P. Vidal-Naquet

Meriam je répond quant meme visiblement vius etes plus jeune que moi qui n'ai pas l'habitude de taper sue un clavier 75 ans je doit avoir l'age de votre grand méré! Je n'ai jamais dit ni pensé que "la colonisation fut charmant et positif" et ce n'est pas notre faute si nous sommes nés la bas comme les beurs aujourd"hui en france ! mais je l"ai dit par ailleur sur ce forum elle fut un fait historique inéluctable en algérie si ce n"avait eté la france c"etait d"autres Espagne où angleterre mais celle ci vous devez lz savoir avait recu un "mandat" au congrés de vienne pour régler le sort de la piraterie en méditérranée meme les UsA avaient envoye bombardre alger vers 1825 ? a verifier une fois en place il ysont resté appuyés prr la majorité de la population juive qui servit d"intermédiaire de guides et de"interpretes et par les tribuus "rayas" habituée a servir le aprés les turcs le pouvoir en place !
mais furent "colonises" les pays qui etaient colonisables Cortes a conquis les ameriques avevc une poignée d"aventuriers les arabes l"espagne aussi grace aux dissentions intérieures ce fut partout le cas comme l'afrique noire et les romains la gaule et etc etc
et pour finire les arabes en algérie judéochrétienne a l'origine
etat juif du Touat et pape berbére + st Augustin (asuivre)

(suite)Indépendance "illégitime" pas dit non plus simplement avec certains musulmans surtout en oranie on pouvait etre pour d'autres options de progrés tout en restant liés a la france ce fut longtemp la position du particommuniste algérien avec qui j"ai fait dans ma jeunesse un bout de chemin mais vite compris aprés un voyage en union soviétique! "la prison des peuples" qui etait un grand état colonial!
j"ai considéré avec d"autres que le FLN nous trompait sur son "progréssisme" et que c"etait l"islamisme obscurantiste la face cachée Déja par nos amis republicains espagnols nous savions que franco par lex maroc espagnol aidait les"rebelles" et laissait passer les armes les "imperialistes"tes anglais et américains aussi aidait
sans parler des pays de l'est bref on choisi un camp et reflexion faite je pense que la"pratique" comme ditot a tranché Le nombre des algériens intéllectuels (comme mon ami M Harbi) ou pas qui préférent vivre en france et l'etat de l"algérie pourtant riche aujourd"hui
me font perseverer dans ce qiest une érreur selon vous "alors c"est diabolique" bien a vous et il faut se frotter a la contradiction
comme le dit mon autre ami le professeur Meynier que vous devez connaitre (histoire intérieure du FLN un Pavé)Bien a vous

MESSAGE DE L'ADMINISTRATEUR

Les participants a ces forums sont pries de respecter les titres des sujets et non pas de diverger sur d'autres sujets de discussion.

Autrement les fils perdent leur integrite et il devient tres difficile pour les visiteurs de suivre la discussion.

Merci de votre comprehension.

Bonjour Meriam, bonjour tout le monde.
Vous avez eu les mots pour dire précisément que chacun a parfaitement le droit d'être pour ou contre le colonialisme, sauf que que c'est pas en faisait taire l'autre, le "pas d'accord", avec des références à l'Histoire plus que douteuses qu'on arrivera à dialoguer sereinement. Il ne faut pas oublier que nous écrivons et orientons en ce moment-même ce que sera l'histoire de demain. Il n'y a aucune pré-destination obscure qui figerait les rapports entre juifs et musulmans ou arabes dans la haine, d'autant que tous les historiens sérieux attestent de ce que furent les relations entre ceux-ci et ceux-là. Il y a également la mémoire personnelle de nos parents et grands-parents pour le confirmer.
Ceci dit, je vais me permettre, mais sans en avoir consulté l'administrateur, de publier sur ce forum un article que j'avais rédigé il y a quelques années au sujet des Bienfaits de la Colonisation.
En parlant de MONSIEUR Vidal-Naquet, je ne pense pas me tromper de rubrique, mais c'est à l'administrateur d'en juger.

Un civilisé reconnaissant.

Oui ! Je sais gré à la France de pouvoir lui écrire, aujourd’hui et dans sa belle langue, cette lettre de profonde reconnaissance pour ce qu’elle a apporté à mon continent, à ma région, à mon pays et, enfin à ma famille.

