|
malheur à celui qui a fait des études poussées
Envoyé par lamak
|
malheur à celui qui a fait des études poussées 09 décembre 2006, 02:30 |
bonjour camarades
voici ce qui est arrivé à un cadre et un brillant diplômé. son malheur est d'avoir répondu à une annonce sur le journal, une offre d'emploi. il s'est rendu à l'entretien d'embauche chez le directeur, un dirigeant qui n'est pas à sa place. voici son histoire.
le directeur:
- «Ouine tu as fait tes premières classes ? Ouine tu as décroché ton bac ? Ouine tu as suivi tes études supérieures ? Ouine tu as présenté «ta» mémoire de licence et autour de quel truc... Ah, je vois ! Tu continues jusqu’au magistère... Ouine tu as fait tes recherches et ouine tu as présenté ta thèse de doctorat ? Enfin, ouine tu penses être le plus efficace pour notre entreprise ?
- Mais monsieur, je n’ai fait que répondre à l’avis de recrutement que vous avez lancé dans les journaux ! Vous demandiez un profil précis, pour un poste précis, si je ne me trompe. Vous n’étiez censés répondre qu’aux candidatures jugées intéressantes. Je vous ai envoyé mon CV, vos services ont jugé utile de me convoquer. Et toutes les questions que vous me posez trouvent leurs réponses dans tout mon itinéraire. C’est avec plaisir que...»
Les yeux du patron, congestionnés par une nuit éthylique, sont sortis de leurs orbites. Hors de lui, ses joues besaces se mettent à trembler, ses lèvres en forme de fessier arrivent à peine à se décoller pour cracher au visage de ce brillant diplômé: «J’appelle ça de l’insolence. Ce n’est pas comme ça qu’on répond pendant un «tretien d’embouche !». C’est dingue que tu as «la versité» a formé comme «tudiant». C’est pas parce que as «dix plomes» que tu te crois intelligent...» Notre candidat ramasse son dossier, il sort sans mot dire. Il a tout compris.
«Au suivant !». Il n’y avait au fait pas de suivant. C’était le seul qui répondait au profil. Le portable sonne dans la poche du jetable. «Ouai... Ouai... Kirak... Bien rentré hier ? Soirée boumba, lazème on la refait... Tu le connais ? Yapadeproblème, je connais pas marche arienne. Tu me l’envoies tidsuite».
«Faites-le entrer ! Toi tu es mine ? Oueld mine ? Mine bouk, mine khoualek ? Mine tu me parais oueld familia et que ta mine me plaît, je ne te demanderai pas combien de plomes tu as. Tu me parais intelligent. Neuf plome ou diplôme, tu es ricriti !». Il prend son bigophone. «Allô, service bersonnel ? Ça yi, je t’envoie le zoizeau rare».
Ce billet est de la pure fiction. Cette situation ne peut arriver que dans un pays qui ne compte que sur ses mines et sur les richesses de son sous-sol... Les mines, les crayons et la connaissance, c’est pour les autres.
Pièces jointes:
voici ce qui est arrivé à un cadre et un brillant diplômé. son malheur est d'avoir répondu à une annonce sur le journal, une offre d'emploi. il s'est rendu à l'entretien d'embauche chez le directeur, un dirigeant qui n'est pas à sa place. voici son histoire.
le directeur:
- «Ouine tu as fait tes premières classes ? Ouine tu as décroché ton bac ? Ouine tu as suivi tes études supérieures ? Ouine tu as présenté «ta» mémoire de licence et autour de quel truc... Ah, je vois ! Tu continues jusqu’au magistère... Ouine tu as fait tes recherches et ouine tu as présenté ta thèse de doctorat ? Enfin, ouine tu penses être le plus efficace pour notre entreprise ?
- Mais monsieur, je n’ai fait que répondre à l’avis de recrutement que vous avez lancé dans les journaux ! Vous demandiez un profil précis, pour un poste précis, si je ne me trompe. Vous n’étiez censés répondre qu’aux candidatures jugées intéressantes. Je vous ai envoyé mon CV, vos services ont jugé utile de me convoquer. Et toutes les questions que vous me posez trouvent leurs réponses dans tout mon itinéraire. C’est avec plaisir que...»
Les yeux du patron, congestionnés par une nuit éthylique, sont sortis de leurs orbites. Hors de lui, ses joues besaces se mettent à trembler, ses lèvres en forme de fessier arrivent à peine à se décoller pour cracher au visage de ce brillant diplômé: «J’appelle ça de l’insolence. Ce n’est pas comme ça qu’on répond pendant un «tretien d’embouche !». C’est dingue que tu as «la versité» a formé comme «tudiant». C’est pas parce que as «dix plomes» que tu te crois intelligent...» Notre candidat ramasse son dossier, il sort sans mot dire. Il a tout compris.
«Au suivant !». Il n’y avait au fait pas de suivant. C’était le seul qui répondait au profil. Le portable sonne dans la poche du jetable. «Ouai... Ouai... Kirak... Bien rentré hier ? Soirée boumba, lazème on la refait... Tu le connais ? Yapadeproblème, je connais pas marche arienne. Tu me l’envoies tidsuite».
«Faites-le entrer ! Toi tu es mine ? Oueld mine ? Mine bouk, mine khoualek ? Mine tu me parais oueld familia et que ta mine me plaît, je ne te demanderai pas combien de plomes tu as. Tu me parais intelligent. Neuf plome ou diplôme, tu es ricriti !». Il prend son bigophone. «Allô, service bersonnel ? Ça yi, je t’envoie le zoizeau rare».
Ce billet est de la pure fiction. Cette situation ne peut arriver que dans un pays qui ne compte que sur ses mines et sur les richesses de son sous-sol... Les mines, les crayons et la connaissance, c’est pour les autres.
Pièces jointes:
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.
