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Elle juive, lui musulman : ils filent le parfait amour
Envoyé par bendaoud
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Elle juive, lui musulman : ils filent le parfait amour 22 novembre 2015, 13:30 |
Membre depuis : 8 ans Messages: 45 |
Par Pauline Verduzier | Le 25 août 2014
Dans un contexte tendu au Proche-Orient, des couples judéo-musulmans se battent pour faire vivre leur amour. Souvent contre leurs familles et leurs proches.
Sous un T-shirt rose, Juliette affiche un ventre rond. Son mari, Rabii, l’embrasse sur le front. Sur le panneau qu’ils tiennent à deux mains, on lit : « Je suis un Tunisien musulman. Je suis une Hollandaise juive ». Au-dessus d’une flèche pointant vers le ventre : « Elle est le résultat de notre amour ». Publiée sur Twitter, leur photo a été partagée des milliers de fois, au côté de nombreux autres selfies de couples mixtes réunis sous le hashtag #JewsAndArabsRefusetoBeEnemies (« les Juifs et les Arabes refusent d’être des ennemis »).
Les deux tourtereaux sont de parfaits anonymes résidant à Amsterdam et pourtant, leur portrait est paru dans les grands quotidiens néerlandais. Joints par téléphone, Juliette, 33 ans, et Rabii, 26 ans, ne semblent pas se lasser de médiatiser leur amour en pleine escalade du conflit israélo-palestinien. « Devant la flambée de violence et les commentaires haineux sur les réseaux sociaux, on s’est presque senti obligés de partager notre histoire », explique Juliette. Une histoire qui trouve un écho particulier alors qu’un mariage judéo-musulman a été perturbé par des manifestants d’extrême-droite israéliens, près de Tel-Aviv.
Leur coup de foudre a quelque chose du roman de gare. Rabii travaillait dans l’hôtel où séjournait la jeune femme, en Tunisie. Lorsque Juliette rentre chez elle aux Pays-Bas, la romance se poursuit à travers de longues sessions Skype, sans s’essouffler. Sauf que pendant le mois et demi que durent ces échanges, Juliette ne cesse de se ronger les sangs. « Je ne lui avais toujours pas dit que j’étais juive et j’étais terrifiée à l’idée qu’il ne veuille plus m’adresser la parole », explique-t-elle. Elle qui a vécu quelques années en Tunisie dit s’être fait « insultée et menacée » par des certaines personnes auxquelles elle avait « avoué » sa judaïté. Lorsqu’elle en parle à Rabii, la boule au ventre, il la rassure instantanément. « Je n’étais pas choqué, l’amour était plus fort », assure-t-il. Les amoureux finissent par rencontrer leurs familles respectives qui acceptent toutes deux le conjoint de leur enfant.
Au mariage, Coran et verre brisé
Leur mariage (civil), a lieu un an plus tard, en juin 2013. Il a lieu en Tunisie car Rabii, qui prévoit d’emménager en Hollande, n’a pas encore son visa. La cérémonie s’efforce de répondre aux attentes de chacun. Sur une plage, il rassemble une centaine de proches du jeune homme, et seulement six personnes de la famille de Juliette. Sa culture n’est pourtant pas oubliée. Après une lecture du Coran et l’échange de vœux, son époux brise un verre du pied, suivant la tradition juive.
Au quotidien, le couple dit essayer de « garder le meilleur » de leurs deux cultures. Ils n’ont jamais voulu se convertir. Rabii prépare des couscous à sa femme et danse avec elle sur de la musique hébraïque dans les bar-mitsvah. Juliette mange devant lui quand il suit le ramadan. Se définissant comme « libéraux » dans leur conception de la religion, ils entendent laisser à leur fille la liberté de choisir ce qui lui « conviendra le mieux ».
"On peut laisser passer le grand amour"
contre leurs familles et leurs proches.
En ce moment
Selectionnist.jpg
La sélection des immanquables mode et beauté
Sous un T-shirt rose, Juliette affiche un ventre rond. Son mari, Rabii, l’embrasse sur le front. Sur le panneau qu’ils tiennent à deux mains, on lit : « Je suis un Tunisien musulman. Je suis une Hollandaise juive ». Au-dessus d’une flèche pointant vers le ventre : « Elle est le résultat de notre amour ». Publiée sur Twitter, leur photo a été partagée des milliers de fois, au côté de nombreux autres selfies de couples mixtes réunis sous le hashtag #JewsAndArabsRefusetoBeEnemies (« les Juifs et les Arabes refusent d’être des ennemis »).