Nous n’étions que tribus à moitié sauvages, presque nues ou ridiculement vêtues de gandouras et de boubous, s’entre-déchirant pour un are, une mule, un chameau ou un rien, par pur instinct animal. Nous ne partagions pas un même « idiome » barbare entre nous tous. Nos manières étaient frustes. Nous mangions avec les doigts, assis par terre. Nous ne savions ni lire ni écrire. Nous battions nos nombreuses femmes et vivions dans des grottes, des cases, sous des tentes ou dans une promiscuité étouffante dans de sinistres casbahs.
Nous avions une multitude de dieux ou adorions des serpents, et quand nous n’en avions qu’Un Seul, Il était sanguinaire, à notre image...
La France m’a appris tout cela à l’école de Jules Ferry. D’innombrables choses sur mes ancêtres et sur moi-même...y compris sur mon père (« évadé ») qui était un terroriste rattrapé par son atavisme.
Je l’ai lu et vérifié dans mes manuels d’histoire où je voyais bien Jughurta dans une cage et Abdelkader se rendant aux Français, Carthage en flammes comme Alger autour de moi... On ne va pas contre le cours de l’histoire !
L’Empire de Rome, hier, comme la République française, aujourd’hui, étaient missionnés par le courant irrépressible de la Civilisation. Ceux qui ne pouvaient le comprendre s’éliminaient d’eux-mêmes.
Ma mère me chuchotait autre chose à la maison. Tout à l’opposé. Depuis la mort sous la torture de mon père, elle n’a plus dit un mot de français.
C’était la langue des « Bigeard et des Lacoste ». Quant à Voltaire, elle n’en avait jamais entendu prononcer le nom, restant obstinément analphabète en dépit de l’oeuvre civilisatrice de la France.
Encore une fois l’atavisme. Sans doute !
Elle me parlait de soldats déserteurs, d’un médecin juif de la rue Bab-Azzoun qui soignait secrètement et gratuitement les indigènes-indigents, d’un certain abbé Scotto et d’infiniment de Français en France qui aidaient les Algériens.
Je n’y comprenais rien et la suivais en fonction de sa sympathie ou de son aversion pour les uns ou les autres.
Plus tard, et déterminé à y voir plus clair, je sus qu’il a existé un Gautier et un Ageron, un Liechti ou un Crauchet et un Degueldre et un Salan, un Teitgen et un Mitterrand, et tant et tant d’hommes qui ont illuminé ou assombri l’Histoire.
Mon fils qui ne parle pas un mot d’arabe est scolarisé au Collège Jules Ferry. Je lui en ai toujours parlé comme d’un homme méritant et admirable, mais peut-être me déciderais-je un jour à lui chuchoter, comme hier ma mère, la déclaration qu’il fit à la Chambre en 1885 :
« Il faut le dire nettement : Oui, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Comment justifier, sinon, notre présence aux Colonies, elles ne nous demandent pas ! ».

Merci à tous.
Ibrahim-Sid'Ali.

A ce sujet, et sans heurter la sensibilité de personne, je vous invite à lire un article qui a paru il y a deux jours dans un quotidien nationale, sans toucher à une virgule. Un événement auquel j’ai assisté pour la curiosité et surtout le savoir. Quelques passages peuvent n’intéresser pas grand monde.

Tlemcen: Mémoire des Français dans la lutte de libération nationale

par Sid'ahmed Cheloufi

L'ECOLYMET (association des anciens élèves du collège et de la médersa de Tlemcen) a organisé, jeudi dernier à 17h30 au siège de la Fondation Mustapha Benkalfat (Mansourah), une conférence-débat animée par l'écrivain Dendane Sid Ahmed, intitulée «Participation des étrangers à la lutte de libération nationale».

Tout d'abord l'auteur des cinq livres édités en Algérie et en France commença par rendre un vibrant hommage à M. Benhabib Omar, président de l'ECOLYMET, qui a réussi à «faire loger» cette association des anciens élèves dans un joli local de 500 m², cédé gratuitement par le mécène hadj Mustapha Benkalfat (que Dieu prolonge sa vie).

Cette belle salle de conférences, avec une vue à partir d'une terrasse sur les ruines de Mansourah, accueillera les adhérents qui viennent de toute l'Algérie et même de France, d'Espagne, pour des conférences programmées tous les quinze jours.

Dendane Sid Ahmed a d'abord rendu hommage à Germaine Tillon, décédée à l'âge de 101 ans en 2007, ancienne déportée par les nazis en 1940 et conceptrice des CSE (Centres socio-éducatifs) en 1957 en Algérie et surtout auteur de l'ouvrage: «Le plus grand forfait de l'humanité c'est la traite des Noirs et la colonisation».

Cette ethnologue, dira hadj Dendane, a dénoncé la torture, le code de l'indigénat et a démontré la clochardisation de l'Algérie lors de la commission internationale qui a enquêté en 1957 sur les prisons et a été reçue par le chef de la bataille d'Alger, Yacef Saadi.

La deuxième partie de son exposé a été réservée à l'assassinat par l'OAS, le 15-3-1962, des six responsables des CSE (centres socio-éducatifs) à Château-Royal El-Biar:

1) Max Marchand (ancien inspecteur d'académie de Chlef et directeur des CSE, appelé «l'avocat des pauvres»),

2) Mouloud Feraoun (auteur du livre Le fils du pauvre),

3) Ali Hamoutène (instituteur),

4) Salah Ould Aoudia,

5) Marcel Basset,

6) Robert Aymard. Ces militants de la cause nationale, défenseurs des opprimés, ont été abattus de sang-froid par Roger de Gueldre, chef du commando Delta, avec 18 balles pour chaque martyr (extrait du livre de Philippe Ould Aoudia, fils de Salah).

