Bonjour.
« Ghedoua el Aïd, nedebhou aïcha oua Saïd !» Qui ne se souvient pas de cette langoureuse et minulcule litanie qu’on fredonnait des jours durant, enfant alors, et ce, tout au long de la semaine qui chaque année marquait les fêtes de l’Aïd El Adha ?
Aujourd’hui, c’est au tour des mômes des générations présentes de se rejoindre, d’approcher le bélier de fortune, le temps d’un moment ô combien privilégié pour les musulmans.
Le rituel du sacrifice aura lieu dans une ambiance de tous les Aïds que nous avions célébrés déjà.
Le gigot d’agneau et la viande de mouton tout comme abats, brochettes et bouzelouf seront alors à l’honneur, le temps de quelques moments de dégustation.
Aussi, faut-il admettre que le décor de la table changera d’une demeure à l’autre.
Les familles les plus démunies, elles, n’auront pas grand-chose à se mettre sous la dent hélas.
Les plus nantis, leur fête sera sans doute plus évidente même s’ils penseront à réserver de belles petites surprises aux gens pauvres. L’Aïd des uns, l’Aïd des autres. C’est cela aussi la vie me direz vous….
En tout état de cause, l’aïd-el-adha sera encore une fois après Ramadhan, cette autre occasion d’avoir une pensée pour tous ceux qui aspirent une fois l’an tout au plus, au bon petit bout de viande tant convoité.
Bonne fête à vous tous. Lamak.