Les deux tourtereaux sont de parfaits anonymes résidant à Amsterdam et pourtant, leur portrait est paru dans les grands quotidiens néerlandais. Joints par téléphone, Juliette, 33 ans, et Rabii, 26 ans, ne semblent pas se lasser de médiatiser leur amour en pleine escalade du conflit israélo-palestinien. « Devant la flambée de violence et les commentaires haineux sur les réseaux sociaux, on s’est presque senti obligés de partager notre histoire », explique Juliette. Une histoire qui trouve un écho particulier alors qu’un mariage judéo-musulman a été perturbé par des manifestants d’extrême-droite israéliens, près de Tel-Aviv.
Leur coup de foudre a quelque chose du roman de gare. Rabii travaillait dans l’hôtel où séjournait la jeune femme, en Tunisie. Lorsque Juliette rentre chez elle aux Pays-Bas, la romance se poursuit à travers de longues sessions Skype, sans s’essouffler. Sauf que pendant le mois et demi que durent ces échanges, Juliette ne cesse de se ronger les sangs. « Je ne lui avais toujours pas dit que j’étais juive et j’étais terrifiée à l’idée qu’il ne veuille plus m’adresser la parole », explique-t-elle. Elle qui a vécu quelques années en Tunisie dit s’être fait « insultée et menacée » par des certaines personnes auxquelles elle avait « avoué » sa judaïté. Lorsqu’elle en parle à Rabii, la boule au ventre, il la rassure instantanément. « Je n’étais pas choqué, l’amour était plus fort », assure-t-il. Les amoureux finissent par rencontrer leurs familles respectives qui acceptent toutes deux le conjoint de leur enfant.
Au mariage, Coran et verre brisé
Leur mariage (civil), a lieu un an plus tard, en juin 2013. Il a lieu en Tunisie car Rabii, qui prévoit d’emménager en Hollande, n’a pas encore son visa. La cérémonie s’efforce de répondre aux attentes de chacun. Sur une plage, il rassemble une centaine de proches du jeune homme, et seulement six personnes de la famille de Juliette. Sa culture n’est pourtant pas oubliée. Après une lecture du Coran et l’échange de vœux, son époux brise un verre du pied, suivant la tradition juive.
Au quotidien, le couple dit essayer de « garder le meilleur » de leurs deux cultures. Ils n’ont jamais voulu se convertir. Rabii prépare des couscous à sa femme et danse avec elle sur de la musique hébraïque dans les bar-mitsvah. Juliette mange devant lui quand il suit le ramadan. Se définissant comme « libéraux » dans leur conception de la religion, ils entendent laisser à leur fille la liberté de choisir ce qui lui « conviendra le mieux ».
"On peut laisser passer le grand amour"
Derrière ce tableau idyllique, le couple n’est pas à l’abri des messages négatifs. Si leur médiatisation leur a valu des e-mails de soutien du monde entier, certains assurent que leur enfant n’a « aucun avenir ». Tandis que des connaissances leur ont tourné le dos. Car si de nombreux couples mixtes vivent en harmonie, une poignée de photos d’amour sur internet ne suffit pas à lever les tabous. Preuve en est avec le mariage mixte perturbé dimanche 17 août près de Tel-Aviv, où les mariés ont été taxés de « traîtres ». Selon une étude publiée par le quotidien israélien Haaretz, 75% des juifs interrogés disent qu'ils refuseraient de se marier avec quelqu’un d’une religion différente de la leur (65% pour les Arabes).
En France, où se répercute l'écho du conflit, les tensions se sont accrues. Et si certains se laissent emporter par la passion un temps, faisant fi des étiquettes religieuses, ils reculent souvent lorsqu'il faut vraiment s'engager. Zoé (le prénom a été changé), une jeune juive, a dû renoncer à son histoire d’amour avec un Libanais de confession musulmane. « Certains de mes amis me demandaient comment je faisais pour coucher avec un arabe et ils blaguaient en disant que c’était probablement un terroriste ou un espion, raconte-t-elle. C’était une relation très étrange. D’une certaine manière, c’était excitant de transgresser la « règle ». Lui m’a juste dit un jour que notre relation était impossible et ça s’est terminé. »
Les forums fleurissent sur le net pour évoquer ces unions entre juifs et musulmans, comme si elles relevaient d'un défi particulier. Car si on compte près de 40% de mariages mixtes parmi les jeunes juifs (selon l'étude du Fonds social juif unifié de 2006), la plupart le sont avec un conjoint sans confession ou d'une autre religion que l'Islam. Sur les forums, on lit plutôt des regrets, des craintes, des dilemmes et la peur d'être rejeté par la famille de l'autre. Isabelle Lévy, conférencière – formatrice spécialisée dans les religions qui a consacré un livre (1) aux couples mixtes à partir d’une cinquantaine de témoignages, fait ce constat : « Quand on ne veut pas se mettre sa famille à dos, on peut laisser passer le grand amour ».