Dendane, bien documenté, a cité d'autres grandes figures emblématiques qui ont aidé l'Algérie dans les moments difficiles tels que Henri Alleg (La Gangrène), Maurice Audin, Mandouze, Henri Maillot, Réseau de soutien Janson et tant d'autres anonymes. Francis Janson avait dit «Nous sommes l'autre face de la France !»

Bravo à l'ECOLYMET et son bureau de ranimer les mémoires et surtout dans un site aussi agréable que la Fondation Mustapha Benkalfat, un véritable jardin d'éden, près de la source de Mansourah et à côté de Béni Boublen, évoqué par Mohammed Dib dans le roman L'Incendie, sous le vocable «Les morts sur les vivants !» Le comité de l'association des anciens élèves doit penser aux vieux adhérents qui n'ont pas de voiture pour affréter un bus pour aller de la ville de Tlemcen au local de l'ECOLYMET à Mansourah, l'Office du tourisme et son sympathique président Abdellatif Mesli ne refuseront pas ce petit service ! Une autre recommandation, c'est d'inviter les étudiants et même les lycéens pour assister et se documenter en écoutant leurs aînés raconter l'histoire très riche de notre beau pays, l'Algérie.

Les actes édités par l'ECOLYMET pendant ses huit années d'existence en sont une preuve tangible que cette association est dans la bonne voie, celle de «semer les graines de l'histoire» pour lutter contre l'amnésie.

Appréciant cet hommage, quoique ciblé, aux morts

Dans l'Alsace de mon père, il est écrit sur les stéles et monuments aux morts la mention : "A nos morts" ce qui signifie : "Quelque soit l'uniforme sous lequel ils sont morts. Puisse l'Algérie s'en inspirer.

Néanmoins je me dois de constater - une fois de plus si ce n'est ici, du moins ailleurs sur le Net - combien avait raison Muhand Aarav Bessaoud avec le simple titre de son livre : "Heureux les martyrs qui n'ont rien vu..."

Comme il me serait et serait agréable à ceux qui ne sont pas morts alors... de pouvoir n'être pas déclarées "persona non grata" par les autorités du régime et pouvoir actuel depuis 1963 en Algérie et se voir refuser le visa au prétexte d'opposition au régime ... heureusement accordé à d'autres même si celà peut étonner dans certains cas individuels.

Il ne me semble pas vraiment être hors sujet.

Je pense même que nous sommes en plein dedans. Non ?

Voyez-vous ce qui me gêne c'est que "à nos morts" soit associé "uniforme". En général, si je puis dire, les morts civils sont infiniment plus nombreux que les militaires, et parmi les militaires beaucoup plus d'hommes de troupe que d'officiers.
Quant aux visas, c'est très regrettable, parfois dramatique, que nous ne puissions aller et venir comme nous aimerions le faire.
C'est mon combat. Et, surtout, je le mène à ma façon, en fraternisant. Ceux qui refusent la main que je leur tends ne sont pas pour autant des ennemis, ils reviendront de leur rancoeur, et si je n'étais plus là, mes enfants y seront. J'y veille.

Réponse à Meulant et à Ibrahim Salut a vous tout d"abord je pense que nous ne sommes pas"hors sujet" nos réponses s"emboitent et sont la concéquence des positions humanitaires de Vidal-Naquet c"est normal que cela dérive les visiteurs n'on cas prendre le débat a sa source!
Bien sur l'idéal serait comme vous le dites d'honnorer globalement tous les morts / Sur les monuments aux morts en général il n"y a que les combattants et en Alsace comme il y en a eu dans les deux camps
avec les incorporés dans l"armée Allemande c'est plus facile Mais Ibrahim a raison on oublie les civils ! Et par ex en France les bombardements alliés ont fait plus de morts civils que les Allemands mais c'est sacrilége d"enseigner cela sujet tabou et pourtant c'est l"Histoire ! Idem en Algérie où l"on sait maintenant archives en main que les nationalistes ont fait au moins autant de morts musulmans que l'armée française(harkis inclus alors que la guerre etait finie) quant à la sinistre OAS ses victimes représentent 0;65 %
du total des victimes de la guerre d"algérie !Mais une guerre civile est "visiblement " atroce ! Car il y a contact physique mais que penser du bombardement inutile de Dresde où sans parler de la 1ere
de la 2em bombe H sur le Japon alors que celuici etait pret a capituler ! Combiens de gens mémes pacifiques sont tombés la dessous !
Quant aux visas lamentable pour les natifs (sans distinction) du pays
ce n'est pas le cas pour ceux qui sont nés en France Voyez celle si elle nous considérait pourait demander la réciprocité Mais on n"est méme pas défendu par son pays d"accueil Qui sont les parias ?