En 1865 Napoléon III alors au sommet de sa gloire, vint en bateau de guerre, escortée par l'Impératrice Eugénie, inaugurer à Alger les rampes magnifiques montant du port et accédant ainsi au long boulevard, dit de l'Impératrice.
(Qui fut nommé ensuite Blvd de la République et après Blvd Carnot ). Napoléon alors scella dans le ciment dans le coin d'une rampe, un coffret contenant des pièces d'or à son effigie, des médailles et sans doute un parchemin .
Je n'ai pas réussi à satisfaire ma curiosité en voulant dévoiler cet endroit et savoir ce qu'il en est devenu du temps de la présence française. Une réception fut offerte au couple et une délégation de Dames Israélites offrit à l'Impératrice un éventail en plumes d'autruche serti de perles .(Voit l'image). L'impératrice très coquette raffolait de ces objets de collection. Elle meme n'était pourtant pas très philosémite: quand il fut décider de construire une grande synagogue à Paris,elle demanda qu'elle le soit dans une petite rue, à l'écart de sa vue lorsqu'elle sortirait en calèche de son palais ! Évidement après la défaite de Sedan en 1870, Napoléon III fut déchu. Haut et Bas-Rhin devinrent allemand. Mes Grands-Parents voulurent rester français et se réfugièrent à Belfort, enclave laissée française par la Prusse, en admiration pour l'attitude héroïque du Général Denfert-Rochereau et ses soldats aux combats. Mes ancêtres décidèrent ensuite de devenir des pionniers en Algérie encouragés par la France.Ils s'établirent sur les Hauts-Plateaux Sétifiens, en un endroit aride et peu peuplé de ses habitants locaux. Ils créèrent une ferme modèle qui reçût la visite du Président Millerand. Mon Grand-Père laissa derrière lui un souvenir ému des populations autochtones dont toute sa vie fut consacrée à l'amélioration de leur sort, grâce à un plan dit du "Paysanat", qui, s'il avait été appliqué entièrement aurait sans aucun doute modifié l'avenir du pays entier. Mais nul n'est prophète en son pays et ainsi était-il mal vu des autorités souvent anti-sémites qui se succédaient en uniformes blancs et le Képi paré de feuilles de chene dorées,sans trop se soucier de la population.(Je ne parlerai pas de l'odieuse période de Vichy).
Pour en revenir à Napoléon III, dans toutes ses visites dans les villes et villages algériens, il se faisait présenter les chefs de la communauté israélite locale en leur promettant leur proche accession à la nationalité française, en remerciement pour leur dévouement à la France. Les jeunes juifs libérés de la condition de Dhimmis buvaient la civilisation française, comme la terre aride boit l'eau .
Vous lirez avec profit ce site:
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www.napoleon.org]
"Ensuite, la voiture emprunte la rue Bab-Azoun - c'est alors le centre d'Alger - parvient à la place du Gouvernement, et, après avoir tourné à gauche, à la cathédrale, décorée d'une grande bannière portant l'inscription Dieu protège l'Empereur (3). Le couple impérial y est reçu par Mgr Pavy. Puis, il se rend au palais d'Hiver, bâtiment contigu, où lui sont présentées, notamment, des dames et des jeunes filles mauresques et juives, dans leurs plus beaux atours. Un cadeau est remis à l'Impératrice, un éventail portant l'inscription: "Les dames israëlites à l'impératrice Eugénie, 1830-1860".
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www.allposters.ie]
Ainsi que les autres .
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www.napoleontrois.fr]
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www.empire-collection.fr]
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books.google.com]