Une « troisième religion »
La guerre aggrave-t-elle le sort de ces Roméo et Juliette des temps modernes ? Selon Isabelle Lévy, ce sont des relations qui restent « difficiles », « surtout en période de conflit ». « Même s’il s’agit d’un conflit politique et non religieux, cela engendre des frustrations. Soit on prend parti, soit on n’en parle pas. Mais alors, l’entourage est là pour s’en charger. » Les autres difficultés viennent du compromis entre les pratiques religieuses de chacun. Les plus libéraux, comme Juliette et Rabii, en viennent à créer une « troisième religion ». « La plupart de ces couples font du bricolage, des assemblages" explique la spécialiste. Ils gardent ce qui rassemble comme ne pas manger de porc, régime propre aux deux religions. Mais sans aller jusqu'à célébrer la Pâques juive ou l’Aïd à la maison »
Selon elle, la naissance d’un enfant peut compliquer les choses, surtout lorsque les grands-parents veulent « tirer l’enfant vers eux pour transmettre leurs traditions ». Sans parler du choix de religion de l’enfant, en sachant que l’homme transmet la religion dans l’Islam, alors que c’est la femme dans le Judaïsme. L’enfant n’est donc théoriquement reconnu dans aucune des deux religions si le père est juif et la femme musulmane, mais possède la double religion dans le cas contraire, comme c’est le cas pour la fille de Juliette et Rabii. Une question balayée par notre couple, qui assure : « même si elle voulait être athée ou chrétienne, on serait d’accord! »
(1) Vivre en couple mixte. Quand les religions s'emmêlent, éd. L'Harmattan, 2011.
[madame.lefigaro.fr]
Dans un contexte tendu au Proche-Orient, des couples judéo-musulmans se battent pour faire vivre leur amour. Souvent contre leurs familles et leurs proches.
Sous un T-shirt rose, Juliette affiche un ventre rond. Son mari, Rabii, l’embrasse sur le front. Sur le panneau qu’ils tiennent à deux mains, on lit : « Je suis un Tunisien musulman. Je suis une Hollandaise juive ». Au-dessus d’une flèche pointant vers le ventre : « Elle est le résultat de notre amour ». Publiée sur Twitter, leur photo a été partagée des milliers de fois, au côté de nombreux autres selfies de couples mixtes réunis sous le hashtag #JewsAndArabsRefusetoBeEnemies (« les Juifs et les Arabes refusent d’être des ennemis »).
Les deux tourtereaux sont de parfaits anonymes résidant à Amsterdam et pourtant, leur portrait est paru dans les grands quotidiens néerlandais. Joints par téléphone, Juliette, 33 ans, et Rabii, 26 ans, ne semblent pas se lasser de médiatiser leur amour en pleine escalade du conflit israélo-palestinien. « Devant la flambée de violence et les commentaires haineux sur les réseaux sociaux, on s’est presque senti obligés de partager notre histoire », explique Juliette. Une histoire qui trouve un écho particulier alors qu’un mariage judéo-musulman a été perturbé par des manifestants d’extrême-droite israéliens, près de Tel-Aviv.
Leur coup de foudre a quelque chose du roman de gare. Rabii travaillait dans l’hôtel où séjournait la jeune femme, en Tunisie. Lorsque Juliette rentre chez elle aux Pays-Bas, la romance se poursuit à travers de longues sessions Skype, sans s’essouffler. Sauf que pendant le mois et demi que durent ces échanges, Juliette ne cesse de se ronger les sangs. « Je ne lui avais toujours pas dit que j’étais juive et j’étais terrifiée à l’idée qu’il ne veuille plus m’adresser la parole », explique-t-elle. Elle qui a vécu quelques années en Tunisie dit s’être fait « insultée et menacée » par des certaines personnes auxquelles elle avait « avoué » sa judaïté. Lorsqu’elle en parle à Rabii, la boule au ventre, il la rassure instantanément. « Je n’étais pas choqué, l’amour était plus fort », assure-t-il. Les amoureux finissent par rencontrer leurs familles respectives qui acceptent toutes deux le conjoint de leur enfant.
Au mariage, Coran et verre brisé
Leur mariage (civil), a lieu un an plus tard, en juin 2013. Il a lieu en Tunisie car Rabii, qui prévoit d’emménager en Hollande, n’a pas encore son visa. La cérémonie s’efforce de répondre aux attentes de chacun. Sur une plage, il rassemble une centaine de proches du jeune homme, et seulement six personnes de la famille de Juliette. Sa culture n’est pourtant pas oubliée. Après une lecture du Coran et l’échange de vœux, son époux brise un verre du pied, suivant la tradition juive.
