa candeur, de son handicap certainement afin de satisfaire son instinct bestial en annihilant toute sa lucidité et sa volonté droguant. Il a été pendant une heure et demi un jouet d’un moment, soumis à l’insatiabilité charnelle d’une femme qui n’a reculée devant aucune moralité. Faisant fi...! De sa conscience en bafouant la sienne. Bernard ne peut l’admettre.
Puis, il pense à Marianne qu’il estime avoir trahie moralement alors qu’aucune véritable liaison n’a encore germe entre eux. Que va t’il ‘prétexter pour se disculper après cette catastrophe…. ? Il n’est pas homme à mentir. Comment va t’il se présenter devant Marianne après cela… ? Et les répercussions qui vont suivre si par hasard Eva, par jalousie se met à rapporter à son amie cette folle après midi d’amour inachevée… ? Comprendra t’elle sa bévue… ? Le traquenard dans lequel, il est tombé à son insu … ?

Bernard, lors de leur dernière entrevue, avait deviné dans le regard de Eva cette petite pointe de jalousie. Il se demande, si ce n’est pas à cause de cela qu’elle a tramé ce guet-apens prémédité, conçu pour atteindre son amie … ! Pour nuire à sa confidente. Pourquoi.. ???

Il juge cette jeune femme sans foi ni loi, démoniaque.

A Suivre...
Re: Vers et poémes en vers libres.
25 juillet 2010, 10:32
Salut Bartou,

"Il juge cette jeune femme sans foi ni loi, démoniaque."

J'ai bien aimé lire vos écrits au début, jusqu'au moment où cela frise la pornographie au chapitre 16, puis une cerraine dégradation de la femme.

A mon avis, il n'est pas acceptable de présenter pareil thême sur "ALGÉRIE".
J'aurais mieux lu, "ALGÉRIE OU TUNISIE, MA CHÉRIE", "ALGÉRIE MA TERRE NATALE D'AMOUR", ETC.., et d'utiliser vos talents de poète par exemple, dans cette version.

Les contes sont imaginaires. Mais les mots et sentiments décrits sont personnels, et réels, pour l'auteur. Certains lecteurs aussi peuvent y déceler la véritable forme de pensée de l'auteur.
Voire, "Les fleurs du mal", de Baudelaire.

A mon avis encore, vous semblez ainsi déverser en ces chapitres derniers une certaine obsession et frustration sexiste et sexuelle, ainsi qu'une certaine aversion envers les femmes.
Et que certaines sembleraient pour vous dénuées de sentiments humains.
Alors que c'est faux en général, et celà même pour la "prostituée".

Sans vous vexer, je vous demande de bien lire le ci-dessus, et de répondre a cette intervention qui ne cherche pas à vous provoquer, mais à déterminer les raisons de ce malaise en vous.

Je demanderai aussi aux autres lecteurs de contredire ce que j'écris, s'il y a lieu...

Merci d'avance,

Abraham
Re: Vers et poémes en vers libres.
25 juillet 2010, 14:58
Je n'ai qu'une question à poser (opposer), même si le talent de conteur est bien là, le vocabulaire, l'art d'appâter le lecteur depuis les premiers textes (poésie rimée ou vers libres) : est-ce bien le lieu sur un forum tel que celui-ci?
Il existe des maisons d'édition spécialisées, mais je ne suis ni censeur ni moralisateur et encore moins modérateur. Je donne mon opinion parce que je suis infiniment plus intéressé par des "la bab la meftah" de notre ami Abraham que par certains centimètres de l'anatomie humaine.
Ibrahim.
Re: Vers et poémes en vers libres.
26 juillet 2010, 00:13
Bonjour,
J'ai, moi aussi un certain recul quand aux messages de Bartou, j'ai pris l'habitude de " zapper " ces écrits, je n'en connais pas le contenu,car je trouve cela trop long à lire.
Et pour aller dans le sens des précedents intervenants, ce n'est pas le lieu pour se faire " éditer "
Amitiés, Daniel.
Re: Vers et poémes en vers libres.
26 juillet 2010, 11:37
Il n'est pas d'éloges sans critiques.

J'ai pris note de vos avis et opinions.
Et je m'en réjouis.
Ce n'était aucunement de la provocation.

Je ne suis pas là pour polémiquer bien au contraire de discuter.
Je répondrais en tant voulu à Abraham pour la bonne raison que
je vais voyager incessamment.

Monsieur Ibrahim avec tous mes respects, je n'ai pas bien compris cela
'....l'art d'appâter le lecteur...!

Pourriez vous m'en dire plus. Il n'est aucunement dans mes intentions d'appâter qui que ce soit.

Monsieur le webmaster est libre d'enlever ce qui lui parait 'indécent',
libre aussi de déplacer ou supprimer carrément cette rubrique.
Je n'en ferai pas des gorges chaudes.

Hélas, comme le dit Monsieur Daniel, je n'ai pas le pouvoir d'éditer.

En tout cas, je vous remercie pour l'accueil fraternel et pacifique qui m'a été fait depuis le début.

Et il n'est pas dans mes habitudes de confronter ce qui vous parait
inconfortable.

Bien au contraire, j'admire votre franchise.

Bien à vous tous et portez vous bien.

RM.
Re: Vers et poémes en vers libres.
26 juillet 2010, 12:33
Monsieur Ibrahim avec tous mes respects, je n'ai pas bien compris cela
'....l'art d'appâter le lecteur...!

Pourriez vous m'en dire plus. Il n'est aucunement dans mes intentions d'appâter qui que ce soit.

