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Pause-café dans les relations algéro-françaises

Envoyé par lamak 
Pause-café dans les relations algéro-françaises
23 janvier 2007, 05:30
Bonne aprés midi.

Je ne sais pas pourquoi, nom de Dieu, que lorsqu’ il s’agit d’une mauvaise information ou d’un événement malheureux, les médias du monde entier font en sorte à ce que l’information rentre dans votre tête, et ils n’hésiteront pas à le faire même s’il faut vous cloué l’information avec un marteau et un ciseau au pôle nord de votre tête.

Et puisque je m’exprime dans la langue de Victor Hugo, bingo, vous avez devinez, il s ‘agit essentiellement de la presse télévisée française. Tous les supports médiatiques sans exception aucune se mettent à vous rabâcher le même sujet. C’est le taylorisme de l’information, l’industrialisation de l’information, peut être que ça revient moins chère que de partager l’information comme on partage les frais de je ne sais quoi.

Patience j’y arrive.

Depuis trois jours et aujourd’hui dernier jour, que le président de l’assemblée française est en visite en Algérie, plus qu’une visite officielle puisque il a même été en villégiature à Djânet dans le Tassili. Avant lui et il n’y pas si longtemps est venu aussi Mister Sarkozy, pour une raison ou une autre. Je veux dire dans le cadre officiel en temps que premier ministre ou dans le cadre de sa campagne électorale……….pour essayer de faire les yeux doux aux voies racailleuses de chez nous, là bas. Qui sait ?

Entre temps il a eu la mort de notre cher et regretté l’Abbé Pierre.

Sur la visite de Jean-Louis Debré, il n’y a pas eu un mot, ou si je me trompé, peut être qu’il y eu information comme un banal fait divers mais tout juste avant la page sport, c’est à dire au moment ou on se dit que tout d’essentiel a été dit, je quitte la téloche. Ou bien probablement qu’il y aura une émission, ou un reportage qui se fait pour la circonstance, mais ne sera diffusé qu’un autre jour inopinément et à 23 h, au moment où on commence à somnoler. Tout comme l’émission sur la bataille d’Alger dans « Infrarouge » sur la 2.

Jusque là, je m’excuse, c’est pas pour vous casser les méninges avec mes préoccupations, mais j’ai surtout voulu et souhaité partager avec vous en vous faisant lire un article qui sort du cadre politique et qui m’a fait chaud au cœur sur justement la visite en Algérie du président de l’assemblée nationale française, et je suis sûr, vu le poste qu’il occupe, c’est pas n’importe qui.
Pour la circonstance j’ai repris le titre de l’article et je me suis permis d’en faire le sujet du forum.
Lamak.


Pause-café dans les relations algéro-françaises

H. Saaïdia


Au troisième et dernier jour de sa visite de travail à Alger, le président de l’Assemblée nationale française, Jean-Louis Debré, a préféré s’extirper un peu du cadre officiel et est allé de bon gré prendre un café avec des étudiants algériens à la rue Didouche Mourad. L’Islam, l’avenir, le visa, TPS, Nicolas Sarkozy... ont été au menu de la pause-café de Debré avec ces étudiants, sous le regard curieux d’une petite foule. Si le haut responsable français et ses compagnons de table conversaient dans une atmosphère très détendue, les policiers de son escorte, postés des deux côtés du trottoir de l’ex-rue Michelet étaient, eux, sur les dents. C’est donc, à la terrasse d’un café du centre-ville d’Alger, que le président de l’Assemblée nationale française s’est attablé avec des étudiants, évoquant, pendant une heure, plusieurs sujets concernant l’Algérien en général et le jeune en particulier. Et, Debré était très attentif, sensible même, aux problèmes de « ses invités » du jour, tout comme les six étudiants étaient attentifs aux questions et aux remarques de « leur invité ». La conversation est allée bon train, sous le regard curieux de dizaines d’étudiants qui formaient un cercle autour de la table où s’étaient attablés M. Debré et six étudiants. «C’est Debré, c’est Debré», criaient des passants, surpris de voir le responsable attablé à la terrasse d’un des nouveaux cafés à la mode de la capitale, adossé à l’Université centrale d’Alger. Le service d’ordre avait du mal à contenir les curieux qui tentaient de se joindre au groupe. Le président de l’Assemblée, en visite depuis vendredi soir à Alger, a notamment interrogé ses interlocuteurs sur ce qu’ils pensaient de l’Islam et de l’islamisme et sur leur manière de concevoir leur avenir «en France ou en Algérie» à la fin de leurs études. Les étudiants lui ont parlé de leurs «difficultés pour poursuivre leurs études et trouver ensuite du travail en Algérie». Ils se sont plaints aussi auprès de Jean-Louis Debré que les chaînes du bouquet TPS aient été cryptées et ne soient plus accessibles gratuitement par satellite aux téléspectateurs algériens. Il faut dire que le cryptage total, depuis quelques mois, de ces chaînes favorites pour la majorité des téléspectateurs algériens a été mal perçu, notamment par les jeunes algériens, d’autant que les cartes d’abonnement TPS ne sont pas disponibles sur le marché algérien et que leur prix est hors de portée pour la plupart des familles algériennes. Pour Amina, une serveuse, «cela fait plaisir de voir M. Debré attablé parmi nous. Je suis très, très contente», a-t-elle dit. Son collègue Wahid a, lui aussi, manifesté sa «joie», en relevant que le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, candidat à la présidentielle française, n’avait «pas eu le même geste» lors de sa visite en novembre en Algérie. Un sexagénaire, assis sur le banc public a «regretté» que Debré ne soit venu en Algérie «qu’en fin de mandat», mais a manifesté, néanmoins, sa «satisfaction de le voir en Algérie».
Par ailleurs, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier, un message de son homologue français, Jacques Chirac, dans lequel il lui a fait part de la «qualité» des échanges politiques «au plus haut niveau» et de la «densité» du partenariat entre l’Algérie et la France. «L’importante visite que Debré effectue aujourd’hui en Algérie (...) témoigne à la fois de la qualité de nos échanges politiques au plus haut niveau et de la densité de notre partenariat», écrit notamment le président Chirac au chef de l’Etat. Le président français, qui s’est dit «heureux» de saisir l’opportunité de la visite en Algérie, du président de l’Assemblée nationale française, pour transmettre au chef de l’Etat «ce message d’amitié», rappelle que «dans la continuité de la Déclaration», signée à Alger en 2003, «beaucoup a été réalisé, ces dernières années, pour conférer» aux relations bilatérales, «la densité qui convient à deux nations aussi proches par l’esprit et par le coeur».
Chirac estime qu’en matière économique, l’accord signé en décembre dernier, «va permettre, comme l’avait souhaité la partie algérienne, d’accompagner la promotion de nos investissements en Algérie et de donner de nouvelles perspectives à nos opérateurs économiques». Il cite, en outre, la révision du dispositif français et communautaire de traitement des demandeurs de visas. Le président français souhaite «que se poursuive la coopération pour que la circulation (des ressortissants des deux pays) réponde aux besoins de (leurs) relations».
Le chef de l’Etat français cite enfin «les projets communs» dans le domaine culturel, éducatif et scientifique, émettant l’espoir qu’après la mise en place de l’Ecole supérieure algérienne des affaires, «d’autres réalisations communes vont voir le jour dans le domaine de la formation supérieure».


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