Au quotidien, le couple dit essayer de « garder le meilleur » de leurs deux cultures. Ils n’ont jamais voulu se convertir. Rabii prépare des couscous à sa femme et danse avec elle sur de la musique hébraïque dans les bar-mitsvah. Juliette mange devant lui quand il suit le ramadan. Se définissant comme « libéraux » dans leur conception de la religion, ils entendent laisser à leur fille la liberté de choisir ce qui lui « conviendra le mieux ».
"On peut laisser passer le grand amour"
contre leurs familles et leurs proches.
En ce moment
Selectionnist.jpg
La sélection des immanquables mode et beauté
Sous un T-shirt rose, Juliette affiche un ventre rond. Son mari, Rabii, l’embrasse sur le front. Sur le panneau qu’ils tiennent à deux mains, on lit : « Je suis un Tunisien musulman. Je suis une Hollandaise juive ». Au-dessus d’une flèche pointant vers le ventre : « Elle est le résultat de notre amour ». Publiée sur Twitter, leur photo a été partagée des milliers de fois, au côté de nombreux autres selfies de couples mixtes réunis sous le hashtag #JewsAndArabsRefusetoBeEnemies (« les Juifs et les Arabes refusent d’être des ennemis »).
Les deux tourtereaux sont de parfaits anonymes résidant à Amsterdam et pourtant, leur portrait est paru dans les grands quotidiens néerlandais. Joints par téléphone, Juliette, 33 ans, et Rabii, 26 ans, ne semblent pas se lasser de médiatiser leur amour en pleine escalade du conflit israélo-palestinien. « Devant la flambée de violence et les commentaires haineux sur les réseaux sociaux, on s’est presque senti obligés de partager notre histoire », explique Juliette. Une histoire qui trouve un écho particulier alors qu’un mariage judéo-musulman a été perturbé par des manifestants d’extrême-droite israéliens, près de Tel-Aviv.
Leur coup de foudre a quelque chose du roman de gare. Rabii travaillait dans l’hôtel où séjournait la jeune femme, en Tunisie. Lorsque Juliette rentre chez elle aux Pays-Bas, la romance se poursuit à travers de longues sessions Skype, sans s’essouffler. Sauf que pendant le mois et demi que durent ces échanges, Juliette ne cesse de se ronger les sangs. « Je ne lui avais toujours pas dit que j’étais juive et j’étais terrifiée à l’idée qu’il ne veuille plus m’adresser la parole », explique-t-elle. Elle qui a vécu quelques années en Tunisie dit s’être fait « insultée et menacée » par des certaines personnes auxquelles elle avait « avoué » sa judaïté. Lorsqu’elle en parle à Rabii, la boule au ventre, il la rassure instantanément. « Je n’étais pas choqué, l’amour était plus fort », assure-t-il. Les amoureux finissent par rencontrer leurs familles respectives qui acceptent toutes deux le conjoint de leur enfant.
Au mariage, Coran et verre brisé
Leur mariage (civil), a lieu un an plus tard, en juin 2013. Il a lieu en Tunisie car Rabii, qui prévoit d’emménager en Hollande, n’a pas encore son visa. La cérémonie s’efforce de répondre aux attentes de chacun. Sur une plage, il rassemble une centaine de proches du jeune homme, et seulement six personnes de la famille de Juliette. Sa culture n’est pourtant pas oubliée. Après une lecture du Coran et l’échange de vœux, son époux brise un verre du pied, suivant la tradition juive.
Au quotidien, le couple dit essayer de « garder le meilleur » de leurs deux cultures. Ils n’ont jamais voulu se convertir. Rabii prépare des couscous à sa femme et danse avec elle sur de la musique hébraïque dans les bar-mitsvah. Juliette mange devant lui quand il suit le ramadan. Se définissant comme « libéraux » dans leur conception de la religion, ils entendent laisser à leur fille la liberté de choisir ce qui lui « conviendra le mieux ».
"On peut laisser passer le grand amour"
Derrière ce tableau idyllique, le couple n’est pas à l’abri des messages négatifs. Si leur médiatisation leur a valu des e-mails de soutien du monde entier, certains assurent que leur enfant n’a « aucun avenir ». Tandis que des connaissances leur ont tourné le dos. Car si de nombreux couples mixtes vivent en harmonie, une poignée de photos d’amour sur internet ne suffit pas à lever les tabous. Preuve en est avec le mariage mixte perturbé dimanche 17 août près de Tel-Aviv, où les mariés ont été taxés de « traîtres ». Selon une étude publiée par le quotidien israélien Haaretz, 75% des juifs interrogés disent qu'ils refuseraient de se marier avec quelqu’un d’une religion différente de la leur (65% pour les Arabes).
