Cher ami,
Natif d'une vieille famille de Bône,1842, non juive ou plutôt israélite, j'ai vu avec émotion les deux photos de notre vieille synagogue de la rue du Rabin Khan.
Jamais de notre temps le terme pieds noirs ne fut connu et prononcé.
Il fut inventé par les médiats communistes aprés notre exaude en 1962
pour cataloguer des gens venus d'ailleurs de toute l'europe, coloniser cette terre
inculte occupée par ce que l'on a appelé les arabes (berbères, arabes, mozabites et juifs venant plutôt d'espagne et appelés les mutzarazims).
Il faut te défendre mon frère d'être un pieds noirs, nous sommes des Français de diverses origines.
Nous avons toujours vécus côte à côte et si la séparation s'est faite, c'est uniquement la faute des politiques et militaires français métropolitains.
Nous n'avons apporté à ces peuples frères que du bien. Nous n'avons aucune honte à être nés sur ces terres.
Personne n'a l'honneteté de reconnaître qu'à cette époque la Berbérie ne comportait que environ deux millions de personnes disséminées en tribus ou petits royaumes, dominés etcolonisés par le pouvoir Turc.
Ces contrées avaient alors trés peu de terres cultivées et la mortalité infantile était énorme.
Les français ont considérablement diminué ces mortalités, en construisant, villes, ports, routes, hopitaux
domaines agricoles exportant les moissons de ble, les agrumes, le vins , le tabac, le coton, en grande quantité vers toute l'europe et donnant du travil au plus grand nombre,
Et moi qui retourne à bône-Annaba presque tous les ans, je peux constater combien nous sommes regretté par toutes les classes de la population qui cherche à comprendre l'echec d'aujourd'hui. où presque plus rien n'est cultivé!
Je ne sais qui tu es mais j'espère mon petit frère que tu t'idenfieras et si tu es en Israél salue pour moi tous les Juifs (sans honte) de l'Algérie Française.
Nous n'avons pas encore tout vu, ce peuple est fondamentalement incapable de réussite, vous en vivez la triste actualité.
Reçois tous mes voeux de santé, réussite et bonheur pour cette nouvel année d'exil pour nous.
et in Challah se rencontrer.
Je t'embrasse sans te connaître mais j'y mets tout mon coeur
Georges Bailly-Teddé de Bône