Bonsoir, et surtout ne prenez pas mal cette maladresse de ma part. J'avais pratiquement tout lu de vous ou presque et je m'attendais à une suite autre que celle qui m'a fait réagir. Appelons cela une réaction de dépit de ma part plutôt qu'une stratégie de la vôtre. J'ai réellement estimé votre facilité à écrire et décrire. "J'ai été appâté" puis frustré, ce n'était donc que mon opinion. Je ne voulais pas offenser ni médire.
Ibrahim
Re: Vers et poémes en vers libres.
26 juillet 2010, 12:56
Monsieur Ibrahim, comme on dit chez nous et chez vous '...Hachec...!'
C'est vrai que vous n'avez pas tout lu de ce j'ai dans mes archives de bon et de moins bons, mais dommage, je me vois dans l'obligation de suspendre cette suite.

En attendant que les esprits se calment.

Oui,j'ai la facilité d'écrire et bien sur, hélas, je me relis pas dés fois parce que je suis pris dans un engrenage et ma plume dépasse mes pensées. C'est le seul récit où ma liberté d'expression a prévalu sur le 'respect' du lecteur.

Mais si vous réfléchissez bien, tout n'est que violence autour de nous.
Prenez les chanteurs RAPS par exemple...! NTM, etc par exemple, les almanachs dans les kiosques où sont exposés des images choquantes et déconcertantes etc...

Aux USA, une femme écrivain est devenu milliardaires grâce à ce genre de littérature qui plait ou ne plait pas.

Je n'ai pas la prétention de me mesurer à elle ni à qui ce soit.

J'ai voulu raconter une situation mal aisé par le lecteur, d'où mon avertissement au début. Sans hypocrisie avec force détails il est vrai, de nature à choquer le lecteur.

Le jeune homme s'est trouvé piégé malgré lui, presque violé par une inconnue, une jeune femme hystérique dont les intentions sont de détruire une relation amoureuse entre lui et sa meilleure amie.

J'ai porté au paroxysme sa façon d'agir.
De là à dire que j'ai dégradé la femme, il y a un pas que je ne franchirai pas.

D'abord parce que j'ai étè élevè par trois femmes, que je porte dans mon coeur, ma grand-mére, ma tante et ma maman.

Maintenant si des personnes se font psychiatres jugent et condamnent
un écrit, je ne trouve aucune objection à cela.

Bien au contraire, le pire et qu'ils restent insensibles ou indifférents.


Rabi i khellic.
Merci en tout cas, n'oublions pas cependant c'est par les commentaires et les réactions des autres qu'on s'améliore.
Et vous m'en donnez l'occasion.

RM.
Re: Vers et poémes en vers libres.
26 juillet 2010, 13:01
Ne soyez pas déçu ni dépité, les mauvaises choses passent et le bien et le bon sont à venir.
RM
Re: Vers et poémes en vers libres.
26 juillet 2010, 13:08

Bonjour,
J'ai, moi aussi un certain recul quand aux messages de Bartou, j'ai pris l'habitude de " zapper " ces écrits, je n'en connais pas le contenu,car je trouve cela trop long à lire.
Et pour aller dans le sens des précédents intervenants, ce n'est pas le lieu pour se faire " éditer "
Amitiés, Daniel.


Quant à vous Monsieur Datlani, je n'ai aucun reproche à vous faire.
Cependant, je voudrais vous dire que j'ai publié ici par précipitation.

Et non volontairement.Loin de moi la filouterie, ce n'est pas mon fond de commerce.

D'une part, que vous preniez un certain recul alors que le monde avance, je n'y trouve rien à redire.

Que mes récits soient longs cela est une autre affaire, j'en ai de plus longs encore et ne pas les lire, ne m'indispose pas.

Je prends pourtant la précaution de passer qqs chapitres à intervalles presque réguliers afin de donner le temps au lecteur de s'imprégner de la nouvelle.

Continuez à zapper cher frère,moi je continuerai à écrire.
A moins que D ieu sobhanou juge le moment bon pour me prendre.

Toutes mes sincères amitiés.
Portez vous bien.
RM.
Re: Vers et poémes en vers libres.
26 juillet 2010, 13:56
D’un chapitre mal aisé,
Incompris, me voilà tiraillé.

Je ne sais comment faire.
Pour me débarrasser de ce lourd carcan
Qui pèse sur mes épaules bien pesantes.

J’essaye de me blanchir un peu comme les noirs
Mais hélas, je retombe sur ma couleur.

Quoi faire… ? Y’a-t-il un remède secret… ?
Une potion magique à boire pour laver tous soupçons… ?
Et mon esprit de cette horreur qui m’englue… ?

Y’a-t-il une ‘haqaqa’ spécial pour redorer mon blason
Terni par le malheureux chapitre tant décrié… ?
Dois je choisir entre la valise et le cercueil… ?
Qu’on me le dise ici avec franchise.

Je suis né errant et le serai toujours,
Ici, là bas, sur terre et un jour sous terre.
Par un faute jugée, on me condamne ce jour.


Je me plierai à la vindicte populaire
Qu’on dresse un bucher, une roue, une corde,
Un bataillon de jouisseurs prêts à me fusiller.

Mais je ne mourrai pas lâche ni désarmé.
Suis-je vraiment celui qu’on jette en pature
A la curée… ???

Que je passe malhonnête aux yeux d’eux....?

Un savon peut être, une lessive Omo
Feront l’affaire ou alors une machine à broyer mon corps… !

Mon soleil est enfoui en moi,
Il se cache à vos vues.
Et tarde à faire jaillir mes rayons.
Trop de brouillard à dissiper
Et l’empêche de briller.

Je pars chancelant
Comme un vieil homme blessé
Mais jamais ma voix ne sera haussée.

N’ayez aucune pitié
Mais ne m’humiliez jamais mon honneur.

Je ne fais que passer.

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