En France, où se répercute l'écho du conflit, les tensions se sont accrues. Et si certains se laissent emporter par la passion un temps, faisant fi des étiquettes religieuses, ils reculent souvent lorsqu'il faut vraiment s'engager. Zoé (le prénom a été changé), une jeune juive, a dû renoncer à son histoire d’amour avec un Libanais de confession musulmane. « Certains de mes amis me demandaient comment je faisais pour coucher avec un arabe et ils blaguaient en disant que c’était probablement un terroriste ou un espion, raconte-t-elle. C’était une relation très étrange. D’une certaine manière, c’était excitant de transgresser la « règle ». Lui m’a juste dit un jour que notre relation était impossible et ça s’est terminé. »
Les forums fleurissent sur le net pour évoquer ces unions entre juifs et musulmans, comme si elles relevaient d'un défi particulier. Car si on compte près de 40% de mariages mixtes parmi les jeunes juifs (selon l'étude du Fonds social juif unifié de 2006), la plupart le sont avec un conjoint sans confession ou d'une autre religion que l'Islam. Sur les forums, on lit plutôt des regrets, des craintes, des dilemmes et la peur d'être rejeté par la famille de l'autre. Isabelle Lévy, conférencière – formatrice spécialisée dans les religions qui a consacré un livre (1) aux couples mixtes à partir d’une cinquantaine de témoignages, fait ce constat : « Quand on ne veut pas se mettre sa famille à dos, on peut laisser passer le grand amour ».
Une « troisième religion »
La guerre aggrave-t-elle le sort de ces Roméo et Juliette des temps modernes ? Selon Isabelle Lévy, ce sont des relations qui restent « difficiles », « surtout en période de conflit ». « Même s’il s’agit d’un conflit politique et non religieux, cela engendre des frustrations. Soit on prend parti, soit on n’en parle pas. Mais alors, l’entourage est là pour s’en charger. » Les autres difficultés viennent du compromis entre les pratiques religieuses de chacun. Les plus libéraux, comme Juliette et Rabii, en viennent à créer une « troisième religion ». « La plupart de ces couples font du bricolage, des assemblages" explique la spécialiste. Ils gardent ce qui rassemble comme ne pas manger de porc, régime propre aux deux religions. Mais sans aller jusqu'à célébrer la Pâques juive ou l’Aïd à la maison »
Selon elle, la naissance d’un enfant peut compliquer les choses, surtout lorsque les grands-parents veulent « tirer l’enfant vers eux pour transmettre leurs traditions ». Sans parler du choix de religion de l’enfant, en sachant que l’homme transmet la religion dans l’Islam, alors que c’est la femme dans le Judaïsme. L’enfant n’est donc théoriquement reconnu dans aucune des deux religions si le père est juif et la femme musulmane, mais possède la double religion dans le cas contraire, comme c’est le cas pour la fille de Juliette et Rabii. Une question balayée par notre couple, qui assure : « même si elle voulait être athée ou chrétienne, on serait d’accord! »
(1) Vivre en couple mixte. Quand les religions s'emmêlent, éd. L'Harmattan, 2011.
[madame.lefigaro.fr]
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Re: Elle juive, lui musulman : ils filent le parfait amour 22 novembre 2015, 13:45 |
Membre depuis : 8 ans Messages: 45 |
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Re: Elle juive, lui musulman : ils filent le parfait amour 23 novembre 2015, 07:00 |
Membre depuis : 9 ans Messages: 237 |
Bonjour Bendaoud,
Je ne peux dire autant des mariages de palestiniens avec des juives israeliennes.Dans la plupart des cas la mere juive quitte son foyer a la sauvette.
Les arabes israeliens s'identifient comme palestiniens ayant une carte d'identite israelienne.
Qu'aurait fait l'Algerie dans des cas pareils ?
Bonsoir.
Je ne peux dire autant des mariages de palestiniens avec des juives israeliennes.Dans la plupart des cas la mere juive quitte son foyer a la sauvette.
Les arabes israeliens s'identifient comme palestiniens ayant une carte d'identite israelienne.
Qu'aurait fait l'Algerie dans des cas pareils ?
Bonsoir.
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Re: Elle juive, lui musulman : ils filent le parfait amour 23 novembre 2015, 08:21 |
Membre depuis : 8 ans Messages: 45 |
Bonjour Chin'ar,
Chin'ar est toujours fidèle à se convictions....J'ai parlé d'une histoire ou les deux communautés vivent en paix....
