souvenirs tenaces.

Bonsoir,
100 ans déjà, d'aussi loin que je me souvienne, je te connaissais,
ton histoire était la mienne tes histoires me ravissait,
100 ans déjà, j'ai traversé des ponts, je me suis éloigné, j'ai pris le bateau qui m'a éloigné de toi.
100 ans déjà, mes éspoirs se sont envolés et maintenant, seulement maintenant, tu me manques; tes rues, tes plages, tes odeurs enivrantes et si tenaces, si orientales que ma jeunesse reste là sans but .
100 ans déjà, il t'a fallu quelques vies; on s'aime on se déteste, et enfin on se quitte, tu me manques parceque je n'ai pas eu le temps de m'imprégner de toi.
100 ans déjà, et je ne m'y fais pas.

A vous, bien à vous, Daniel

100 ans ... c'était hier... c'était au siècle dernier, frustré par la vie qui s'en va et mâchouillé par la nostalgérie pour laquelle j'ai offert les roses joues de mon adolescence, que les larmes de mon frêle corps ont inondé dans l'effroi de l'exil amer et....

C'était au siecle dernier, je ne l'étais pas, simplement une jeune ame qui se laissait porter emporter par cette vague à l'ame.
Cet enfant qui ne comprenait pas pourquoi ni comment il se trouvait là.
100 ans déjà, et il s'en soucie encore, faut-il que la mémoire soit si vive et que ses blèssures si profondes ?
100 ans déjà il pleure encore.........
Bien à vous, Daniel.