D'ailleurs, la télévision française a fait un reportage :
[www.youtube.com]
Je n'ai pas connu beaucoup de palestiniens, mais j'ai vu des israéliennes mariée à des marocains et ça se passent bien....en générale, si une femme se marie avec un homme c'est qu'elle l'aime....Heureusement que tout le monde n'a pas ton avis....
L’Algérie n'a pas de relation diplomatique avec Israël, pour les binationaux qui ont un passeport français...je pense que ça devra aller....si non, c'est compliqué si ce n'est pas interdit des deux pays....
Chin'ar je vais partager une citation avec toi de Frantz Fanon : "Il y a de part et d’autre du monde des hommes qui se cherchent. Je ne suis pas prisonnier de l’Histoire".
Celui qui me l'a appris s'appelle Benjamin STORA.....
Shalom
Chin'ar est toujours fidèle à se convictions....J'ai parlé d'une histoire ou les deux communautés vivent en paix....
D'ailleurs, la télévision française a fait un reportage :
[www.youtube.com]
Je n'ai pas connu beaucoup de palestiniens, mais j'ai vu des israéliennes mariée à des marocains et ça se passent bien....en générale, si une femme se marie avec un homme c'est qu'elle l'aime....Heureusement que tout le monde n'a pas ton avis....
L’Algérie n'a pas de relation diplomatique avec Israël, pour les binationaux qui ont un passeport français...je pense que ça devra aller....si non, c'est compliqué si ce n'est pas interdit des deux pays....
Chin'ar je vais partager une citation avec toi de Frantz Fanon : "Il y a de part et d’autre du monde des hommes qui se cherchent. Je ne suis pas prisonnier de l’Histoire".
Celui qui me l'a appris s'appelle Benjamin STORA.....
Shalom
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Re: Elle juive, lui musulman : ils filent le parfait amour 23 novembre 2015, 11:39 |
Membre depuis : 9 ans Messages: 237 |
Bonjour Bendaoud,
Tu me cites le cas d'un mariage exceptionnel entre un Kabyle et une Juive.Bon,les Kabyles et les Juifs ne sont pas en etat de guerre.Pas de probleme. Ils sont majeurs,ils habitent en France,ils s'aiment, ils se marient.Les parents ne peuvent presque rien faire.
Moi,je t'ai parle de ce qui se passent en Israel.Des histoires vraies. Chaque mariage mixte est connu dans tous le pays.
La loi israelienne stipule que les rabbins marient les couples juifs,les imams pour les musulmans,les cures pour les chretiens.Les mariages mixtes ne sont pas legalises automatiquement a moins que l'un des conjoints se convertisse.
Je dis ce que je pense et je souhaite que tout le monde en fasse autant.
Tout Juif te dira qu'Israel souhaite entretenir des relations diplomatiques avec tous les pays arabes y compris l'Algerie.A la veille de l'independance de l'Algerie,Israel (Golda Meir} a envoye des emissaires au GPRA lui proposant son aide en matiere de sante.Les Algeriens l'ont refusee.
M'sa-l'khir ou la-i-la tov ,su tu veux.
Tu me cites le cas d'un mariage exceptionnel entre un Kabyle et une Juive.Bon,les Kabyles et les Juifs ne sont pas en etat de guerre.Pas de probleme. Ils sont majeurs,ils habitent en France,ils s'aiment, ils se marient.Les parents ne peuvent presque rien faire.
Moi,je t'ai parle de ce qui se passent en Israel.Des histoires vraies. Chaque mariage mixte est connu dans tous le pays.
La loi israelienne stipule que les rabbins marient les couples juifs,les imams pour les musulmans,les cures pour les chretiens.Les mariages mixtes ne sont pas legalises automatiquement a moins que l'un des conjoints se convertisse.
Je dis ce que je pense et je souhaite que tout le monde en fasse autant.
Tout Juif te dira qu'Israel souhaite entretenir des relations diplomatiques avec tous les pays arabes y compris l'Algerie.A la veille de l'independance de l'Algerie,Israel (Golda Meir} a envoye des emissaires au GPRA lui proposant son aide en matiere de sante.Les Algeriens l'ont refusee.
M'sa-l'khir ou la-i-la tov ,su tu veux.
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Re: Elle juive, lui musulman : ils filent le parfait amour 23 novembre 2015, 12:15 |
Membre depuis : 8 ans Messages: 45 |
Bonjour Chin'ar,
Si tu as bien lu, c'était deux mariages et non pas un seul : un dans l'article le figaro, le deuxième était dans la vidéo...et y en a d'autres... ce n'est pas exceptionnel....
Je n'ai jamais été en Israël, là je parle uniquement de ce qui se passe en France ou en Europe....
La loi d’Israël reste la loi d’Israël, du moment qu'elle est votée par des élus de la population......on la respecte...mais la loi ne veut pas dire raison, si non la loi de la ségrégation raciale au sud-afrique , ou la loi nazie qui a tué et massacré la population de confession juive .... Une loi ne veut rien dire....Ya si Chin'ar...
Après je respecte ce que tu penses, et je souhaite aussi comme vous que tout le monde exprime aussi son avis.....
Question relation diplomatique, c'est les gouvernements qui décident de cela....
Un jour Benjamin Stora, disait: je voulais comprendre l'histoire de la guerre d’Algérie, je voulais comprendre la motivation de l'autre algérien musulman....j'ai traversé le miroir...
Si je suis là Chin'ar en train de parler dans un forum des juifs d’Algérie...c'est que j'ai fait un travail personnel, j'ai mis de coté les pré-jugés de la société....j'ai mis de coté la politique...je suis venu simplement avec un esprit ouvert voire ce que je peux partager avec les amis du forum SANS FAIRE DE LA DIFFÉRENCE.
La-i-la tov ou M'sa-lkhir chin'ar
Si tu as bien lu, c'était deux mariages et non pas un seul : un dans l'article le figaro, le deuxième était dans la vidéo...et y en a d'autres... ce n'est pas exceptionnel....
Je n'ai jamais été en Israël, là je parle uniquement de ce qui se passe en France ou en Europe....
La loi d’Israël reste la loi d’Israël, du moment qu'elle est votée par des élus de la population......on la respecte...mais la loi ne veut pas dire raison, si non la loi de la ségrégation raciale au sud-afrique , ou la loi nazie qui a tué et massacré la population de confession juive .... Une loi ne veut rien dire....Ya si Chin'ar...
Après je respecte ce que tu penses, et je souhaite aussi comme vous que tout le monde exprime aussi son avis.....
Question relation diplomatique, c'est les gouvernements qui décident de cela....
Un jour Benjamin Stora, disait: je voulais comprendre l'histoire de la guerre d’Algérie, je voulais comprendre la motivation de l'autre algérien musulman....j'ai traversé le miroir...
Si je suis là Chin'ar en train de parler dans un forum des juifs d’Algérie...c'est que j'ai fait un travail personnel, j'ai mis de coté les pré-jugés de la société....j'ai mis de coté la politique...je suis venu simplement avec un esprit ouvert voire ce que je peux partager avec les amis du forum SANS FAIRE DE LA DIFFÉRENCE.
La-i-la tov ou M'sa-lkhir chin'ar
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Re: Elle juive, lui musulman : ils filent le parfait amour 24 novembre 2015, 01:36 |
Membre depuis : 9 ans Messages: 237 |
Bonjour Bendaoud,
Je sais,deux mariages reussis.Malheureusement,les medias ne s'interessent generalement qu'a l'exceptionnel.
Tu m'as rapporte ce que tu sais. Ce que je sais est moins chanceux.G.Brassens chantait : il n'y a pas d'amour heureux.Je dirais qu' il n'y a pas toujours de mariages heureux. Loin de moi le pessimisme,je vis la realite.
En Europe il ya des milliers de mariages mixtes ; en Amerique ce genre d'union se chiffre par centaines de mille.
Cela veut dire quoi ?
Dans les religions monotheistes le mariage est un ordre de Dieu !
Losqu'on appartient a une religion,on l'accepte ou on la quitte. Dans ce dernier cas on subit les consequences.
En Israel,meme des partis religieux admettent qu'il faudrait legaliser les mariages civils.Ce n'est pas pour demain. Le pays a d'autres chats a fouetter.Mais ca viendra.
Stora a peine beaucoup pour savoir ce que voulait le peuple algerien. Les Algeriens voulaient simplement la liberte de gouverner ,eux-meme, leur pays sans l'aide de la France.C'est simple.
Yom tov ou Bonne journee.
Je sais,deux mariages reussis.Malheureusement,les medias ne s'interessent generalement qu'a l'exceptionnel.
Tu m'as rapporte ce que tu sais. Ce que je sais est moins chanceux.G.Brassens chantait : il n'y a pas d'amour heureux.Je dirais qu' il n'y a pas toujours de mariages heureux. Loin de moi le pessimisme,je vis la realite.
En Europe il ya des milliers de mariages mixtes ; en Amerique ce genre d'union se chiffre par centaines de mille.
Cela veut dire quoi ?
Dans les religions monotheistes le mariage est un ordre de Dieu !
Losqu'on appartient a une religion,on l'accepte ou on la quitte. Dans ce dernier cas on subit les consequences.
En Israel,meme des partis religieux admettent qu'il faudrait legaliser les mariages civils.Ce n'est pas pour demain. Le pays a d'autres chats a fouetter.Mais ca viendra.
Stora a peine beaucoup pour savoir ce que voulait le peuple algerien. Les Algeriens voulaient simplement la liberte de gouverner ,eux-meme, leur pays sans l'aide de la France.C'est simple.
Yom tov ou Bonne journee.
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Re: Elle juive, lui musulman : ils filent le parfait amour 24 novembre 2015, 04:01 |
Membre depuis : 8 ans Messages: 45 |
Bonjour chin'ar,
Si ce genre de mariage se chiffre en Amérique par centaine de milliers, et par milliers en Europe....ce n'est pas exceptionnel....
Je suis d'accord que le mariage est un ordre de dieu....(en expression arabe on dit : nass ed-dine = moitié de la religion).
les règles du mariage diffère d'une religion à une autre, je sais par exemple dans la religion musulmane, un homme musulman peut se marier avec une femme monothéiste ( c'est à dire chrétienne ou juive) sans aucun problème.
Chaque pays a le droit à la liberté....la capacité à se gouverner par soi-même et pour soi-même n' est autre que la liberté.....
Bonne journée
Si ce genre de mariage se chiffre en Amérique par centaine de milliers, et par milliers en Europe....ce n'est pas exceptionnel....
Je suis d'accord que le mariage est un ordre de dieu....(en expression arabe on dit : nass ed-dine = moitié de la religion).
les règles du mariage diffère d'une religion à une autre, je sais par exemple dans la religion musulmane, un homme musulman peut se marier avec une femme monothéiste ( c'est à dire chrétienne ou juive) sans aucun problème.
Chaque pays a le droit à la liberté....la capacité à se gouverner par soi-même et pour soi-même n' est autre que la liberté.....
Bonne journée
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Re: Elle juive, lui musulman : ils filent le parfait amour 24 novembre 2015, 08:28 |
Membre depuis : 9 ans Messages: 237 |
Bonjour Bendaoud,
Si tu permets je te pose une question sur les regimes matrimoniaux .Tu n'es pas oblige d'y repondre.
Lequel des regimes parmi les quatre suivants choisiras-tu,en cas de divorce (Allah y'est'r) ou (hass vei hali'la -en hebreu) :
- 1. Le mari et la femme ont chacun le droit de veto.
- 2. Aucun des conjoints ne peut demander le divorce .
- 3. Seul le mari decide.
- 4. Le divorce sera prononce a la demande d'un des conjoints.
Merci.
Bonne soiree.
Si tu permets je te pose une question sur les regimes matrimoniaux .Tu n'es pas oblige d'y repondre.
Lequel des regimes parmi les quatre suivants choisiras-tu,en cas de divorce (Allah y'est'r) ou (hass vei hali'la -en hebreu) :
- 1. Le mari et la femme ont chacun le droit de veto.
- 2. Aucun des conjoints ne peut demander le divorce .
- 3. Seul le mari decide.
- 4. Le divorce sera prononce a la demande d'un des conjoints.
Merci.
Bonne soiree.
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Re: Elle juive, lui musulman : ils filent le parfait amour 24 novembre 2015, 13:12 |
Membre depuis : 8 ans Messages: 45 |
Bonsoir Shin'ar,
Tu es toujours fidèle à tes convictions .....lollll... je sais ou tu veux venir....
Je pense que chaque personne choisira le régime en adéquation avec ses croyances religieuse......
Je sais que dans certains pays malheureusement comme l’Égypte, le mari décide .....Heureusement, cela n'existe pas en Algérie.....
Si tu veux ma réponse : je choisirai le régime le plus juste ou je serai en égalité avec ma femme.....TOUT SIMPLEMENT.....JE SUIS TRÈS ATTACHE A CETTE VALEUR....
Bonne soirée
bendaoud
Tu es toujours fidèle à tes convictions .....lollll... je sais ou tu veux venir....
Je pense que chaque personne choisira le régime en adéquation avec ses croyances religieuse......
Je sais que dans certains pays malheureusement comme l’Égypte, le mari décide .....Heureusement, cela n'existe pas en Algérie.....
Si tu veux ma réponse : je choisirai le régime le plus juste ou je serai en égalité avec ma femme.....TOUT SIMPLEMENT.....JE SUIS TRÈS ATTACHE A CETTE VALEUR....
Bonne soirée
bendaoud
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